Sharing is Caring #20
6 years ago
General
Bonjour tout le monde.
J’espère que vous allez bien et que vous avez passé de bonnes fêtes. Désolé pour cette looooooongue absence. J’espère que vous ne vous êtes pas trop inquiétés. Je ne m’étalerai pas sur ma vie privée, mais disons simplement que les derniers mois ont été plutôt rudes, et que ça n’a pas toujours été évident de trouver le courage d’écrire ce bulletin. Mais les choses vont beaucoup mieux aujourd’hui. J’ai retrouvé un certain équilibre et l’envie d’écrire revient petit à petit. Résultat, je viens à peine de poster le numéro spécial de l’Année du Cochon, qu’il va déjà falloir que je commence à rédiger celui de l’Année du Rat. Misère, le temps passe décidément trop vite. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Voici déjà un petit numéro sympa pour clôturer 2019. Comme d’habitude, je vous ai préparé un joli florilège de derrière les fagots. Connaître le sens de ce mot en Anglais rend cette expression tellement plus amusante à utiliser. Surtout lorsqu’on voit mes affinités. Je dirais même, mes Fur Affinités... Enfin bref. Bonne lecture. :)
- Argaï : La Prophétie
https://www.youtube.com/watch?v=x-1wLqyynb0
Tirloch, an de grâce 1250. Alors qu'elle finit d'aider les moines avec les moissons, la jeune et lumineuse Angèle est accostée par une vieille femme qui prétend fuir la guerre qui menace aux frontières du royaume. Les deux femmes sympathisent et la voyageuse offre à Angèle un peu d’eau que la ravissante ingénue, qui a travaillé toute la journée sous un soleil de plomb, accepte bien volontiers. Mal lui en prend. A peine a-t-elle goûté au breuvage que la jeune fille tombe dans un profond sommeil. Faisons ensuite un bond dans le temps, et retrouvons-nous à New-York en 2075, dans un futur dévasté sur lequel règne d’une main de fer la cruelle Reine Noire. Dans une ruelle insalubre de la métropole, nous faisons la connaissance d’un curieux personnage dont la tenue de croisé fait un peu tâche au milieu de ce dépotoir futuriste. Pris en chasse par la milice locale, l’énergumène trouve par un heureux hasard refuge dans le bureau du détective privé Oscar Lampoule et de son assistant, Barnabé. Mis en confiance par la bonhomie de l’enquêteur, il va leur raconter son histoire. Il se prénomme Argaï, prince de Tirloch, et il vient du passé. En 1250, sa fiancée, Angèle, a été plongée dans un sommeil maudit par une sorcière. C’est en suivant les instructions d’un ancien livre de prophéties dans lequel était détaillée la recette du remède que le prince s’est retrouvé dans ce sombre futur. Convaincu que ces événements ne sont pas le fruit du hasard, Oscar Lampoule décide d’aider Argaï à sauver sa promise. Mais pour cela, ils vont d’abord devoir trouver un moyen pour retourner dans le passé et récupérer le précieux livre de prophéties... Enfin voilà. Ne tournons pas autour du pot, Argaï : La Prophétie est une série extrêmement kitsch. Pour vous donner une idée, la jaquette du DVD officiel la décrit comme "un univers entre Blade Runner et La Belle Au Bois Dormant." Mais c’est aussi ça qui est tellement jouissif. L’histoire est une sorte de croisement, étonnamment astucieux, entre un récit dystopique de science-fiction et une épopée médiévale, le tout saupoudré d’un peu de film noir et d’un zeste de voyage dans le temps. C’est kitsch, mais c’est aussi ridiculement cool. Alors oui, l’animation est assez médiocre, et le character design est parfois un peu moche, mais ça n'empêche que la série vaut vraiment le coup d'oeil. D’ailleurs, en parlant du character design, je me permets d’ajouter que la Reine Noire est vraiment impressionnante, avec sa cape et son allure serpentine. Enfin bref. Ecoutez au moins le générique, et osez me dire que ça ne vous donne pas envie de vous plonger dans cet univers.
- Chacal el Chacal (gabshiba)
https://e-hentai.org/g/1153160/ac798550af/
Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Je vous aurais prévenus. Eh oui, on rattaque en force avec un petit comic sulfureux qui ne manquera pas de vous émoustiller l’entrejambe. Le héros de l’histoire est une petite frappe malingre qui fait de son mieux pour joindre les deux bouts. Sous ses airs de racaille mal dégrossie, et en dépit de ce que peut dire son petit frère, c’est aussi un hétérosexuel endurci. Pourtant, lorsqu’un riche homme d’affaires le prend pour un giton faisant le trottoir et lui propose une belle somme d’argent pour faire l’amour avec lui, son sang ne fait qu’un tour. Commence alors une soirée riche en rebondissements, au cours de laquelle sa sexualité sera mise à rude épreuve. Des lignes claires, des personnages savoureux, des situations torrides, le style de l’auteur – qui est plus connu pour son webcomic tout public, Gab – est un vrai délice.
- Kagemono : The Shadow Folk (Sabrina Cotugno)
https://www.youtube.com/watch?v=mHsvtGbmsQo
Un charmant petit court-métrage racontant la mésaventure d’un renard maladroit qui, alors qu’il chassait dans la forêt, s’est aventuré par mégarde sur le territoire du peuple des ombres. Que dire de plus, si ce n’est que ce court-métrage est un vrai petit bijou. Les graphismes et les couleurs sont ravissants ; les décors sont absolument superbes ; le design des personnages, en particulier celui de la créature des ombres, est un vrai régal ; et le tout est mis au service d’une narration simple mais enlevée qui oscille avec une élégante brutalité entre l’adorable et le terrifiant. Autant dire que le résultat est un véritable enchantement. Le nom de la réalisatrice ne vous est par ailleurs peut-être pas inconnu, puisque Sabrina Cotugno fait partie des personnes qui ont travaillé sur la série Star vs The Forces of Evil. Elle est aussi l’auteur d’un webcomic assez populaire, The Glass Scientists, dans lequel elle revisite le mythe du Docteur Jekyll. Si j’ai bien compris, The Shadow Folk était un projet de fin d’études. Je ne sais pas quelle note elle a eue, mais j’espère qu’elle était bonne. Parce que sinon, l’examinateur va entendre parler du pays...
Et voilà, c’était la vingtième édition de ce petit bulletin. Avec beaucoup, beaucoup de retard, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. J’espère en tout cas que ce numéro vous a plu. Vous n’imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de partager toutes ces choses avec vous. Je ne sais pas encore qu’est-ce que je vous présenterai dans le prochain numéro, mais vous pouvez être sûrs que je ferai de mon mieux. En espérant que je ne mette pas huit mois à rédiger cette édition-là. XD Sur ce, prenez soin de vous, passez un joyeux réveillon, et à la prochaine. Allez, salut.
J’espère que vous allez bien et que vous avez passé de bonnes fêtes. Désolé pour cette looooooongue absence. J’espère que vous ne vous êtes pas trop inquiétés. Je ne m’étalerai pas sur ma vie privée, mais disons simplement que les derniers mois ont été plutôt rudes, et que ça n’a pas toujours été évident de trouver le courage d’écrire ce bulletin. Mais les choses vont beaucoup mieux aujourd’hui. J’ai retrouvé un certain équilibre et l’envie d’écrire revient petit à petit. Résultat, je viens à peine de poster le numéro spécial de l’Année du Cochon, qu’il va déjà falloir que je commence à rédiger celui de l’Année du Rat. Misère, le temps passe décidément trop vite. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Voici déjà un petit numéro sympa pour clôturer 2019. Comme d’habitude, je vous ai préparé un joli florilège de derrière les fagots. Connaître le sens de ce mot en Anglais rend cette expression tellement plus amusante à utiliser. Surtout lorsqu’on voit mes affinités. Je dirais même, mes Fur Affinités... Enfin bref. Bonne lecture. :)
- Argaï : La Prophétie
https://www.youtube.com/watch?v=x-1wLqyynb0
Tirloch, an de grâce 1250. Alors qu'elle finit d'aider les moines avec les moissons, la jeune et lumineuse Angèle est accostée par une vieille femme qui prétend fuir la guerre qui menace aux frontières du royaume. Les deux femmes sympathisent et la voyageuse offre à Angèle un peu d’eau que la ravissante ingénue, qui a travaillé toute la journée sous un soleil de plomb, accepte bien volontiers. Mal lui en prend. A peine a-t-elle goûté au breuvage que la jeune fille tombe dans un profond sommeil. Faisons ensuite un bond dans le temps, et retrouvons-nous à New-York en 2075, dans un futur dévasté sur lequel règne d’une main de fer la cruelle Reine Noire. Dans une ruelle insalubre de la métropole, nous faisons la connaissance d’un curieux personnage dont la tenue de croisé fait un peu tâche au milieu de ce dépotoir futuriste. Pris en chasse par la milice locale, l’énergumène trouve par un heureux hasard refuge dans le bureau du détective privé Oscar Lampoule et de son assistant, Barnabé. Mis en confiance par la bonhomie de l’enquêteur, il va leur raconter son histoire. Il se prénomme Argaï, prince de Tirloch, et il vient du passé. En 1250, sa fiancée, Angèle, a été plongée dans un sommeil maudit par une sorcière. C’est en suivant les instructions d’un ancien livre de prophéties dans lequel était détaillée la recette du remède que le prince s’est retrouvé dans ce sombre futur. Convaincu que ces événements ne sont pas le fruit du hasard, Oscar Lampoule décide d’aider Argaï à sauver sa promise. Mais pour cela, ils vont d’abord devoir trouver un moyen pour retourner dans le passé et récupérer le précieux livre de prophéties... Enfin voilà. Ne tournons pas autour du pot, Argaï : La Prophétie est une série extrêmement kitsch. Pour vous donner une idée, la jaquette du DVD officiel la décrit comme "un univers entre Blade Runner et La Belle Au Bois Dormant." Mais c’est aussi ça qui est tellement jouissif. L’histoire est une sorte de croisement, étonnamment astucieux, entre un récit dystopique de science-fiction et une épopée médiévale, le tout saupoudré d’un peu de film noir et d’un zeste de voyage dans le temps. C’est kitsch, mais c’est aussi ridiculement cool. Alors oui, l’animation est assez médiocre, et le character design est parfois un peu moche, mais ça n'empêche que la série vaut vraiment le coup d'oeil. D’ailleurs, en parlant du character design, je me permets d’ajouter que la Reine Noire est vraiment impressionnante, avec sa cape et son allure serpentine. Enfin bref. Ecoutez au moins le générique, et osez me dire que ça ne vous donne pas envie de vous plonger dans cet univers.
- Chacal el Chacal (gabshiba)
https://e-hentai.org/g/1153160/ac798550af/
Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Je vous aurais prévenus. Eh oui, on rattaque en force avec un petit comic sulfureux qui ne manquera pas de vous émoustiller l’entrejambe. Le héros de l’histoire est une petite frappe malingre qui fait de son mieux pour joindre les deux bouts. Sous ses airs de racaille mal dégrossie, et en dépit de ce que peut dire son petit frère, c’est aussi un hétérosexuel endurci. Pourtant, lorsqu’un riche homme d’affaires le prend pour un giton faisant le trottoir et lui propose une belle somme d’argent pour faire l’amour avec lui, son sang ne fait qu’un tour. Commence alors une soirée riche en rebondissements, au cours de laquelle sa sexualité sera mise à rude épreuve. Des lignes claires, des personnages savoureux, des situations torrides, le style de l’auteur – qui est plus connu pour son webcomic tout public, Gab – est un vrai délice.
- Kagemono : The Shadow Folk (Sabrina Cotugno)
https://www.youtube.com/watch?v=mHsvtGbmsQo
Un charmant petit court-métrage racontant la mésaventure d’un renard maladroit qui, alors qu’il chassait dans la forêt, s’est aventuré par mégarde sur le territoire du peuple des ombres. Que dire de plus, si ce n’est que ce court-métrage est un vrai petit bijou. Les graphismes et les couleurs sont ravissants ; les décors sont absolument superbes ; le design des personnages, en particulier celui de la créature des ombres, est un vrai régal ; et le tout est mis au service d’une narration simple mais enlevée qui oscille avec une élégante brutalité entre l’adorable et le terrifiant. Autant dire que le résultat est un véritable enchantement. Le nom de la réalisatrice ne vous est par ailleurs peut-être pas inconnu, puisque Sabrina Cotugno fait partie des personnes qui ont travaillé sur la série Star vs The Forces of Evil. Elle est aussi l’auteur d’un webcomic assez populaire, The Glass Scientists, dans lequel elle revisite le mythe du Docteur Jekyll. Si j’ai bien compris, The Shadow Folk était un projet de fin d’études. Je ne sais pas quelle note elle a eue, mais j’espère qu’elle était bonne. Parce que sinon, l’examinateur va entendre parler du pays...
Et voilà, c’était la vingtième édition de ce petit bulletin. Avec beaucoup, beaucoup de retard, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. J’espère en tout cas que ce numéro vous a plu. Vous n’imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de partager toutes ces choses avec vous. Je ne sais pas encore qu’est-ce que je vous présenterai dans le prochain numéro, mais vous pouvez être sûrs que je ferai de mon mieux. En espérant que je ne mette pas huit mois à rédiger cette édition-là. XD Sur ce, prenez soin de vous, passez un joyeux réveillon, et à la prochaine. Allez, salut.
FA+
