Sharing is Caring #58 - L'amour chez les dragons
a year ago
Coucou les p'tits loups !
J’espère que vous êtes en forme. Pour ma part, c’est avec grand plaisir que je vous retrouve pour cette nouvelle édition. Inutile de tourner autour du pot, j’imagine. Pour peu que vous suiviez cette newsletter depuis quelques années maintenant, vous n’êtes pas sans savoir que c’est devenu une tradition pour moi de dédier le numéro de février à la nouvelle année lunaire. Il faut dire que si je ne suis pas vraiment du genre à accorder beaucoup d’importance aux horoscopes, j’adore tout ce qui touche aux mythes et symboles astrologiques. Alors évidemment, le zodiaque chinois et sa ronde animalière ne manquent pas de titiller mon esprit créatif. D’autant que c’est sous un signe royal que cette nouvelle année sera placée : le Dragon, souverain incontesté des bêtes mythiques. Vraiment, existe-t-il une créature qui ait davantage excité l’imagination des hommes ? Et je ne parle pas uniquement de tous ces étalons à écailles qui traînent leurs formes viriles dans les profondeurs de FA. :p Que ce soient les sinuosités gracieuses des dragons de l’Orient, maîtres des eaux et des cieux, ou la férocité brûlante de leurs cousins occidentaux, gardiens avides des richesses infernales, ce n’est pas difficile de comprendre pourquoi ils sont devenus des symboles éternels de noblesse et de puissance. Reste maintenant à voir si 2024 saura être à la hauteur de cet auguste totem, garant de succès et de prospérité. XD Enfin bon, ne perdons pas notre temps à nous inquiéter de l’avenir. Concentrons-nous plutôt sur l’instant présent, à commencer par ce numéro spécial. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère qu’il vous plaira. Allez, c’est parti pour le feu d’artifice. :3
- Le Dragon qui rêvait de crépuscule (Akira Himekawa)
https://www.manga-news.com/index.ph.....-crepuscule-le
Oeuvre inachevée, pour ne pas dire abandonnée, c’était pourtant une belle épopée que promettait ce manga au titre éminemment poétique. Hélas, la série aura seulement duré assez longtemps pour remplir deux volumes. Désintérêt du public ? Ou de l’auteur ? Je n’ai pas souvenir d’avoir lu quoi que ce soit sur la question, mais c’est dommage, car elle n’avait pas manqué de me taper dans l’oeil. Tout commence par une rencontre. D’un côté, nous avons T.J, un mercenaire endurci dont le visage sombre trahit un passé cruel et douloureux. De l’autre, Kiya Hirasawa, un jeune garçon doux et innocent ayant hérité d’un sang antique le pouvoir de se transformer en féroce dragon. Recruté de force par Illumine, l’organisation qui emploie TJ, l’adolescent se retrouve contraint de faire équipe avec ce dernier pour aider le groupe dans sa lutte contre les "Digabeast", d’effroyables créatures qui se cachent parmi les hommes et manigancent dans l’ombre la fin de l’humanité. Mais alors que nos deux héros apprennent à s’apprivoiser et à travailler ensemble, ce monde en noir et blanc pourrait bien s’avérer plus flou qu’ils ne le croient... Décrit comme "un récit de dark fantasy moderne", Le Dragon qui rêvait de crépuscule entraîne ainsi le lecteur dans les bas-fonds d’un univers torturé, à la fois "beau et brutal". Alors qu’une guerre secrète fait rage, c’est animés par une profonde solitude que les personnages se jettent dans la bataille, comme pour arracher un sursis à cette ineffable tristesse qui les ronge. Pourtant, si le ton est résolument mélancolique, on sent malgré tout une irrépressible envie de vivre derrière la douleur. Ajoutez à cela des combats magistralement mis en scène, et vous obtenez un thriller, sombre et fiévreux, qui ne laisse pas indifférent. Vraiment, quand on voit ce que les deux premiers volumes avaient dans le ventre, on ne peut que déplorer la mort prématurée de la série. Enfin bon, j’imagine que c’est aussi le caractère inaccompli de la chose qui suscite cette fascination...
- Stutterhug (Sam Davies)
https://stutterhug.tumblr.com/post/.....-almost-forgot
Si de célèbres cracheurs de feu tels que Spyro et Krokmou ont déjà prouvé que les dragons pouvaient être aussi mignons que des chiots, on remerciera néanmoins cet illustrateur* d’avoir mis son talent au service de cette adorable vérité. Stutterhug - qui, si j’ai bien compris, n’est pas le pseudonyme de l’artiste, mais le titre sous lequel il regroupe ses travaux - vous invite ainsi à plonger dans un univers plein d’humour et de tendresse. Nos amis dragons y ont bien sûr la part belle, mais n’allez toutefois pas croire qu’ils soient les seules créatures à peupler l’imaginaire du dessinateur. Porté par une sensibilité rare et un coup de crayon tout en douceur, Stutterhug est une expérience à la fois visuelle et philosophique, nous invitant par exemple à contempler le passé sans pour autant nous laisser consumer par la nostalgie, ou encore à méditer sur ce que l'on recherche vraiment dans le regard des autres. Parfois drôle, souvent émouvante, l’oeuvre de Sam Davies est assurément un régal autant pour l’âme que pour les yeux. ^_^
* N’ayant pas réussi à lever l’ambiguïté, j’aurais tendance à employer le masculin, dans la mesure où c’est l’option la plus "neutre", mais c’est bien parce que le français m’oblige à faire un choix. N’hésitez pas à me corriger si je fais erreur.
- XinLong's Day-Off Log (Omyurice)
https://e-hentai.org/g/2821414/5efec230de/
(Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Vous voilà prévenus. :p )
Magia, un monde où la magie est omniprésente (même dans son nom !). Si certains s’appliquent à l’employer pour réaliser les plus incroyables prodiges, d’autres lui ont trouvé des applications plus terre à terre. C’est justement le cas de XinLong, un puissant dragon qui a ainsi utilisé ses incommensurables pouvoirs pour fonder… une société de transport. Certes, c’est moins glamour que de passer sa vie à incendier des villages et à kidnapper des princesses, mais ça reste nettement plus lucratif. :p Grâce à son audace et à son esprit novateur, notre improbable entrepreneur a pourtant su s’imposer et faire prospérer son empire. C’est devenu l’une des personnes les plus riches et influentes du pays, et il mène à présent une vie de luxe et d’insouciance. Bon, pas non plus si insouciante que ça (c’est qu’il a un business à faire tourner !). Quand bien même, cela ne l’empêche pas de prendre un petit jour de congé de temps en temps (il faut aussi savoir prendre soin de soi, après tout). Mais si XinLong est connu et respecté de par le monde pour son ingéniosité et son esprit d’entreprise, peu de gens savent que le fougueux dragon est aussi... une véritable traînée ! Pendant son temps libre, il n’y a rien que ce libidineux homme d’affaires apprécie plus que de se faire ramoner les entrailles par une meute de beaux mâles enragés. Au grand dam de son majordome en chef, Umezu, qui se désole de voir son maître s’adonner à ce genre de dévergondage indigne... Bref, vous l’aurez compris, XinLong’s Day-Off Log est une oeuvre qui, sur le plan scénaristique, ne se prend pas vraiment au sérieux. La personnalité colorée des protagonistes - alliée à un character design aussi viril que voluptueux - les rend néanmoins extrêmement attachants. Comment résister à l’outrecuidante impudicité de XinLong ? Ou à la prestance de gentleman d’Umezu ? Je me permets également de citer Yooyu, le fils de XinLong. Il apparaît surtout dans la petite histoire additionnelle qui suit l’oeuvre principale, mais sa nonchalance de hippie mal réveillé me fait craquer. :3 Vraiment, que dire de plus, si ce n’est que mon entrejambe et moi aimerions beaucoup retrouver cette exubérante famille dans de nouvelles aventures (imaginez, par exemple, Yooyu qui rencontre l’homme de sa vie et doit maintenant l’annoncer à son père, sachant pertinemment que celui-ci est incapable de résisterà une belle bite à un beau mec XD )...
Et ceci conclut cela. J’espère que vous aurez passé un agréable moment en compagnie de tous ces dragons. Avec cette édition, nous sommes officiellement entrés dans la seconde moitié du cycle zodiacal. En effet, c’est en 2018 que j’avais commencé à rédiger ces numéros spéciaux, avec l’année du Chien (qui se trouve être mon signe, même si c’était plus une coïncidence qu’autre chose). Six ans déjà... Encore cinq, et j’aurai bouclé la boucle ! À quoi ressemblera le monde lorsque viendra ce moment ? Aurai-je seulement le courage de continuer cette newsletter jusque-là ? Qui vivra verra, j’imagine. En attendant, j’espère pouvoir compter sur vous pour faire encore un petit bout de chemin avec moi. :p D’ailleurs, il va sans dire que je vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouveau numéro. Je profite normalement du numéro de mars pour célébrer avec vous le retour des beaux jours, mais quand je vois à quel point l’hiver a été doux, je ne peux m’empêcher d’éprouver un certain pincement au coeur... Quoi qu’il en soit, j’espère encore une fois que cette sélection draconique (à défaut d’être iconique XD ) vous aura plu. Ma prose enthousiaste a-t-elle rendu justice à la légendaire majesté de ces créatures ? À vous de me le dire. Sur ce, à la prochaine tout le monde. Prenez soin de vous. :3
J’espère que vous êtes en forme. Pour ma part, c’est avec grand plaisir que je vous retrouve pour cette nouvelle édition. Inutile de tourner autour du pot, j’imagine. Pour peu que vous suiviez cette newsletter depuis quelques années maintenant, vous n’êtes pas sans savoir que c’est devenu une tradition pour moi de dédier le numéro de février à la nouvelle année lunaire. Il faut dire que si je ne suis pas vraiment du genre à accorder beaucoup d’importance aux horoscopes, j’adore tout ce qui touche aux mythes et symboles astrologiques. Alors évidemment, le zodiaque chinois et sa ronde animalière ne manquent pas de titiller mon esprit créatif. D’autant que c’est sous un signe royal que cette nouvelle année sera placée : le Dragon, souverain incontesté des bêtes mythiques. Vraiment, existe-t-il une créature qui ait davantage excité l’imagination des hommes ? Et je ne parle pas uniquement de tous ces étalons à écailles qui traînent leurs formes viriles dans les profondeurs de FA. :p Que ce soient les sinuosités gracieuses des dragons de l’Orient, maîtres des eaux et des cieux, ou la férocité brûlante de leurs cousins occidentaux, gardiens avides des richesses infernales, ce n’est pas difficile de comprendre pourquoi ils sont devenus des symboles éternels de noblesse et de puissance. Reste maintenant à voir si 2024 saura être à la hauteur de cet auguste totem, garant de succès et de prospérité. XD Enfin bon, ne perdons pas notre temps à nous inquiéter de l’avenir. Concentrons-nous plutôt sur l’instant présent, à commencer par ce numéro spécial. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère qu’il vous plaira. Allez, c’est parti pour le feu d’artifice. :3
- Le Dragon qui rêvait de crépuscule (Akira Himekawa)
https://www.manga-news.com/index.ph.....-crepuscule-le
Oeuvre inachevée, pour ne pas dire abandonnée, c’était pourtant une belle épopée que promettait ce manga au titre éminemment poétique. Hélas, la série aura seulement duré assez longtemps pour remplir deux volumes. Désintérêt du public ? Ou de l’auteur ? Je n’ai pas souvenir d’avoir lu quoi que ce soit sur la question, mais c’est dommage, car elle n’avait pas manqué de me taper dans l’oeil. Tout commence par une rencontre. D’un côté, nous avons T.J, un mercenaire endurci dont le visage sombre trahit un passé cruel et douloureux. De l’autre, Kiya Hirasawa, un jeune garçon doux et innocent ayant hérité d’un sang antique le pouvoir de se transformer en féroce dragon. Recruté de force par Illumine, l’organisation qui emploie TJ, l’adolescent se retrouve contraint de faire équipe avec ce dernier pour aider le groupe dans sa lutte contre les "Digabeast", d’effroyables créatures qui se cachent parmi les hommes et manigancent dans l’ombre la fin de l’humanité. Mais alors que nos deux héros apprennent à s’apprivoiser et à travailler ensemble, ce monde en noir et blanc pourrait bien s’avérer plus flou qu’ils ne le croient... Décrit comme "un récit de dark fantasy moderne", Le Dragon qui rêvait de crépuscule entraîne ainsi le lecteur dans les bas-fonds d’un univers torturé, à la fois "beau et brutal". Alors qu’une guerre secrète fait rage, c’est animés par une profonde solitude que les personnages se jettent dans la bataille, comme pour arracher un sursis à cette ineffable tristesse qui les ronge. Pourtant, si le ton est résolument mélancolique, on sent malgré tout une irrépressible envie de vivre derrière la douleur. Ajoutez à cela des combats magistralement mis en scène, et vous obtenez un thriller, sombre et fiévreux, qui ne laisse pas indifférent. Vraiment, quand on voit ce que les deux premiers volumes avaient dans le ventre, on ne peut que déplorer la mort prématurée de la série. Enfin bon, j’imagine que c’est aussi le caractère inaccompli de la chose qui suscite cette fascination...
- Stutterhug (Sam Davies)
https://stutterhug.tumblr.com/post/.....-almost-forgot
Si de célèbres cracheurs de feu tels que Spyro et Krokmou ont déjà prouvé que les dragons pouvaient être aussi mignons que des chiots, on remerciera néanmoins cet illustrateur* d’avoir mis son talent au service de cette adorable vérité. Stutterhug - qui, si j’ai bien compris, n’est pas le pseudonyme de l’artiste, mais le titre sous lequel il regroupe ses travaux - vous invite ainsi à plonger dans un univers plein d’humour et de tendresse. Nos amis dragons y ont bien sûr la part belle, mais n’allez toutefois pas croire qu’ils soient les seules créatures à peupler l’imaginaire du dessinateur. Porté par une sensibilité rare et un coup de crayon tout en douceur, Stutterhug est une expérience à la fois visuelle et philosophique, nous invitant par exemple à contempler le passé sans pour autant nous laisser consumer par la nostalgie, ou encore à méditer sur ce que l'on recherche vraiment dans le regard des autres. Parfois drôle, souvent émouvante, l’oeuvre de Sam Davies est assurément un régal autant pour l’âme que pour les yeux. ^_^
* N’ayant pas réussi à lever l’ambiguïté, j’aurais tendance à employer le masculin, dans la mesure où c’est l’option la plus "neutre", mais c’est bien parce que le français m’oblige à faire un choix. N’hésitez pas à me corriger si je fais erreur.
- XinLong's Day-Off Log (Omyurice)
https://e-hentai.org/g/2821414/5efec230de/
(Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Vous voilà prévenus. :p )
Magia, un monde où la magie est omniprésente (même dans son nom !). Si certains s’appliquent à l’employer pour réaliser les plus incroyables prodiges, d’autres lui ont trouvé des applications plus terre à terre. C’est justement le cas de XinLong, un puissant dragon qui a ainsi utilisé ses incommensurables pouvoirs pour fonder… une société de transport. Certes, c’est moins glamour que de passer sa vie à incendier des villages et à kidnapper des princesses, mais ça reste nettement plus lucratif. :p Grâce à son audace et à son esprit novateur, notre improbable entrepreneur a pourtant su s’imposer et faire prospérer son empire. C’est devenu l’une des personnes les plus riches et influentes du pays, et il mène à présent une vie de luxe et d’insouciance. Bon, pas non plus si insouciante que ça (c’est qu’il a un business à faire tourner !). Quand bien même, cela ne l’empêche pas de prendre un petit jour de congé de temps en temps (il faut aussi savoir prendre soin de soi, après tout). Mais si XinLong est connu et respecté de par le monde pour son ingéniosité et son esprit d’entreprise, peu de gens savent que le fougueux dragon est aussi... une véritable traînée ! Pendant son temps libre, il n’y a rien que ce libidineux homme d’affaires apprécie plus que de se faire ramoner les entrailles par une meute de beaux mâles enragés. Au grand dam de son majordome en chef, Umezu, qui se désole de voir son maître s’adonner à ce genre de dévergondage indigne... Bref, vous l’aurez compris, XinLong’s Day-Off Log est une oeuvre qui, sur le plan scénaristique, ne se prend pas vraiment au sérieux. La personnalité colorée des protagonistes - alliée à un character design aussi viril que voluptueux - les rend néanmoins extrêmement attachants. Comment résister à l’outrecuidante impudicité de XinLong ? Ou à la prestance de gentleman d’Umezu ? Je me permets également de citer Yooyu, le fils de XinLong. Il apparaît surtout dans la petite histoire additionnelle qui suit l’oeuvre principale, mais sa nonchalance de hippie mal réveillé me fait craquer. :3 Vraiment, que dire de plus, si ce n’est que mon entrejambe et moi aimerions beaucoup retrouver cette exubérante famille dans de nouvelles aventures (imaginez, par exemple, Yooyu qui rencontre l’homme de sa vie et doit maintenant l’annoncer à son père, sachant pertinemment que celui-ci est incapable de résister
Et ceci conclut cela. J’espère que vous aurez passé un agréable moment en compagnie de tous ces dragons. Avec cette édition, nous sommes officiellement entrés dans la seconde moitié du cycle zodiacal. En effet, c’est en 2018 que j’avais commencé à rédiger ces numéros spéciaux, avec l’année du Chien (qui se trouve être mon signe, même si c’était plus une coïncidence qu’autre chose). Six ans déjà... Encore cinq, et j’aurai bouclé la boucle ! À quoi ressemblera le monde lorsque viendra ce moment ? Aurai-je seulement le courage de continuer cette newsletter jusque-là ? Qui vivra verra, j’imagine. En attendant, j’espère pouvoir compter sur vous pour faire encore un petit bout de chemin avec moi. :p D’ailleurs, il va sans dire que je vous donne rendez-vous le mois prochain pour un nouveau numéro. Je profite normalement du numéro de mars pour célébrer avec vous le retour des beaux jours, mais quand je vois à quel point l’hiver a été doux, je ne peux m’empêcher d’éprouver un certain pincement au coeur... Quoi qu’il en soit, j’espère encore une fois que cette sélection draconique (à défaut d’être iconique XD ) vous aura plu. Ma prose enthousiaste a-t-elle rendu justice à la légendaire majesté de ces créatures ? À vous de me le dire. Sur ce, à la prochaine tout le monde. Prenez soin de vous. :3