Sharing is Caring #47
2 years ago
Bonjour tout le monde.
Et voilà, c'est une nouvelle année qui commence. J'espère que vos célébrations du Nouvel An se sont bien passées, et que les premières semaines de 2023 n'auront pas été trop rudes. En tout cas, c'est avec grand plaisir que je vous retrouve pour ce nouveau millésime. Mais avant de passer aux choses sérieuses, je me dois néanmoins de vous présenter mes voeux en bonne et due forme. Promis, je ne m'éterniserai pas sur le sujet. XD Blague à part, puisse cette année qui s'amorce vous apporter tout ce que votre coeur désire : santé (c'est l'essentiel), bonheur (ce serait déjà pas mal), prospérité (on ne va pas cracher dessus)... Bref, que cette année soit, pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers, la plus belle possible. (En même temps, avec tout ce qu'on se tape depuis quelques années, ça ne devrait pas être trop difficile de faire mieux. Mais bon, comme nous le recommande l'expression consacrée, n'allons pas chercher le diable. Même si le bougre est plutôt sexy. :p ) Enfin voilà quoi, je voulais juste vous souhaiter une bonne et heureuse année à tous. Puissiez-vous réussir tout ce que vous entreprendrez. ^_^ Sur ce, je vous propose de couper court à ce préambule, et de passer à la sélection qui inaugurera ce nouveau cru. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère qu’elle contribuera à vous mettre un peu de baume au coeur en ce morne mois de janvier. Allez, amusez-vous bien. :3
- Bear and Breakfast (Gummy Cat et Armor Games Studios)
https://www.youtube.com/watch?v=USaiP4ACTB4
Et quoi de mieux pour débuter l’année nouvelle que de partir se ressourcer quelques jours en pleine nature ? Si vous ressentez vous aussi l’envie de vous mettre au vert, j’ai le jeu idéal pour vous. Bear and Breakfast vous glisse ainsi dans la peau de Hank, un jeune gaillard plein de ressources et de bonne volonté. Quand ses amis et lui découvrent une vieille bicoque abandonnée en plein coeur de la forêt, ils décident de rénover la bâtisse pour en faire une auberge, un petit cocon chaleureux qui pourra accueillir des gens de tous horizons. De quoi mettre un peu d’animation dans leur vie, et du beurre dans leurs épinards. La tâche s’annonce difficile, mais qu’à cela ne tienne, Hank est un garçon débrouillard, et grâce à son travail acharné, les chambres d’hôtes reçoivent bientôt leurs premiers clients. Petit détail qui a son importance : Hank est un ours. Et je ne parle pas de ceux que l’on trouve dans les bars gays. Non, non, non. Il s’agit bel et bien d’un authentique ursidé. En chair et en poils. Pas sûr que les clients apprécient la surprise, mais voilà en tout cas qui promet un séjour pour le moins dépaysant. XD Vous l’aurez compris, le jeu consiste surtout à gérer au mieux cet improbable établissement. Car si le physique de Hank a de quoi intimider ses hôtes, l’aimable plantigrade a uniquement à cœur de satisfaire sa clientèle et de faire prospérer son auberge. Malheureusement, si notre gros nounours ne manque pas de courage et d’abnégation, il est aussi un peu maladroit. C’est évidemment là que vous intervenez. Grâce à une utilisation astucieuse de vos économies et des différents matériaux que vous pourrez glaner dans la forêt, il vous faudra aider le brave grizzli à faire tourner la boutique : alliez efficacité et convivialité, mettez à profit l’argent gagné pour améliorer vos installations, et surtout, veillez à répondre aux attentes de vos exigeants pensionnaires pour permettre à votre établissement de se forger la meilleure réputation possible. Car qui dit clients contents dit de bons avis sur le web. Et qui dit de bons avis sur le web dit encore plus de clients ! Faites attention cependant, car si Hank et ses amis sont de bonnes pâtes, la forêt regorge également de dangers insoupçonnés. Ainsi, à la différence de la plupart des jeux de la même espèce, le titre met un accent important sur l’intrigue et la narration. Que ce soient les habitants de la forêt qui aideront le jeune ursidé dans son entreprise, ou les pensionnaires que ce dernier aura la chance d’accueillir sous son toit, tous les personnages ont une histoire à raconter. Au fil des quêtes et des rencontres, Hank et ses compagnons vont peu à peu se rendre compte que leur forêt natale cache encore de lourds secrets. Et bien entendu, c’est au joueur qu’il appartient de faire toute la lumière sur les mystères qui dorment dans ses profondeurs ombragées. Drôle et émouvant, le jeu est aussi très beau, sublimé par des graphismes aussi riches qu’adorables. Dans l’ensemble, je serais tenté de décrire l’identité visuelle du titre comme un croisement plastique entre Hollow Knight et Monster Prom. Assaisonné d’une légère pincée de Gravity Falls pour faire bonne mesure. Un style pétillant et coloré, très cartoonesque, qui ne manque ni de charme ni de caractère, comme en témoignent les irrésistibles mimiques des personnages. On soulignera également la somptuosité des décors, pittoresques et foisonnants, qui donne vraiment envie d’en explorer chaque recoin. Sans oublier la silhouette rondouillarde de Hank. Il a tellement l’air d’une grosse peluche, je fonds ! Comment résister à l’envie de lui faire un gros câlin ? ^_^ Mais je m’égare. Pour résumer, Bear and Breakfast est donc un habile mélange de crafting, gestion et exploration. Un petit jeu sympathique qui vous entraîne dans une aventure aussi cosy que rocambolesque. Alors n’attendez plus : prenez les rênes de cette insolite au-bear-ge, et lancez-vous à la découverte des merveilles de ce monde aussi farfelu que poétique.
- Black Salt Asphalt (Apollo*)
https://e-hentai.org/g/2397400/a8b59b0a1a/
Attention, contenu pornographique en approche. Je vous parlais tout à l'heure de ne pas chercher le diable, eh bien voilà justement un conseil que le héros de ce webcomic s’est bien gardé de suivre. Le garçon en question s’appelle Erik. En dépit de son allure de délinquant et de son caractère revêche, c’est un jeune homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire menant une vie sans histoires. Mais tout va basculer lorsqu’un soir, en sortant de la supérette où il vient de faire ses courses, il découvre que les portières de sa voiture ont été salement amochées par le tocard qui s’était garé à côté de lui. La moutarde ne manque pas de lui monter au nez, et pour se calmer les nerfs, le voilà qui se met à chercher des idées de vengeance sur le net. C’est ainsi qu’il tombe sur les instructions d’un bien étrange rituel, une cérémonie interdite visant à demander réparation à Satan lui-même. La colère qui anime alors Erik suffit à lui faire oublier toute notion de scepticisme, et le jeune homme s’empresse d’acheter ce dont il va avoir besoin pour invoquer les forces des ténèbres. Vous l’aurez deviné, ce n’est que lorsqu’un démon apparaît en chair et en os dans son salon qu’il réalise que ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça en fin de compte. À ce stade cependant, le doute n’est plus permis. Le voici en présence de Charles l’Empaleur (Charlie, pour les intimes), six cent soixante-neuvième fils du Diable, Roi du Carnage et champion invaincu de l’Enfer. Et j’aime autant vous dire que le gaillard est aussi bien gaulé que ce que l’on est en droit d’attendre d’un démon de sa stature. :3 Le moment semble d’ailleurs bien choisi pour évoquer le coup de crayon de l’auteur, qui est tout juste phénoménal. Si je vous encourage chaudement à jeter un oeil à ses autres oeuvres, Black Salt Asphalt, en particulier, est un vrai bijou sur le plan visuel. Le comic s’ouvre en noir et blanc, de façon somme toute assez modeste, avant de littéralement s’embraser lorsque Charlie entre en scène. C’est un véritable feu d’artifice de rouges et de bleus, à la fois sombre et chatoyant, qui inonde alors les pages, tandis que le séduisant démon entraîne Erik dans les profondeurs de son royaume pour une folle nuit de passion. Car la vengeance a un prix, et l’Empaleur a bien l’intention de faire honneur à son titre. :3 Soulignons par ailleurs que si le bougre sait faire preuve d’un peu plus de tendresse que la moyenne des démons, l’œuvre comporte quelques passages assez hardcore (notamment l’intervention sanglante du frère de Charlie, Chance l’Entailleur, aussi sexy qu’horrifiant). Je sais que cette brutalité rebutera les uns autant qu’elle émoustillera les autres, alors même si je ne taris pas d’éloges sur le comic et son auteur, je vous recommande néanmoins d’avancer avec une certaine prudence. Pour le reste, cette mise en scène de la sensualité, à la fois voluptueuse et féroce, est plastiquement éblouissante. Je ne saurais trop comment définir le style de l’artiste, mais son travail est un véritable ravissement, aussi bien pour les yeux que pour l’entrejambe. Portée par un character design punk et viril furieusement appétissant, la virtuosité avec laquelle il dépeint la fougue torride qui anime ses personnages et ses univers ne manquera pas de vous ébouriffer le pubis. Sans parler de son humour délicieusement libidineux. Vraiment, je pense que ça s’entend à l’enthousiasme avec lequel je chante les louanges de l’auteur, mais je suis complètement dingue de son oeuvre. Et Black Salt Asphalt en est un parfait échantillon. Je ne vous cache pas que ce serait génial si le titre pouvait avoir droit à une suite. J’ai cru comprendre qu’Erik était un personnage récurrent dans les travaux du dessinateur - bien qu’il ne semble exister aucun lien logique ou scénaristique entre ses différentes aventures -, mais c’est l’idée d’explorer la nouvelle "vie" du jeune homme aux côtés de Charles, ainsi que l’étrange affection qui unit le démon à son nouveau fourreau à bite, que je trouve particulièrement excitante... Bref, tout ça pour dire que, si vous n’avez pas froid aux yeux, vous devriez vraiment donner une chance à ce comic. Que ce soit pour le sexe ou sa beauté graphique, je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas. :p
* C’est en tout cas comme ça que le nom de l’auteur semble être orthographié sur la couverture. Partout ailleurs, il semble plutôt se faire appeler "Apalloh". Je ne sais pas à quoi est due cette différence, mais j’ai cru bon de le mentionner...
- Les contes de Lupin (Xilam Animation)
https://www.youtube.com/watch?v=cFKXEZmnl1U
C’est bien connu : dans les contes de fées, les loups font d’excellents méchants. Et ce n’est pas Le Chat Potté 2 qui me contredira*. Ce n’est pourtant pas l’avis de Lupin, l’adorable louveteau. Issu d’une longue et auguste lignée de grands méchants loups, ce petit bonhomme débordant d’énergie rêve de prouver au monde qu’il peut lui aussi être le héros de l’histoire, le preux chevalier qui délivre les princesses, le gamin astucieux qui triomphe des monstres et des sorciers maléfiques, le justicier sans peur ni reproche qui vole au secours de la veuve et de l’orphelin. Le coeur empli d’entrain et de détermination, l’espiègle boule de poils voyage ainsi d’histoire en histoire, essayant tant bien que mal d’offrir à chaque conte l’heureux dénouement qu’il mérite. Bien sûr, il n’est pas rare que le tempérament facétieux de l’intrépide louveteau fasse un peu beaucoup dérailler le récit, mais l’essentiel est que tout finisse bien, pas vrai ? Par chance, le narrateur est là pour guider Lupin et le remettre sur le droit chemin lorsqu’il perd de vue l’objectif. Car même avec toute la bonne volonté du monde, ce n’est pas toujours facile d’être un héros. Mais qu’à cela ne tienne, le vaillant petit loup n’est pas du genre à se laisser décourager. Chaque erreur est aussi une nouvelle occasion d’apprendre et de s’améliorer, et Lupin ne reculera devant aucun effort pour accomplir son rêve et prouver sa valeur. Vous l’aurez deviné, derrière ce synopsis se cache une série pleine d’humour et de tendresse. S’il va sans dire qu’elle s’adresse avant tout aux plus jeunes, je gage que les plus grands ne manqueront pas eux aussi de s’attacher à cet univers, que ce soit pour son optimisme lumineux qui fait du bien au moral, ou pour sa direction artistique aussi créative qu’adorable. La série se distingue en effet par une esthétique unique et chatoyante qui n’est pas sans rappeler une certaine saga vidéoludique. Chaque épisode est ainsi pensé comme un livre en relief dont les pages se tournent à chaque changement de décor. Les personnages sont quant à eux comme découpés dans une feuille de papier et viennent évoluer entre les pages dépliées du livre comme sur une scène. À ce stade, la comparaison avec Paper Mario semble pour ainsi dire inévitable. J’ignore si c’est une filiation intellectuelle que la série revendique, mais en tant que fan absolu de La Porte millénaire, ce n’est certainement pas moi qui me plaindrai de cette ressemblance. Le tout a par ailleurs un côté théâtral que je trouve tout à fait charmant. J’imagine cependant qu’une image vaut mieux qu’un long discours. Je n’ai pas réussi à trouver d’épisode complet sur YouTube, mais l’extrait dont je vous ai donné le lien devrait vous donner une assez bonne idée de ce à quoi ressemble la série. :3 Notons également que si les (més)aventures de Lupin sont visuellement remarquables, l’écriture non plus n’est pas mauvaise. Le personnage principal est un véritable concentré de bonne humeur, et ses efforts enthousiastes - quoi qu’un peu maladroits par moments - ne manqueront pas de vous donner le sourire. Vraiment, si vous avez besoin de mettre un peu de douceur et de gaieté dans votre vie, Lupin est le héros qu’il vous faut. ^_^
* Il va sans dire que qualifier le Loup de "méchant" ne fait pas du tout honneur au personnage, mais il reste un antagoniste. Et bon dieu, la classe avec laquelle il s’acquitte de sa tâche est tout bonnement prodigieuse ! Si ce n’est pas déjà fait, je vous conseille vivement d’aller voir le film tant qu’il est encore en salles. Ce n’est pas des briques qu’il casse, c’est tout le bâtiment qu’il envoie valdinguer tel un boulet de démolition cinématographique... :3
Et voilà qui conclura le premier numéro de ce nouveau millésime. Il n’avait au final rien de bien extraordinaire, mais l’essentiel est de passer un bon moment. ^_^ En tout cas, j’espère que vous êtes prêts, car nous voilà repartis pour un tour. Comme le veut la tradition depuis maintenant quelques années, la prochaine édition sera dédiée au Nouvel An chinois. Ce à quoi vous me direz : "heu mais, c'est pas ce soir que l'on célèbre la nouvelle année lunaire ?" Et vous auriez raison ! Malheureusement, je n’avais pas réalisé qu’elle tombait si tôt cette année, et c’était bien trop tard pour décaler mon programme et rédiger un nouveau bulletin lorsque je l’ai appris. XD Alors voilà, Sharing is Caring fêtera l’Année du Lièvre avec un peu de retard, mais ce n’est pas comme si c’était la première fois. Ce qu’il faut retenir, c’est que le prochain numéro sera plein de petits lapins tout mignons (avec peut-être un chat ou deux en bonus ;3 ), et c’est bien ça le plus important. :p Sur ce, j’en profite pour vous souhaiter encore une fois une bonne et heureuse année. Pour vous tous comme pour le monde, puisse-t-elle être synonyme de joie et d'espoir. Prenez soin de vous les p’tits loups, et à très bientôt. Bye-bye !
Et voilà, c'est une nouvelle année qui commence. J'espère que vos célébrations du Nouvel An se sont bien passées, et que les premières semaines de 2023 n'auront pas été trop rudes. En tout cas, c'est avec grand plaisir que je vous retrouve pour ce nouveau millésime. Mais avant de passer aux choses sérieuses, je me dois néanmoins de vous présenter mes voeux en bonne et due forme. Promis, je ne m'éterniserai pas sur le sujet. XD Blague à part, puisse cette année qui s'amorce vous apporter tout ce que votre coeur désire : santé (c'est l'essentiel), bonheur (ce serait déjà pas mal), prospérité (on ne va pas cracher dessus)... Bref, que cette année soit, pour vous et pour tous ceux qui vous sont chers, la plus belle possible. (En même temps, avec tout ce qu'on se tape depuis quelques années, ça ne devrait pas être trop difficile de faire mieux. Mais bon, comme nous le recommande l'expression consacrée, n'allons pas chercher le diable. Même si le bougre est plutôt sexy. :p ) Enfin voilà quoi, je voulais juste vous souhaiter une bonne et heureuse année à tous. Puissiez-vous réussir tout ce que vous entreprendrez. ^_^ Sur ce, je vous propose de couper court à ce préambule, et de passer à la sélection qui inaugurera ce nouveau cru. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère qu’elle contribuera à vous mettre un peu de baume au coeur en ce morne mois de janvier. Allez, amusez-vous bien. :3
- Bear and Breakfast (Gummy Cat et Armor Games Studios)
https://www.youtube.com/watch?v=USaiP4ACTB4
Et quoi de mieux pour débuter l’année nouvelle que de partir se ressourcer quelques jours en pleine nature ? Si vous ressentez vous aussi l’envie de vous mettre au vert, j’ai le jeu idéal pour vous. Bear and Breakfast vous glisse ainsi dans la peau de Hank, un jeune gaillard plein de ressources et de bonne volonté. Quand ses amis et lui découvrent une vieille bicoque abandonnée en plein coeur de la forêt, ils décident de rénover la bâtisse pour en faire une auberge, un petit cocon chaleureux qui pourra accueillir des gens de tous horizons. De quoi mettre un peu d’animation dans leur vie, et du beurre dans leurs épinards. La tâche s’annonce difficile, mais qu’à cela ne tienne, Hank est un garçon débrouillard, et grâce à son travail acharné, les chambres d’hôtes reçoivent bientôt leurs premiers clients. Petit détail qui a son importance : Hank est un ours. Et je ne parle pas de ceux que l’on trouve dans les bars gays. Non, non, non. Il s’agit bel et bien d’un authentique ursidé. En chair et en poils. Pas sûr que les clients apprécient la surprise, mais voilà en tout cas qui promet un séjour pour le moins dépaysant. XD Vous l’aurez compris, le jeu consiste surtout à gérer au mieux cet improbable établissement. Car si le physique de Hank a de quoi intimider ses hôtes, l’aimable plantigrade a uniquement à cœur de satisfaire sa clientèle et de faire prospérer son auberge. Malheureusement, si notre gros nounours ne manque pas de courage et d’abnégation, il est aussi un peu maladroit. C’est évidemment là que vous intervenez. Grâce à une utilisation astucieuse de vos économies et des différents matériaux que vous pourrez glaner dans la forêt, il vous faudra aider le brave grizzli à faire tourner la boutique : alliez efficacité et convivialité, mettez à profit l’argent gagné pour améliorer vos installations, et surtout, veillez à répondre aux attentes de vos exigeants pensionnaires pour permettre à votre établissement de se forger la meilleure réputation possible. Car qui dit clients contents dit de bons avis sur le web. Et qui dit de bons avis sur le web dit encore plus de clients ! Faites attention cependant, car si Hank et ses amis sont de bonnes pâtes, la forêt regorge également de dangers insoupçonnés. Ainsi, à la différence de la plupart des jeux de la même espèce, le titre met un accent important sur l’intrigue et la narration. Que ce soient les habitants de la forêt qui aideront le jeune ursidé dans son entreprise, ou les pensionnaires que ce dernier aura la chance d’accueillir sous son toit, tous les personnages ont une histoire à raconter. Au fil des quêtes et des rencontres, Hank et ses compagnons vont peu à peu se rendre compte que leur forêt natale cache encore de lourds secrets. Et bien entendu, c’est au joueur qu’il appartient de faire toute la lumière sur les mystères qui dorment dans ses profondeurs ombragées. Drôle et émouvant, le jeu est aussi très beau, sublimé par des graphismes aussi riches qu’adorables. Dans l’ensemble, je serais tenté de décrire l’identité visuelle du titre comme un croisement plastique entre Hollow Knight et Monster Prom. Assaisonné d’une légère pincée de Gravity Falls pour faire bonne mesure. Un style pétillant et coloré, très cartoonesque, qui ne manque ni de charme ni de caractère, comme en témoignent les irrésistibles mimiques des personnages. On soulignera également la somptuosité des décors, pittoresques et foisonnants, qui donne vraiment envie d’en explorer chaque recoin. Sans oublier la silhouette rondouillarde de Hank. Il a tellement l’air d’une grosse peluche, je fonds ! Comment résister à l’envie de lui faire un gros câlin ? ^_^ Mais je m’égare. Pour résumer, Bear and Breakfast est donc un habile mélange de crafting, gestion et exploration. Un petit jeu sympathique qui vous entraîne dans une aventure aussi cosy que rocambolesque. Alors n’attendez plus : prenez les rênes de cette insolite au-bear-ge, et lancez-vous à la découverte des merveilles de ce monde aussi farfelu que poétique.
- Black Salt Asphalt (Apollo*)
https://e-hentai.org/g/2397400/a8b59b0a1a/
Attention, contenu pornographique en approche. Je vous parlais tout à l'heure de ne pas chercher le diable, eh bien voilà justement un conseil que le héros de ce webcomic s’est bien gardé de suivre. Le garçon en question s’appelle Erik. En dépit de son allure de délinquant et de son caractère revêche, c’est un jeune homme tout ce qu’il y a de plus ordinaire menant une vie sans histoires. Mais tout va basculer lorsqu’un soir, en sortant de la supérette où il vient de faire ses courses, il découvre que les portières de sa voiture ont été salement amochées par le tocard qui s’était garé à côté de lui. La moutarde ne manque pas de lui monter au nez, et pour se calmer les nerfs, le voilà qui se met à chercher des idées de vengeance sur le net. C’est ainsi qu’il tombe sur les instructions d’un bien étrange rituel, une cérémonie interdite visant à demander réparation à Satan lui-même. La colère qui anime alors Erik suffit à lui faire oublier toute notion de scepticisme, et le jeune homme s’empresse d’acheter ce dont il va avoir besoin pour invoquer les forces des ténèbres. Vous l’aurez deviné, ce n’est que lorsqu’un démon apparaît en chair et en os dans son salon qu’il réalise que ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça en fin de compte. À ce stade cependant, le doute n’est plus permis. Le voici en présence de Charles l’Empaleur (Charlie, pour les intimes), six cent soixante-neuvième fils du Diable, Roi du Carnage et champion invaincu de l’Enfer. Et j’aime autant vous dire que le gaillard est aussi bien gaulé que ce que l’on est en droit d’attendre d’un démon de sa stature. :3 Le moment semble d’ailleurs bien choisi pour évoquer le coup de crayon de l’auteur, qui est tout juste phénoménal. Si je vous encourage chaudement à jeter un oeil à ses autres oeuvres, Black Salt Asphalt, en particulier, est un vrai bijou sur le plan visuel. Le comic s’ouvre en noir et blanc, de façon somme toute assez modeste, avant de littéralement s’embraser lorsque Charlie entre en scène. C’est un véritable feu d’artifice de rouges et de bleus, à la fois sombre et chatoyant, qui inonde alors les pages, tandis que le séduisant démon entraîne Erik dans les profondeurs de son royaume pour une folle nuit de passion. Car la vengeance a un prix, et l’Empaleur a bien l’intention de faire honneur à son titre. :3 Soulignons par ailleurs que si le bougre sait faire preuve d’un peu plus de tendresse que la moyenne des démons, l’œuvre comporte quelques passages assez hardcore (notamment l’intervention sanglante du frère de Charlie, Chance l’Entailleur, aussi sexy qu’horrifiant). Je sais que cette brutalité rebutera les uns autant qu’elle émoustillera les autres, alors même si je ne taris pas d’éloges sur le comic et son auteur, je vous recommande néanmoins d’avancer avec une certaine prudence. Pour le reste, cette mise en scène de la sensualité, à la fois voluptueuse et féroce, est plastiquement éblouissante. Je ne saurais trop comment définir le style de l’artiste, mais son travail est un véritable ravissement, aussi bien pour les yeux que pour l’entrejambe. Portée par un character design punk et viril furieusement appétissant, la virtuosité avec laquelle il dépeint la fougue torride qui anime ses personnages et ses univers ne manquera pas de vous ébouriffer le pubis. Sans parler de son humour délicieusement libidineux. Vraiment, je pense que ça s’entend à l’enthousiasme avec lequel je chante les louanges de l’auteur, mais je suis complètement dingue de son oeuvre. Et Black Salt Asphalt en est un parfait échantillon. Je ne vous cache pas que ce serait génial si le titre pouvait avoir droit à une suite. J’ai cru comprendre qu’Erik était un personnage récurrent dans les travaux du dessinateur - bien qu’il ne semble exister aucun lien logique ou scénaristique entre ses différentes aventures -, mais c’est l’idée d’explorer la nouvelle "vie" du jeune homme aux côtés de Charles, ainsi que l’étrange affection qui unit le démon à son nouveau fourreau à bite, que je trouve particulièrement excitante... Bref, tout ça pour dire que, si vous n’avez pas froid aux yeux, vous devriez vraiment donner une chance à ce comic. Que ce soit pour le sexe ou sa beauté graphique, je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas. :p
* C’est en tout cas comme ça que le nom de l’auteur semble être orthographié sur la couverture. Partout ailleurs, il semble plutôt se faire appeler "Apalloh". Je ne sais pas à quoi est due cette différence, mais j’ai cru bon de le mentionner...
- Les contes de Lupin (Xilam Animation)
https://www.youtube.com/watch?v=cFKXEZmnl1U
C’est bien connu : dans les contes de fées, les loups font d’excellents méchants. Et ce n’est pas Le Chat Potté 2 qui me contredira*. Ce n’est pourtant pas l’avis de Lupin, l’adorable louveteau. Issu d’une longue et auguste lignée de grands méchants loups, ce petit bonhomme débordant d’énergie rêve de prouver au monde qu’il peut lui aussi être le héros de l’histoire, le preux chevalier qui délivre les princesses, le gamin astucieux qui triomphe des monstres et des sorciers maléfiques, le justicier sans peur ni reproche qui vole au secours de la veuve et de l’orphelin. Le coeur empli d’entrain et de détermination, l’espiègle boule de poils voyage ainsi d’histoire en histoire, essayant tant bien que mal d’offrir à chaque conte l’heureux dénouement qu’il mérite. Bien sûr, il n’est pas rare que le tempérament facétieux de l’intrépide louveteau fasse un peu beaucoup dérailler le récit, mais l’essentiel est que tout finisse bien, pas vrai ? Par chance, le narrateur est là pour guider Lupin et le remettre sur le droit chemin lorsqu’il perd de vue l’objectif. Car même avec toute la bonne volonté du monde, ce n’est pas toujours facile d’être un héros. Mais qu’à cela ne tienne, le vaillant petit loup n’est pas du genre à se laisser décourager. Chaque erreur est aussi une nouvelle occasion d’apprendre et de s’améliorer, et Lupin ne reculera devant aucun effort pour accomplir son rêve et prouver sa valeur. Vous l’aurez deviné, derrière ce synopsis se cache une série pleine d’humour et de tendresse. S’il va sans dire qu’elle s’adresse avant tout aux plus jeunes, je gage que les plus grands ne manqueront pas eux aussi de s’attacher à cet univers, que ce soit pour son optimisme lumineux qui fait du bien au moral, ou pour sa direction artistique aussi créative qu’adorable. La série se distingue en effet par une esthétique unique et chatoyante qui n’est pas sans rappeler une certaine saga vidéoludique. Chaque épisode est ainsi pensé comme un livre en relief dont les pages se tournent à chaque changement de décor. Les personnages sont quant à eux comme découpés dans une feuille de papier et viennent évoluer entre les pages dépliées du livre comme sur une scène. À ce stade, la comparaison avec Paper Mario semble pour ainsi dire inévitable. J’ignore si c’est une filiation intellectuelle que la série revendique, mais en tant que fan absolu de La Porte millénaire, ce n’est certainement pas moi qui me plaindrai de cette ressemblance. Le tout a par ailleurs un côté théâtral que je trouve tout à fait charmant. J’imagine cependant qu’une image vaut mieux qu’un long discours. Je n’ai pas réussi à trouver d’épisode complet sur YouTube, mais l’extrait dont je vous ai donné le lien devrait vous donner une assez bonne idée de ce à quoi ressemble la série. :3 Notons également que si les (més)aventures de Lupin sont visuellement remarquables, l’écriture non plus n’est pas mauvaise. Le personnage principal est un véritable concentré de bonne humeur, et ses efforts enthousiastes - quoi qu’un peu maladroits par moments - ne manqueront pas de vous donner le sourire. Vraiment, si vous avez besoin de mettre un peu de douceur et de gaieté dans votre vie, Lupin est le héros qu’il vous faut. ^_^
* Il va sans dire que qualifier le Loup de "méchant" ne fait pas du tout honneur au personnage, mais il reste un antagoniste. Et bon dieu, la classe avec laquelle il s’acquitte de sa tâche est tout bonnement prodigieuse ! Si ce n’est pas déjà fait, je vous conseille vivement d’aller voir le film tant qu’il est encore en salles. Ce n’est pas des briques qu’il casse, c’est tout le bâtiment qu’il envoie valdinguer tel un boulet de démolition cinématographique... :3
Et voilà qui conclura le premier numéro de ce nouveau millésime. Il n’avait au final rien de bien extraordinaire, mais l’essentiel est de passer un bon moment. ^_^ En tout cas, j’espère que vous êtes prêts, car nous voilà repartis pour un tour. Comme le veut la tradition depuis maintenant quelques années, la prochaine édition sera dédiée au Nouvel An chinois. Ce à quoi vous me direz : "heu mais, c'est pas ce soir que l'on célèbre la nouvelle année lunaire ?" Et vous auriez raison ! Malheureusement, je n’avais pas réalisé qu’elle tombait si tôt cette année, et c’était bien trop tard pour décaler mon programme et rédiger un nouveau bulletin lorsque je l’ai appris. XD Alors voilà, Sharing is Caring fêtera l’Année du Lièvre avec un peu de retard, mais ce n’est pas comme si c’était la première fois. Ce qu’il faut retenir, c’est que le prochain numéro sera plein de petits lapins tout mignons (avec peut-être un chat ou deux en bonus ;3 ), et c’est bien ça le plus important. :p Sur ce, j’en profite pour vous souhaiter encore une fois une bonne et heureuse année. Pour vous tous comme pour le monde, puisse-t-elle être synonyme de joie et d'espoir. Prenez soin de vous les p’tits loups, et à très bientôt. Bye-bye !