Sharing is Caring #48 - Chauds Lapins
3 years ago
General
Bonjour tout le monde.
Chose promise, chose due, ce numéro sera dédié aux lagomorphes de tout poil. Voilà un mois maintenant que nous sommes entrés dans l'Année du Lapin (ou du Lièvre, ça dépend des traductions, encore qu'il n'y ait pas de différences substantielles entre les deux animaux :p ), symbole de douceur, d'adaptation et de prospérité. Je ne suis pas particulièrement superstitieux - même s'il va sans dire que j'adore tout ce qui a trait à la symbolique et à l'imagerie astrologique -, mais j'espère néanmoins que ce nouveau signe vous aura été favorable jusqu'ici (comprenez : j'espère que vous allez bien et que ces dernières semaines n'auront pas été trop éprouvantes). Bien sûr, je ne vous apprendrai rien en disant que le lapin est un animal extrêmement populaire, que ce soit dans le monde réel ou dans la fiction. Bugs Bunny, Roger Rabbit, Judy Hopps, Max, le lapin Trix... Qu’il s’agisse d’adorables petites boules de poils ou de joyeux farceurs (les deux n’étant bien sûr pas incompatibles :3 ), ce n’est vraiment pas difficile de trouver des représentants de cette noble espèce dans l’imaginaire collectif. Laissez-moi donc vous présenter quelques-uns des fringants lapinous qui ont creusé leur terrier dans les méandres de mon esprit. Ce n’est pas grand-chose, mais avec ça, vous devriez avoir assez de pattes de lapins pour vous porter chance jusqu’à l’année prochaine :p (je plaisante bien sûr ; inutile de dépecer ces pauvres petites peluches XD ). En tout cas, j’espère que cette modeste sélection vous plaira. Alors bouclez vos ceintures, et sautez avec le Lapin Blanc au fond du trou. C’est parti, mon kiki !
- Big Surprise (Granite McGee)
https://e-hentai.org/g/2457645/89c919e78d/
Et pour commencer, voici un comic porno qui ne manquera pas de rendre justice au titre de cette édition. :3 Après tout, c’est bien connu : s’il y a une chose pour laquelle les lapins sont doués, c’est la reproduction. Enfin bon, vous me connaissez, mon truc à moi, c’est plutôt les amours viriles. Alors même si je ne crache pas sur le mpreg (comme en atteste l’une des œuvres que je vous avais présentées la dernière fois), le risque d’enfantement est en général plutôt faible. Toujours est-il que si les lapins sont des animaux à la popularité évidente, c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne la communauté furry. Et ce ne sont pas les artistes qui fréquentent FA qui me démentiront. XD Qu’il s’agisse de canaliser la délicatesse duveteuse de ces peluches vivantes pour en faire des minets tout mignons, ou au contraire de jouer sur les a priori pour les transformer en grands gaillards costauds, il y en a pour tous les goûts. Personnellement, je pense surtout à Spelunker_Sal, Palmedo, ainsi qu'à certains personnages d'Aaron et de dream_and_nightmare, mais ce n’est évidemment qu’un petit échantillon de tous les séduisants hommes-lapins qui peuplent les recoins les plus sordides du web. Sans surprise (même si cela contredit un peu son titre), le héros de ce comic en est justement un beau spécimen. Lucas de son prénom, c’est un étudiant tout ce qu’il y a de plus ordinaire. D’un naturel discret et introverti, il mène une existence tranquille, essayant tant bien que mal de ne pas se faire remarquer. Mais voilà qu’un soir, alors qu’il est en train de se changer dans les vestiaires de son établissement, le timide garçon est accosté par Cole, une petite frappe impudente qui prend un malin plaisir à taquiner ses camarades. Voyant en Lucas une proie facile, l’arrogant canidé se met évidemment à lui chercher des noises. Le jeune lapin, qui venait juste de se déshabiller, ne peut que s’abriter maladroitement derrière sa serviette. Bien sûr, c’est bien connu : ce sont toujours les intellos qui cachent les plus gros monstres dans leurs sous-vêtements. :3 Si Cole n’est pas du genre à avoir froid aux yeux, vous imaginez qu’elle n’est pas sa (big) surprise lorsqu’il remarque le braquemart que se trimballe son camarade. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il se trouve que les manières rustres et agressives de la petite brute ne sont pas sans avoir un certain effet sur Lucas. Sous les yeux incrédules de Cole, il ne faut pas longtemps pour que la situation ne lui provoque une incontrôlable érection. Mortifié, le jeune homme et son gourdin ne peuvent que détalercomme des lapins la queue entre les jambes sans demander leur reste, trouvant refuge dans l’une des cabines des toilettes. Mais alors qu’il essaie désespérément de calmer le feu qui couve entre ses cuisses (en se branlant vigoureusement, bien sûr), quelqu’un vient troubler l’intimité solitaire de sa cachette en toquant à sa porte. Je vous laisse deviner la suite. :p Inutile pourtant de couper les cheveux en quatre : Big Surprise est un comic furieusement sexy qui brille autant par ses graphismes que par sa mise en scène. C’est lisse, viril, et diaboliquement chaud. (Précisons que le titre est encore en cours de parution, alors il faudra faire preuve d’un peu de patience pour connaître la conclusion du récit. Vous comprendrez néanmoins que l’écriture et les dessins étaient bien trop sexy pour que je résiste à l’envie de vous en parler. :3 )
- Bunny Maloney (Moonscoop)
https://www.youtube.com/watch?v=D3Poj6GAZ-8
Voilà assurément un titre qui me ramène loin en arrière. Bunny Maloney est une série animée que j’adorais quand j’étais plus jeune. Je ne suis pas sûr qu’elle ait si bien vieilli que ça, mais vous savez ce que c’est, nostalgie, quand tu nous tiens... Je vous préviens en tout cas, c’est une série assez kitsch et effrontée. Dans un monde à l’esthétique de publicité japonaise - ou tout du moins, à l’esthétique de publicité japonaise telles que l’on se les imagine en Occident -, se dresse la fière ville de Bunnycity, métropole rutilante et pleine de vie peuplée aussi bien d’humains que d’animaux anthropomorphes. Hélas, si Bunnycity offre à ses habitants une existence ensoleillée, la belle cité est aussi la cible d’odieux criminels, à commencer par l’infâme Débilouman. Depuis son sous-marin, ce génie du mal complexé cherche par tous les moyens à prendre le contrôle de la bourgade et de ses richesses. Dans la mesure où l’armée locale brille surtout par son incompétence, c’est à une improbable équipe d’anti-héros qu’il revient de protéger la ville contre la menace et d’assurer la sécurité de leurs concitoyens : Bunny Maloney,un beau parleur gaffeur et suffisant le brave et charismatique chef de la bande ; sa petite amie acariâtre et un peu lunatique sa douce et vaillante fiancée, Candy ; et Jean-François, une étrange créature bleu qui, tel un Pokémon, ne peut parler qu'en disant son nom. Que voulez-vous, on fait avec ce qu’on a... Aidés de Stan Ookie, un mécanicien de génie qui leur a construit un robot géant, les trois compères luttent avec zèle et panache pour défendre leur foyer et maintenir la paix dans les rues de Bunnycity. Ce qui n’est pas toujours facile, étant donné que ces soi-disant justiciers sont bien souvent tout aussi - si ce n’est plus - antipathiques et dysfonctionnels que les méchants qu’ils combattent (enfin, c’est surtout valable pour Bunny et Candy ; Stan et Jean-François sont à peu près les seuls personnages qui aient un tant soit peu de bon sens XD ). Vous l’aurez compris, derrière ses graphismes faussement kawaii, Bunny Maloney est un show qui se veut décalé et grinçant. Je n’irais pas jusqu’à le qualifier de série pour adultes, mais il est clair qu’il n’est pas non plus pour les enfants. Le ton n’est certes pas grossier, mais il reste incroyablement outrancier et libidineux. Et c’est évidemment ça qui est fun ! Enfin bon, vous connaissez le proverbe : il faut le voir pour le croire. Si je devais ranger le show dans une catégorie, ce serait d’ailleurs le nom que je lui donnerais. :p Un dernier point que je me dois toutefois de commenter : le générique, interprété par Olivia Ruiz. C’était une chanteuse que j’adorais à l’époque, alors vous imaginez quelle ne fut pas ma surprise la première fois que j’ai découvert la série et que je l’ai entendue chanter l’intro. XD Je ne sais pas ce qu’elle est devenue, mais on retrouve dans ce générique tout ce qui dans le temps avait fait son succès : une voix chaude et mouchetée, une verve polyglotte, et un mélange ô combien paradoxal d’innocence et de sensualité. Vraiment, si l’intro ne suffit pas à vous convaincre de donner une chance à la série, rien n’y parviendra...
- Don't Toy With Me (Karmic Punishment)
https://www.youtube.com/watch?v=sr3C_rxgN9w
et Parsnip (Digital Poppy)
https://www.youtube.com/watch?v=XR0VHIf1uxU
Vous en avez de la veine. Comme je n’arrivais pas à choisir lequel de ces deux jeux je voulais vous présenter, vous en aurez deux pour le prix d’un. :p Vous me direz, Don’t Toy With Me n’a qu’un rapport extrêmement superficiel avec le thème de cette édition, dans la mesure où le seul lapin qui apparaît dans le jeu est un personnage assez anecdotique. Pourtant, c’est l’une des premières choses auxquelles j’ai pensé lorsqu’il a fallu réfléchir à ce dont j’allais vous parler pour la nouvelle année lunaire. Mais du coup, de quoi est-il question exactement ? Disons-le d’emblée, Don’t Toy With Me est un visual novel dont le style délicat et coloré cache-t-un récit d’une fascinante noirceur. Dans un monde où les jouets sont aussi vivants que vous et moi, Dahlia et Wisker vivent ensemble dans la solitude d’une maison de poupée. Wisker est un petit lapin en peluche, muet et amical, tandis que Dahlia est une splendide poupée de porcelaine, une antiquité qui fait la joie et la fierté de leur propriétaire. Le propriétaire, c’est vous, le joueur. Un jour, craignant que la jeune fille ne s’ennuie dans cette demeure où sa seule distraction est un animal dénué de parole, vous décidez de lui acheter un compagnon. C’est ainsi que la maison de poupée voit débarquer un nouvel habitant : Huxley, une marionnette à gaine (vous savez, celles qui s’utilisent comme des gants) habillée en bouffon. En dépit de ses allures de clown, le bougre est cependant loin d’être un boute-en-train. En fait, il est même plutôt maussade. Malgré cette différence de caractère, Dahlia et lui semblent néanmoins se compléter assez bien, et les deux jouets deviennent vite amis. Mais si l’élégante poupée de porcelaine est d’abord ravie d’accueillir un nouveau camarade de jeu sous son toit, les choses vont quelque peu s’envenimer lorsqu’il devient manifeste que Huxley pourrait bien remplacer la demoiselle en tant que favori du propriétaire... Je vous laisse le soin de découvrir la suite par vous-mêmes, mais gardez cela à l’esprit en passant la porte de cette étrange maison de poupée : c’est une histoire sordide. Une histoire d’orgueil, de jalousie, de paranoïa, dans tout ce que ces notions ont de plus destructeur...
Parsnip est par ailleurs tout aussi dérangeant. Et en dépit de la douceur de ses graphismes, je serais même d’avis qu’il le cache encore moins bien. Ce point ‘n click aux airs d’aquarelle bucolique vous glisse ainsi dans la peau et dans les poils de Parsnip Bunner, un jeune lapin qui n’a... manifestement pas la lumière à tous les étages (précisons que Parsnip est un garçon, contrairement à ce que la façon dont il s’habille pourrait vous faire croire). Bien qu’il soit assez grand pour posséder sa propre maison, le jeune homme aborde le monde qui l’entoure avec une naïveté sinistrement enfantine, un comportement qui ne manque pas de perturber ses voisins (pensez à un Bob l’Éponge encore plus mielleux et déconnecté, et vous comprendrez pourquoi il leur fiche autant les jetons). Un matin, ce drôle de zigoto s’aperçoit qu’il n’a plus les ingrédients nécessaires pour confectionner son gâteau de petit-déjeuner. Comme il lui est impossible d’aller faire les courses aujourd’hui (et comme il ne peut visiblement pas se passer de ce satané gâteau), notre candide lapin décide donc de faire le tour du quartier pour demander à ses charmants voisins s’ils ne peuvent pas lui prêter les ingrédients dont il a besoin. Mais l’abominable ingénuité du garçon n’est pas la seule chose terrifiante à rôder dans le voisinage. Des forces bien plus obscures encore sont à l’œuvre dans ce tranquille petit coin de campagne en apparence idyllique. Et Parsnip pourrait bien malgré lui jouer un rôle dans cet horrible avènement. À vous maintenant de décider ce qui est le plus effrayant : l’Apocalypse, ou la personnalité de notre protagoniste... Vous l’aurez compris, Parsnip (le jeu, pas le personnage) est une expérience assez particulière. Je dirais néanmoins qu’il ne laisse pas indifférent. Pour citer sa page de téléchargement, le titre promet (non sans auto-dérision) : "des graphismes dessinés à la main et animés de manière traditionnelle ; une aventure en point 'n click mettant l'accent sur ses personnages ; une piètre optimisation ; plus de cinq cents lignes de dialogues passablement amusants ; genre, une heure entière de gameplay !". De tous ces points, le seul qui se prend un tant soit peu au sérieux concerne les graphismes, qui sont vraiment - et j’insiste là-dessus - de toute beauté. Pour le reste, le jeu ne démontre sans doute pas la même finesse d’écriture que Don’t Toy With Me, mais son univers et son humour ne manque assurément pas de piquant. (Si le titre vous plaît, sachez par ailleurs qu’il a eu droit à une suite : The Testimony of Trixie Glimmer Smith. Mettant en scène un tout nouvel ensemble de personnages, le jeu approfondie l’univers et la mythologie développés par le premier opus avec autrement plus de gravité, toujours influencé par l’œuvre de Lovecraft. Je n’ai moi-même pas encore eu l’occasion de m’y intéresser de près, mais le titre semble avoir repris et amélioré tout ce qui faisait le charme de son prédécesseur, alors n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil...)
Et voili-voilà, j’espère que ce numéro aura fait honneur à tous les lièvres et lapins du monde. :p Comme je vous le disais, les lapins se trouvent à tous les coins de rue dans les univers de fiction, alors ça n’a vraiment pas été difficile de trouver de quoi remplir ce bulletin. C’est presque dommage, d’ailleurs. J’avais prévu de glisser quelques félins dans la sélection du jour, eu égard au fait que le Chat remplace le Lièvre dans certaines versions du calendrier lunaire (c’est d’ailleurs le seul signe à être aussi différent d’une version à l’autre), mais rien qu’avec les lapins, j’avais déjà trop d’idées. Du coup, je pensais faire du numéro de mars une édition spéciale consacrée à nos amis ronronnants. Après tout, quoi de mieux pour célébrer le retour des beaux jours qu’un petit assortiment de minous tout mignons ? :3 En tout cas, je ne devrais pas avoir de mal là aussi à trouver du contenu. XD Sur ce, je ne crois pas avoir quoi que ce soit à ajouter. J’espère que cette sélection vous aura plu, et que la prochaine vous régalera tout autant. D’ici là, je ne vous demanderai qu’une chose (et ce n’est pas négociable) : prenez soin de vous. ^_^ Allez, à bientôt tout le monde !
Chose promise, chose due, ce numéro sera dédié aux lagomorphes de tout poil. Voilà un mois maintenant que nous sommes entrés dans l'Année du Lapin (ou du Lièvre, ça dépend des traductions, encore qu'il n'y ait pas de différences substantielles entre les deux animaux :p ), symbole de douceur, d'adaptation et de prospérité. Je ne suis pas particulièrement superstitieux - même s'il va sans dire que j'adore tout ce qui a trait à la symbolique et à l'imagerie astrologique -, mais j'espère néanmoins que ce nouveau signe vous aura été favorable jusqu'ici (comprenez : j'espère que vous allez bien et que ces dernières semaines n'auront pas été trop éprouvantes). Bien sûr, je ne vous apprendrai rien en disant que le lapin est un animal extrêmement populaire, que ce soit dans le monde réel ou dans la fiction. Bugs Bunny, Roger Rabbit, Judy Hopps, Max, le lapin Trix... Qu’il s’agisse d’adorables petites boules de poils ou de joyeux farceurs (les deux n’étant bien sûr pas incompatibles :3 ), ce n’est vraiment pas difficile de trouver des représentants de cette noble espèce dans l’imaginaire collectif. Laissez-moi donc vous présenter quelques-uns des fringants lapinous qui ont creusé leur terrier dans les méandres de mon esprit. Ce n’est pas grand-chose, mais avec ça, vous devriez avoir assez de pattes de lapins pour vous porter chance jusqu’à l’année prochaine :p (je plaisante bien sûr ; inutile de dépecer ces pauvres petites peluches XD ). En tout cas, j’espère que cette modeste sélection vous plaira. Alors bouclez vos ceintures, et sautez avec le Lapin Blanc au fond du trou. C’est parti, mon kiki !
- Big Surprise (Granite McGee)
https://e-hentai.org/g/2457645/89c919e78d/
Et pour commencer, voici un comic porno qui ne manquera pas de rendre justice au titre de cette édition. :3 Après tout, c’est bien connu : s’il y a une chose pour laquelle les lapins sont doués, c’est la reproduction. Enfin bon, vous me connaissez, mon truc à moi, c’est plutôt les amours viriles. Alors même si je ne crache pas sur le mpreg (comme en atteste l’une des œuvres que je vous avais présentées la dernière fois), le risque d’enfantement est en général plutôt faible. Toujours est-il que si les lapins sont des animaux à la popularité évidente, c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne la communauté furry. Et ce ne sont pas les artistes qui fréquentent FA qui me démentiront. XD Qu’il s’agisse de canaliser la délicatesse duveteuse de ces peluches vivantes pour en faire des minets tout mignons, ou au contraire de jouer sur les a priori pour les transformer en grands gaillards costauds, il y en a pour tous les goûts. Personnellement, je pense surtout à Spelunker_Sal, Palmedo, ainsi qu'à certains personnages d'Aaron et de dream_and_nightmare, mais ce n’est évidemment qu’un petit échantillon de tous les séduisants hommes-lapins qui peuplent les recoins les plus sordides du web. Sans surprise (même si cela contredit un peu son titre), le héros de ce comic en est justement un beau spécimen. Lucas de son prénom, c’est un étudiant tout ce qu’il y a de plus ordinaire. D’un naturel discret et introverti, il mène une existence tranquille, essayant tant bien que mal de ne pas se faire remarquer. Mais voilà qu’un soir, alors qu’il est en train de se changer dans les vestiaires de son établissement, le timide garçon est accosté par Cole, une petite frappe impudente qui prend un malin plaisir à taquiner ses camarades. Voyant en Lucas une proie facile, l’arrogant canidé se met évidemment à lui chercher des noises. Le jeune lapin, qui venait juste de se déshabiller, ne peut que s’abriter maladroitement derrière sa serviette. Bien sûr, c’est bien connu : ce sont toujours les intellos qui cachent les plus gros monstres dans leurs sous-vêtements. :3 Si Cole n’est pas du genre à avoir froid aux yeux, vous imaginez qu’elle n’est pas sa (big) surprise lorsqu’il remarque le braquemart que se trimballe son camarade. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il se trouve que les manières rustres et agressives de la petite brute ne sont pas sans avoir un certain effet sur Lucas. Sous les yeux incrédules de Cole, il ne faut pas longtemps pour que la situation ne lui provoque une incontrôlable érection. Mortifié, le jeune homme et son gourdin ne peuvent que détaler
- Bunny Maloney (Moonscoop)
https://www.youtube.com/watch?v=D3Poj6GAZ-8
Voilà assurément un titre qui me ramène loin en arrière. Bunny Maloney est une série animée que j’adorais quand j’étais plus jeune. Je ne suis pas sûr qu’elle ait si bien vieilli que ça, mais vous savez ce que c’est, nostalgie, quand tu nous tiens... Je vous préviens en tout cas, c’est une série assez kitsch et effrontée. Dans un monde à l’esthétique de publicité japonaise - ou tout du moins, à l’esthétique de publicité japonaise telles que l’on se les imagine en Occident -, se dresse la fière ville de Bunnycity, métropole rutilante et pleine de vie peuplée aussi bien d’humains que d’animaux anthropomorphes. Hélas, si Bunnycity offre à ses habitants une existence ensoleillée, la belle cité est aussi la cible d’odieux criminels, à commencer par l’infâme Débilouman. Depuis son sous-marin, ce génie du mal complexé cherche par tous les moyens à prendre le contrôle de la bourgade et de ses richesses. Dans la mesure où l’armée locale brille surtout par son incompétence, c’est à une improbable équipe d’anti-héros qu’il revient de protéger la ville contre la menace et d’assurer la sécurité de leurs concitoyens : Bunny Maloney,
- Don't Toy With Me (Karmic Punishment)
https://www.youtube.com/watch?v=sr3C_rxgN9w
et Parsnip (Digital Poppy)
https://www.youtube.com/watch?v=XR0VHIf1uxU
Vous en avez de la veine. Comme je n’arrivais pas à choisir lequel de ces deux jeux je voulais vous présenter, vous en aurez deux pour le prix d’un. :p Vous me direz, Don’t Toy With Me n’a qu’un rapport extrêmement superficiel avec le thème de cette édition, dans la mesure où le seul lapin qui apparaît dans le jeu est un personnage assez anecdotique. Pourtant, c’est l’une des premières choses auxquelles j’ai pensé lorsqu’il a fallu réfléchir à ce dont j’allais vous parler pour la nouvelle année lunaire. Mais du coup, de quoi est-il question exactement ? Disons-le d’emblée, Don’t Toy With Me est un visual novel dont le style délicat et coloré cache-t-un récit d’une fascinante noirceur. Dans un monde où les jouets sont aussi vivants que vous et moi, Dahlia et Wisker vivent ensemble dans la solitude d’une maison de poupée. Wisker est un petit lapin en peluche, muet et amical, tandis que Dahlia est une splendide poupée de porcelaine, une antiquité qui fait la joie et la fierté de leur propriétaire. Le propriétaire, c’est vous, le joueur. Un jour, craignant que la jeune fille ne s’ennuie dans cette demeure où sa seule distraction est un animal dénué de parole, vous décidez de lui acheter un compagnon. C’est ainsi que la maison de poupée voit débarquer un nouvel habitant : Huxley, une marionnette à gaine (vous savez, celles qui s’utilisent comme des gants) habillée en bouffon. En dépit de ses allures de clown, le bougre est cependant loin d’être un boute-en-train. En fait, il est même plutôt maussade. Malgré cette différence de caractère, Dahlia et lui semblent néanmoins se compléter assez bien, et les deux jouets deviennent vite amis. Mais si l’élégante poupée de porcelaine est d’abord ravie d’accueillir un nouveau camarade de jeu sous son toit, les choses vont quelque peu s’envenimer lorsqu’il devient manifeste que Huxley pourrait bien remplacer la demoiselle en tant que favori du propriétaire... Je vous laisse le soin de découvrir la suite par vous-mêmes, mais gardez cela à l’esprit en passant la porte de cette étrange maison de poupée : c’est une histoire sordide. Une histoire d’orgueil, de jalousie, de paranoïa, dans tout ce que ces notions ont de plus destructeur...
Parsnip est par ailleurs tout aussi dérangeant. Et en dépit de la douceur de ses graphismes, je serais même d’avis qu’il le cache encore moins bien. Ce point ‘n click aux airs d’aquarelle bucolique vous glisse ainsi dans la peau et dans les poils de Parsnip Bunner, un jeune lapin qui n’a... manifestement pas la lumière à tous les étages (précisons que Parsnip est un garçon, contrairement à ce que la façon dont il s’habille pourrait vous faire croire). Bien qu’il soit assez grand pour posséder sa propre maison, le jeune homme aborde le monde qui l’entoure avec une naïveté sinistrement enfantine, un comportement qui ne manque pas de perturber ses voisins (pensez à un Bob l’Éponge encore plus mielleux et déconnecté, et vous comprendrez pourquoi il leur fiche autant les jetons). Un matin, ce drôle de zigoto s’aperçoit qu’il n’a plus les ingrédients nécessaires pour confectionner son gâteau de petit-déjeuner. Comme il lui est impossible d’aller faire les courses aujourd’hui (et comme il ne peut visiblement pas se passer de ce satané gâteau), notre candide lapin décide donc de faire le tour du quartier pour demander à ses charmants voisins s’ils ne peuvent pas lui prêter les ingrédients dont il a besoin. Mais l’abominable ingénuité du garçon n’est pas la seule chose terrifiante à rôder dans le voisinage. Des forces bien plus obscures encore sont à l’œuvre dans ce tranquille petit coin de campagne en apparence idyllique. Et Parsnip pourrait bien malgré lui jouer un rôle dans cet horrible avènement. À vous maintenant de décider ce qui est le plus effrayant : l’Apocalypse, ou la personnalité de notre protagoniste... Vous l’aurez compris, Parsnip (le jeu, pas le personnage) est une expérience assez particulière. Je dirais néanmoins qu’il ne laisse pas indifférent. Pour citer sa page de téléchargement, le titre promet (non sans auto-dérision) : "des graphismes dessinés à la main et animés de manière traditionnelle ; une aventure en point 'n click mettant l'accent sur ses personnages ; une piètre optimisation ; plus de cinq cents lignes de dialogues passablement amusants ; genre, une heure entière de gameplay !". De tous ces points, le seul qui se prend un tant soit peu au sérieux concerne les graphismes, qui sont vraiment - et j’insiste là-dessus - de toute beauté. Pour le reste, le jeu ne démontre sans doute pas la même finesse d’écriture que Don’t Toy With Me, mais son univers et son humour ne manque assurément pas de piquant. (Si le titre vous plaît, sachez par ailleurs qu’il a eu droit à une suite : The Testimony of Trixie Glimmer Smith. Mettant en scène un tout nouvel ensemble de personnages, le jeu approfondie l’univers et la mythologie développés par le premier opus avec autrement plus de gravité, toujours influencé par l’œuvre de Lovecraft. Je n’ai moi-même pas encore eu l’occasion de m’y intéresser de près, mais le titre semble avoir repris et amélioré tout ce qui faisait le charme de son prédécesseur, alors n’hésitez pas à y jeter un coup d’oeil...)
Et voili-voilà, j’espère que ce numéro aura fait honneur à tous les lièvres et lapins du monde. :p Comme je vous le disais, les lapins se trouvent à tous les coins de rue dans les univers de fiction, alors ça n’a vraiment pas été difficile de trouver de quoi remplir ce bulletin. C’est presque dommage, d’ailleurs. J’avais prévu de glisser quelques félins dans la sélection du jour, eu égard au fait que le Chat remplace le Lièvre dans certaines versions du calendrier lunaire (c’est d’ailleurs le seul signe à être aussi différent d’une version à l’autre), mais rien qu’avec les lapins, j’avais déjà trop d’idées. Du coup, je pensais faire du numéro de mars une édition spéciale consacrée à nos amis ronronnants. Après tout, quoi de mieux pour célébrer le retour des beaux jours qu’un petit assortiment de minous tout mignons ? :3 En tout cas, je ne devrais pas avoir de mal là aussi à trouver du contenu. XD Sur ce, je ne crois pas avoir quoi que ce soit à ajouter. J’espère que cette sélection vous aura plu, et que la prochaine vous régalera tout autant. D’ici là, je ne vous demanderai qu’une chose (et ce n’est pas négociable) : prenez soin de vous. ^_^ Allez, à bientôt tout le monde !
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