Sharing is Caring #46
3 years ago
Bonjour, bonjour.
J’espère que vous êtes en forme, car l’heure est venue pour un nouveau numéro ! ^_^ Celui-ci sera par ailleurs le dernier de l’année. Comme je vous l’expliquais dans l’édition précédente, je n’ai pas vraiment prévu quoi que ce soit de spécial pour l’occasion, mais j’en profite bien sûr pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année. J’espère que votre Avent se déroule sous les meilleurs auspices, et que votre après se passera tout aussi bien. XD Blague à part, je sais que cette période de l’année n’est pas nécessairement la tasse de thé de tout le monde. Quelle que soit la valeur que vous lui accordez, je vous souhaite néanmoins de passer un agréable moment. Personnellement, et sans même tenir compte des festivités qui l’accompagnent, c’est une période que j’ai toujours trouvée particulièrement vivifiante. Et je ne parle pas uniquement de la fraîcheur mordante qui vous fouette le sang. Comment dire, c’est non seulement l’heure des bilans, mais aussi celle des possibilités nouvelles. Les jours vont bientôt recommencer à croître, et l’on sent une certaine légèreté dans l’air. Bien sûr, la nouvelle année arrivera bien assez tôt pour nous rappeler que non, rien n’a vraiment changé, mais pour le moment, l’avenir semble nous tendre les bras. Enfin bon, je suis un enfant de décembre, alors mon avis sur la question n’est peut-être pas des plus objectifs. XD Quoi qu’il en soit, j’imagine que vous n’êtes pas là pour m’entendre débiter des platitudes pseudo-existentielles sur les fêtes de fin d’année. (Inutile de me ménager, je sais très bien que j’ai un peu trop tendance à parler pour ne rien dire. Promis, j’inclurai la question dans mes résolutions du Nouvel An. :p ) Sans plus de cérémonie, je vous propose donc de couper court à cette introduction et de passer aux réjouissances. Ce n’est pas grand-chose, mais amusez-vous bien. Allez, en piste !
- Lights On - FNAF Security Breach Song (Kyle Allen Music)
https://www.youtube.com/watch?v=uTPmBE-fArA
Puisque c’est le mois de mon anniversaire, je vous invite tous à la pizzeria ! Vous verrez, l’endroit a tout ce qu’il faut pour faire la nouba dans les règles de l’art : de la bonne bouffe, de la musique qui décoiffe, des activités toutes plus amusantes les unes que les autres, des animatroniques psychopathes... Il y a même une garderie, si jamais vous avez des enfants en bas âge qui ont besoin d’être surveillés pendant que vous vous éclatez sur le dance floor ou dans l’une ou l’autre des nombreuses attractions que propose le site ! Oui, bon, à ce stade, j’imagine qu’il est inutile que je vous fasse un dessin. Comme l’indique le titre de la vidéo, Lights On est une chanson basée sur l’univers du jeu Five Nights at Freddy’s : Security Breach. Je vous avouerai que ce n’est pas vraiment une franchise qui a retenu mon attention (n’y voyez-là aucun jugement de valeur de ma part, c’est juste une question de goût personnel*), mais je suis tombé plus ou moins par hasard sur ce morceau, et le charme n’a pas manqué d’opérer. Mais ai-je vraiment besoin de me lancer dans un long discours quand il vous suffit de regarder le clip ? Sans doute que non. Mais je tenais tout de même à saluer la pétulance qui caractérise le numéro. Le chanteur se glisse ainsi dans la peau - façon de parler - de Sun, le baby-sitter robotique chargé de veiller sur les enfants confiés à la garderie du Pizzaplex. Dans une prestation musicale survoltée, l’animatronique va tenter de convaincre Gregory - et par extension, le spectateur - de rester avec lui sous les projecteurs du jardin d’enfants, où ils peuvent s’amuser en toute sécurité. Bien intentionné mais maladroit, le robot va malheureusement apparaître aux yeux de Gregory comme un monstre obsessionnel et possessif, forçant le jeune garçon à lui fausser compagnie pour mener à bien sa mission. Or il se trouve que celle-ci nécessite d’éteindre la lumière, une éventualité que Sun redoute plus que tout, car cela signifierait devoir laisser la place à son autre personnalité. Alors que la nuit s’apprête à tomber sur la garderie, et que l’animatronique poursuit désespérément le garnement qui a échappé à sa vigilance, on sent l’inquiétude qui monte dans sa voix. Saluons par ailleurs la performance de l’artiste. Si la musique en elle-même est déjà diaboliquement entraînante, la façon dont le chanteur s’approprie le rôle est tout aussi spectaculaire. Vraiment, l’artiste signe avec Lights On une chanson pétillante et carnavalesque qui fait plus qu’honneur à l’univers dont elle est inspirée. Même moi qui ne suis pas particulièrement fan de la série, ça me donne envie d’essayer Security Breach. :p
* Il va sans dire que cela ne m’empêche pas de trouver les personnages, comme Glamrock Freddy et Montgomery Gator, pour ne citer qu’eux, furieusement séduisants. :3
- Matsuri Bayashi (Hanayori Kemono/KENSAN)
https://e-hentai.org/g/2282933/23daeb4d5f/
L’URL vous aura peut-être déjà mis la puce à l’oreille, mais ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Dans la mesure où vous devez fréquenter FA pour lire ces lignes, je suppose que je n’ai pas trop de souci à me faire de ce côté-là, mais je vous recommande tout de même de lire attentivement les tags avant de vous lancer, histoire d’éviter toute mauvaise surprise... Les précautions d’usage ayant été prises, je vous invite à présent à célébrer cette fin d’année en assistant au rituel de prospérité d’Osudake. Après tout, c’est bien connu : quoi de mieux pour fêter la naissance du Christ et accueillir l’année nouvelle qu’une bonne grosse orgie homosexuelle assaisonnée de mpreg ? :p (Je dis ça en plaisantant, mais quand on y réfléchit, une histoire de conception miraculeuse, c’est tout à fait dans le thème de la Nativité. XD Bref, passons.) Sur une petite île isolée se dresse donc le village d’Osudake, bourgade oubliée uniquement peuplée d’hommes. L’histoire ne dit pas ce qu’il est advenu des femmes du village*, mais pour les aider à perpétuer leur communauté, les dieux ont accordé aux habitants d’Osudake une bien étrange bénédiction. En effet, certains hommes du village ont ainsi reçu le pouvoir de porter la vie. Les élus, reconnaissables à la marque qui apparaît sur leur bas-ventre (comme c’est souvent le cas dans ce genre d’histoire), doivent alors suivre un entraînement rigoureux pour se préparer à la nuit du festival. C’est au cours de cette cérémonie hautementsensuelle, je veux dire, solennelle, que les mâles qui se sont portés candidats à la paternité tenteront, devant tout le village rassemblé, de planter leur graine dans la terre fertile de leurs entrailles. Une fête du sexe, pardon, une célébration de la vie et de la grâce divine, que les habitants attendent chaque année avec impatience. C’est là que notre protagoniste entre en scène, un jeune homme du nom de Yushirou Koda. Vous l’aurez deviné, Yushirou fait partie des élus qui ont reçu la bénédiction des dieux. Venant tout juste d’achever sa formation, c’est avec une certaine nervosité que le garçon attend le début de la cérémonie. Quoi de plus normal ? Après tout, la tâche qui lui incombe est loin d’être mince (une tournure de phrase qui est d’ailleurs assez cocasse quand on considère quelle est la finalité de l’opération). Pourtant, ses camarades et lui entendent bien faire honneur à leur village et au don qui leur a été accordé. Bien sûr, si Yushirou est aussi nerveux, c’est parce qu’il n’a pas encore rencontré le partenaire qui lui a été assigné : Juuichi Shishinogashira, un séduisant homme-lion dont la prestance et la virilité s’accompagnent d’un caractère doux et prévenant. Quand il voit un si beau mâle s’avancer vers l’autel, le coeur de Yushirou ne peut que s’emballer. C’est non seulement le début d’une folle nuit de passion, mais aussi d’une belle histoire d’amour... Pour le reste, Matsuri Bayashi est un doujin érotique comme on les aime : un coup de crayon clair et chaleureux, des personnages tous plus sexy les uns que les autres, et une mise en scène aussi fiévreuse qu’un soir d’été. Je sais que le mpreg ne plaît pas forcément à tout le monde, mais celui-ci est pour le coup assez inoffensif, alors je vous encourage vivement à y jeter un oeil. L’épilogue passe directement de la nuit du festival à la vie de famille de Yushirou et Juuichi plusieurs années après la naissance de leur fils, alors vous pouvez toujours vous dire qu’ils l’ont adopté. :p Le bout d’chou a par ailleurs une adorable petite bouille qui, à coup sûr, ne manquera pas de vous faire fondre. Vraiment, vous seriez bien cruels de ne pas laisser une chance à ce dôjinshi. Si la passion torride qui anime le récit en est évidemment le principal intérêt, c’est également une oeuvre pleine de tendresse que signe l’auteur. Du porno lumineux, qui vous réchauffe le coeur aussi bien que l’entrejambe. :3
* Si vous voulez mon avis, elles se sont rendues compte que leurs maris étaient tous de gros amateurs de saucisses et ont préféré mettre les voiles pendant que les lascars étaient occupés à se farcir les fesses. XD
- Les six couleurs du monde (Tri Yann)
https://www.youtube.com/watch?v=UtyzVjbWqr0
Une chanson qui nous rappelle à quel point il est important de voir la beauté dans le monde qui nous entoure. Je ne sais pas si mon interprétation est correcte, mais de ce que j’en comprends, c’est l’histoire d’une extraterrestre - ou peut-être d’un esprit céleste, ou encore de l’âme d’une défunte - qui après un séjour sur notre petite planète s’en retourne vers les cieux. En chemin, elle est accostée par un autre voyageur des étoiles qui l’interroge : quels souvenirs ramène-t-elle de son périple et des teintes qui l’ont illuminé ? Une sorte de joute verbale s’engage alors entre les deux personnages. Pour chaque couleur de l’arc-en-ciel, l’exploratrice et son interlocuteur vont tour à tour énumérer ce à quoi ils l’associent, dessinant un portrait poétique et contrasté du monde. Mais plus que deux individus, ce sont deux visions des choses qui s’opposent dans cet étrange dialogue. D’un côté, le catastrophisme mélancolique et grinçant de l’inquisiteur, qui porte un jugement sans complaisance sur le monde et l’humanité, associant chaque couleur à tout un tas de présages morbides, tels que le sang ou la putrescence. De l’autre, c’est un optimisme solaire et presque naïf que manifeste notre jeune baroudeuse du cosmos. Portant sur le monde un regard encore empreint d’innocence et de miséricorde, elle ne voit - ou plutôt, elle choisit de ne voir - que ce qu’il a de meilleur à offrir, qu’il s’agisse des splendeurs de la nature, ou de tout le bien dont est capable l’Homme. Malheureusement, la chanson se termine sans offrir de véritable conclusion au récit. La jeune exploratrice aura techniquement le dernier mot, mais on sent que la conversation est laissée en suspens alors que s’amorce le bouquet instrumental qui conclut le morceau. Toujours est-il que la chanson nous laisse avec des images plein la tête. Ce n’est certes qu’une liste d’évocations poétiques, mais la finesse de l’écriture nous emporte à travers de somptueux paysages. Une véritable ode à la beauté et à la matière. Je parle d’ailleurs de "chanson" depuis tout à l'heure, mais il serait peut-être plus juste de la qualifier de "prose mise en musique". Et quelle musique ! Les sonorités bretonnes de Tri Yann font toujours leur petit effet et confèrent au morceau une couleur folklorique qui ne manque pas d’enchanter aussi bien les oreilles que l’esprit. La magie opère, et si la rime n’est pas la priorité, la musicalité du texte épouse celle de la partition avec une grâce incomparable.
Et ceci conclura cette quarante-sixième édition. La sélection en elle-même n’avait rien de bien exceptionnel, mais j’espère néanmoins qu’elle vous aura plu*. Cette année encore, ce fut pour moi une joie immense que de partager avec vous toutes ces choses, et c’est avec grand plaisir que je vous retrouverai en 2023 pour de nouveaux numéros. Allez, je vais vite conclure cette édition avant qu’elle ne dégénère en un autre monologue mélodramatique, mais permettez-moi cependant de vous souhaiter une dernière fois de joyeuses fêtes. Que vous célébriez Noël ou Hanoukka, le solstice d’hiver ou le Nouvel An, que vous soyez grand repas en famille ou petite soirée tranquille, je vous souhaite de passer un beau moment et vous adresse mes meilleurs voeux pour l’année qui vient. Prenez soin de vous, ne commettez pas d’imprudences en cette période où l’allégresse tend à nous faire oublier le danger, et faites attention à ceux qui vous entourent. Quant à moi, je vous dis à l’année prochaine, bon pied bon oeil, pour un nouveau cru de Sharing is Caring. Et comme je joue en ce moment à Pokémon Écarlate, je me permets d’ajouter : hasta la vistar ! ^_^
* Histoire de rendre un dernier hommage à la magie des fêtes, j’en profite par ailleurs pour vous recommander le film "Le royaume des étoiles" (de son titre anglophone, "Moonbound"), sorti en salles récemment. Le film en lui-même ne casse pas des briques, mais si vous cherchez une féerie pleine de paillettes et de couleurs pour égayer un peu la grisaille hivernale, c’est le titre idéal.
J’espère que vous êtes en forme, car l’heure est venue pour un nouveau numéro ! ^_^ Celui-ci sera par ailleurs le dernier de l’année. Comme je vous l’expliquais dans l’édition précédente, je n’ai pas vraiment prévu quoi que ce soit de spécial pour l’occasion, mais j’en profite bien sûr pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de fin d’année. J’espère que votre Avent se déroule sous les meilleurs auspices, et que votre après se passera tout aussi bien. XD Blague à part, je sais que cette période de l’année n’est pas nécessairement la tasse de thé de tout le monde. Quelle que soit la valeur que vous lui accordez, je vous souhaite néanmoins de passer un agréable moment. Personnellement, et sans même tenir compte des festivités qui l’accompagnent, c’est une période que j’ai toujours trouvée particulièrement vivifiante. Et je ne parle pas uniquement de la fraîcheur mordante qui vous fouette le sang. Comment dire, c’est non seulement l’heure des bilans, mais aussi celle des possibilités nouvelles. Les jours vont bientôt recommencer à croître, et l’on sent une certaine légèreté dans l’air. Bien sûr, la nouvelle année arrivera bien assez tôt pour nous rappeler que non, rien n’a vraiment changé, mais pour le moment, l’avenir semble nous tendre les bras. Enfin bon, je suis un enfant de décembre, alors mon avis sur la question n’est peut-être pas des plus objectifs. XD Quoi qu’il en soit, j’imagine que vous n’êtes pas là pour m’entendre débiter des platitudes pseudo-existentielles sur les fêtes de fin d’année. (Inutile de me ménager, je sais très bien que j’ai un peu trop tendance à parler pour ne rien dire. Promis, j’inclurai la question dans mes résolutions du Nouvel An. :p ) Sans plus de cérémonie, je vous propose donc de couper court à cette introduction et de passer aux réjouissances. Ce n’est pas grand-chose, mais amusez-vous bien. Allez, en piste !
- Lights On - FNAF Security Breach Song (Kyle Allen Music)
https://www.youtube.com/watch?v=uTPmBE-fArA
Puisque c’est le mois de mon anniversaire, je vous invite tous à la pizzeria ! Vous verrez, l’endroit a tout ce qu’il faut pour faire la nouba dans les règles de l’art : de la bonne bouffe, de la musique qui décoiffe, des activités toutes plus amusantes les unes que les autres, des animatroniques psychopathes... Il y a même une garderie, si jamais vous avez des enfants en bas âge qui ont besoin d’être surveillés pendant que vous vous éclatez sur le dance floor ou dans l’une ou l’autre des nombreuses attractions que propose le site ! Oui, bon, à ce stade, j’imagine qu’il est inutile que je vous fasse un dessin. Comme l’indique le titre de la vidéo, Lights On est une chanson basée sur l’univers du jeu Five Nights at Freddy’s : Security Breach. Je vous avouerai que ce n’est pas vraiment une franchise qui a retenu mon attention (n’y voyez-là aucun jugement de valeur de ma part, c’est juste une question de goût personnel*), mais je suis tombé plus ou moins par hasard sur ce morceau, et le charme n’a pas manqué d’opérer. Mais ai-je vraiment besoin de me lancer dans un long discours quand il vous suffit de regarder le clip ? Sans doute que non. Mais je tenais tout de même à saluer la pétulance qui caractérise le numéro. Le chanteur se glisse ainsi dans la peau - façon de parler - de Sun, le baby-sitter robotique chargé de veiller sur les enfants confiés à la garderie du Pizzaplex. Dans une prestation musicale survoltée, l’animatronique va tenter de convaincre Gregory - et par extension, le spectateur - de rester avec lui sous les projecteurs du jardin d’enfants, où ils peuvent s’amuser en toute sécurité. Bien intentionné mais maladroit, le robot va malheureusement apparaître aux yeux de Gregory comme un monstre obsessionnel et possessif, forçant le jeune garçon à lui fausser compagnie pour mener à bien sa mission. Or il se trouve que celle-ci nécessite d’éteindre la lumière, une éventualité que Sun redoute plus que tout, car cela signifierait devoir laisser la place à son autre personnalité. Alors que la nuit s’apprête à tomber sur la garderie, et que l’animatronique poursuit désespérément le garnement qui a échappé à sa vigilance, on sent l’inquiétude qui monte dans sa voix. Saluons par ailleurs la performance de l’artiste. Si la musique en elle-même est déjà diaboliquement entraînante, la façon dont le chanteur s’approprie le rôle est tout aussi spectaculaire. Vraiment, l’artiste signe avec Lights On une chanson pétillante et carnavalesque qui fait plus qu’honneur à l’univers dont elle est inspirée. Même moi qui ne suis pas particulièrement fan de la série, ça me donne envie d’essayer Security Breach. :p
* Il va sans dire que cela ne m’empêche pas de trouver les personnages, comme Glamrock Freddy et Montgomery Gator, pour ne citer qu’eux, furieusement séduisants. :3
- Matsuri Bayashi (Hanayori Kemono/KENSAN)
https://e-hentai.org/g/2282933/23daeb4d5f/
L’URL vous aura peut-être déjà mis la puce à l’oreille, mais ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Dans la mesure où vous devez fréquenter FA pour lire ces lignes, je suppose que je n’ai pas trop de souci à me faire de ce côté-là, mais je vous recommande tout de même de lire attentivement les tags avant de vous lancer, histoire d’éviter toute mauvaise surprise... Les précautions d’usage ayant été prises, je vous invite à présent à célébrer cette fin d’année en assistant au rituel de prospérité d’Osudake. Après tout, c’est bien connu : quoi de mieux pour fêter la naissance du Christ et accueillir l’année nouvelle qu’une bonne grosse orgie homosexuelle assaisonnée de mpreg ? :p (Je dis ça en plaisantant, mais quand on y réfléchit, une histoire de conception miraculeuse, c’est tout à fait dans le thème de la Nativité. XD Bref, passons.) Sur une petite île isolée se dresse donc le village d’Osudake, bourgade oubliée uniquement peuplée d’hommes. L’histoire ne dit pas ce qu’il est advenu des femmes du village*, mais pour les aider à perpétuer leur communauté, les dieux ont accordé aux habitants d’Osudake une bien étrange bénédiction. En effet, certains hommes du village ont ainsi reçu le pouvoir de porter la vie. Les élus, reconnaissables à la marque qui apparaît sur leur bas-ventre (comme c’est souvent le cas dans ce genre d’histoire), doivent alors suivre un entraînement rigoureux pour se préparer à la nuit du festival. C’est au cours de cette cérémonie hautement
* Si vous voulez mon avis, elles se sont rendues compte que leurs maris étaient tous de gros amateurs de saucisses et ont préféré mettre les voiles pendant que les lascars étaient occupés à se farcir les fesses. XD
- Les six couleurs du monde (Tri Yann)
https://www.youtube.com/watch?v=UtyzVjbWqr0
Une chanson qui nous rappelle à quel point il est important de voir la beauté dans le monde qui nous entoure. Je ne sais pas si mon interprétation est correcte, mais de ce que j’en comprends, c’est l’histoire d’une extraterrestre - ou peut-être d’un esprit céleste, ou encore de l’âme d’une défunte - qui après un séjour sur notre petite planète s’en retourne vers les cieux. En chemin, elle est accostée par un autre voyageur des étoiles qui l’interroge : quels souvenirs ramène-t-elle de son périple et des teintes qui l’ont illuminé ? Une sorte de joute verbale s’engage alors entre les deux personnages. Pour chaque couleur de l’arc-en-ciel, l’exploratrice et son interlocuteur vont tour à tour énumérer ce à quoi ils l’associent, dessinant un portrait poétique et contrasté du monde. Mais plus que deux individus, ce sont deux visions des choses qui s’opposent dans cet étrange dialogue. D’un côté, le catastrophisme mélancolique et grinçant de l’inquisiteur, qui porte un jugement sans complaisance sur le monde et l’humanité, associant chaque couleur à tout un tas de présages morbides, tels que le sang ou la putrescence. De l’autre, c’est un optimisme solaire et presque naïf que manifeste notre jeune baroudeuse du cosmos. Portant sur le monde un regard encore empreint d’innocence et de miséricorde, elle ne voit - ou plutôt, elle choisit de ne voir - que ce qu’il a de meilleur à offrir, qu’il s’agisse des splendeurs de la nature, ou de tout le bien dont est capable l’Homme. Malheureusement, la chanson se termine sans offrir de véritable conclusion au récit. La jeune exploratrice aura techniquement le dernier mot, mais on sent que la conversation est laissée en suspens alors que s’amorce le bouquet instrumental qui conclut le morceau. Toujours est-il que la chanson nous laisse avec des images plein la tête. Ce n’est certes qu’une liste d’évocations poétiques, mais la finesse de l’écriture nous emporte à travers de somptueux paysages. Une véritable ode à la beauté et à la matière. Je parle d’ailleurs de "chanson" depuis tout à l'heure, mais il serait peut-être plus juste de la qualifier de "prose mise en musique". Et quelle musique ! Les sonorités bretonnes de Tri Yann font toujours leur petit effet et confèrent au morceau une couleur folklorique qui ne manque pas d’enchanter aussi bien les oreilles que l’esprit. La magie opère, et si la rime n’est pas la priorité, la musicalité du texte épouse celle de la partition avec une grâce incomparable.
Et ceci conclura cette quarante-sixième édition. La sélection en elle-même n’avait rien de bien exceptionnel, mais j’espère néanmoins qu’elle vous aura plu*. Cette année encore, ce fut pour moi une joie immense que de partager avec vous toutes ces choses, et c’est avec grand plaisir que je vous retrouverai en 2023 pour de nouveaux numéros. Allez, je vais vite conclure cette édition avant qu’elle ne dégénère en un autre monologue mélodramatique, mais permettez-moi cependant de vous souhaiter une dernière fois de joyeuses fêtes. Que vous célébriez Noël ou Hanoukka, le solstice d’hiver ou le Nouvel An, que vous soyez grand repas en famille ou petite soirée tranquille, je vous souhaite de passer un beau moment et vous adresse mes meilleurs voeux pour l’année qui vient. Prenez soin de vous, ne commettez pas d’imprudences en cette période où l’allégresse tend à nous faire oublier le danger, et faites attention à ceux qui vous entourent. Quant à moi, je vous dis à l’année prochaine, bon pied bon oeil, pour un nouveau cru de Sharing is Caring. Et comme je joue en ce moment à Pokémon Écarlate, je me permets d’ajouter : hasta la vistar ! ^_^
* Histoire de rendre un dernier hommage à la magie des fêtes, j’en profite par ailleurs pour vous recommander le film "Le royaume des étoiles" (de son titre anglophone, "Moonbound"), sorti en salles récemment. Le film en lui-même ne casse pas des briques, mais si vous cherchez une féerie pleine de paillettes et de couleurs pour égayer un peu la grisaille hivernale, c’est le titre idéal.