Sharing is Caring #50
2 years ago
Bonjour tout le monde.
Comment allez-vous en ce beau mois d'avril ? J’espère que le printemps vous aura jusqu’ici été agréable. En ce qui me concerne, je fête le retour des beaux jours en jouant à Tales of Symphonia. On dira ce qu’on veut sur le portage Switch, mais pour quelqu’un qui comme moi s’est pris relativement récemment de passion pour la série, c’est une joie de pouvoir expérimenter l’aventure par moi-même. Et puis quoi de mieux qu’un périple pour la régénération du monde pour célébrer la saison de la fertilité et du renouveau. À part ça, je ne crois pas avoir quoi que ce soit de particulièrement intéressant à ajouter. Vous devez commencer à me connaître, je suis du genre à mener une existence plutôt tranquille. Ma vie intérieure, en revanche, est autrement plus luxuriante. Bien sûr, ce n’est pas demain la veille que l’on pourra s’affranchir de nos enveloppes charnelles, mais en attendant, voici un nouvel échantillon des oeuvres et contenus qui sont venus enrichir mon imaginaire au cours des derniers mois*. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère néanmoins que vous trouverez cette sélection un tant soit peu inspirante. ^_^ Allez, en avant la musique !
* Il va sans dire que, comme une substantielle partie de la planète, je suis également allé au cinéma voir le film Super Mario. Je ne suis pas sûr que vous ayez vraiment envie de m’entendre énumérer tout ce que j’ai adoré ou non à propos du film (pour ceux que ça intéresse, voici tout de même un petit résumé de mes impressions), mais je pense que nous serons tous d’accord sur un point : Bowser était - comme à son habitude - méchamment sexy.
- Fishing (Zi Ran)
https://e-hentai.org/g/2393897/f9a4da0058/
et Forbidden Seas (Dinamitecupcake)
https://e-hentai.org/g/2036761/fc4ff67b0a/
Et qui dit "avril" dit forcément "poissons". :3 Je sais que la sphère anglophone attend plutôt mai pour mettre à l’honneur tout ce qui est ondins et hommes-poissons (Mermay), mais je n’ai pas su résister à la tentation. Je n’ai pas non plus été capable de me décider entre ces deux comics, alors vu qu’ils sont assez courts l’un comme l’autre, je me suis dit : "tant pis, ils en auront deux pour le prix d'un". (Dans la mesure où Pâques tombait aussi en avril cette année, j’ai presque eu envie d’inclure quelques lapins dans le lot, mais je pense que vous avez eu votre dose avec l’édition spéciale de février. XD )* En tout cas, voilà deux oeuvres qui sentent bon l’eau de mer... entre autres fluides. C’est peut-être un peu tard pour le préciser, mais nous avons ici affaire à du contenu ichtyo-pornographique, alors procédez à vos risques et périls. Fishing, comme l’indique son titre, démarre par une partie de pêche. Karollen, le dauphin athlétique, et Sahner, le bélouga voluptueux, sont sortis en mer pour attraper de quoi gagner leur pain quotidien. Il faut dire qu’en tant que mammifères aquatiques, ils ont un avantage certain dans ce domaine. Mais alors qu’ils s’apprêtent à rentrer au port après une longue journée à trimer sous le soleil brûlant, voilà que l’une de leurs prises essaie de se faire la malle. Et pas n’importe laquelle : le plus beau poisson qu’ils ont remonté aujourd’hui ! Ni une ni deux, Karollen plonge à sa poursuite, n’ayant pas particulièrement envie de passer à côté du magot que pourrait leur rapporter une telle prise. C’est là que les choses vont prendre une tournure pour le moins... incongrue. Dans un registre similaire, Forbidden Seas commence également par une sortie au bord de l’eau. Il ne s’agit toutefois pas d’une partie de pêche, mais d’une petite virée à la plage entre copains. Eos, un jeune léopard** au physique aussi avenant que sa personnalité, est tout excité à l’idée d’aller se baigner (comme quoi, qui a dit que les chats n’aimaient pas l’eau ? :3 ). Malheureusement, ses camarades sont loin de partager son enthousiasme. Devant le manque d’entrain de ses compagnons, le fougueux félin décide donc de partir explorer les fonds marins tout seul. C’est ainsi qu’il fait la découverte d’un petit lagon isolé, une crique paradisiaque dissimulée entre les rochers, à l’abri des regards. S’étant arrêté sur cette plage secrète pour reprendre son souffle, quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il tombe nez à nez avec un séduisant homme-sirène, pris dans les mailles retorses d’un filet de pêche. Si le beau triton se montre d’abord farouche, il comprend vite qu’Eos ne lui veut aucun mal quand ce dernier, d’un habile coup de griffe, vient à son secours. Libéré de l’étreinte suffocante du filet, le fier enfant des flots va alors laisser éclater sa joie. Le coeur débordant de gratitude, il commence même à se montrer étonnamment affectueux envers son fringant sauveur. Par chance, Eos aussi a l’air de le trouver à son goût. Après tout, c’est bien connu : les chats raffolent du poisson. D’autant que celui-là est fish-trement appétissant***. Et puis si c’est sa manière de le remercier pour le coup de main, qui est-il pour refuser ? :3 Bref, vous aurez certainement compris où tout cela veut en venir. Alors hardi, moussaillons ! Calez vos fesses dans votre chaise, baissez votre braguette, et laissez-vous entraîner par la marée. Si ces deux comics se distinguent par des sensibilités artistiques vastement différentes, je peux vous assurer qu’ils sont aussi émoustillants l’un que l’autre. Entre humour polisson et sensualité dégoulinante, ils ne manqueront pas de faire frétiller vos entrejambes.
* Maintenant que j’y pense, Pâques est aussi la saison de la chasse aux œufs, alors j’aurais pu en profiter pour glisser un peu d’oviposition dans la sélection du jour. Ça ne plaira évidemment pas à tout le monde, mais je dois avouer que c’est une fantaisie érotique pour laquelle j’ai un furieux penchant. Bah, je pourrai toujours me rattraper le mois prochain... :p
** À moins qu’il ne s’agisse d’un gay-pard ? Je ne sais jamais quelle est la différence entre les deux. :3
*** Je ne vous cacherai pas que je n’ai même pas l’intention de m’excuser pour ce calembour tout pourri. D’ailleurs, en parlant de mauvais jeux de mots, je m’interroge : si l'on qualifie les hommes bien gaulés d'"étalons", ne faudrait-il pas qualifier les sirins bien foutus d'"hippocampes" ? Avouez que cela donne à réfléchir...
- Roaming Sheep (Final Fantasy III)
https://www.youtube.com/watch?v=0qtJqI_IjPA
Petit mouton errant, à la recherche du pays que tu n'as jamais connu. Écoute les murmures du Vent, jusqu'à entendre le signe. Petit mouton errant, devant la porte si solidement fermée. Repose-toi un moment sur la Terre, jusqu'à en trouver la clé. Petit mouton errant, à la recherche de ces gens remplis d'amour. Baigne-toi dans l'Eau si pure, jusqu'à ce que ton âme retrouve la paix. Petit mouton errant, face au sommeil profond et sans rêves. Te voici près du Feu crépitant, qui réchauffera ton coeur. Chaque moment qui nous est donné, oh comme le temps passe. Tout dans ce monde devra changer... Honnêtement, je n'avais pas grand-chose à dire sur cette chanson, alors vu qu'elle est plutôt courte, je me suis dit, tant qu'à faire, pourquoi ne pas essayer de vous en proposer une traduction ? Notez que je me suis concentré sur le sens plutôt que sur la mélodie, alors je ne pense pas qu’on puisse la chanter. :p Bref. Comme je l’ai précisé plus haut, cette chanson est tirée de la bande-son de Final Fantasy III. Si vous avez déjà joué au jeu et que vous vous étonnez de ne pas vous souvenir de ce morceau, c’est normal. En vérité, la chanson en question figure uniquement sur le CD de la bande originale. Pas sûr qu’il soit encore édité de nos jours (même si j’imagine qu’on doit pouvoir le trouver en cherchant bien), mais grâce à la magie d’Internet, tout le monde peut quand même en profiter. Et franchement, ça aurait été dommage de passer à côté, parce que c’est vraiment une composition superbe, pleine de clarté et de poésie. Bien sûr, la bande-son de FF3 ne manque pas de pépites. On pensera notamment aux thèmes de la Tour de Cristal, d'Eurêka, de Doga et Unéi, du Luth de Noah, de l'océan infini, ou bien entendu à celui d'Aria. Pas évident de se démarquer à côté de tout ce beau monde. Pourtant, lorsque je l’ai entendu pour la première fois, j’ai tout de suite été subjugué par la grâce cristalline de cette chanson. Comment dire, elle est d’une pureté saisissante, tout bêtement. À la fois simple et d’une richesse éclatante. Et puis c’est amusant de voir comment les paroles reflètent l’intrigue du jeu, derrière toutes ces évocations lyriques. Petit mouton errant, à la recherche du pays que tu n'as jamais connu. Il te faut reprendre ton souffle, jusqu'à entendre le signe. Petit mouton errant, à la recherche du pays que tu n'as jamais vu. Fais attention au chemin que tu empruntes, jusqu'à en trouver la clé. Petit mouton errant, à la recherche du pays que tu n'atteindras peut-être jamais. Veille à prendre soin de toi, car demain est un autre jour...
- Le secret des Perlims (Alê Abreu)
https://www.youtube.com/watch?v=xcguf5Jy6MA
Si ce film vaut le détour, je préfère vous prévenir : la scène d’ouverture n’est pas faite pour les épileptiques. Mais alors vraiment pas. Tenez-vous le pour dit. À part ça, c’est un film magnifique que signe le réalisateur, connu notamment pour l’une de ses précédentes créations, Le Garçon et le Monde (que je vous recommande tout aussi vivement, par ailleurs). Fable chatoyante et contemplative, Le secret des Perlims* nous entraîne ainsi aux portes d’un univers onirique, tiraillé entre enchantement et brutalité. Un monde en quête de rédemption, où les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être. Sous les frondaisons éclatantes d’une forêt lointaine, nous faisons donc la connaissance de Claé, agent secret du royaume du Soleil. Déterminé et caractériel, le jeune garçon est en mission pour retrouver les fameux Perlims, êtres de lumière infinie dont le pouvoir est la clé qui permettra de sauver la forêt de la destruction. Mais voilà qu’en chemin, il croise la route de Bruô, agent secret du royaume de la Lune. Costaud et perspicace, ce dernier a lui aussi été envoyé à la recherche des mystérieuses créatures. Séparés par l’inimitié que se portent leurs deux nations, mais réunis par une mission et un espoir communs, les deux rivaux vont devoir apprendre à se supporter et à travailler de concert s’ils veulent pouvoir retrouver les Perlims avant qu’il ne soit trop tard. Car le temps presse. Le peuple des Géants, abominations avides et belliqueuses, se prépare à engloutir la forêt sous un torrent d’eau et de boue pour servir de fondation à leur nouvel empire. Si la lumière des Perlims n’est pas ravivée à temps, plus rien ne subsistera de cette terre sacrée. Mais à part ça, no pressure. Partagés entre dédain ancestral et amitié naissante, les deux garçons se lancent ainsi à corps perdus dans une course contre la montre désespérée. Pourtant, il semble y avoir quelque chose de louche dans cette histoire. Comme s’il nous manquait l’une des pièces du puzzle. À l’heure où la vérité sera révélée, c’est un regard neuf que Claé et Bruô devront porter sur leur monde. Un regard qui, peut-être, portera en lui la promesse d’une aube nouvelle... Mais bien sûr, c’est à vous seuls qu’il appartient de découvrir le dénouement de cette aventure. Pour le meilleur comme pour le pire, Le secret des Perlims est en tout cas un film qui interpelle. Car c’est à notre enfant intérieur qu’il s’adresse. Un récit initiatique qui oscille entre beauté et amertume de la vie. Servi par des décors somptueux, on se laissera surtout emporter par la poésie de l’image. Personnellement, c’est le passage des montagnes de gaz qui m’a le plus marqué, scène intimiste éclairée par la lumière d’une nuit éternelle. Mais vraiment, le film dans son entièreté est absolument splendide. Une vraie peinture. À vous de voir, maintenant, si l’expérience vous tente, mais je ne pense pas que vous serez déçus du voyage... :p
* De son titre original, Perlimps. Allez savoir pourquoi le second p a disparu de la version française...
Et c’est sur ces bonnes paroles que se termine cette édition. J’espère que vous aurez apprécié son contenu. ^_^ Avec le recul, je regrette simplement de ne pas avoir gardé It’s a Good Day... pour ce numéro. Après tout, vous connaissez le dicton : en avril, ne te découvre pas d’un fil. Et vu que le conflit du second chapitre repose essentiellement sur l’opposition entre vêtements et nudité - aussi absurde que cela puisse paraître XD -, le comic aurait été parfaitement dans le thème. Enfin bon, ce qui est fait est fait. Et puis ça aura tout de même été une édition bien sympathique. Pour le reste, je ne sais pas encore si je ferais de pause estivale cette année, mais si d’aventure je me décidais à en faire une, je pense que ce serait plutôt après le numéro de juin. Du coup, je vous donne rendez-vous le mois prochain, dans la joie et la bonne humeur, pour une nouvelle sélection. D’ici là, prenez soin de vous, et profitez pleinement de la douceur printanière. Ou de la fraîcheur automnale, si jamais vous résidez dans l’hémisphère sud. Dans un cas comme dans l’autre, ça vaut mieux que la chaleur étouffante de l’été. :p Allez, à la prochaine les p’tits loups. Bye-bye !
Comment allez-vous en ce beau mois d'avril ? J’espère que le printemps vous aura jusqu’ici été agréable. En ce qui me concerne, je fête le retour des beaux jours en jouant à Tales of Symphonia. On dira ce qu’on veut sur le portage Switch, mais pour quelqu’un qui comme moi s’est pris relativement récemment de passion pour la série, c’est une joie de pouvoir expérimenter l’aventure par moi-même. Et puis quoi de mieux qu’un périple pour la régénération du monde pour célébrer la saison de la fertilité et du renouveau. À part ça, je ne crois pas avoir quoi que ce soit de particulièrement intéressant à ajouter. Vous devez commencer à me connaître, je suis du genre à mener une existence plutôt tranquille. Ma vie intérieure, en revanche, est autrement plus luxuriante. Bien sûr, ce n’est pas demain la veille que l’on pourra s’affranchir de nos enveloppes charnelles, mais en attendant, voici un nouvel échantillon des oeuvres et contenus qui sont venus enrichir mon imaginaire au cours des derniers mois*. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère néanmoins que vous trouverez cette sélection un tant soit peu inspirante. ^_^ Allez, en avant la musique !
* Il va sans dire que, comme une substantielle partie de la planète, je suis également allé au cinéma voir le film Super Mario. Je ne suis pas sûr que vous ayez vraiment envie de m’entendre énumérer tout ce que j’ai adoré ou non à propos du film (pour ceux que ça intéresse, voici tout de même un petit résumé de mes impressions), mais je pense que nous serons tous d’accord sur un point : Bowser était - comme à son habitude - méchamment sexy.
- Fishing (Zi Ran)
https://e-hentai.org/g/2393897/f9a4da0058/
et Forbidden Seas (Dinamitecupcake)
https://e-hentai.org/g/2036761/fc4ff67b0a/
Et qui dit "avril" dit forcément "poissons". :3 Je sais que la sphère anglophone attend plutôt mai pour mettre à l’honneur tout ce qui est ondins et hommes-poissons (Mermay), mais je n’ai pas su résister à la tentation. Je n’ai pas non plus été capable de me décider entre ces deux comics, alors vu qu’ils sont assez courts l’un comme l’autre, je me suis dit : "tant pis, ils en auront deux pour le prix d'un". (Dans la mesure où Pâques tombait aussi en avril cette année, j’ai presque eu envie d’inclure quelques lapins dans le lot, mais je pense que vous avez eu votre dose avec l’édition spéciale de février. XD )* En tout cas, voilà deux oeuvres qui sentent bon l’eau de mer... entre autres fluides. C’est peut-être un peu tard pour le préciser, mais nous avons ici affaire à du contenu ichtyo-pornographique, alors procédez à vos risques et périls. Fishing, comme l’indique son titre, démarre par une partie de pêche. Karollen, le dauphin athlétique, et Sahner, le bélouga voluptueux, sont sortis en mer pour attraper de quoi gagner leur pain quotidien. Il faut dire qu’en tant que mammifères aquatiques, ils ont un avantage certain dans ce domaine. Mais alors qu’ils s’apprêtent à rentrer au port après une longue journée à trimer sous le soleil brûlant, voilà que l’une de leurs prises essaie de se faire la malle. Et pas n’importe laquelle : le plus beau poisson qu’ils ont remonté aujourd’hui ! Ni une ni deux, Karollen plonge à sa poursuite, n’ayant pas particulièrement envie de passer à côté du magot que pourrait leur rapporter une telle prise. C’est là que les choses vont prendre une tournure pour le moins... incongrue. Dans un registre similaire, Forbidden Seas commence également par une sortie au bord de l’eau. Il ne s’agit toutefois pas d’une partie de pêche, mais d’une petite virée à la plage entre copains. Eos, un jeune léopard** au physique aussi avenant que sa personnalité, est tout excité à l’idée d’aller se baigner (comme quoi, qui a dit que les chats n’aimaient pas l’eau ? :3 ). Malheureusement, ses camarades sont loin de partager son enthousiasme. Devant le manque d’entrain de ses compagnons, le fougueux félin décide donc de partir explorer les fonds marins tout seul. C’est ainsi qu’il fait la découverte d’un petit lagon isolé, une crique paradisiaque dissimulée entre les rochers, à l’abri des regards. S’étant arrêté sur cette plage secrète pour reprendre son souffle, quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il tombe nez à nez avec un séduisant homme-sirène, pris dans les mailles retorses d’un filet de pêche. Si le beau triton se montre d’abord farouche, il comprend vite qu’Eos ne lui veut aucun mal quand ce dernier, d’un habile coup de griffe, vient à son secours. Libéré de l’étreinte suffocante du filet, le fier enfant des flots va alors laisser éclater sa joie. Le coeur débordant de gratitude, il commence même à se montrer étonnamment affectueux envers son fringant sauveur. Par chance, Eos aussi a l’air de le trouver à son goût. Après tout, c’est bien connu : les chats raffolent du poisson. D’autant que celui-là est fish-trement appétissant***. Et puis si c’est sa manière de le remercier pour le coup de main, qui est-il pour refuser ? :3 Bref, vous aurez certainement compris où tout cela veut en venir. Alors hardi, moussaillons ! Calez vos fesses dans votre chaise, baissez votre braguette, et laissez-vous entraîner par la marée. Si ces deux comics se distinguent par des sensibilités artistiques vastement différentes, je peux vous assurer qu’ils sont aussi émoustillants l’un que l’autre. Entre humour polisson et sensualité dégoulinante, ils ne manqueront pas de faire frétiller vos entrejambes.
* Maintenant que j’y pense, Pâques est aussi la saison de la chasse aux œufs, alors j’aurais pu en profiter pour glisser un peu d’oviposition dans la sélection du jour. Ça ne plaira évidemment pas à tout le monde, mais je dois avouer que c’est une fantaisie érotique pour laquelle j’ai un furieux penchant. Bah, je pourrai toujours me rattraper le mois prochain... :p
** À moins qu’il ne s’agisse d’un gay-pard ? Je ne sais jamais quelle est la différence entre les deux. :3
*** Je ne vous cacherai pas que je n’ai même pas l’intention de m’excuser pour ce calembour tout pourri. D’ailleurs, en parlant de mauvais jeux de mots, je m’interroge : si l'on qualifie les hommes bien gaulés d'"étalons", ne faudrait-il pas qualifier les sirins bien foutus d'"hippocampes" ? Avouez que cela donne à réfléchir...
- Roaming Sheep (Final Fantasy III)
https://www.youtube.com/watch?v=0qtJqI_IjPA
Petit mouton errant, à la recherche du pays que tu n'as jamais connu. Écoute les murmures du Vent, jusqu'à entendre le signe. Petit mouton errant, devant la porte si solidement fermée. Repose-toi un moment sur la Terre, jusqu'à en trouver la clé. Petit mouton errant, à la recherche de ces gens remplis d'amour. Baigne-toi dans l'Eau si pure, jusqu'à ce que ton âme retrouve la paix. Petit mouton errant, face au sommeil profond et sans rêves. Te voici près du Feu crépitant, qui réchauffera ton coeur. Chaque moment qui nous est donné, oh comme le temps passe. Tout dans ce monde devra changer... Honnêtement, je n'avais pas grand-chose à dire sur cette chanson, alors vu qu'elle est plutôt courte, je me suis dit, tant qu'à faire, pourquoi ne pas essayer de vous en proposer une traduction ? Notez que je me suis concentré sur le sens plutôt que sur la mélodie, alors je ne pense pas qu’on puisse la chanter. :p Bref. Comme je l’ai précisé plus haut, cette chanson est tirée de la bande-son de Final Fantasy III. Si vous avez déjà joué au jeu et que vous vous étonnez de ne pas vous souvenir de ce morceau, c’est normal. En vérité, la chanson en question figure uniquement sur le CD de la bande originale. Pas sûr qu’il soit encore édité de nos jours (même si j’imagine qu’on doit pouvoir le trouver en cherchant bien), mais grâce à la magie d’Internet, tout le monde peut quand même en profiter. Et franchement, ça aurait été dommage de passer à côté, parce que c’est vraiment une composition superbe, pleine de clarté et de poésie. Bien sûr, la bande-son de FF3 ne manque pas de pépites. On pensera notamment aux thèmes de la Tour de Cristal, d'Eurêka, de Doga et Unéi, du Luth de Noah, de l'océan infini, ou bien entendu à celui d'Aria. Pas évident de se démarquer à côté de tout ce beau monde. Pourtant, lorsque je l’ai entendu pour la première fois, j’ai tout de suite été subjugué par la grâce cristalline de cette chanson. Comment dire, elle est d’une pureté saisissante, tout bêtement. À la fois simple et d’une richesse éclatante. Et puis c’est amusant de voir comment les paroles reflètent l’intrigue du jeu, derrière toutes ces évocations lyriques. Petit mouton errant, à la recherche du pays que tu n'as jamais connu. Il te faut reprendre ton souffle, jusqu'à entendre le signe. Petit mouton errant, à la recherche du pays que tu n'as jamais vu. Fais attention au chemin que tu empruntes, jusqu'à en trouver la clé. Petit mouton errant, à la recherche du pays que tu n'atteindras peut-être jamais. Veille à prendre soin de toi, car demain est un autre jour...
- Le secret des Perlims (Alê Abreu)
https://www.youtube.com/watch?v=xcguf5Jy6MA
Si ce film vaut le détour, je préfère vous prévenir : la scène d’ouverture n’est pas faite pour les épileptiques. Mais alors vraiment pas. Tenez-vous le pour dit. À part ça, c’est un film magnifique que signe le réalisateur, connu notamment pour l’une de ses précédentes créations, Le Garçon et le Monde (que je vous recommande tout aussi vivement, par ailleurs). Fable chatoyante et contemplative, Le secret des Perlims* nous entraîne ainsi aux portes d’un univers onirique, tiraillé entre enchantement et brutalité. Un monde en quête de rédemption, où les choses ne sont jamais ce qu’elles semblent être. Sous les frondaisons éclatantes d’une forêt lointaine, nous faisons donc la connaissance de Claé, agent secret du royaume du Soleil. Déterminé et caractériel, le jeune garçon est en mission pour retrouver les fameux Perlims, êtres de lumière infinie dont le pouvoir est la clé qui permettra de sauver la forêt de la destruction. Mais voilà qu’en chemin, il croise la route de Bruô, agent secret du royaume de la Lune. Costaud et perspicace, ce dernier a lui aussi été envoyé à la recherche des mystérieuses créatures. Séparés par l’inimitié que se portent leurs deux nations, mais réunis par une mission et un espoir communs, les deux rivaux vont devoir apprendre à se supporter et à travailler de concert s’ils veulent pouvoir retrouver les Perlims avant qu’il ne soit trop tard. Car le temps presse. Le peuple des Géants, abominations avides et belliqueuses, se prépare à engloutir la forêt sous un torrent d’eau et de boue pour servir de fondation à leur nouvel empire. Si la lumière des Perlims n’est pas ravivée à temps, plus rien ne subsistera de cette terre sacrée. Mais à part ça, no pressure. Partagés entre dédain ancestral et amitié naissante, les deux garçons se lancent ainsi à corps perdus dans une course contre la montre désespérée. Pourtant, il semble y avoir quelque chose de louche dans cette histoire. Comme s’il nous manquait l’une des pièces du puzzle. À l’heure où la vérité sera révélée, c’est un regard neuf que Claé et Bruô devront porter sur leur monde. Un regard qui, peut-être, portera en lui la promesse d’une aube nouvelle... Mais bien sûr, c’est à vous seuls qu’il appartient de découvrir le dénouement de cette aventure. Pour le meilleur comme pour le pire, Le secret des Perlims est en tout cas un film qui interpelle. Car c’est à notre enfant intérieur qu’il s’adresse. Un récit initiatique qui oscille entre beauté et amertume de la vie. Servi par des décors somptueux, on se laissera surtout emporter par la poésie de l’image. Personnellement, c’est le passage des montagnes de gaz qui m’a le plus marqué, scène intimiste éclairée par la lumière d’une nuit éternelle. Mais vraiment, le film dans son entièreté est absolument splendide. Une vraie peinture. À vous de voir, maintenant, si l’expérience vous tente, mais je ne pense pas que vous serez déçus du voyage... :p
* De son titre original, Perlimps. Allez savoir pourquoi le second p a disparu de la version française...
Et c’est sur ces bonnes paroles que se termine cette édition. J’espère que vous aurez apprécié son contenu. ^_^ Avec le recul, je regrette simplement de ne pas avoir gardé It’s a Good Day... pour ce numéro. Après tout, vous connaissez le dicton : en avril, ne te découvre pas d’un fil. Et vu que le conflit du second chapitre repose essentiellement sur l’opposition entre vêtements et nudité - aussi absurde que cela puisse paraître XD -, le comic aurait été parfaitement dans le thème. Enfin bon, ce qui est fait est fait. Et puis ça aura tout de même été une édition bien sympathique. Pour le reste, je ne sais pas encore si je ferais de pause estivale cette année, mais si d’aventure je me décidais à en faire une, je pense que ce serait plutôt après le numéro de juin. Du coup, je vous donne rendez-vous le mois prochain, dans la joie et la bonne humeur, pour une nouvelle sélection. D’ici là, prenez soin de vous, et profitez pleinement de la douceur printanière. Ou de la fraîcheur automnale, si jamais vous résidez dans l’hémisphère sud. Dans un cas comme dans l’autre, ça vaut mieux que la chaleur étouffante de l’été. :p Allez, à la prochaine les p’tits loups. Bye-bye !