Sharing is Caring #31
5 years ago
General
Bonjour tout le monde.
On peut dire que ce mois de Novembre aura été pour le moins rocambolesque, que ce soit d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. Et ce n’est pas rien, quand on voit à quelle hauteur le reste de 2020 avait placé la barre en termes d’insanité. Espérons que Décembre soit un peu plus tranquille, histoire de finir l’année sur une note à peu près positive (même si, personnellement, je préfère ne pas trop me faire d’illusions). J’espère en tout cas que ces dernières semaines n’auront pas trop mis le bazar dans vos vies. ^_^ A part ça, on ne peut pas dire que j'ai grand-chose de neuf à raconter. Grâce à Halloween, qui s'est fait une joie de remplir mes recommandations YouTube de vidéos sinistres, j'ai eu l'inattendu plaisir de découvrir les univers psychédéliques et macabres de Ib et Angels of Death, deux petits jeux d'aventure - étiquetés "horreur", mais en fin de compte pas si effrayants que ça* - créés avec le logiciel RPG Maker. Et comme ce qui devait arriver arriva, j’ai eu un véritable coup de foudre pour Zack et Garry. Ils sont tous les deux tellement attachants, chacun à sa manière (et malgré le fait que l’un des deux est, vous savez, un tueur psychopathe). Alors évidemment, ça m’a tout de suite donné envie d’écrire ma propre fanfic sur une improbable relation amoureuse entre les deux. Je ne sais pas, il y a quelque chose à propos de cette paire qui m’a complètement submergé**. En tout cas, je ne peux pas nier que c’est agréable de commencer enfin à retrouver le plaisir de l’écriture. La route est encore longue, mais j’ai l’impression que ça fait des siècles que je ne m’étais pas senti aussi bien... ce qui est quand même horriblement ironique, quand on considère la situation actuelle. Mais je digresse. Allez, assez tergiversé. On reparlera de tout ça quand j’aurai terminé cette fanfic. D’ici là, profitez bien de cette nouvelle sélection. En espérant qu’elle vous plaise. :3
* Et j’ajouterai, beaucoup, beaucoup moins effrayants que Ça. Sauf si l’on parle de sa suite cinématographique sortie en 2019, qui était plus un film comique qu’autre chose...
** D’ailleurs, s’il n’y a pas de consensus sur la question, je propose que leur nom de couple officiel soit... Zackarry. XD En plus, si jamais ils décident de faire un petit frère à Ib et Rachel, ça peut aussi servir de prénom pour le bébé. :3
- Colza (Gobelins)
https://www.youtube.com/watch?v=jpyYiMAvo6U&list=UU-vrN89jIox3XqAKbEMeFgQ
Au cas où ce nom ne vous serait pas familier – je pense surtout à nos camarades anglophones – précisons que Gobelins est en fait une prestigieuse école d’animation française. Rien à voir avec les petites créatures espiègles qui peuplent les recoins sombres et humides des univers d’heroic fantasy (pour être honnête, je ne connais pas l’origine exacte de leur nom, alors qui sait, il existe peut-être bel et bien un rapport entre les deux XD ). Et comme il faut s’y attendre avec ce genre d’établissement, à la fin de leur cursus, les élèves reçoivent la tâche d’imaginer et de produire leur propre court-métrage. Sans entrer dans les détails, ce petit film, Colza, est donc l’une des réalisations de la promotion 2019-2020. Comme quoi, tout n’aura pas été bon à jeter dans cette année désastreuse. ;3 L’action se déroule dans un monde peuplé d’hommes-lézards. Clarence est un jeune garçon rêveur et intrépide - à ne pas confondre avec cet autre Clarence, vous savez, celui qui passe sur Cartoon Network - qui travaille dans une plantation de colza. Grâce à un petit avion équipé de pistons et de trompettes, il parcourt les champs et fait éclore les fleurs en les arrosant de musique. Eh oui, c’est comme ça que ça marche dans cet univers. Voler librement dans le bleu du ciel, la communion avec la nature, c’est un métier que Clarence adore. Malheureusement, cette vie insouciante va se retrouver chamboulée par la révolution industrielle qui frappe le pays et les enjeux économiques qui l’accompagnent. Son avion chéri est en effet réquisitionné pour être démantelé afin de construire un nouveau tracteur musical, plus efficace et surtout moins coûteux que l’ancienne méthode. Seulement voilà, les responsables de l’exploitation avaient précédemment promis à Clarence de lui céder cet appareil qu’il aime tant. Et malgré son tempérament affable et idéaliste, le jeune homme n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pattes. Avec la complicité de son ami Anton, le compositeur du village, il entend bien récupérer ce qui lui revient de droit, même si cela signifie devoir quitter à tout jamais sa terre natale... On retrouve dans ce court-métrage toute la passion et la qualité que l’on attend d’une école aussi réputée que Gobelins. Servi par une animation adorable dont le trait bucolique rappelle les films Ghibli, ce récit doux-amer nous entraîne dans un monde attachant et poétique qui sent bon les soirs d’été. C’est stupéfiant de voir à quel point les réalisateurs ont réussi à développer cet univers en à peine cinq minutes. On ne sait presque rien des personnages ou de la société dans laquelle ils évoluent, et pourtant, il se dégage de ces quelques séquences une telle impression de richesse, un tel foisonnement de l’imaginaire. Porté par une bande-son adéquatement exquise compte tenu des ambitions du récit, c’est le genre de worldbuilding que l’on aimerait pouvoir savourer pendant des heures…
- Generals' Secret Meeting (kourney)
https://e-hentai.org/g/1764179/81acbc8d77/
"La Réunion Secrète des Généraux", un titre éminemment approprié et qui a le mérite de résumer à lui tout seul toute l’intrigue de ce webcomic homopornographique. Dans un lointain et chimérique royaume, le prince Alexander Oases, héritier légitime du trône, banni après un coup d’état, est revenu d’exil pour mettre un terme à la tyrannie purulente qui s’est emparée du pays. Soutenu par les cinq généraux qui se sont ralliés à sa cause, Alexander a renversé le despote et délivré son peuple du joug de l’oppression. Mais maintenant que la paix et la prospérité règnent sur le royaume, ses généraux doivent faire face à un nouveau problème : leur suzerain, aussi éclairé soit-il, est une insatiable bête de sexe ! Quels que soient l’endroit et le moment, dès que le jeune lion se retrouve en tête à tête avec un homme, le voilà qui se fait encore plus tactile qu’un satyre en rut. D’un commun accord, les cinq généraux ont donc organisé une petite réunion secrète pour faire le point sur l’envahissante libido d’Alexander et trouver une solution au problème avant que les moeurs de leur souverain ne s’ébruitent. Mais il va très vite s’avérer que les cinq doigts de la main royale ne sont pas aussi insensibles que ça aux charmes et à la sexualité débridée du jeune monarque, et que la main en question n’a jamais eu à faire beaucoup d’efforts pour accéder à leurs entrejambes. Le récit se transforme alors en véritable anthologie homoérotique de la frénésie sexuelle, tandis que les généraux vont, chacun à son tour, raconter à leurs confrères comment ils se sont, eux aussi, laissés emporter par les ardeurs amoureuses de l’indomptable félin. En bref, c’est l’histoire d’un roi et de son harem de guerriers virils. Un concept qui, sur le papier, est déjà extraordinairement appétissant, et que l’artiste a délicieusement su mettre en scène, comme les illustrations additionnelles qui figurent au début du recueil, somptueusement orgiaques, vous le prouveront tout de suite. Le style graphique, riche et coloré, est absolument superbe ; le character design, dont l’esthétique bara, massive et hirsute, suffit à me faire frémir le bas-ventre, est un vrai régal ; la relation entre Alexander et ses différents généraux, à la fois fiévreuse et hésitante, a ce petit je-ne-sais-quoi de positivement adorable ; et le spectacle de tous ces beaux mâles s’adonnant sauvagement au crime de baise-majesté est tout simplement ébouriffant. Le webcomic étant encore en cours, j’ignore ce qui attend les personnages à la fin de cette singulière et sulfureuse concertation, mais en ce qui me concerne, une chose est sûre : fini ou pas, ça aura été un véritable coup de foudre.
- Hades (Supergiant Games)
https://www.youtube.com/watch?v=mD8x5xLHRho
Voilà un jeu qui n’aurait pas volé sa place dans le numéro spécial d’Halloween. Hélas, je n’ai appris son existence qu’après avoir bouclé l’édition d’octobre (en réalisant que ce très appétissant dessin de Dudebulge était en fait un fanart et non pas une interprétation personnelle... voilà ce qui arrive quand on oublie de lire la description :p ). Mais Novembre est aussi le mois de la Toussaint et du jour des morts - à ne pas confondre avec une célèbre fête mexicaine - alors j’imagine que ce n’est pas trop tard, thématiquement parlant... Bref, là n’est pas la question. Parlons plutôt de Hades. Tout d’abord, contrairement à ce que le nom du jeu pourrait faire croire, le joueur n’incarne pas le dieu des Enfers, mais son fils,Nico di Angelo Zagreus, un jeune homme au tempérament fougueux et à l’esprit rebelle qui n’a franchement pas l’intention de rester moisir dans le monde souterrain pour servir de souffre-douleur à son père (même s’il n’est pas contre un petit coup de fouet de temps en temps ;3 ). Elevé par Nyx, la déesse de la Nuit, dans les profondeurs du Tartare, l’impétueux adolescent aimerait maintenant rejoindre les hauteurs de l’Olympe pour rencontrer le reste de sa famille et retrouver sa mère biologique, Perséphone. Mais son divin géniteur, qui éprouve un puissant et curieux dégoût envers les Olympiens, ne l’entend pas de cette oreille. Bien décidé à retenir son bon à rien de fils dans les tréfonds du royaume des morts, Hadès n’hésitera pas à déchaîner tout ce que les Enfers comptent en monstres et en guerriers pour barrer la route à sa farouche progéniture. Fort heureusement, Zagreus est non seulement un masochiste endurci, mais aussi un combattant hargneux et opiniâtre qui n’a pas froid aux yeux - qu’il a vairons, d’ailleurs. Et n’en déplaise à son (Dis) paternel, il est tout à fait disposé à jouer des pieds et des poings pour écarter tout ce que le maître du séjour infernal dressera entre lui et le firmament... Excepté Cerbère. On ne touche pas à Cerbère. Pour le reste, je ne m’y connais pas suffisamment en roguelikes pour vous dire en quoi Hades révolutionne le genre, dans la mesure où les seuls auxquels je n’ai jamais joué sont les Pokémon Donjons Mystères... Mais comme le trailer vous le démontrera sûrement mieux que moi, le gameplay a tout simplement l’air diaboliquement jubilatoire. Dans des Enfers en 3D isométrique au rendu absolument somptueux, Zagreus et son impeccable plastique doivent affronter vague après vague d’ennemis tous plus féroces les uns que les autres afin de se frayer un chemin vers la surface. Pour ce faire, le jeune dieu pourra compter non seulement sur ses propres pouvoirs, mais aussi sur le divin soutien des maîtres et maîtresses de l’Olympe, impatients de rencontrer leur adorable cousin/neveu/autre. Et s'il venait à tomber au combat, la malédiction du Styx le ramènerait directement dans la Demeure d'Hadès, où il reviendrait à la mort comme si de rien n'était, prêt à retenter sa chance pour le reste de l'éternité s'il le faut. Ajoutez à cela une galerie haute en couleur de personnages mythologiques, pas toujours entièrement fidèles aux anciens textes mais néanmoins bougrement attachants et sexy - et avec lesquels vous pouvez même devenir amis, en faisant preuve d'un peu de persévérance (et plus si affinités, dans le cas de certains :3 ) - et vous obtenez le premier jeu que je compte acheter pour ma Switch quand les magasins réouvriront.
Et voilà qui conclut cette édition. Que dire de plus, si ce n’est que c’est toujours un plaisir de partager toutes ces choses avec vous. N’hésitez pas, d’ailleurs, à me dire en commentaire ce que vous avez pensé de cette sélection. Je serais aussi très heureux d’entendre si vous avez des suggestions à me faire, que ce soit à propos de la présentation ou du contenu, alors ne vous gênez pas. ;) A part ça, le prochain numéro sera aussi le dernier de l’année. Je ne pense pas préparer quoi que ce soit de spécial pour les fêtes cette fois-ci, mais j’espère que vous serez quand même au rendez-vous. Après tout, même si changer d’année ne va évidemment pas résoudre nos problèmes, le fait de tourner la page n’en est pas moins extrêmement cathartique... Enfin bref. Je crois que je vous ai bien assez tenu la jambe comme ça. Prenez soin de vous, et à la prochaine. Hasta la bye bye ! <3
On peut dire que ce mois de Novembre aura été pour le moins rocambolesque, que ce soit d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. Et ce n’est pas rien, quand on voit à quelle hauteur le reste de 2020 avait placé la barre en termes d’insanité. Espérons que Décembre soit un peu plus tranquille, histoire de finir l’année sur une note à peu près positive (même si, personnellement, je préfère ne pas trop me faire d’illusions). J’espère en tout cas que ces dernières semaines n’auront pas trop mis le bazar dans vos vies. ^_^ A part ça, on ne peut pas dire que j'ai grand-chose de neuf à raconter. Grâce à Halloween, qui s'est fait une joie de remplir mes recommandations YouTube de vidéos sinistres, j'ai eu l'inattendu plaisir de découvrir les univers psychédéliques et macabres de Ib et Angels of Death, deux petits jeux d'aventure - étiquetés "horreur", mais en fin de compte pas si effrayants que ça* - créés avec le logiciel RPG Maker. Et comme ce qui devait arriver arriva, j’ai eu un véritable coup de foudre pour Zack et Garry. Ils sont tous les deux tellement attachants, chacun à sa manière (et malgré le fait que l’un des deux est, vous savez, un tueur psychopathe). Alors évidemment, ça m’a tout de suite donné envie d’écrire ma propre fanfic sur une improbable relation amoureuse entre les deux. Je ne sais pas, il y a quelque chose à propos de cette paire qui m’a complètement submergé**. En tout cas, je ne peux pas nier que c’est agréable de commencer enfin à retrouver le plaisir de l’écriture. La route est encore longue, mais j’ai l’impression que ça fait des siècles que je ne m’étais pas senti aussi bien... ce qui est quand même horriblement ironique, quand on considère la situation actuelle. Mais je digresse. Allez, assez tergiversé. On reparlera de tout ça quand j’aurai terminé cette fanfic. D’ici là, profitez bien de cette nouvelle sélection. En espérant qu’elle vous plaise. :3
* Et j’ajouterai, beaucoup, beaucoup moins effrayants que Ça. Sauf si l’on parle de sa suite cinématographique sortie en 2019, qui était plus un film comique qu’autre chose...
** D’ailleurs, s’il n’y a pas de consensus sur la question, je propose que leur nom de couple officiel soit... Zackarry. XD En plus, si jamais ils décident de faire un petit frère à Ib et Rachel, ça peut aussi servir de prénom pour le bébé. :3
- Colza (Gobelins)
https://www.youtube.com/watch?v=jpyYiMAvo6U&list=UU-vrN89jIox3XqAKbEMeFgQ
Au cas où ce nom ne vous serait pas familier – je pense surtout à nos camarades anglophones – précisons que Gobelins est en fait une prestigieuse école d’animation française. Rien à voir avec les petites créatures espiègles qui peuplent les recoins sombres et humides des univers d’heroic fantasy (pour être honnête, je ne connais pas l’origine exacte de leur nom, alors qui sait, il existe peut-être bel et bien un rapport entre les deux XD ). Et comme il faut s’y attendre avec ce genre d’établissement, à la fin de leur cursus, les élèves reçoivent la tâche d’imaginer et de produire leur propre court-métrage. Sans entrer dans les détails, ce petit film, Colza, est donc l’une des réalisations de la promotion 2019-2020. Comme quoi, tout n’aura pas été bon à jeter dans cette année désastreuse. ;3 L’action se déroule dans un monde peuplé d’hommes-lézards. Clarence est un jeune garçon rêveur et intrépide - à ne pas confondre avec cet autre Clarence, vous savez, celui qui passe sur Cartoon Network - qui travaille dans une plantation de colza. Grâce à un petit avion équipé de pistons et de trompettes, il parcourt les champs et fait éclore les fleurs en les arrosant de musique. Eh oui, c’est comme ça que ça marche dans cet univers. Voler librement dans le bleu du ciel, la communion avec la nature, c’est un métier que Clarence adore. Malheureusement, cette vie insouciante va se retrouver chamboulée par la révolution industrielle qui frappe le pays et les enjeux économiques qui l’accompagnent. Son avion chéri est en effet réquisitionné pour être démantelé afin de construire un nouveau tracteur musical, plus efficace et surtout moins coûteux que l’ancienne méthode. Seulement voilà, les responsables de l’exploitation avaient précédemment promis à Clarence de lui céder cet appareil qu’il aime tant. Et malgré son tempérament affable et idéaliste, le jeune homme n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pattes. Avec la complicité de son ami Anton, le compositeur du village, il entend bien récupérer ce qui lui revient de droit, même si cela signifie devoir quitter à tout jamais sa terre natale... On retrouve dans ce court-métrage toute la passion et la qualité que l’on attend d’une école aussi réputée que Gobelins. Servi par une animation adorable dont le trait bucolique rappelle les films Ghibli, ce récit doux-amer nous entraîne dans un monde attachant et poétique qui sent bon les soirs d’été. C’est stupéfiant de voir à quel point les réalisateurs ont réussi à développer cet univers en à peine cinq minutes. On ne sait presque rien des personnages ou de la société dans laquelle ils évoluent, et pourtant, il se dégage de ces quelques séquences une telle impression de richesse, un tel foisonnement de l’imaginaire. Porté par une bande-son adéquatement exquise compte tenu des ambitions du récit, c’est le genre de worldbuilding que l’on aimerait pouvoir savourer pendant des heures…
- Generals' Secret Meeting (kourney)
https://e-hentai.org/g/1764179/81acbc8d77/
"La Réunion Secrète des Généraux", un titre éminemment approprié et qui a le mérite de résumer à lui tout seul toute l’intrigue de ce webcomic homopornographique. Dans un lointain et chimérique royaume, le prince Alexander Oases, héritier légitime du trône, banni après un coup d’état, est revenu d’exil pour mettre un terme à la tyrannie purulente qui s’est emparée du pays. Soutenu par les cinq généraux qui se sont ralliés à sa cause, Alexander a renversé le despote et délivré son peuple du joug de l’oppression. Mais maintenant que la paix et la prospérité règnent sur le royaume, ses généraux doivent faire face à un nouveau problème : leur suzerain, aussi éclairé soit-il, est une insatiable bête de sexe ! Quels que soient l’endroit et le moment, dès que le jeune lion se retrouve en tête à tête avec un homme, le voilà qui se fait encore plus tactile qu’un satyre en rut. D’un commun accord, les cinq généraux ont donc organisé une petite réunion secrète pour faire le point sur l’envahissante libido d’Alexander et trouver une solution au problème avant que les moeurs de leur souverain ne s’ébruitent. Mais il va très vite s’avérer que les cinq doigts de la main royale ne sont pas aussi insensibles que ça aux charmes et à la sexualité débridée du jeune monarque, et que la main en question n’a jamais eu à faire beaucoup d’efforts pour accéder à leurs entrejambes. Le récit se transforme alors en véritable anthologie homoérotique de la frénésie sexuelle, tandis que les généraux vont, chacun à son tour, raconter à leurs confrères comment ils se sont, eux aussi, laissés emporter par les ardeurs amoureuses de l’indomptable félin. En bref, c’est l’histoire d’un roi et de son harem de guerriers virils. Un concept qui, sur le papier, est déjà extraordinairement appétissant, et que l’artiste a délicieusement su mettre en scène, comme les illustrations additionnelles qui figurent au début du recueil, somptueusement orgiaques, vous le prouveront tout de suite. Le style graphique, riche et coloré, est absolument superbe ; le character design, dont l’esthétique bara, massive et hirsute, suffit à me faire frémir le bas-ventre, est un vrai régal ; la relation entre Alexander et ses différents généraux, à la fois fiévreuse et hésitante, a ce petit je-ne-sais-quoi de positivement adorable ; et le spectacle de tous ces beaux mâles s’adonnant sauvagement au crime de baise-majesté est tout simplement ébouriffant. Le webcomic étant encore en cours, j’ignore ce qui attend les personnages à la fin de cette singulière et sulfureuse concertation, mais en ce qui me concerne, une chose est sûre : fini ou pas, ça aura été un véritable coup de foudre.
- Hades (Supergiant Games)
https://www.youtube.com/watch?v=mD8x5xLHRho
Voilà un jeu qui n’aurait pas volé sa place dans le numéro spécial d’Halloween. Hélas, je n’ai appris son existence qu’après avoir bouclé l’édition d’octobre (en réalisant que ce très appétissant dessin de Dudebulge était en fait un fanart et non pas une interprétation personnelle... voilà ce qui arrive quand on oublie de lire la description :p ). Mais Novembre est aussi le mois de la Toussaint et du jour des morts - à ne pas confondre avec une célèbre fête mexicaine - alors j’imagine que ce n’est pas trop tard, thématiquement parlant... Bref, là n’est pas la question. Parlons plutôt de Hades. Tout d’abord, contrairement à ce que le nom du jeu pourrait faire croire, le joueur n’incarne pas le dieu des Enfers, mais son fils,
Et voilà qui conclut cette édition. Que dire de plus, si ce n’est que c’est toujours un plaisir de partager toutes ces choses avec vous. N’hésitez pas, d’ailleurs, à me dire en commentaire ce que vous avez pensé de cette sélection. Je serais aussi très heureux d’entendre si vous avez des suggestions à me faire, que ce soit à propos de la présentation ou du contenu, alors ne vous gênez pas. ;) A part ça, le prochain numéro sera aussi le dernier de l’année. Je ne pense pas préparer quoi que ce soit de spécial pour les fêtes cette fois-ci, mais j’espère que vous serez quand même au rendez-vous. Après tout, même si changer d’année ne va évidemment pas résoudre nos problèmes, le fait de tourner la page n’en est pas moins extrêmement cathartique... Enfin bref. Je crois que je vous ai bien assez tenu la jambe comme ça. Prenez soin de vous, et à la prochaine. Hasta la bye bye ! <3
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