Sharing is Caring #22 - Dirty Rats
6 years ago
General
Bonjour tout le monde.
J'espère que vous allez bien. Comme je vous l'avais annoncé le mois dernier, ce numéro sera dédié à l’Année du Rat. Evidemment, ça n’a pas été facile de rédiger ce bulletin sans penser à la situation actuelle, mais essayons tout de même de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Comme je ne connais pas beaucoup d'oeuvres mettant à l'honneur des rats, ça n’a pas été évident de boucler cette édition, mais en fin de compte, je pense que je ne me suis pas trop mal débrouillé. Bien sûr, si vous connaissez des ouvrages dont les vedettes sont des rats ou des souris et que vous aimeriez partager avec nous - courts-métrages, littérature, webcomics... - n’hésitez pas à le faire dans les commentaires. Je suis toujours curieux d’enrichir mon répertoire. ;) En attendant, voici votre ration de petits rongeurs. J’espère que ça vous plaira. :3
- Adventure Time - Little Brother
https://www.youtube.com/watch?v=Nhnek77f20E
Maintenant que la série a touché à sa fin (enfin, jusqu'à la sortie de Distant Lands), c'est l'occasion de revenir sur les épisodes qui nous tiennent à coeur. Personnellement, j'ai toujours eu une tendresse particulière pour celui-ci, Little Brother. Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, ou qui ne se souviennent pas de la saison 6, la trame de l'épisode est la suivante. Suite à une fête bien débridée, Shelby, le ver qui vit dans le violon de Jake, se retrouve avec un petit frère sur les bras ! Pour un ver de terre, c'est quand même un comble. Alors non, sa mère ne s'est pas faite mettre en cloque pendant la soirée, il s'est tout simplement sectionné le bout de la queue (non, pas celle-là !) en relevant un défi stupide. Et comme c'est un ver de terre dans une oeuvre de fiction, le morceau ainsi amputé a donné naissance à un deuxième ver de terre (contemplez la toute-puissance de l'imagination) ! BaptiséButty Butterson Kent, le petit bout de chou va alors se lancer, sur les conseils de Jake, à la découverte du monde qui l'entoure et combattre les méchants. Un voyage qui conduira le petit bonhomme jusque dans les tréfonds de l'Arbre-Fort dans lequel habitent Finn et son chien ; et c'est dans ces profondeurs qu'il devra faire face au terrible Roi des Rats, qui ronge les racines de l'arbre et l'empêche de fleurir... Enfin voilà, c'est un épisode que je trouve tout à fait charmant. Le voyage initiatique de Kent, qui trouve ses racines, si vous me pardonnez le calembour, dans les travaux de Joseph Campbell, nous entraîne dans un univers fantasmagorique adorable et baigne dans une atmosphère à la fois poétique et pleine d'humour dont l'esthétique chtonienne me rappelle qu'acheter Hollow Knight a été l'une des meilleures décisions de ma vie. Alors bon, ce n’est peut-être pas le meilleur épisode de la série, mais ça reste une aventure pour laquelle j’ai beaucoup d’affection.
- Ratz (Xilam)
https://www.youtube.com/watch?v=1s1gnTbO5dA
La vie est belle pour Razmo et Rapido, une paire de rats délurés qui vit dans la tuyauterie d’un cargo spécialisé dans le transport de fromages et dont les cales sont toujours pleines à craquer de meules bien fraîches. Mais entre les gueuletons de gouda et les courses de rat-boards, les deux compères doivent veiller à ne pas attirer l’attention du Capitaine et de ses séides : Benny, l’irascible cuisinier japonais, et Svetlana, la gigantesque mécanicienne russe. Réalisée par le même studio qu’Oggy et les Cafards et les Zinzins de l’Espace, Ratz est une série d’humour déjantée que je trouve très sympa à regarder. Pour la petite anecdote, les deux personnages principaux sont doublés, en Français, par le duo de comédiens Eric et Ramzy. Je ne suis pas spécialement fan de leur humour, mais il faut reconnaître que l’animation leur réussit plutôt bien. Les dialogues sont savoureux, et il se dégage de l’ensemble une énergie burlesque communicative. Il faudra que je pense à vous présenter leur autre série animée, Moot-Moot, quand ça sera l’Année du Mouton...
- Rock & Rule
https://www.youtube.com/watch?v=-zl-GVkEj_0
Le cinéma d’animation aussi a ses nanars. Ces films, dont l’intrigue ou les graphismes sont tellement ridicules, tellement surréalistes, qu’ils en deviennent extraordinairement divertissants. Rock & Rule, avec tout le respect qu’il lui est dû, fait partie de ces films-là. Dans un monde ravagé par la troisième guerre mondiale, les rats et d’autres petits animaux comme les chats ou les chiens, ont évolué et pris la place laissée par les Hommes. Cette décharge post-apocalyptique aurait pu servir de cadre à toutes sortes d’aventures exotiques, mais non. C’est une histoire de vanité bafouée, sur fond de rock ‘n’ roll et de divergences artistiques, que le film a décidée de nous raconter. Omar, un homme-rat aussi sexy qu’insupportable, est le guitariste vedette d’un petit groupe prometteur. Mais sa fierté va être piquée au vif lorsqu’il apprend qu’il va devoir partager la scène avec Angel, une jeune chanteuse à la voix enchanteresse et au caractère bien trempé qui ne compte pas se laisser marcher sur les pattes par l’arrogant musicien. Pendant ce temps, Mok Swagger (his name is Mok, thanks a lot), rockstar vieillissante dont la popularité en déclin n’a en rien entaché la mégalomanie, cherche les derniers éléments dont il a besoin pour accomplir le rituel démoniaque qui lui permettra de se venger de ce public qui lui a tourné le dos. On fait difficilement plus rocambolesque, sans mauvais jeu de mots. D’autant que derrière ce scénario alambiqué se cache une animation dont la qualité oscille entre le "bizarre" et le "waouh". On ne sait jamais vraiment sur quel pied danser avec ce film, mais c’est aussi ça qui est tellement jubilatoire. Et puis il faut bien reconnaître que la bande-son est tout simplement spectaculaire, comme vous avez pu le constater en cliquant sur les liens que je vous ai donnés. Et est-ce que j’ai déjà mentionné à quel point Omar était sexy ? Parce qu’il est vraiment, vraiment très sexy. Non mais sérieusement, ce rat dégage presque autant de sex-appeal que Rum Tum Tugger.
Et voilà qui conclue cette édition du Rat. Fiou. Ca n’a pas été facile, mais dans l’ensemble, je suis plutôt content du résultat. J’espère en tout cas que vous avez - ou allez - passé un bon moment vous aussi. Quand on y pense, c’est quand même douloureusement ironique que l’Année du Rat débute par une épidémie - même si leur réputation de vecteurs de maladies est grandement exagérée et que ce sont surtout leurs puces qui sont en cause - mais tâchons de ne pas nous laisser abattre par la morosité ambiante. Le prochain numéro célébrera l’arrivée du Printemps, et j’ai déjà plein d’idées pour vous concocter un bulletin fleuri, alors soyez au rendez-vous. ;) En attendant, prenez soin de vous, ne vous exposez pas à des risques inutiles, et je vous retrouve tous le mois prochain, fringants et en bonne santé. Allez, bye-bye.
J'espère que vous allez bien. Comme je vous l'avais annoncé le mois dernier, ce numéro sera dédié à l’Année du Rat. Evidemment, ça n’a pas été facile de rédiger ce bulletin sans penser à la situation actuelle, mais essayons tout de même de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Comme je ne connais pas beaucoup d'oeuvres mettant à l'honneur des rats, ça n’a pas été évident de boucler cette édition, mais en fin de compte, je pense que je ne me suis pas trop mal débrouillé. Bien sûr, si vous connaissez des ouvrages dont les vedettes sont des rats ou des souris et que vous aimeriez partager avec nous - courts-métrages, littérature, webcomics... - n’hésitez pas à le faire dans les commentaires. Je suis toujours curieux d’enrichir mon répertoire. ;) En attendant, voici votre ration de petits rongeurs. J’espère que ça vous plaira. :3
- Adventure Time - Little Brother
https://www.youtube.com/watch?v=Nhnek77f20E
Maintenant que la série a touché à sa fin (enfin, jusqu'à la sortie de Distant Lands), c'est l'occasion de revenir sur les épisodes qui nous tiennent à coeur. Personnellement, j'ai toujours eu une tendresse particulière pour celui-ci, Little Brother. Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, ou qui ne se souviennent pas de la saison 6, la trame de l'épisode est la suivante. Suite à une fête bien débridée, Shelby, le ver qui vit dans le violon de Jake, se retrouve avec un petit frère sur les bras ! Pour un ver de terre, c'est quand même un comble. Alors non, sa mère ne s'est pas faite mettre en cloque pendant la soirée, il s'est tout simplement sectionné le bout de la queue (non, pas celle-là !) en relevant un défi stupide. Et comme c'est un ver de terre dans une oeuvre de fiction, le morceau ainsi amputé a donné naissance à un deuxième ver de terre (contemplez la toute-puissance de l'imagination) ! Baptisé
- Ratz (Xilam)
https://www.youtube.com/watch?v=1s1gnTbO5dA
La vie est belle pour Razmo et Rapido, une paire de rats délurés qui vit dans la tuyauterie d’un cargo spécialisé dans le transport de fromages et dont les cales sont toujours pleines à craquer de meules bien fraîches. Mais entre les gueuletons de gouda et les courses de rat-boards, les deux compères doivent veiller à ne pas attirer l’attention du Capitaine et de ses séides : Benny, l’irascible cuisinier japonais, et Svetlana, la gigantesque mécanicienne russe. Réalisée par le même studio qu’Oggy et les Cafards et les Zinzins de l’Espace, Ratz est une série d’humour déjantée que je trouve très sympa à regarder. Pour la petite anecdote, les deux personnages principaux sont doublés, en Français, par le duo de comédiens Eric et Ramzy. Je ne suis pas spécialement fan de leur humour, mais il faut reconnaître que l’animation leur réussit plutôt bien. Les dialogues sont savoureux, et il se dégage de l’ensemble une énergie burlesque communicative. Il faudra que je pense à vous présenter leur autre série animée, Moot-Moot, quand ça sera l’Année du Mouton...
- Rock & Rule
https://www.youtube.com/watch?v=-zl-GVkEj_0
Le cinéma d’animation aussi a ses nanars. Ces films, dont l’intrigue ou les graphismes sont tellement ridicules, tellement surréalistes, qu’ils en deviennent extraordinairement divertissants. Rock & Rule, avec tout le respect qu’il lui est dû, fait partie de ces films-là. Dans un monde ravagé par la troisième guerre mondiale, les rats et d’autres petits animaux comme les chats ou les chiens, ont évolué et pris la place laissée par les Hommes. Cette décharge post-apocalyptique aurait pu servir de cadre à toutes sortes d’aventures exotiques, mais non. C’est une histoire de vanité bafouée, sur fond de rock ‘n’ roll et de divergences artistiques, que le film a décidée de nous raconter. Omar, un homme-rat aussi sexy qu’insupportable, est le guitariste vedette d’un petit groupe prometteur. Mais sa fierté va être piquée au vif lorsqu’il apprend qu’il va devoir partager la scène avec Angel, une jeune chanteuse à la voix enchanteresse et au caractère bien trempé qui ne compte pas se laisser marcher sur les pattes par l’arrogant musicien. Pendant ce temps, Mok Swagger (his name is Mok, thanks a lot), rockstar vieillissante dont la popularité en déclin n’a en rien entaché la mégalomanie, cherche les derniers éléments dont il a besoin pour accomplir le rituel démoniaque qui lui permettra de se venger de ce public qui lui a tourné le dos. On fait difficilement plus rocambolesque, sans mauvais jeu de mots. D’autant que derrière ce scénario alambiqué se cache une animation dont la qualité oscille entre le "bizarre" et le "waouh". On ne sait jamais vraiment sur quel pied danser avec ce film, mais c’est aussi ça qui est tellement jubilatoire. Et puis il faut bien reconnaître que la bande-son est tout simplement spectaculaire, comme vous avez pu le constater en cliquant sur les liens que je vous ai donnés. Et est-ce que j’ai déjà mentionné à quel point Omar était sexy ? Parce qu’il est vraiment, vraiment très sexy. Non mais sérieusement, ce rat dégage presque autant de sex-appeal que Rum Tum Tugger.
Et voilà qui conclue cette édition du Rat. Fiou. Ca n’a pas été facile, mais dans l’ensemble, je suis plutôt content du résultat. J’espère en tout cas que vous avez - ou allez - passé un bon moment vous aussi. Quand on y pense, c’est quand même douloureusement ironique que l’Année du Rat débute par une épidémie - même si leur réputation de vecteurs de maladies est grandement exagérée et que ce sont surtout leurs puces qui sont en cause - mais tâchons de ne pas nous laisser abattre par la morosité ambiante. Le prochain numéro célébrera l’arrivée du Printemps, et j’ai déjà plein d’idées pour vous concocter un bulletin fleuri, alors soyez au rendez-vous. ;) En attendant, prenez soin de vous, ne vous exposez pas à des risques inutiles, et je vous retrouve tous le mois prochain, fringants et en bonne santé. Allez, bye-bye.
FA+
