Sharing is Caring #42
General | Posted 3 years agoBonjour tout le monde.
Quarante-deux ! La réponse à l'ultime question sur la vie, l'univers et tout le reste. Vraiment, qui aurait cru que j’arriverais aussi loin ? Pas moi, en tout cas. Je pensais me lasser bien plus tôt de cette newsletter. N’allez toutefois pas croire que c’est un quelconque sentiment d’obligation qui me pousse à poursuivre la publication de ces petits bulletins. Si je continue à les poster, c’est bien parce que ça me fait plaisir de partager toutes ces choses avec vous. À vrai dire, je ne vous cacherai pas que la passion s’essouffle un peu ces derniers temps. Je pense qu’après cette édition, le moment sera venu de faire une petite pause. Ne vous inquiétez pas, ce numéro ne sera certainement pas le dernier. Je pensais plutôt faire comme l’année dernière : laisser passer l’été, et vous retrouver en septembre, bon pied bon oeil, histoire de fêter - si on peut dire ça ainsi XD - la rentrée avec vous. Oui, ça ne m’a pas l’air trop mal, comme plan. Enfin bon, rien ne sert de mettre la charrue avant les boeufs. Nous verrons bien comment les choses se présenteront... En attendant, voici donc le numéro d’avril. Avril, mois du poisson. Je ne sais pas vous, mais moi, je n’arrive jamais à évoquer ce mois sans penser à cette chanson. Je me demande bien pourquoi. XD (La voici en version originale, pour ceux que ça intéresse.) Ah, si seulement nos printemps pouvaient encore être aussi pluvieux... En tout cas, voilà une mélodie qui ne manque jamais de me mettre de bonne humeur. Que vous aimiez Bambi ou non, ça reste un charmant hommage à la beauté de la nature. Ce n’est d’ailleurs pas la seule chanson qui vient immanquablement me trotter en tête chaque fois que revient le mois d’Avril. Je crois me souvenir vous avoir déjà parlé du Royaume des Couleurs, l’un des grands dessins animés de mon enfance. Eh bien il y avait aussi une chanson sur le mois d’avril dans cette série*. Je ne sais pas pourquoi c’est celle-ci en particulier que j’ai retenue parmi tous les adorables ou émouvants numéros musicaux que compte la série, mais il faut bien avouer que le morceau est super joli. Il dégage une douceur lumineuse qui incarne à merveille toute la grâce du printemps... Mais je m’égare. Quoi qu’il en soit, j’espère que vous allez bien. Et que vous ne vous êtes pas trop gavés de chocolat. :p Après tout, avril n’était pas que le mois du fretin farceur cette année. Passer de la friture comique à la friture en chocolat, c’est quand même cocasse. J’espère en tout cas que vous avez passé de joyeuses Pâques. Voyons voir, aurais-je oublié quelque chose ? Ah oui, avril est aussi le mois du "4444skin", un événement annuel (et parfois un peu anal :3 ) lancé par Spelunker_Sal ici-même sur Fur Affinity dans le but de célébrer le rôle bien trop souvent mésestimé du prépuce dans l’art érotique. (Au cas où vous n’en ayez jamais entendu parler, et si d’aventure le nom n’était pas assez explicite, précisons que l’événement en question a lieu le 4 avril. Voilà qui ne devrait pas manquer de faire plaisir aux Japonais superstitieux. :p En tout cas, si vous avez-vous aussi un faible pour cette partie de l’anatomie masculine et que le coeur vous en dit, n’hésitez pas à prendre part aux réjouissances l’année prochaine.) Bref, tout ça pour dire que le mois d’avril ne manque pas de festivités. J’espère néanmoins qu’il vous reste un peu de place pour la sélection du jour. Promis, elle n’est pas très calorique. XD Allez, blague à part, je vous laisse découvrir ce que nous avons au menu cette fois-ci. Régalez-vous. :3
* Le dessin animé en question étant très peu connu, je n'ai pas réussi à trouver de clip contenant uniquement la chanson, mais voici tout de même l'épisode où elle figure (Le Voyage en Avril, deuxième partie). Si vous voulez juste écouter la chanson, elle débute vers les 6 minutes 30.
- Any Other Name (Seabones)
https://e-hentai.org/g/2168587/fc0c583253/
Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère érotique. Et pour le coup, il est plutôt hardcore. À vrai dire, j’ai longuement débattu avec moi-même pour savoir si j’allais oui ou non vous présenter cette BD. C’est que l’âge des protagonistes me pose un peu problème, voyez-vous, et je ne voudrais pas que la situation soit mal interprétée. Non pas qu’ils soient excessivement jeunes. Ils appartiennent en fait à cette couche ingrate de l’adolescence située entre la majorité sexuelle et la majorité tout court. Comme beaucoup d’autres garçons, c’est à cette époque de ma vie que j’ai moi-même commencé à m’intéresser à la pornographie. Je pouvais alors fantasmer sur tous les sujets sans trop me poser de questions. Seulement voilà, le temps, comme à sa vieille habitude, a passé. Et contrairement à ce que dit mon compte FA, je n’ai plus vingt ans (il faudrait d’ailleurs que je pense à mettre tout ça à jour, je suis même étonné que le site ne le fasse pas automatiquement, dans la mesure où il a ma date de naissance). Mais j’ai l’impression d’avoir été tellement constant sur le plan mental au cours de ces dernières années - et je ne parle même pas de ce que nous vivons depuis le début de la pandémie - que j’avoue avoir encore beaucoup de mal à intérioriser mon âge. Il faut dire que j’ai toujours été quelqu’un de plutôt mature, même pendant l’adolescence, alors je peine un peu à voir la différence entre le moi d’alors et le moi d’aujourd’hui. Autant dire que ça m’a fait un peu drôle, en relisant ce webcomic en prévision de ce bulletin, de passer de "p*tain, c'est trop bon ! il faut absolument que je leur présente ça" à "attends, est-ce que ce ne serait pas inapproprié ?". Je ne sais pas, c’est peut-être juste moi qui me fais des films. Après tout, ce n’est qu’une simple fantaisie érotique. Cela vous est-il déjà arrivé, à vous aussi, de vous retrouver ainsi, partagé entre votre envie de trouver quelque chose extrêmement bandant et l’impression que vous n’en avez plus le droit... ? Quoi qu’il en soit, j’ai finalement décidé de poursuivre comme prévu et de vous présenter cette oeuvre en bonne et due forme. D’abord parce que je suis bien placé pour savoir que FA est aussi fréquenté par des jeunes gens qui, comme moi jadis, cherchent à explorer leurs sensibilités et que c’est tout à fait le genre de public que ce webcomic pourrait intéresser. Mais aussi comme symbole de ce dilemme intérieur, une manière de réconcilier l’adulte équilibré que je suis devenu et l’adolescent libidineux qui demeure en moi. Je ne sais pas si c’est très intelligible, mais il fallait que ça sorte, que je vous dise tout ce que j’avais sur le coeur. Maintenant que c’est chose faite, entrons plutôt dans le vif du sujet. Voici donc Any Other Name. Et pour être honnête, je ne sais pas trop quoi vous dire dessus. Non pas que je manque de matière, mais dans la mesure où le récit n’en est qu’à son premier chapitre, c’est encore un peu tôt pour peser le pour et le contre. Bien sûr, il va sans dire que je ne serais pas là à vous en parler si ce seul chapitre ne m’avait pas tapé dans l’oeil. Il faut dire que sa fin - et ce qu’elle implique quant à la trajectoire que va prendre le récit - est particulièrement intrigante. Mais je ne voudrais pas tout vous divulgâcher. :p Contentons-nous plutôt de poser les bases. Je précise d’ailleurs que si le comic inclut - et inclura - des scènes de sexe, l’oeuvre en elle-même n’a pas vocation à être exclusivement pornographique (du moins de ce que j’en ai compris)*. Pour le reste, il s’agit de l’histoire de Comet, un jeune garçon transsexuel, créatif et aventureux, vivant avec son grand frère d’adoption, un loubard casse-cou mais débonnaire prénomméCupid Guillermo Ramon McClain Cue. À cause d’un différend entre ce dernier et l’un des gros bras fréquentant le lycée où Comet est scolarisé, celui-ci se retrouve bien malgré lui dans le collimateur de Hank, un jeune homme intimidant et irascible qui a bien l’intention d’obliger Cue à lui rembourser les frais de réparation du véhicule qu’il lui a bousillé. Et quoi de mieux pour régler ses comptes qu’une sortie scolaire ! Le plan était pourtant parfait : s’arranger pour se retrouver seul dans un coin avec Comet, obliger le mioche à contacter son soi-disant grand frère, et pour finir, faire habilement comprendre à cet arrogant junkie que s’il refusait de verser immédiatement à Hank la somme qu’il lui doit, la petite frappe se ferait un plaisir d’offrir à son frangin un aller simple pour l’hôpital. Bref, le summum de la diplomatie. Mais bien sûr, les choses ne sont jamais aussi simples. Et alors que Hank et Comet se retrouvent en tête-à-tête dans les bois, des événements ô combien étranges s’apprêtent à bouleverser leurs vies. Je vous laisse toutefois le soin de découvrir par vous-mêmes de quoi il en retourne. Sachez néanmoins que l’histoire aborde des thèmes particulièrement grinçants. Je ne sais pas si le ton sera le même dans les chapitres suivants, mais je vous conseille tout de même de ne pas prendre le récit à la légère (non pas qu’il soit entièrement dénué d’humour, rassurez-vous). Vraiment, je ne sais pas trop quoi ajouter. Entre son character design absolument savoureux et son écriture presque kafkaïenne, Any Other Name est un webcomic qui fascine autant qu’il dérange. Et le pire - ou le mieux ; ça dépend du point de vue :3 -, c'est que l’on en redemande ! Jetez-y un oeil et faites-vous votre propre opinion, mais en ce qui me concerne (et en excluant tout ce questionnement déontologique que je soulignais dans la première moitié de cet article), j’ai hâte de voir ce que nous réserve la suite. I've only had Comet for a day and a half, but if anything happened to him, I would kill everyone in this room and then myself (ça ne ferait en tout et pour tout qu'une seule personne, mais comme on dit, c'est l'intention qui compte XD ).
* Le contenu additionnel, en revanche, c’est une autre histoire...
- Whomp King WITH LYRICS - Super Mario Galaxy 2 Cover (Juno Songs)
https://www.youtube.com/watch?v=avdU_1NNWyo
Pour le coup, le titre est tellement explicite, que je ne sais pas trop quoi ajouter. Allez, pour la forme, je vais tout de même tâcher de vous présenter ce morceau avec toute la verbosité qui me caractérise. Cela vous prendra sûrement plus de temps de lire cet article que de regarder directement la vidéo, mais hé, elle-aussi a droit à la lumière des projecteurs. :p Plus sérieusement, il s’agit donc d’une version chantée du thème du Roi Whomp, de Super Mario Galaxy 2*. Bien sûr, il va sans dire que si la mélodie est tirée du jeu, le texte est quant à lui une création originale du chanteur. Et de ce côté-là, le travail qui a été fait est tout simplement formidable. Prenant comme base les quelques répliques que le boss adresse à Mario et au joueur avant le combat, le talent narratif du parolier élève ce qui était une composition somme toute assez anecdotique pour en faire une fresque cyclopéenne, furieuse et exaltée. Ce n’est plus un simple affrontement entre le héros du Royaume Champignon et l’un des sbires de Bowser, c’est un véritable procès que le règne minéral intente à l’humanité, race arrogante qui exploite sans égard et sans remord les êtres lithiques pour construire ses demeures et ses monuments. Le Roi Whomp, "roi de la pierre", se fait ainsi le champion, le bras armé de la gent rocheuse et des briques en tout genre dans leur croisade contre l’espèce humaine. Entre vengeance et rébellion, le moment est venu pour le monde minéral de faire payer aux hommes le prix de leur ingratitude. Et c’est sur l’enquiquinant plombier que le "courroux du pavé" va commencer par s’abattre. Vraiment, j’adore la façon dont l’auteur s’est emparé du personnage. Certes, l’idée de base était déjà présente dans les jeux, mais Super Mario 64 et Galaxy 2 n’ayant pas particulièrement vocation à proposer une expérience scénaristique, j’ai toujours trouvé ça malheureux qu’un concept aussi intéressant ne soit pas creusé davantage. D’autant que la version française vend assez mal cette idée que le Roi Whomp est en fait le souverain révolté des pierres et des matériaux de construction (en tout cas, il me semble). C’est dommage, parce qu’encore une fois, c’est vraiment un concept qui, je pense, mériterait d’être exploré à la hauteur de son potentiel. Surtout quand on se souvient que l’intrigue du tout premier Super Mario Bros. stipulait que Bowser avait jeté un sort aux habitants du Royaume Champignon pour les transformer en blocs de pierre. Imaginez un peu : dans sa quête de vengeance, le Roi Whomp s’est arrangé pour mettre la main sur les secrets de la magie noire du clan des Koopa et se met ainsi à changer les Toad en briques et en statues qu’il utilise ensuite pour construire son propre château... Avouez que ça pourrait faire un bon arc pour un Mario & Luigi ou un Paper Mario (en fait, maintenant que j’y pense, c’est assez similaire à ce que fait Olly dans The Origami King**). Bref, tout ça pour dire que j’adore la façon dont le parolier a brodé son texte à partir de ces quelques lignes de dialogue. Le vocabulaire et l’imagerie déployés confèrent une dimension autrement plus grandiose et théâtrale au conflit opposant Mario et le Roi. Et si le travail d’écriture est une vraie réussite, l’interprétation elle-même n’est pas non plus en reste. Les mots épousent la mélodie avec une onctuosité tout à fait remarquable, et la performance du chanteur est résolument à la hauteur du texte. La voix qu’il a choisie pour le Roi Whomp, à la fois chaude et caverneuse, insuffle tellement de couleur à l’ensemble. Sans parler de la façon dont les choeurs subliment les paroles pleines de hargne et de férocité de leur monarque. Comme je le disais, ce n’est plus un simple combat entre deux individus : c’est un malheureux plombier moustachu contre le règne minéral tout entier. Vraiment, je me répète, mais l’auteur a réellement fait un excellent travail. Vous ne verrez plus le Roi Whomp de la même façon. Et je me permets d’ajouter que le reste de son répertoire est tout aussi impressionnant. N’hésitez pas à y jeter un oeil une fois que vous aurez fini d’écouter ce morceau-ci :3 (je vous recommande surtout son interprétation de Destruction Dance, le thème de Waluigi dans Dancing Stage Mario Mix, ainsi que sa version de Battle ! Apocalypse CURIE, une musique tirée du fangame Pokémon Uranium ; les paroles qu’il a écrites pour cette dernière capturent vraiment de manière saisissante toute l’étendue de l’incommensurable terreur que peut inspirer l’énergie nucléaire lorsqu’elle échappe à tout contrôle).
* Le thème en question n’est en vérité pas exclusif à ce boss, mais après avoir écouté la prestation de Juno Songs, je pense que vous aurez vous-aussi bien du mal à associer le morceau à qui que ce soit d’autre que le Roi Whomp...
** Ce qui est assez tragi-comique quand on considère la politique actuelle des jeux Paper Mario concernant l’usage des personnages de la franchise...
- Woven (Lark & Wren)
https://www.webtoons.com/en/fantasy.....?title_no=2744
Ceux qui parmi vous suivent cette newsletter depuis le tout début ne manqueront sans doute pas de reconnaître la patte visuelle de ce webcomic. En effet, la dessinatrice à l’origine de l’oeuvre n’est autre que painted-bees, une artiste dont je vous avais parlé dans le tout premier numéro de Sharing is Caring. Voilà qui remonte à loin maintenant... Juste histoire de vous resituer, j’avais voulu vous présenter son projet de visual novel, Abraxas, un récit chaleureux et plein de suspense se déroulant dans un monde peuplé d’hommes-oiseaux. J’ai cru comprendre que le projet en question était pour l’instant en stand-by, mais comme vous pouvez le constater, c’est aussi parce que la créatrice avait d’autres chats à fouetter (une expression que je trouve, après réflexion, bien trop barbare, surtout pour une amoureuse des animaux comme elle, aussi vais-je la remplacer par "d'autres chats à câliner" :p ). Mais alors, me direz-vous, qu’est-ce que Woven exactement ? Sorti de l’imagination infiniment fertile de painted-bees et de son époux, seandunkley, il s’agit avant tout d’un webcomic d’heroic fantasy. Dans un monde d’hommes et de chimères, les dragons, maîtres de la magie, sont les seules créatures capables de percevoir et d’interagir avec les fils éthérés qui constituent la trame de la réalité. Grâce à leurs griffes et à leurs crocs, ils peuvent ainsi manipuler ces fils et refaire le monde comme bon leur semble, tissant des sortilèges comme le tisserand tisse ses tapisseries. Mais si leur maîtrise des arts magiques leur confère une certaine puissance, les dragons sont aussi des créatures avides et paresseuses. En cela, ils ne sont pas si différents de la race humaine. Et c’est précisément cette soif commune de pouvoir et de richesses qui conduisit les deux espèces à conclure un bien étrange partenariat. En échange de leurs trésors et de leur soumission, les dragons acceptèrent de prêter aux hommes les outils nécessaires à la pratique de la magie, utilisant des échantillons de leurs propres corps pour façonner les instruments dont l’humanité aurait besoin pour manipuler les fils de la réalité. Guidés par le regard des dragons, c’est ainsi que certains hommes devinrent des mages, capables de plier les éléments à leur volonté. En contrepartie, les dragons se virent offrir une vie de luxe et de volupté, choyés tels des dieux par les humains. Un échange de bons procédés qui semblait de prime abord combler chacun des deux partis. Mais les hommes, comme les dragons, étaient des êtres orgueilleux, et ils finirent vite par se lasser du joug que ces bêtes arrogantes exerçaient sur eux. Prenant les armes, ils se mirent à chasser leurs anciens maîtres, désireux de s’emparer de toutes les précieuses ressources que recélaient leurs carcasses. Bien entendu, les dragons répliquèrent avec la même férocité, massacrant toutes les masses humaines qui passaient à portée de leurs pattes et de leurs gueules. Un conflit terrifiant qui ne semblait pouvoir connaître que la plus sanglante des issues. Pourtant, alors que le royaume des hommes était ravagé par les flammes et la violence, une chose inattendue se produisit : les dragons déployèrent tous leurs ailes et s’envolèrent, quittant le pays pour disparaître à jamais par-delà l’horizon. Personne ne sut jamais ce qui avait provoqué leur retraite. Le royaume retrouva la paix. Mais sans les dragons pour leur prêter leurs yeux, les mages ne pouvaient plus distinguer les fils de la réalité. Sans l’aide de leurs mentors, il leur était devenu presque impossible de tisser le moindre sortilège, même avec tous les outils dont ils disposaient. Ainsi, la magie disparut à son tour. Faisons maintenant un bond dans le temps, et retrouvons-nous une quinzaine d’années après ces sombres événements. Le règne des dragons n’est à présent plus que de l’histoire ancienne. Mais si les hommes ne peuvent plus les percevoir, les fils de la réalité ne se sont pas volatilisés pour autant. Ils sont toujours là, s’entremêlant comme ils l’ont toujours fait pour broder l’étoffe du monde. Invisibles. Hors d’atteinte. C’est là que nous faisons connaissance avec l’héroïne de cette histoire : une jeune fille diligente et pleine de ressources répondant au nom d’Ayşe. Née aveugle, la demoiselle n’est néanmoins pas du genre à se lamenter sur son sort. Et ce n’est certainement pas son handicap qui va l’empêcher de profiter de la vie et de faire le bonheur de ses proches. Mais par un curieux caprice du destin, cette cécité n’est pas la seule particularité qui lui a été offerte. Car si ses yeux éteints ne lui permettent pas de contempler le monde qui l’entoure, la jeune fille possède aussi un don qu’aucun humain avant elle n’avait jamais possédé. Un don qui jusque-là était resté le privilège des seuls dragons. Mais si Ayşe peut en effet voir ces fils de lumière qui normalement échappent au regard des hommes, il lui reste encore beaucoup de choses à découvrir avant de pouvoir devenir un véritable mage. Sur les dragons, sur la magie, sur elle-même. En attendant, la jeune fille mène une existence paisible, partagée entre corvées et récréation, ignorant tout du destin qui l’attend. Mais alors qu’elle se rend chez l’apothicaire pour récupérer une commande, une rencontre fortuite va finalement mettre en branle les roues de la destinée... Je vous laisse cependant découvrir la suite par vous-mêmes. Embarquez avec Ayşe sur les traces des mages et des dragons, et percez avec elle les secrets de ce monde, à commencer par les circonstances mystérieuses entourant sa propre naissance. Vraiment, que dire de plus ? Si ce synopsis n’a pas suffi à attiser votre curiosité, je peux aussi passer les deux prochaines heures à vous vanter tous les mérites artistiques de la mise en scène. Que ce soit sur le plan visuel ou narratif, on retrouve dans ce webcomic toute la sensibilité de painted-bees, et c’est une artiste que j’adore, alors ce n’est pas de sitôt que je serais à court d’éloges à lui faire*. :p Blague à part, il va sans dire que graphiquement parlant, l’oeuvre est de toute beauté. D’un point de vue technique, je ne saurais pas vous expliquer ce qui confère tant de charme et de personnalité au style de la dessinatrice, mais sa façon de gérer les textures et la lumière est toujours aussi exquise. Ajoutez à cela un découpage de l’action aussi audacieux qu’organique qui tire superbement parti de ce format très vertical imposé par le site, et vous obtenez une vraie pépite du neuvième art**. À ce stade, que demandez de plus ? Les graphismes sont somptueux, les personnages sont tous plus fascinants et attachants les uns que les autres, et le récit en lui-même est tout bonnement captivant. Sur tous les tableaux, painted-bees et son époux signent avec Woven un chef-d’œuvre enlevé et plein de finesse qui ne manquera sans doute pas de vous ensorceler vous aussi. Je vous le dis : sans vouloir paraître trop hyperbolique, ce webcomic est un pur régal. Un plaisir qu’il vous serait bien dommage de bouder. ;)
* Bien sûr, n’oublions pas qu’il s’agit d’une collaboration entre la dessinatrice et son mari. Alors même si j’ai souvent tendance à ne parler que de painted-bees, familiarité oblige, il va de soi que le mérite et les honneurs qui vont avec sont partagés.
** Pour la petite anecdote, la version qui est actuellement publiée sur WEBTOON est en fait la seconde itération du comic. La dessinatrice avait d’abord commencé à poster une première version de l’histoire sur sa page DeviantArt, à titre personnel, avant d’être approchée par la maison d’édition virtuelle pour en faire une exclusivité de leur catalogue. Débuta alors pour les deux créateurs un travail de longue haleine pour parfaire leur oeuvre, l’adapter au format du site et la rendre aussi attrayante que possible. Une opération que je serais tenté de qualifier de radieux succès. Voyez par vous-mêmes, mais franchement, les deux artistes ont de quoi être fiers. (Pour info, la première version n’est évidemment plus disponible, mais n’hésitez pas à passer quand même par la galerie DeviantArt de painted-bees pour admirer toutes les illustrations additionnelles qu’elle a réalisées autour de cet univers. Et pourquoi pas en profiter pour jeter un oeil au reste de son travail, tant qu’à faire. :p )
Et voilà qui conclut ce quarante-deuxième numéro ! Il ne vous aura sans doute pas apporté beaucoup de réponses sur la vie, l’univers et tout le reste (encore que...), mais j’espère au moins qu’il vous a plu... Allez, juste histoire de faire durer le plaisir, voici une dernière chanson pour la route. Après tout, puisque je ne posterai probablement rien le mois prochain, autant prendre dès maintenant le temps de fêter avec vous le mois de mai qui arrive. C’est peut-être un peu précipité, j’en conviens, mais que voulez-vous, je suis d’humeur mélomane. D’autant que si la version française du morceau évoque la fraîcheur délicate d’un matin de mai, le texte original, quant à lui, parle en fait de la volupté d'un après-midi de juin. Une divergence poétique qui nous permet de faire d’une pierre deux coups et de rendre hommage non pas au seul mois qui approche, mais également à celui qui viendra juste après. Si c’est pas beau, ça... (Bon, en vérité, c’est juste que de vous parler de "Petite pluie d'avril" en introduction m’a fait penser à cette chanson, et il a bien fallu que je trouve une excuse pour partager avec vous un peu de ma nostalgie. :3 ) Quoi qu’il en soit, voilà qui me paraît être une bien belle note sur laquelle se quitter. Je vous dirais bien bonne continuation, mais c’est peut-être un peu trop définitif comme formule d’au revoir. Après tout, ce n’est pas comme si je vous abandonnais, vous ou FA. Je vais juste prendre un peu de recul par rapport à cette newsletter, c’est tout. On ne le répétera jamais assez, mais c’est important de savoir se ressourcer de temps en temps. Vous aussi d’ailleurs, pensez à bien prendre soin de vous. Ne laissez jamais ce que vous aimez devenir une corvée pour vous, et si vous sentez que vous avez besoin d’un peu de repos, n’hésitez pas. Mais voilà que je recommence à vous asticoter avec mes leçons de morale. Encore que pour le coup, il serait peut-être plus approprié de parler de leçon de moral. XD Décidément, je suis incorrigible. Sur ce, votre humble serviteur vous dit à la prochaine. D’ici là, portez-vous bien, profitez pleinement de la fin du printemps, passez un bel été, et je vous retrouve dans quelques mois pour un nouveau numéro. Enfin bon, je dis ça, mais l’échéance en elle-même n’a évidemment rien d’absolu. Rien n’est jamais gravé dans le marbre, après tout. Qui peut dire quand est-ce que l’inspiration et la motivation vont frapper ? De ce que j’en sais, je pourrais tout aussi bien me retrouver au beau milieu du mois de juillet à me dire : "punaise, il faut absolument que je leur parle de ça !" XD Mais j’imagine que tout ceci commence-t-à traîner un peu trop en longueur. Vous devez sûrement vous lasser de toutes ces tergiversations inutiles. Haha, désolé. Allez, trêve de bavardages et de spéculations ! À bientôt tout le monde. ^_^
Quarante-deux ! La réponse à l'ultime question sur la vie, l'univers et tout le reste. Vraiment, qui aurait cru que j’arriverais aussi loin ? Pas moi, en tout cas. Je pensais me lasser bien plus tôt de cette newsletter. N’allez toutefois pas croire que c’est un quelconque sentiment d’obligation qui me pousse à poursuivre la publication de ces petits bulletins. Si je continue à les poster, c’est bien parce que ça me fait plaisir de partager toutes ces choses avec vous. À vrai dire, je ne vous cacherai pas que la passion s’essouffle un peu ces derniers temps. Je pense qu’après cette édition, le moment sera venu de faire une petite pause. Ne vous inquiétez pas, ce numéro ne sera certainement pas le dernier. Je pensais plutôt faire comme l’année dernière : laisser passer l’été, et vous retrouver en septembre, bon pied bon oeil, histoire de fêter - si on peut dire ça ainsi XD - la rentrée avec vous. Oui, ça ne m’a pas l’air trop mal, comme plan. Enfin bon, rien ne sert de mettre la charrue avant les boeufs. Nous verrons bien comment les choses se présenteront... En attendant, voici donc le numéro d’avril. Avril, mois du poisson. Je ne sais pas vous, mais moi, je n’arrive jamais à évoquer ce mois sans penser à cette chanson. Je me demande bien pourquoi. XD (La voici en version originale, pour ceux que ça intéresse.) Ah, si seulement nos printemps pouvaient encore être aussi pluvieux... En tout cas, voilà une mélodie qui ne manque jamais de me mettre de bonne humeur. Que vous aimiez Bambi ou non, ça reste un charmant hommage à la beauté de la nature. Ce n’est d’ailleurs pas la seule chanson qui vient immanquablement me trotter en tête chaque fois que revient le mois d’Avril. Je crois me souvenir vous avoir déjà parlé du Royaume des Couleurs, l’un des grands dessins animés de mon enfance. Eh bien il y avait aussi une chanson sur le mois d’avril dans cette série*. Je ne sais pas pourquoi c’est celle-ci en particulier que j’ai retenue parmi tous les adorables ou émouvants numéros musicaux que compte la série, mais il faut bien avouer que le morceau est super joli. Il dégage une douceur lumineuse qui incarne à merveille toute la grâce du printemps... Mais je m’égare. Quoi qu’il en soit, j’espère que vous allez bien. Et que vous ne vous êtes pas trop gavés de chocolat. :p Après tout, avril n’était pas que le mois du fretin farceur cette année. Passer de la friture comique à la friture en chocolat, c’est quand même cocasse. J’espère en tout cas que vous avez passé de joyeuses Pâques. Voyons voir, aurais-je oublié quelque chose ? Ah oui, avril est aussi le mois du "4444skin", un événement annuel (et parfois un peu anal :3 ) lancé par Spelunker_Sal ici-même sur Fur Affinity dans le but de célébrer le rôle bien trop souvent mésestimé du prépuce dans l’art érotique. (Au cas où vous n’en ayez jamais entendu parler, et si d’aventure le nom n’était pas assez explicite, précisons que l’événement en question a lieu le 4 avril. Voilà qui ne devrait pas manquer de faire plaisir aux Japonais superstitieux. :p En tout cas, si vous avez-vous aussi un faible pour cette partie de l’anatomie masculine et que le coeur vous en dit, n’hésitez pas à prendre part aux réjouissances l’année prochaine.) Bref, tout ça pour dire que le mois d’avril ne manque pas de festivités. J’espère néanmoins qu’il vous reste un peu de place pour la sélection du jour. Promis, elle n’est pas très calorique. XD Allez, blague à part, je vous laisse découvrir ce que nous avons au menu cette fois-ci. Régalez-vous. :3
* Le dessin animé en question étant très peu connu, je n'ai pas réussi à trouver de clip contenant uniquement la chanson, mais voici tout de même l'épisode où elle figure (Le Voyage en Avril, deuxième partie). Si vous voulez juste écouter la chanson, elle débute vers les 6 minutes 30.
- Any Other Name (Seabones)
https://e-hentai.org/g/2168587/fc0c583253/
Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère érotique. Et pour le coup, il est plutôt hardcore. À vrai dire, j’ai longuement débattu avec moi-même pour savoir si j’allais oui ou non vous présenter cette BD. C’est que l’âge des protagonistes me pose un peu problème, voyez-vous, et je ne voudrais pas que la situation soit mal interprétée. Non pas qu’ils soient excessivement jeunes. Ils appartiennent en fait à cette couche ingrate de l’adolescence située entre la majorité sexuelle et la majorité tout court. Comme beaucoup d’autres garçons, c’est à cette époque de ma vie que j’ai moi-même commencé à m’intéresser à la pornographie. Je pouvais alors fantasmer sur tous les sujets sans trop me poser de questions. Seulement voilà, le temps, comme à sa vieille habitude, a passé. Et contrairement à ce que dit mon compte FA, je n’ai plus vingt ans (il faudrait d’ailleurs que je pense à mettre tout ça à jour, je suis même étonné que le site ne le fasse pas automatiquement, dans la mesure où il a ma date de naissance). Mais j’ai l’impression d’avoir été tellement constant sur le plan mental au cours de ces dernières années - et je ne parle même pas de ce que nous vivons depuis le début de la pandémie - que j’avoue avoir encore beaucoup de mal à intérioriser mon âge. Il faut dire que j’ai toujours été quelqu’un de plutôt mature, même pendant l’adolescence, alors je peine un peu à voir la différence entre le moi d’alors et le moi d’aujourd’hui. Autant dire que ça m’a fait un peu drôle, en relisant ce webcomic en prévision de ce bulletin, de passer de "p*tain, c'est trop bon ! il faut absolument que je leur présente ça" à "attends, est-ce que ce ne serait pas inapproprié ?". Je ne sais pas, c’est peut-être juste moi qui me fais des films. Après tout, ce n’est qu’une simple fantaisie érotique. Cela vous est-il déjà arrivé, à vous aussi, de vous retrouver ainsi, partagé entre votre envie de trouver quelque chose extrêmement bandant et l’impression que vous n’en avez plus le droit... ? Quoi qu’il en soit, j’ai finalement décidé de poursuivre comme prévu et de vous présenter cette oeuvre en bonne et due forme. D’abord parce que je suis bien placé pour savoir que FA est aussi fréquenté par des jeunes gens qui, comme moi jadis, cherchent à explorer leurs sensibilités et que c’est tout à fait le genre de public que ce webcomic pourrait intéresser. Mais aussi comme symbole de ce dilemme intérieur, une manière de réconcilier l’adulte équilibré que je suis devenu et l’adolescent libidineux qui demeure en moi. Je ne sais pas si c’est très intelligible, mais il fallait que ça sorte, que je vous dise tout ce que j’avais sur le coeur. Maintenant que c’est chose faite, entrons plutôt dans le vif du sujet. Voici donc Any Other Name. Et pour être honnête, je ne sais pas trop quoi vous dire dessus. Non pas que je manque de matière, mais dans la mesure où le récit n’en est qu’à son premier chapitre, c’est encore un peu tôt pour peser le pour et le contre. Bien sûr, il va sans dire que je ne serais pas là à vous en parler si ce seul chapitre ne m’avait pas tapé dans l’oeil. Il faut dire que sa fin - et ce qu’elle implique quant à la trajectoire que va prendre le récit - est particulièrement intrigante. Mais je ne voudrais pas tout vous divulgâcher. :p Contentons-nous plutôt de poser les bases. Je précise d’ailleurs que si le comic inclut - et inclura - des scènes de sexe, l’oeuvre en elle-même n’a pas vocation à être exclusivement pornographique (du moins de ce que j’en ai compris)*. Pour le reste, il s’agit de l’histoire de Comet, un jeune garçon transsexuel, créatif et aventureux, vivant avec son grand frère d’adoption, un loubard casse-cou mais débonnaire prénommé
* Le contenu additionnel, en revanche, c’est une autre histoire...
- Whomp King WITH LYRICS - Super Mario Galaxy 2 Cover (Juno Songs)
https://www.youtube.com/watch?v=avdU_1NNWyo
Pour le coup, le titre est tellement explicite, que je ne sais pas trop quoi ajouter. Allez, pour la forme, je vais tout de même tâcher de vous présenter ce morceau avec toute la verbosité qui me caractérise. Cela vous prendra sûrement plus de temps de lire cet article que de regarder directement la vidéo, mais hé, elle-aussi a droit à la lumière des projecteurs. :p Plus sérieusement, il s’agit donc d’une version chantée du thème du Roi Whomp, de Super Mario Galaxy 2*. Bien sûr, il va sans dire que si la mélodie est tirée du jeu, le texte est quant à lui une création originale du chanteur. Et de ce côté-là, le travail qui a été fait est tout simplement formidable. Prenant comme base les quelques répliques que le boss adresse à Mario et au joueur avant le combat, le talent narratif du parolier élève ce qui était une composition somme toute assez anecdotique pour en faire une fresque cyclopéenne, furieuse et exaltée. Ce n’est plus un simple affrontement entre le héros du Royaume Champignon et l’un des sbires de Bowser, c’est un véritable procès que le règne minéral intente à l’humanité, race arrogante qui exploite sans égard et sans remord les êtres lithiques pour construire ses demeures et ses monuments. Le Roi Whomp, "roi de la pierre", se fait ainsi le champion, le bras armé de la gent rocheuse et des briques en tout genre dans leur croisade contre l’espèce humaine. Entre vengeance et rébellion, le moment est venu pour le monde minéral de faire payer aux hommes le prix de leur ingratitude. Et c’est sur l’enquiquinant plombier que le "courroux du pavé" va commencer par s’abattre. Vraiment, j’adore la façon dont l’auteur s’est emparé du personnage. Certes, l’idée de base était déjà présente dans les jeux, mais Super Mario 64 et Galaxy 2 n’ayant pas particulièrement vocation à proposer une expérience scénaristique, j’ai toujours trouvé ça malheureux qu’un concept aussi intéressant ne soit pas creusé davantage. D’autant que la version française vend assez mal cette idée que le Roi Whomp est en fait le souverain révolté des pierres et des matériaux de construction (en tout cas, il me semble). C’est dommage, parce qu’encore une fois, c’est vraiment un concept qui, je pense, mériterait d’être exploré à la hauteur de son potentiel. Surtout quand on se souvient que l’intrigue du tout premier Super Mario Bros. stipulait que Bowser avait jeté un sort aux habitants du Royaume Champignon pour les transformer en blocs de pierre. Imaginez un peu : dans sa quête de vengeance, le Roi Whomp s’est arrangé pour mettre la main sur les secrets de la magie noire du clan des Koopa et se met ainsi à changer les Toad en briques et en statues qu’il utilise ensuite pour construire son propre château... Avouez que ça pourrait faire un bon arc pour un Mario & Luigi ou un Paper Mario (en fait, maintenant que j’y pense, c’est assez similaire à ce que fait Olly dans The Origami King**). Bref, tout ça pour dire que j’adore la façon dont le parolier a brodé son texte à partir de ces quelques lignes de dialogue. Le vocabulaire et l’imagerie déployés confèrent une dimension autrement plus grandiose et théâtrale au conflit opposant Mario et le Roi. Et si le travail d’écriture est une vraie réussite, l’interprétation elle-même n’est pas non plus en reste. Les mots épousent la mélodie avec une onctuosité tout à fait remarquable, et la performance du chanteur est résolument à la hauteur du texte. La voix qu’il a choisie pour le Roi Whomp, à la fois chaude et caverneuse, insuffle tellement de couleur à l’ensemble. Sans parler de la façon dont les choeurs subliment les paroles pleines de hargne et de férocité de leur monarque. Comme je le disais, ce n’est plus un simple combat entre deux individus : c’est un malheureux plombier moustachu contre le règne minéral tout entier. Vraiment, je me répète, mais l’auteur a réellement fait un excellent travail. Vous ne verrez plus le Roi Whomp de la même façon. Et je me permets d’ajouter que le reste de son répertoire est tout aussi impressionnant. N’hésitez pas à y jeter un oeil une fois que vous aurez fini d’écouter ce morceau-ci :3 (je vous recommande surtout son interprétation de Destruction Dance, le thème de Waluigi dans Dancing Stage Mario Mix, ainsi que sa version de Battle ! Apocalypse CURIE, une musique tirée du fangame Pokémon Uranium ; les paroles qu’il a écrites pour cette dernière capturent vraiment de manière saisissante toute l’étendue de l’incommensurable terreur que peut inspirer l’énergie nucléaire lorsqu’elle échappe à tout contrôle).
* Le thème en question n’est en vérité pas exclusif à ce boss, mais après avoir écouté la prestation de Juno Songs, je pense que vous aurez vous-aussi bien du mal à associer le morceau à qui que ce soit d’autre que le Roi Whomp...
** Ce qui est assez tragi-comique quand on considère la politique actuelle des jeux Paper Mario concernant l’usage des personnages de la franchise...
- Woven (Lark & Wren)
https://www.webtoons.com/en/fantasy.....?title_no=2744
Ceux qui parmi vous suivent cette newsletter depuis le tout début ne manqueront sans doute pas de reconnaître la patte visuelle de ce webcomic. En effet, la dessinatrice à l’origine de l’oeuvre n’est autre que painted-bees, une artiste dont je vous avais parlé dans le tout premier numéro de Sharing is Caring. Voilà qui remonte à loin maintenant... Juste histoire de vous resituer, j’avais voulu vous présenter son projet de visual novel, Abraxas, un récit chaleureux et plein de suspense se déroulant dans un monde peuplé d’hommes-oiseaux. J’ai cru comprendre que le projet en question était pour l’instant en stand-by, mais comme vous pouvez le constater, c’est aussi parce que la créatrice avait d’autres chats à fouetter (une expression que je trouve, après réflexion, bien trop barbare, surtout pour une amoureuse des animaux comme elle, aussi vais-je la remplacer par "d'autres chats à câliner" :p ). Mais alors, me direz-vous, qu’est-ce que Woven exactement ? Sorti de l’imagination infiniment fertile de painted-bees et de son époux, seandunkley, il s’agit avant tout d’un webcomic d’heroic fantasy. Dans un monde d’hommes et de chimères, les dragons, maîtres de la magie, sont les seules créatures capables de percevoir et d’interagir avec les fils éthérés qui constituent la trame de la réalité. Grâce à leurs griffes et à leurs crocs, ils peuvent ainsi manipuler ces fils et refaire le monde comme bon leur semble, tissant des sortilèges comme le tisserand tisse ses tapisseries. Mais si leur maîtrise des arts magiques leur confère une certaine puissance, les dragons sont aussi des créatures avides et paresseuses. En cela, ils ne sont pas si différents de la race humaine. Et c’est précisément cette soif commune de pouvoir et de richesses qui conduisit les deux espèces à conclure un bien étrange partenariat. En échange de leurs trésors et de leur soumission, les dragons acceptèrent de prêter aux hommes les outils nécessaires à la pratique de la magie, utilisant des échantillons de leurs propres corps pour façonner les instruments dont l’humanité aurait besoin pour manipuler les fils de la réalité. Guidés par le regard des dragons, c’est ainsi que certains hommes devinrent des mages, capables de plier les éléments à leur volonté. En contrepartie, les dragons se virent offrir une vie de luxe et de volupté, choyés tels des dieux par les humains. Un échange de bons procédés qui semblait de prime abord combler chacun des deux partis. Mais les hommes, comme les dragons, étaient des êtres orgueilleux, et ils finirent vite par se lasser du joug que ces bêtes arrogantes exerçaient sur eux. Prenant les armes, ils se mirent à chasser leurs anciens maîtres, désireux de s’emparer de toutes les précieuses ressources que recélaient leurs carcasses. Bien entendu, les dragons répliquèrent avec la même férocité, massacrant toutes les masses humaines qui passaient à portée de leurs pattes et de leurs gueules. Un conflit terrifiant qui ne semblait pouvoir connaître que la plus sanglante des issues. Pourtant, alors que le royaume des hommes était ravagé par les flammes et la violence, une chose inattendue se produisit : les dragons déployèrent tous leurs ailes et s’envolèrent, quittant le pays pour disparaître à jamais par-delà l’horizon. Personne ne sut jamais ce qui avait provoqué leur retraite. Le royaume retrouva la paix. Mais sans les dragons pour leur prêter leurs yeux, les mages ne pouvaient plus distinguer les fils de la réalité. Sans l’aide de leurs mentors, il leur était devenu presque impossible de tisser le moindre sortilège, même avec tous les outils dont ils disposaient. Ainsi, la magie disparut à son tour. Faisons maintenant un bond dans le temps, et retrouvons-nous une quinzaine d’années après ces sombres événements. Le règne des dragons n’est à présent plus que de l’histoire ancienne. Mais si les hommes ne peuvent plus les percevoir, les fils de la réalité ne se sont pas volatilisés pour autant. Ils sont toujours là, s’entremêlant comme ils l’ont toujours fait pour broder l’étoffe du monde. Invisibles. Hors d’atteinte. C’est là que nous faisons connaissance avec l’héroïne de cette histoire : une jeune fille diligente et pleine de ressources répondant au nom d’Ayşe. Née aveugle, la demoiselle n’est néanmoins pas du genre à se lamenter sur son sort. Et ce n’est certainement pas son handicap qui va l’empêcher de profiter de la vie et de faire le bonheur de ses proches. Mais par un curieux caprice du destin, cette cécité n’est pas la seule particularité qui lui a été offerte. Car si ses yeux éteints ne lui permettent pas de contempler le monde qui l’entoure, la jeune fille possède aussi un don qu’aucun humain avant elle n’avait jamais possédé. Un don qui jusque-là était resté le privilège des seuls dragons. Mais si Ayşe peut en effet voir ces fils de lumière qui normalement échappent au regard des hommes, il lui reste encore beaucoup de choses à découvrir avant de pouvoir devenir un véritable mage. Sur les dragons, sur la magie, sur elle-même. En attendant, la jeune fille mène une existence paisible, partagée entre corvées et récréation, ignorant tout du destin qui l’attend. Mais alors qu’elle se rend chez l’apothicaire pour récupérer une commande, une rencontre fortuite va finalement mettre en branle les roues de la destinée... Je vous laisse cependant découvrir la suite par vous-mêmes. Embarquez avec Ayşe sur les traces des mages et des dragons, et percez avec elle les secrets de ce monde, à commencer par les circonstances mystérieuses entourant sa propre naissance. Vraiment, que dire de plus ? Si ce synopsis n’a pas suffi à attiser votre curiosité, je peux aussi passer les deux prochaines heures à vous vanter tous les mérites artistiques de la mise en scène. Que ce soit sur le plan visuel ou narratif, on retrouve dans ce webcomic toute la sensibilité de painted-bees, et c’est une artiste que j’adore, alors ce n’est pas de sitôt que je serais à court d’éloges à lui faire*. :p Blague à part, il va sans dire que graphiquement parlant, l’oeuvre est de toute beauté. D’un point de vue technique, je ne saurais pas vous expliquer ce qui confère tant de charme et de personnalité au style de la dessinatrice, mais sa façon de gérer les textures et la lumière est toujours aussi exquise. Ajoutez à cela un découpage de l’action aussi audacieux qu’organique qui tire superbement parti de ce format très vertical imposé par le site, et vous obtenez une vraie pépite du neuvième art**. À ce stade, que demandez de plus ? Les graphismes sont somptueux, les personnages sont tous plus fascinants et attachants les uns que les autres, et le récit en lui-même est tout bonnement captivant. Sur tous les tableaux, painted-bees et son époux signent avec Woven un chef-d’œuvre enlevé et plein de finesse qui ne manquera sans doute pas de vous ensorceler vous aussi. Je vous le dis : sans vouloir paraître trop hyperbolique, ce webcomic est un pur régal. Un plaisir qu’il vous serait bien dommage de bouder. ;)
* Bien sûr, n’oublions pas qu’il s’agit d’une collaboration entre la dessinatrice et son mari. Alors même si j’ai souvent tendance à ne parler que de painted-bees, familiarité oblige, il va de soi que le mérite et les honneurs qui vont avec sont partagés.
** Pour la petite anecdote, la version qui est actuellement publiée sur WEBTOON est en fait la seconde itération du comic. La dessinatrice avait d’abord commencé à poster une première version de l’histoire sur sa page DeviantArt, à titre personnel, avant d’être approchée par la maison d’édition virtuelle pour en faire une exclusivité de leur catalogue. Débuta alors pour les deux créateurs un travail de longue haleine pour parfaire leur oeuvre, l’adapter au format du site et la rendre aussi attrayante que possible. Une opération que je serais tenté de qualifier de radieux succès. Voyez par vous-mêmes, mais franchement, les deux artistes ont de quoi être fiers. (Pour info, la première version n’est évidemment plus disponible, mais n’hésitez pas à passer quand même par la galerie DeviantArt de painted-bees pour admirer toutes les illustrations additionnelles qu’elle a réalisées autour de cet univers. Et pourquoi pas en profiter pour jeter un oeil au reste de son travail, tant qu’à faire. :p )
Et voilà qui conclut ce quarante-deuxième numéro ! Il ne vous aura sans doute pas apporté beaucoup de réponses sur la vie, l’univers et tout le reste (encore que...), mais j’espère au moins qu’il vous a plu... Allez, juste histoire de faire durer le plaisir, voici une dernière chanson pour la route. Après tout, puisque je ne posterai probablement rien le mois prochain, autant prendre dès maintenant le temps de fêter avec vous le mois de mai qui arrive. C’est peut-être un peu précipité, j’en conviens, mais que voulez-vous, je suis d’humeur mélomane. D’autant que si la version française du morceau évoque la fraîcheur délicate d’un matin de mai, le texte original, quant à lui, parle en fait de la volupté d'un après-midi de juin. Une divergence poétique qui nous permet de faire d’une pierre deux coups et de rendre hommage non pas au seul mois qui approche, mais également à celui qui viendra juste après. Si c’est pas beau, ça... (Bon, en vérité, c’est juste que de vous parler de "Petite pluie d'avril" en introduction m’a fait penser à cette chanson, et il a bien fallu que je trouve une excuse pour partager avec vous un peu de ma nostalgie. :3 ) Quoi qu’il en soit, voilà qui me paraît être une bien belle note sur laquelle se quitter. Je vous dirais bien bonne continuation, mais c’est peut-être un peu trop définitif comme formule d’au revoir. Après tout, ce n’est pas comme si je vous abandonnais, vous ou FA. Je vais juste prendre un peu de recul par rapport à cette newsletter, c’est tout. On ne le répétera jamais assez, mais c’est important de savoir se ressourcer de temps en temps. Vous aussi d’ailleurs, pensez à bien prendre soin de vous. Ne laissez jamais ce que vous aimez devenir une corvée pour vous, et si vous sentez que vous avez besoin d’un peu de repos, n’hésitez pas. Mais voilà que je recommence à vous asticoter avec mes leçons de morale. Encore que pour le coup, il serait peut-être plus approprié de parler de leçon de moral. XD Décidément, je suis incorrigible. Sur ce, votre humble serviteur vous dit à la prochaine. D’ici là, portez-vous bien, profitez pleinement de la fin du printemps, passez un bel été, et je vous retrouve dans quelques mois pour un nouveau numéro. Enfin bon, je dis ça, mais l’échéance en elle-même n’a évidemment rien d’absolu. Rien n’est jamais gravé dans le marbre, après tout. Qui peut dire quand est-ce que l’inspiration et la motivation vont frapper ? De ce que j’en sais, je pourrais tout aussi bien me retrouver au beau milieu du mois de juillet à me dire : "punaise, il faut absolument que je leur parle de ça !" XD Mais j’imagine que tout ceci commence-t-à traîner un peu trop en longueur. Vous devez sûrement vous lasser de toutes ces tergiversations inutiles. Haha, désolé. Allez, trêve de bavardages et de spéculations ! À bientôt tout le monde. ^_^
Sharing is Caring #41
General | Posted 3 years agoBonjour tout le monde.
J'espère que vous allez bien, la forme et le moral au beau fixe. En ce qui me concerne, ça ne va pas trop mal. La routine. Je ne vous cacherai cependant pas que la rédaction de ce bulletin n'aura pas vraiment été de tout repos. Jusqu'au bout, je me serais pris la tête quant à la direction que je voulais lui faire prendre. Ne tournons pas autour du pot, je parle bien sûr du conflit qui fait rage depuis maintenant trois semaines en Europe de l'est. À vrai dire, il m'a fallu un bon moment pour décider si j'allais oui ou non aborder le sujet. Pour être honnête, je n'aime pas trop m'épancher sur ce genre de chose. Je ne sais pas si ça vous le fait à vous aussi, mais en tant que simple spectateur de la crise, je ne me sens jamais assez légitime pour en parler. Et puis j'ai toujours peur de paraître égoïste ou faussement empathique en évoquant mon ressenti. Après tout, ce n'est pas comme si cette guerre avait vraiment impacté ma vie. Ne vous méprenez pas, évidemment que la situation me touche. Mais je ne voudrais pas offenser qui que ce soit en faisant comme si ce que je vis était un tant soit peu comparable à ce que traversent les populations concernées. Mais en même temps, je vois bien que ce serait encore plus irrespectueux de faire semblant d'ignorer ce qui se passe. Du coup, je me retrouve là, à ne plus savoir quoi dire, essayant désespérément de trouver les mots justes en de telles circonstances. Je ne sais pas, c'est peut-être juste moi qui cherche à rendre les choses plus compliquées qu'elles ne le sont... En tout cas, il va sans dire que toutes mes pensées vont aux victimes de ce nouvel étalage de barbarie et de paranoïa, que ce soient les Ukrainiens frissonnant sous le voile de ténèbres que la guerre a fait tomber sur leurs vies, ou les citoyens russes que leur gouvernement aveugle et bâillonne. C’est bien peu de chose, j’en ai conscience, mais il fallait que ça sorte, que je mette des mots - aussi maladroits soient-ils - sur ce que j’ai au fond du coeur.
Voilà, c’est tout ce que j’avais à dire. Pour être franc, je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter de toute façon. Comme tout un chacun, j’essaie simplement de gérer la crise à mon échelle... Sur ce, je propose que nous laissions tout cela de côté un instant. J’imagine que c’est un peu indélicat de ma part de sauter comme ça du coq à l’âne, mais que voulez-vous : il y a des choses autrement plus réjouissantes que j’aimerais aborder avec vous, et je n’ai pas réussi à trouver une seule tournure qui me permette d’introduire élégamment la suite. Alors il faudra que vous vous en accommodiez. :p Car comme je vous l’expliquais dans l’édition précédente, c’est un tout autre événement que le numéro de mars était censé célébrer. Eh oui, ça y est, Perséphone est officiellement rentrée de son séjour infernal. Ô noble déesse des beaux jours et du monde végétal, c'est les bras chargés de fleurs et de lumière que tu nous reviens des tréfonds de la terre*. Oui, bon, excusez-moi pour ce petit élan de lyrisme, mais quoi de mieux qu’un peu de musique et de poésie pour fêter comme il se doit le retour de la belle saison. Je n’irais pas non plus jusqu’à dire que c’est la période de l’année que je préfère - après tout, je reste un fils de l’automne et de l’hiver ; l’approche de l’été me rend complètement amorphe -, mais il faut bien avouer que c’est agréable de retrouver le soleil et la douceur du printemps. Cela étant, sachez qu’il y a en vérité peu de rapport entre cette saison qui débute et les œuvres que j’ai choisi de vous présenter cette fois-ci. Au bout du compte, c’est plus une dédicace qu’une thématique. Car même si rapport il n’y a pas, il reste important de savoir rendre grâce à la nature qui nous entoure. Surtout en ces temps troublés. Après tout, comme ne le disait pas ma grand-mère, la vie, c’est comme les radis : il y a du noir et du rose... Je vous l’accorde, c’est sans aucun doute la métaphore la plus lamentable qu’on ait entendue depuis le truc de la boîte de chocolats, mais le cœur y est. XD En tout cas, j’espère que ce numéro contribuera ne serait-ce qu’un tout petit peu à vous mettre de bonne humeur. Préparez-vous pour une nouvelle promenade pas-si-bucolique-que-ça-mais-c’est-l’intention-qui-compte sur les sentiers de mes mondes intérieurs. Allez, amusez-vous bien. :p
* Sauf bien sûr si vous habitez dans l’hémisphère sud. Ah ça, c’est dommage que les Grecs anciens n’est pas pris en compte la rotondité du monde et l’inclinaison de son axe de rotation lorsqu’ils se sont attelés à expliquer le cycle des saisons...
- Far-Fetched (Ashley Nichols et Dave Capdevielle)
https://www.youtube.com/watch?v=Ovn0pzuGs_M
Et pour commencer, voilà justement une vidéo qui n’a résolument rien de printanier. En fait, elle aurait même plutôt eu sa place dans une édition d’Halloween (et n’allez pas pinailler en soulignant que la fête en question tombe en plein milieu du printemps pour la moitié du monde :p ). Mais du coup, qu’est-ce que ce clip exactement ? Eh bien, de ce que j’ai compris, il s’agit en fait d’un petit aperçu du pilote de la série d’animation indépendante que les deux créateurs et leur équipe ambitionnent de produire. Un projet qui, dans les faits, n’est pas sans rappeler Hazbin Hotel et Helluva Boss (juste histoire de vous donner un cadre de référence ; n’allez pas y voir de comparaison déplacée de ma part). En matière de tonalité, la série semble toutefois s’apparenter davantage à l’univers de Scooby-Doo. Voyez plutôt. C’est l’histoire de Rue Cervello, une adolescente insouciante affichant un penchant prononcé pour tout ce qui est mignon et pelucheux. Dans des circonstances qui restent pour l’instant assez floues, la jeune fille va faire la rencontre de Kira, une fringante petite chienne tout ce qu’il y a de plus normale. Sauf qu’elle est violette. Et qu’elle a des ailes. Et une queue de dragon... Oui, bon, d’accord, elle est tout sauf normale. Si je devais émettre une hypothèse, je serais même tenté de dire que c’est probablement une sorte de démon échappé de l’Enfer. Et de toute évidence, c’est Rue qui va devoir endosser la responsabilité de s’occuper de cette petite terreur... qui dans l’ensemble n’a pas l’air si mal intentionnée que ça. En fait, Kira et la jeune fille vont très vite s’attacher l’une à l’autre. Et c’est ensemble qu’elles se retrouvent embarquées dans les affaires de Sesamoid, un petit groupe de rock emmené par le fabuleux - et fabuleusement prétentieux - Quinn Huckley. Sous ses airs de diva égotiste, l’arrogant jeune homme est en fait un ami d’enfance de Rue. Ayant repéré le talent musical de la jeune fille (et n’ayant trouvé aucun autre claviériste qui fasse l’affaire), c’est lui qui a convaincu la demoiselle de se joindre à sa bande : Piper Stubbs, la guitariste survoltée ; Warren Webber, le bassiste intellectuel ; et Griff, le chanteur maladroit. Ensemble, ces joyeux trublions ont bien l’intention d’atteindre les plus hauts sommets de la gloire. Mais alors qu’ils se lancent à la conquête du monde de la musique à bord de Papa Swirl, leur fidèle camionnette, d’étranges phénomènes commencent à se produire autour d’eux. Clairement, la science et le pouvoir du rock’n’roll ne sont pas les seules forces à l’oeuvre dans la petite ville de Veilport. Et ce n’est sans doute pas trop s’avancer que de suggérer que Rue et Kira se retrouveront probablement bientôt au centre de cet inquiétant tourbillon d’événements surnaturels. Le moment est venu pour les membres de Sesamoid d’affronter leurs démons. Que ce soient ceux qui rôdent dans les ombres de Veilport, ou ceux qui se tapissent dans leurs têtes... Voilà pour ce qui est de l’intrigue. Comme je vous le disais, le projet semble véritablement se poser en héritier spirituel des aventures du chien froussard. Je ne sais pas si c’est quelque chose que les créateurs de la série ont textuellement revendiqué, mais l’inspiration semble pour le coup assez transparente. N’allez cependant pas croire que c’est un reproche que je leur fais. Le potentiel illimité de la formule n’est, je pense, pas à prouver. Et ils n’auront sans doute aucun mal à trouver leur propre identité une fois que le récit sera réellement lancé. En tout cas, les personnages ont tous l’air délicieusement hauts en couleur, et j’attends avec impatience de pouvoir apprendre à mieux les connaître (en ce qui me concerne, je dois avouer que j’ai un gros coup de coeur pour Griff ; ce petit gars est tout simplement adorable, avec toute sa bonne volonté et cette façon qu’il a de toujours avoir l’air d’être complètement à la ramasse :3 ). Pour le reste, je n’ai pas grand-chose de plus à dire. Aussi prometteur soit-il, le projet se limite pour l’instant à l’extrait dont je vous ai donné le lien et aux différents travaux préparatoires que les créateurs postent sur leur compte Twitter ou sur le site officiel de la série. On ne peut qu'espérer que les extravagantes aventures de Rue et de ses amis connaîtront le même succès que celles de Blitzo et Charlotte. Pour ma part, je suis impatient de voir cet univers grandir...
- Nepptenio
https://www.youtube.com/watch?v=55mnj7zJcms
Parce que je ne pouvais pas taper ce numéro sans faire au moins un petit clin d’oeil à cette nouvelle génération qui vient d’être annoncée. :3 Après tout, il ne faut pas toujours voir le verre à moitié vide : ces dernières semaines n’auront pas eu que du mauvais (hashtag team Chochodile* :p ). Mais revenons plutôt à nos Moumouton. Nepptenio, "empereur auto-proclamé du tiramisu", est un artiste spécialisé dans la réalisation de petites saynètes animées (ou comme il les appelle affectueusement, des "dessins qui bougent"), le plus souvent à caractère humoristique et principalement centrées sur l'univers des franchises Super Mario et donc, bien évidemment, Pokémon. Et sans vouloir être trop hyperbolique, il faut bien avouer que sa verve** est plutôt impressionnante. Portée par un style graphique à mi-chemin entre le cartoon et l’anime, sa gouaille énergique et irrévérencieuse ne manquera pas de vous arracher un sourire. Pour peu que vous adhériez à son humour, bien sûr. Hélas, ce point-là n’est malheureusement pas de mon ressort... Cela étant, même s’il s’avère que sa faconde décapante n’est pas vraiment votre tasse de thé, peut-être vous laisserez-vous séduire par la fraîcheur irrésistible de son univers visuel adorable et déjanté. D’autant que son écriture ne se limite pas au registre comique, comme en atteste cet extrait particulièrement poignant. Vraiment, le coeur qu’il met à l’ouvrage est palpable. Ses créations sont de vrais petits concentrés de bonne humeur. Alors au risque de sonner comme une coupure pub, n’attendez plus, et si ce n’est pas déjà fait, dépêchez-vous de jeter un oeil au reste de sa galerie. Si ça peut vous rassurer, je peux au moins vous affirmer une chose : ce fin luron est nettement plus drôle que moi. :p
* Histoire d’éviter tout malentendu, je précise que ce n’est qu’une plaisanterie. Ce n’est pas du tout mon genre de traiter le choix du starter comme une compétition. C’est juste que j’ai eu un énorme coup de foudre pour ce petit croco-piment ^_^ (même si Poussacha et Coiffeton n'ont également pas manqué de me taper dans l'oeil ;3 ).
** À ne pas confondre avec cet autre mot étonnamment - et dangereusement - proche sur le plan orthographique mais dont la définition changerait le sens de cette phrase de manière assez drastique. Allez, je suis sûr que vous voyez de quel mot je parle. :3
- This Guy (Suyohara)
https://e-hentai.org/g/1435506/58d0843b42/ (chapitres 1 et 2)
https://e-hentai.org/g/1630557/35597d64a0/ (chapitres 3 et 4)
https://e-hentai.org/g/2110270/199c722bf3/ (chapitres 5 et 6)
Attention, porno gay en approche. Évitez de vous installer au premier rang si vous ne voulez pas être éclaboussés... même si je doute qu'un tel avertissement en fasse reculer beaucoup d'entre vous. Et ce n'est certainement pas moi qui vous jetterai la première pierre. :p Quoi qu'il en soit, voici l'histoire de Toby, un jeune homme de vingt-trois ans tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Gay et plutôt introverti, il a encore beaucoup de mal à assumer sa sexualité. Il faut dire que sa vie amoureuse n'a pas été très brillante jusque-là. L'homme pour lequel il avait le béguin, son meilleur ami Leo, a dû déménager à l'étranger il y a deux ans pour des raisons professionnelles. Et pour ne rien arranger, c’est ce momentque les hormones que les sentiments de Toby ont choisi pour prendre le pas sur sa raison et pousser le jeune homme à voler un baiser à son ami. Mortifié par son geste et par les conséquences que ce soudain élan de courage pourrait avoir sur leur amitié, le pauvre garçon n’a plus osé adresser la parole à Leo depuis son départ. En dehors de cet incident, il mène cependant une existence relativement normale. Mais tout va basculer lorsqu’il reçoit un texto de Leo lui annonçant qu’il est rentré au pays et qu’il souhaiterait le revoir. L’heure est venue pour Toby de confronter ses peurs et ses doutes, et c’est porté par un mélange de joie et d’inquiétude qu’il s’apprête à rejoindre l’homme dont le souvenir l’a hanté pendant les deux dernières années. Car si le garçon se réjouit à l’idée de retrouver celui qui était et restera à tout jamais son meilleur ami, la question demeure : que va-t-il advenir de leur relation maintenant que Leo connaît la véritable nature des sentiments que Toby éprouve à son égard ? D’autant qu’il n’est plus le seul homme dans le coeur de ce dernier. Il y a d’abord Marcus, son voisin de palier, un séduisant docteur dont la silhouette virile et le tempérament chaleureux sont loin de laisser le vieil ami de Leo insensible. Et puis il y a aussi "le géant", un (très) grand gaillard doublé d’un petit plaisantin dont la taille et l’assurance ont le don d’agacer Toby autant qu’elles ne le fascinent... Ah ça, on peut dire que le bougre est populaire auprès des mâles. :3 Dans ces conditions, Leo et lui pourront-ils vraiment renouer avec le passé et redevenir amis comme avant ? Et surtout, est-ce vraiment ce que les deux hommes désirent ? À vrai dire, je ne connais pas moi-même la réponse à ces questions, n’ayant pas encore osé attaquer le chapitre 6. Une manière de faire durer le plaisir, en quelque sorte. Surtout que je ne sais pas du tout s’il s’agit d’une histoire complète ou d’un projet qui serait encore en cours (ou pire, abandonné). Bien sûr, il va sans dire que je n’aurais pas choisi de vous parler de ce webcomic si les cinq premiers chapitres ne m’avaient pas aussi vigoureusement emballé. Certes, l’intrigue en elle-même n’est probablement pas la plus extraordinaire et novatrice qui soit, mais l’auteur l’exécute de façon tout à fait admirable. Les personnages sont tous sensiblement attachants, chacun à sa manière, et surtout, fait autrement plus important dans la mesure où c’est de pornographie dont nous parlons, ils sont tous super sexy. Quant à la chorégraphie des scènes de sexe, elle est tout simplement spectaculaire (mention spéciale au chapitre 3 ; le tête-à-tête entre Toby et le géant et l’audace libidineuse de ces deux beaux pervers étaient absolument caniculaires). Vraiment, si tout cela ne suffit pas à vous mettre l’eau à la bouche, je ne sais pas quoi dire de plus. :p
Voili-voilà, c’est là-dessus que se termine cette quarante-et-unième édition. J’espère qu’elle vous aura plu. ^_^ Je dois avouer que je ne suis pas entièrement satisfait de ce que j’ai écrit. En même temps, ce n’est pas facile de garder les idées claires en ce moment, avec tout ce qui se passe dans le monde. C’est que mentalement parlant, ça prend tout de même pas mal de place toutes ces histoires de guerre, de violence, de géopolitique et de récession... Mais bon, comme nous l’enseignent Encanto et Alerte rouge (Turning Red), j’imagine que je dois tout simplement apprendre à lâcher du lest. Après tout, rien ni personne n’est parfait. Et plus important encore, rien ni personne n’a besoin d'être parfait. En tout cas, je pense avoir dit tout ce que je voulais dire. N’est-ce pas l’essentiel ? N’hésitez d’ailleurs pas à en faire de même. La section commentaires est là pour ça. :p Que ce soit des remarques sur le bulletin en lui-même ou sur le contenu que je viens de vous présenter, c’est toujours un plaisir d’avoir de vos retours. Et s’il y a des choses que vous aimeriez me recommander à votre tour, ne vous gênez pas non plus. Après tout, comme je le répète assez souvent, la vocation première de cette newsletter est de contribuer à élargir nos horizons. Et il va sans dire que cela marche dans les deux sens : le monde - tout comme Internet - est bien trop vaste pour qu’une seule personne puisse-t-à elle seule en faire le tour. N'oublions pas que mêmeWilly Fog je veux dire Phileas Fogg, avait des compagnons de voyage. :3 Quoi qu’il en soit, j’espère que ce numéro vous aura fait passer un bon moment, et je vous retrouve le mois prochain pour une nouvelle édition. D’ici là, portez-vous bien, ne commettez pas d’imprudence, regardez bien de chaque côté avant de traverser la rue, ne vous amusez pas à invoquer les forces de l’Enfer si vous n’avez pas au minimum six années d’expérience dans le domaine de la démonologie, méfiez-vous des ides de mars (même si elles sont déjà passées), et bien sûr, brossez-vous bien les dents après chaque repas. :p Non mais sérieusement, prenez soin de vous, profitez bien de la douceur des premières semaines du printemps, et à bientôt. Sali-salut. ^_^
J'espère que vous allez bien, la forme et le moral au beau fixe. En ce qui me concerne, ça ne va pas trop mal. La routine. Je ne vous cacherai cependant pas que la rédaction de ce bulletin n'aura pas vraiment été de tout repos. Jusqu'au bout, je me serais pris la tête quant à la direction que je voulais lui faire prendre. Ne tournons pas autour du pot, je parle bien sûr du conflit qui fait rage depuis maintenant trois semaines en Europe de l'est. À vrai dire, il m'a fallu un bon moment pour décider si j'allais oui ou non aborder le sujet. Pour être honnête, je n'aime pas trop m'épancher sur ce genre de chose. Je ne sais pas si ça vous le fait à vous aussi, mais en tant que simple spectateur de la crise, je ne me sens jamais assez légitime pour en parler. Et puis j'ai toujours peur de paraître égoïste ou faussement empathique en évoquant mon ressenti. Après tout, ce n'est pas comme si cette guerre avait vraiment impacté ma vie. Ne vous méprenez pas, évidemment que la situation me touche. Mais je ne voudrais pas offenser qui que ce soit en faisant comme si ce que je vis était un tant soit peu comparable à ce que traversent les populations concernées. Mais en même temps, je vois bien que ce serait encore plus irrespectueux de faire semblant d'ignorer ce qui se passe. Du coup, je me retrouve là, à ne plus savoir quoi dire, essayant désespérément de trouver les mots justes en de telles circonstances. Je ne sais pas, c'est peut-être juste moi qui cherche à rendre les choses plus compliquées qu'elles ne le sont... En tout cas, il va sans dire que toutes mes pensées vont aux victimes de ce nouvel étalage de barbarie et de paranoïa, que ce soient les Ukrainiens frissonnant sous le voile de ténèbres que la guerre a fait tomber sur leurs vies, ou les citoyens russes que leur gouvernement aveugle et bâillonne. C’est bien peu de chose, j’en ai conscience, mais il fallait que ça sorte, que je mette des mots - aussi maladroits soient-ils - sur ce que j’ai au fond du coeur.
Voilà, c’est tout ce que j’avais à dire. Pour être franc, je ne vois pas trop ce que je pourrais ajouter de toute façon. Comme tout un chacun, j’essaie simplement de gérer la crise à mon échelle... Sur ce, je propose que nous laissions tout cela de côté un instant. J’imagine que c’est un peu indélicat de ma part de sauter comme ça du coq à l’âne, mais que voulez-vous : il y a des choses autrement plus réjouissantes que j’aimerais aborder avec vous, et je n’ai pas réussi à trouver une seule tournure qui me permette d’introduire élégamment la suite. Alors il faudra que vous vous en accommodiez. :p Car comme je vous l’expliquais dans l’édition précédente, c’est un tout autre événement que le numéro de mars était censé célébrer. Eh oui, ça y est, Perséphone est officiellement rentrée de son séjour infernal. Ô noble déesse des beaux jours et du monde végétal, c'est les bras chargés de fleurs et de lumière que tu nous reviens des tréfonds de la terre*. Oui, bon, excusez-moi pour ce petit élan de lyrisme, mais quoi de mieux qu’un peu de musique et de poésie pour fêter comme il se doit le retour de la belle saison. Je n’irais pas non plus jusqu’à dire que c’est la période de l’année que je préfère - après tout, je reste un fils de l’automne et de l’hiver ; l’approche de l’été me rend complètement amorphe -, mais il faut bien avouer que c’est agréable de retrouver le soleil et la douceur du printemps. Cela étant, sachez qu’il y a en vérité peu de rapport entre cette saison qui débute et les œuvres que j’ai choisi de vous présenter cette fois-ci. Au bout du compte, c’est plus une dédicace qu’une thématique. Car même si rapport il n’y a pas, il reste important de savoir rendre grâce à la nature qui nous entoure. Surtout en ces temps troublés. Après tout, comme ne le disait pas ma grand-mère, la vie, c’est comme les radis : il y a du noir et du rose... Je vous l’accorde, c’est sans aucun doute la métaphore la plus lamentable qu’on ait entendue depuis le truc de la boîte de chocolats, mais le cœur y est. XD En tout cas, j’espère que ce numéro contribuera ne serait-ce qu’un tout petit peu à vous mettre de bonne humeur. Préparez-vous pour une nouvelle promenade pas-si-bucolique-que-ça-mais-c’est-l’intention-qui-compte sur les sentiers de mes mondes intérieurs. Allez, amusez-vous bien. :p
* Sauf bien sûr si vous habitez dans l’hémisphère sud. Ah ça, c’est dommage que les Grecs anciens n’est pas pris en compte la rotondité du monde et l’inclinaison de son axe de rotation lorsqu’ils se sont attelés à expliquer le cycle des saisons...
- Far-Fetched (Ashley Nichols et Dave Capdevielle)
https://www.youtube.com/watch?v=Ovn0pzuGs_M
Et pour commencer, voilà justement une vidéo qui n’a résolument rien de printanier. En fait, elle aurait même plutôt eu sa place dans une édition d’Halloween (et n’allez pas pinailler en soulignant que la fête en question tombe en plein milieu du printemps pour la moitié du monde :p ). Mais du coup, qu’est-ce que ce clip exactement ? Eh bien, de ce que j’ai compris, il s’agit en fait d’un petit aperçu du pilote de la série d’animation indépendante que les deux créateurs et leur équipe ambitionnent de produire. Un projet qui, dans les faits, n’est pas sans rappeler Hazbin Hotel et Helluva Boss (juste histoire de vous donner un cadre de référence ; n’allez pas y voir de comparaison déplacée de ma part). En matière de tonalité, la série semble toutefois s’apparenter davantage à l’univers de Scooby-Doo. Voyez plutôt. C’est l’histoire de Rue Cervello, une adolescente insouciante affichant un penchant prononcé pour tout ce qui est mignon et pelucheux. Dans des circonstances qui restent pour l’instant assez floues, la jeune fille va faire la rencontre de Kira, une fringante petite chienne tout ce qu’il y a de plus normale. Sauf qu’elle est violette. Et qu’elle a des ailes. Et une queue de dragon... Oui, bon, d’accord, elle est tout sauf normale. Si je devais émettre une hypothèse, je serais même tenté de dire que c’est probablement une sorte de démon échappé de l’Enfer. Et de toute évidence, c’est Rue qui va devoir endosser la responsabilité de s’occuper de cette petite terreur... qui dans l’ensemble n’a pas l’air si mal intentionnée que ça. En fait, Kira et la jeune fille vont très vite s’attacher l’une à l’autre. Et c’est ensemble qu’elles se retrouvent embarquées dans les affaires de Sesamoid, un petit groupe de rock emmené par le fabuleux - et fabuleusement prétentieux - Quinn Huckley. Sous ses airs de diva égotiste, l’arrogant jeune homme est en fait un ami d’enfance de Rue. Ayant repéré le talent musical de la jeune fille (et n’ayant trouvé aucun autre claviériste qui fasse l’affaire), c’est lui qui a convaincu la demoiselle de se joindre à sa bande : Piper Stubbs, la guitariste survoltée ; Warren Webber, le bassiste intellectuel ; et Griff, le chanteur maladroit. Ensemble, ces joyeux trublions ont bien l’intention d’atteindre les plus hauts sommets de la gloire. Mais alors qu’ils se lancent à la conquête du monde de la musique à bord de Papa Swirl, leur fidèle camionnette, d’étranges phénomènes commencent à se produire autour d’eux. Clairement, la science et le pouvoir du rock’n’roll ne sont pas les seules forces à l’oeuvre dans la petite ville de Veilport. Et ce n’est sans doute pas trop s’avancer que de suggérer que Rue et Kira se retrouveront probablement bientôt au centre de cet inquiétant tourbillon d’événements surnaturels. Le moment est venu pour les membres de Sesamoid d’affronter leurs démons. Que ce soient ceux qui rôdent dans les ombres de Veilport, ou ceux qui se tapissent dans leurs têtes... Voilà pour ce qui est de l’intrigue. Comme je vous le disais, le projet semble véritablement se poser en héritier spirituel des aventures du chien froussard. Je ne sais pas si c’est quelque chose que les créateurs de la série ont textuellement revendiqué, mais l’inspiration semble pour le coup assez transparente. N’allez cependant pas croire que c’est un reproche que je leur fais. Le potentiel illimité de la formule n’est, je pense, pas à prouver. Et ils n’auront sans doute aucun mal à trouver leur propre identité une fois que le récit sera réellement lancé. En tout cas, les personnages ont tous l’air délicieusement hauts en couleur, et j’attends avec impatience de pouvoir apprendre à mieux les connaître (en ce qui me concerne, je dois avouer que j’ai un gros coup de coeur pour Griff ; ce petit gars est tout simplement adorable, avec toute sa bonne volonté et cette façon qu’il a de toujours avoir l’air d’être complètement à la ramasse :3 ). Pour le reste, je n’ai pas grand-chose de plus à dire. Aussi prometteur soit-il, le projet se limite pour l’instant à l’extrait dont je vous ai donné le lien et aux différents travaux préparatoires que les créateurs postent sur leur compte Twitter ou sur le site officiel de la série. On ne peut qu'espérer que les extravagantes aventures de Rue et de ses amis connaîtront le même succès que celles de Blitz
- Nepptenio
https://www.youtube.com/watch?v=55mnj7zJcms
Parce que je ne pouvais pas taper ce numéro sans faire au moins un petit clin d’oeil à cette nouvelle génération qui vient d’être annoncée. :3 Après tout, il ne faut pas toujours voir le verre à moitié vide : ces dernières semaines n’auront pas eu que du mauvais (hashtag team Chochodile* :p ). Mais revenons plutôt à nos Moumouton. Nepptenio, "empereur auto-proclamé du tiramisu", est un artiste spécialisé dans la réalisation de petites saynètes animées (ou comme il les appelle affectueusement, des "dessins qui bougent"), le plus souvent à caractère humoristique et principalement centrées sur l'univers des franchises Super Mario et donc, bien évidemment, Pokémon. Et sans vouloir être trop hyperbolique, il faut bien avouer que sa verve** est plutôt impressionnante. Portée par un style graphique à mi-chemin entre le cartoon et l’anime, sa gouaille énergique et irrévérencieuse ne manquera pas de vous arracher un sourire. Pour peu que vous adhériez à son humour, bien sûr. Hélas, ce point-là n’est malheureusement pas de mon ressort... Cela étant, même s’il s’avère que sa faconde décapante n’est pas vraiment votre tasse de thé, peut-être vous laisserez-vous séduire par la fraîcheur irrésistible de son univers visuel adorable et déjanté. D’autant que son écriture ne se limite pas au registre comique, comme en atteste cet extrait particulièrement poignant. Vraiment, le coeur qu’il met à l’ouvrage est palpable. Ses créations sont de vrais petits concentrés de bonne humeur. Alors au risque de sonner comme une coupure pub, n’attendez plus, et si ce n’est pas déjà fait, dépêchez-vous de jeter un oeil au reste de sa galerie. Si ça peut vous rassurer, je peux au moins vous affirmer une chose : ce fin luron est nettement plus drôle que moi. :p
* Histoire d’éviter tout malentendu, je précise que ce n’est qu’une plaisanterie. Ce n’est pas du tout mon genre de traiter le choix du starter comme une compétition. C’est juste que j’ai eu un énorme coup de foudre pour ce petit croco-piment ^_^ (même si Poussacha et Coiffeton n'ont également pas manqué de me taper dans l'oeil ;3 ).
** À ne pas confondre avec cet autre mot étonnamment - et dangereusement - proche sur le plan orthographique mais dont la définition changerait le sens de cette phrase de manière assez drastique. Allez, je suis sûr que vous voyez de quel mot je parle. :3
- This Guy (Suyohara)
https://e-hentai.org/g/1435506/58d0843b42/ (chapitres 1 et 2)
https://e-hentai.org/g/1630557/35597d64a0/ (chapitres 3 et 4)
https://e-hentai.org/g/2110270/199c722bf3/ (chapitres 5 et 6)
Attention, porno gay en approche. Évitez de vous installer au premier rang si vous ne voulez pas être éclaboussés... même si je doute qu'un tel avertissement en fasse reculer beaucoup d'entre vous. Et ce n'est certainement pas moi qui vous jetterai la première pierre. :p Quoi qu'il en soit, voici l'histoire de Toby, un jeune homme de vingt-trois ans tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Gay et plutôt introverti, il a encore beaucoup de mal à assumer sa sexualité. Il faut dire que sa vie amoureuse n'a pas été très brillante jusque-là. L'homme pour lequel il avait le béguin, son meilleur ami Leo, a dû déménager à l'étranger il y a deux ans pour des raisons professionnelles. Et pour ne rien arranger, c’est ce moment
Voili-voilà, c’est là-dessus que se termine cette quarante-et-unième édition. J’espère qu’elle vous aura plu. ^_^ Je dois avouer que je ne suis pas entièrement satisfait de ce que j’ai écrit. En même temps, ce n’est pas facile de garder les idées claires en ce moment, avec tout ce qui se passe dans le monde. C’est que mentalement parlant, ça prend tout de même pas mal de place toutes ces histoires de guerre, de violence, de géopolitique et de récession... Mais bon, comme nous l’enseignent Encanto et Alerte rouge (Turning Red), j’imagine que je dois tout simplement apprendre à lâcher du lest. Après tout, rien ni personne n’est parfait. Et plus important encore, rien ni personne n’a besoin d'être parfait. En tout cas, je pense avoir dit tout ce que je voulais dire. N’est-ce pas l’essentiel ? N’hésitez d’ailleurs pas à en faire de même. La section commentaires est là pour ça. :p Que ce soit des remarques sur le bulletin en lui-même ou sur le contenu que je viens de vous présenter, c’est toujours un plaisir d’avoir de vos retours. Et s’il y a des choses que vous aimeriez me recommander à votre tour, ne vous gênez pas non plus. Après tout, comme je le répète assez souvent, la vocation première de cette newsletter est de contribuer à élargir nos horizons. Et il va sans dire que cela marche dans les deux sens : le monde - tout comme Internet - est bien trop vaste pour qu’une seule personne puisse-t-à elle seule en faire le tour. N'oublions pas que même
Sharing is Caring #40 - Le Tigre par la queue :3
General | Posted 4 years agoBonjour tout le monde.
Comme toujours, c’est avec un immense plaisir que je vous retrouve pour un nouveau numéro. Tout d’abord, laissez-moi vous souhaiter une bonne année lunaire. Je sais, c’était il y a plusieurs semaines maintenant, mais ce n’est pas ma faute si elle tombait si tôt cette année, en tout cas par rapport à la date à laquelle j’ai pris l’habitude de publier mes petits bulletins. Je n’allais tout de même pas en poster un nouveau quinze jours à peine après la sortie du précédent ! Vous me direz, j’avais l’habitude d’en sortir un par semaine, quand j’ai commencé la rédaction de cette newsletter... Mais comme le veut la formule, voilà qui est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, je préfère laisser à chaque édition le temps de profiter de cette chance qu’elles ont d’être en tête de gondole. Et accessoirement, vous laisser - à vous, pauvres béotiens - le temps de savourer chacun de mes mots à sa juste valeur, oh hoho. (Bon, en vérité, c’est surtout que je n’arrive tout simplement plus à écrire autant, alors ce rythme mensuel me convient beaucoup mieux. :p ) Bref, tout ça pour dire que si vous avez des plaintes à déposer quant au caractère tardif de mes voeux, vous êtes priés de les adresser au bureau de madame la Lune ; c’est elle qui est responsable de cette partie du planning. XD En tout cas, nous voilà officiellement entrés dans l’année du Tigre, symbole de force et de courage. Rassurez-vous, je ne me lancerai pas dans un autre monologue dithyrambique sur la puissance évocatrice de cet animal. Cela dit, songez à tous les séduisants spécimens de cette noble bête qui peuplent notre imaginaire collectif : Tony le Tigre, Tigrou, Félinferno, Tigresse (de Kung Fu Panda), Rath (l’alien en forme de tigre de Ben 10), Shere Khan, Rajah, Hobbes, Tygra (je ne me souviens plus du nom qu’il a dans la version française), les tigres strip-teaseurs de Zootopie... Et je ne parle même pas de tous les merveilleux artistes et badauds qui fréquentent FA et ont choisi un tigre comme mascotte, comme par exemple Kaydex, l'empereur félin du mpreg, ou encore l’incomparablement viril dream_and_nightmare. Si l’année qui s’annonce se montre à la hauteur de tous ces remarquables représentants de la gent féline, les choses devrait être assez intéressantes. Voici donc ma modeste contribution à la célébration de cette année nouvelle et du chatoyant fauve sous la protection duquel les douze prochains mois seront placés. Je pense que le menu du jour ne manquera pas de vous faire... rugir de plaisir. :p (Non mais sérieusement, j’espère que ce numéro vous plaira. ^_^ D’ailleurs, il me semble que l’on emploie plutôt le terme "feuler", lorsqu’il s’agit de parler du cri du tigre. "Rugir", c'est plutôt pour le lion, il me semble. Enfin bon, je ne suis pas un expert... XD )
- Defago
https://www.deviantart.com/defago
S’il est un artiste qui sait sublimer les grands félins et leur virilité, c’est bien Defago. Je vous avouerai que je ne connais pas vraiment son histoire personnelle, alors je ne saurais pas vous dire s’il se revendique véritablement de la communauté furry, mais vous ne trouverez pas de gentlemen félins plus séduisants que ceux qu’il dessine... Bon, il va sans dire que j’exagère un peu, mais vous admettrez que ses personnages sont vraiment, vraiment sexy, avec leurs silhouettes massives et cette noblesse placide qui semble pourtant dissimuler une indicible férocité. Évidemment, il faut être sensible aux charmes des hommes mûrs pour pleinement apprécier son oeuvre. :p Cela étant, notez que si ses fringants félins sont tous plus appétissants les uns que les autres, son travail reste tout à fait chaste*. Du moins de ce que j’en ai vu. À vrai dire, je me suis toujours demandé s’il n’avait pas aussi un compte ici, sur FA, où il serait susceptible de poster une partie un peu plus suggestive de ses créations, mais je n’ai jamais osé vérifier. Ayant fait sa connaissance à travers les oeuvres qu’il poste sur DeviantArt, j’aurais un peu l’impression d’outrepasser certaines limites en faisant ça. Après tout, ce n’est pas tout à fait la même chose, en termes d’intimité, que d’interagir avec quelqu’un sur DA ou sur Fur Affinity, si vous voyez ce que je veux dire. Et je ne voudrais pas le mettre mal à l’aise... Enfin bon, c’est peut-être juste moi qui rends les choses plus compliquées qu’elles ne le sont. XD Bref, tout ça pour dire que c’est un artiste dont je trouve le travail tout à fait remarquable. Aussi ne puis-je que vous recommander de jeter un oeil à sa galerie ; il mérite amplement que l’on s’intéresse à son univers. Bien sûr, les tigres ne représentent en réalité qu’une petite partie de ses sujets de prédilection. Mais ses élégants portraits de fauves se sont comme qui dirait imposés à moi pendant que je réfléchissais à ce que j’allais inclure dans cette édition spéciale, alors je ne pouvais pas faire autrement que de sauter sur l’occasion pour vous faire part de toute l’affection que j’ai pour son oeuvre. Je ne sais pas s’il a vraiment besoin qu’on lui fasse de la pub - et je ne suis de toute façon pas suffisamment prétentieux pour m’imaginer que c’est une faveur que je lui fais -, mais après tout, la finalité de cette newsletter est de partager avec vous les choses que j’aime... Ah là là, voilà que je recommence à digresser inutilement. Allez, si ce n’est pas déjà fait, cliquez plutôt sur le lien et faites-vous votre propre opinion. Que ce soit sur DeviantArt ou Fur Affinity, je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas (façon de parler, bien sûr ; l’art étant par définition subjectif, je ne peux évidemment rien garantir :p ).
* Ou peut-être devrais-je dire, tout à fait chat-ste. :3
- Family Moment (Zourik)
https://e-hentai.org/g/1904449/5601a99a82/
C’est en mentionnant Félinferno dans ma liste des tigres célèbres que je me suis souvenu de ce webcomic érotique aussi torride et sulfureux que les flammes de l’Enfer. Je préfère d’ailleurs vous prévenir tout de go : cette histoire concerne les amours incestueusement gays de deux frères. Le récit en lui-même ne contient rien de particulièrement sordide - juste deux frères libidineux qui aiment se frotter vigoureusement l’un contre l’autre :3 -, mais je sais que ce n’est pas nécessairement la tasse de thé de tout le monde. Et heureusement, d’ailleurs. Où irait le monde s’il était uniquement peuplé de pervers comme moi ? XD Blague à part, je voulais simplement m’assurer que vous n’ayez pas de mauvaises surprises. Si vous n’êtes pas de ceux que ce genre de fantaisies un peu inhabituelles émoustille, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin. Pour le reste, l’intrigue est la suivante. Dans un univers peuplé de Pokémon anthropomorphes, Dylan est un jeune Matoufeu* qui essaie comme tout un chacun de trouver sa place dans le monde. Suite au divorce de ses parents, le garçon a perdu presque tout contact avec son père et son frère ainé, Allan**. Non pas qu’il y ait une quelconque inimitié entre les deux frangins ; ils se sont juste perdus de vue par la force des choses. Mais lorsque Dylan apprend que l’université qu’il compte rejoindre se trouve dans la même ville où s’est installé son ainé, c’est l’occasion pour le jeune homme de faire d’une pierre deux coups : se trouver un pied-à-terre d’où il pourra tranquillement poursuivre ses études, et renouer avec le grand frère qu’il a involontairement laissé sortir de sa vie. De toute évidence, Allan et lui sont sur la même longueur d’onde, parce que c’est à bras ouverts que le gros matou va accueillir son petit frère. Bras qu’il a d’ailleurs épais comme des troncs d’arbres ; une allure virile qui est loin de laisser Dylan indifférent. Mais si le jeune homme va d’abord faire de son mieux pour ne pas y prêter attention, tout va basculer lorsqu’un soir, en rentrant des cours, il passe devant la porte entrouverte de la chambre de son frère et aperçoit le grand fauve en train de jouer à s’enfoncer un bon gros dildo dans le cul. Devant ce spectacle aussi bandant qu’inattendu, le doute n’est plus permis : l’affection que Dylan éprouve pour son grand frère n’est vraisemblablement pas exclusivement platonique... C’est un intense débat qui s’engage alors entre le jeune homme et lui-même, un travail introspectif que le garçon n’aurait évidemment jamais imaginé devoir entreprendre un jour. Car avant de sauter le pas, le Matoufeu va d’abord devoir mettre de l’ordre dans ses sentiments. Heureusement, le jeune homme peut compter sur le soutien de son meilleur ami, Bryan, un fougueux Zeraora qui devrait sans doute passer plus de temps à étudier qu’à faire l’amour avec de beaux mâles. Mais surtout, Dylan peut compter sur l’amour inconditionnel de son grand frère. Car quel que soit le tourment qui agite le coeur du Matoufeu, quelle que soit la direction que leur relation prendra, Allan n’a pas l’intention de laisser tomber son petit frère... Voilà, voilà. Vous l’aurez compris, c’est un de ces univers homoérotiques où le sexe est non seulement omniprésent, mais où la notion même d’hétéronormativité semble également avoir entièrement disparue de la surface de la Terre. Et bien sûr, c’est sa façon d’embrasser cette sexualité outrancière et complètement désinhibée qui rend le récit aussi jubilatoire (un mot que je devrais sans doute arrêter d’employer à toutes les sauces, mais qu’y puis-je s’il exprime si adéquatement toute l’étendue de cette ineffable euphorie qu’inspire ce genre de mise en scène décomplexée de l’amour viril ? :p ). Pour le reste, il n’appartient qu’à vous de découvrir la suite de l’histoire. Je continue d'ailleurs à parler d'"histoire" au singulier, mais l’auteur n’a pas attendu que je vous présente son webcomic pour tisser de nouvelles intrigues autour de ces personnages et enrichir son univers. De fait, Family Moment a déjà donné lieu à une première suite et à plusieurs spin-offs, sans compter les innombrables images additionnelles mettant en scène les deux frères et leurs proches que l’artiste a pu produire, que ce soit avant ou après la complétion du premier chapitre. Vraiment, c’est peut-être encore un peu tôt pour qualifier la série de prolifique, mais il est clair que l’auteur aime beaucoup ces deux matous et leur entourage. Alors si d’aventure ce premier volet venait à laisser votre entrejambe sur sa faim, n’hésitez pas à jeter un oeil au reste de ses oeuvres. Vous découvrirez par exemple comment Bryan va rencontrer son nouveau petit copain, et ferez connaissance avec le jeune homme qui finira par faire chavirer le coeur de Dylan. Et surtout, vous rencontrerez Mike, le père des garçons, un Félinferno encore plus imposant que son fils ainé et à la libido tout aussi volcanique que l’âge et le fait d’être deux fois papa n’empêchent visiblement pas de séduire tous les minets qui passent à portée de ses griffes. ;3 Voilà qui ne devrait pas manquer de vous mettre l’eau à la bouche. Vraiment, le seul défaut que l’on pourrait trouver à reprocher à ce webcomic, ce sont les quelques fautes d’orthographe sur lesquelles on peut tomber par-ci par-là. Rien de bien méchant, mais c’est vrai que c’est un peu frustrant de voir ces petites erreurs entacher ainsi le récit. Enfin bon, de ce côté-là, ce n’est certainement pas moi qui jetterai la première pierre à l’auteur... XD
* Il s'appelait d'ailleurs juste "Torracat", initialement. Ce n'est que lorsque l'auteur a commencé à étoffer cet univers que son frère et lui ont eu droit à de vrais prénoms.
** Qui s’appelait donc juste "Incineroar" dans le premier chapitre.
- La jeune fille ou le tigre ? (Juliette)
https://www.youtube.com/watch?v=uBRWr68jV7M
Il me semble bien vous avoir déjà parlé de Juliette Noureddine, grande dame de la chanson française, que ce soit pour l'élégance de ses textes et de ses mélodies ou pour l'incomparable façon qu'elle a de mâcher les mots. Voici donc un autre de ses titres. Si vous avez suivi le conseil que j'ai très certainement dû vous donner la dernière fois que je vous ai parlé de cette chanteuse et que vous avez jeté un oeil au reste de sa discographie, il ne vous est peut-être déjà pas inconnu. En ce qui me concerne, je l'ai dans la tête chaque fois que je repense au fait que j'ai un bulletin sur le thème du Tigre à écrire. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était un signe - je ne suis pas assez superstitieux pour ça -, mais vous imaginez bien que dans ces conditions, je ne pouvais décemment pas conclure ce numéro sans mentionner au moins une fois cette chanson. XD Cela étant, il va sans dire que le morceau n’en demeure pas moins absolument somptueux. Les plus littéraires d’entre vous auront par ailleurs peut-être reconnu le titre. En effet, la chanson est en réalité une adaptation musicale de la nouvelle de l’écrivain américain Frank R. Stockton, "The Lady, or the Tiger ?". J’ai cru comprendre que les corps enseignants du monde anglophone en faisaient un usage assez régulier - au point que la question qui lui sert de titre en est devenue proverbiale -, mais au cas où vous ne la connaîtriez pas encore, laissez-moi vous en faire un petit résumé. L’action se déroule dans un chimérique royaume de l’Orient lointain. Le pays en question s’est rendu célèbre pour la manière horriblement divertissante que le monarque qui y règne en maître a trouvée pour rendre sa justice. Il s’agit en fait d’un jugement ordalique, une épreuve à l’issue de laquelle la culpabilité de l’accusé est laissée à l’appréciation des volontés supérieures, que ce soit le destin ou le hasard. Sous les yeux du souverain et de sa cour, le criminel présumé est jeté dans une arène. Là, l’individu se retrouvera face à deux portes, insonorisées et en tous points identiques. Derrière l’une d’elles attend une séduisante courtisane. Derrière l’autre porte, c’est un tigre féroce et affamé qui se cache. J’imagine que vous voyez où l’histoire veut en venir. L’accusé est alors sommé de choisir l’une des deux portes. Bien sûr, il lui est évidemment impossible de savoir ce qui se trouve derrière chaque porte avant de faire son choix. S’il ouvre la porte derrière laquelle se cache la jeune femme, il est alors déclaré innocent et marié sur-le-champ - que cela lui plaise ou non - à la superbe créature au cours d’une fastueuse cérémonie. Si c’est la porte du fauve qu’il ouvre, eh bien, je suppose que je n’ai pas besoin de vous expliquer quel est le sort qui l’attend... Ainsi, le public ne sait jamais s’il va assister à un somptueux mariage, ou à une spectaculaire mise à mort. C’est là que l’histoire devient intéressante. Car un jeune homme attend dans les prisons du roi d’être soumis à l’épreuve. Le jeune homme en question, un va-nu-pieds sans nom ni richesses, n’est autre que l’amant de la princesse, emprisonné par le roi pour avoir fricoté avec sa fille chérie. Mais cette dernière n’est évidemment pas très emballée par la perspective de voir l’homme qu’elle aime se faire dévorer vivant par un tigre. Aussi s’est-elle arrangée pour savoir derrière quelle porte seront placés le fauve et la courtisane. Ainsi, lorsque viendra le moment fatidique, il lui suffira d’un petit signe discret pour indiquer à son amant quelle porte il doit choisir. Malheureusement, les choses ne sont jamais aussi simples. En effet, la princesse a également appris que la jeune femme qui a été choisie pour être la potentielle future épouse du vaurien n’est autre que sa rivale amoureuse. La noble damoiselle se retrouve ainsi en proie à un bien cruel dilemme : que ce soit par les crocs acérés du tigre, ou par les caresses langoureuses de sa rivale, son bien-aimé et elle seront à tout jamais séparés. La question est donc maintenant de savoir si - pour reprendre les mots de la chanson - elle l’aime assez pour le laisser vivre, même si c’est pour le voir finir dans les bras d’une autre femme, ou si elle l’aime trop, préférant le laisser mourir que d’accepter de le voir en épouser une autre. Évidemment, ce ne serait pas amusant si le texte nous donnait tout simplement la réponse. L’auteur prend donc bien soin de laisser planer le suspense quant à la résolution finale de la princesse, se contentant de décrire méticuleusement les états d’âme de la jeune fille, partagée entre amour et jalousie. Il va de soi que c’est cette façon d’interroger le lecteur sur ces thématiques et sur le lien aussi étroit que complexe qui les unit qui a fait la popularité de ce récit dans les salles de classe. Sans m’étendre davantage sur le sujet, c’est donc cette nouvelle que ce morceau propose de mettre en musique. La chanson s’efforce bien sûr de préserver l’ambiguïté du dénouement original, mais la fin de la piste sonore et ses glaçantes implications laissent peu de doutes quant à l’interprétation personnelle de l’artiste. Évidemment, c’est en fin de compte exactement ce qu’est cette chanson : une interprétation. Et pour le coup, le morceau est en lui-même une vraie pépite. Juliette signe ici une réécriture magistrale du texte de Stockton. Sublimé par la voix chaude et vibrante de la chanteuse, et par une mélodie aussi langoureuse et sensuelle que l’animal qui donne à la nouvelle la moitié de son titre, le conflit qui se joue dans le cœur de la princesse entre amour et ego révèle toute sa puissance théâtrale. Une version sombre et enivrante qui fait plus qu’honneur à l’oeuvre originelle...
Et voilà qui conclura cette édition spéciale pleine de poils et de rayures. À défaut de rugir, j’espère que cette sélection féline vous aura au moins fait ronronner un peu. :3 Encore une fois, je vous souhaite une bonne année du Tigre. Le mois prochain, c’est l’arrivée du printemps que nous célébrerons. Si je veux fêter dignement le retour des beaux jours, il va falloir que je vous concocte un numéro aussi coloré et lumineux qu’un parterre de fleurs s’épanouissant sous le soleil après les rigueurs de l’hiver. Rigueurs qui ne sont plus vraiment d’actualité maintenant que le réchauffement climatique a commencé à faire son funeste ouvrage, mais j’imagine que vous n’êtes pas là pour discuter de la disparition du froid hivernal, aussi inquiétante que soit la situation... Oui, bon, ce n’est peut-être pas l’endroit idéal pour jouer les oiseaux de mauvais augure (la communauté furry devrait d’ailleurs s’intéresser davantage aux corbeaux et aux vautours ; le potentiel anthropomorpho-érotique de ces espèces n’est - à mon humble avis - pas reconnu et exploité à sa juste valeur :p ). En tout cas, c’est toujours aussi amusant de partager toutes ces choses avec vous. Je ne sais pas encore ce que je vous présenterai dans le numéro de mars, mais je peux déjà vous dire que ce sera un réel plaisir pour moi de vous retrouver pour une nouvelle escapade dans les méandres de mon imaginaire. D’ici là, portez-vous bien. N’oubliez pas que nous sommes toujours au milieu de cette petite chose appelée "pandémie", alors restez prudents, que ce soit pour vos proches ou pour vous-mêmes. Après tout, c’est aux portes de la victoire que l’on est le plus vulnérable. Je sais que ce n’est pas toujours facile, mais ne relâchons pas nos efforts alors que l’on commence enfin à voir la lumière au bout du tunnel... Mais vous n’êtes pas là pour m’écouter vous faire la leçon, n’est-ce pas ? Haha, désolé pour ce petit sermon. Allez, avant que je ne reprenne ce ton moralisateur. Je vous dis au revoir, et à la prochaine. Sayonara. ^_^
Comme toujours, c’est avec un immense plaisir que je vous retrouve pour un nouveau numéro. Tout d’abord, laissez-moi vous souhaiter une bonne année lunaire. Je sais, c’était il y a plusieurs semaines maintenant, mais ce n’est pas ma faute si elle tombait si tôt cette année, en tout cas par rapport à la date à laquelle j’ai pris l’habitude de publier mes petits bulletins. Je n’allais tout de même pas en poster un nouveau quinze jours à peine après la sortie du précédent ! Vous me direz, j’avais l’habitude d’en sortir un par semaine, quand j’ai commencé la rédaction de cette newsletter... Mais comme le veut la formule, voilà qui est de l’histoire ancienne. Aujourd’hui, je préfère laisser à chaque édition le temps de profiter de cette chance qu’elles ont d’être en tête de gondole. Et accessoirement, vous laisser - à vous, pauvres béotiens - le temps de savourer chacun de mes mots à sa juste valeur, oh hoho. (Bon, en vérité, c’est surtout que je n’arrive tout simplement plus à écrire autant, alors ce rythme mensuel me convient beaucoup mieux. :p ) Bref, tout ça pour dire que si vous avez des plaintes à déposer quant au caractère tardif de mes voeux, vous êtes priés de les adresser au bureau de madame la Lune ; c’est elle qui est responsable de cette partie du planning. XD En tout cas, nous voilà officiellement entrés dans l’année du Tigre, symbole de force et de courage. Rassurez-vous, je ne me lancerai pas dans un autre monologue dithyrambique sur la puissance évocatrice de cet animal. Cela dit, songez à tous les séduisants spécimens de cette noble bête qui peuplent notre imaginaire collectif : Tony le Tigre, Tigrou, Félinferno, Tigresse (de Kung Fu Panda), Rath (l’alien en forme de tigre de Ben 10), Shere Khan, Rajah, Hobbes, Tygra (je ne me souviens plus du nom qu’il a dans la version française), les tigres strip-teaseurs de Zootopie... Et je ne parle même pas de tous les merveilleux artistes et badauds qui fréquentent FA et ont choisi un tigre comme mascotte, comme par exemple Kaydex, l'empereur félin du mpreg, ou encore l’incomparablement viril dream_and_nightmare. Si l’année qui s’annonce se montre à la hauteur de tous ces remarquables représentants de la gent féline, les choses devrait être assez intéressantes. Voici donc ma modeste contribution à la célébration de cette année nouvelle et du chatoyant fauve sous la protection duquel les douze prochains mois seront placés. Je pense que le menu du jour ne manquera pas de vous faire... rugir de plaisir. :p (Non mais sérieusement, j’espère que ce numéro vous plaira. ^_^ D’ailleurs, il me semble que l’on emploie plutôt le terme "feuler", lorsqu’il s’agit de parler du cri du tigre. "Rugir", c'est plutôt pour le lion, il me semble. Enfin bon, je ne suis pas un expert... XD )
- Defago
https://www.deviantart.com/defago
S’il est un artiste qui sait sublimer les grands félins et leur virilité, c’est bien Defago. Je vous avouerai que je ne connais pas vraiment son histoire personnelle, alors je ne saurais pas vous dire s’il se revendique véritablement de la communauté furry, mais vous ne trouverez pas de gentlemen félins plus séduisants que ceux qu’il dessine... Bon, il va sans dire que j’exagère un peu, mais vous admettrez que ses personnages sont vraiment, vraiment sexy, avec leurs silhouettes massives et cette noblesse placide qui semble pourtant dissimuler une indicible férocité. Évidemment, il faut être sensible aux charmes des hommes mûrs pour pleinement apprécier son oeuvre. :p Cela étant, notez que si ses fringants félins sont tous plus appétissants les uns que les autres, son travail reste tout à fait chaste*. Du moins de ce que j’en ai vu. À vrai dire, je me suis toujours demandé s’il n’avait pas aussi un compte ici, sur FA, où il serait susceptible de poster une partie un peu plus suggestive de ses créations, mais je n’ai jamais osé vérifier. Ayant fait sa connaissance à travers les oeuvres qu’il poste sur DeviantArt, j’aurais un peu l’impression d’outrepasser certaines limites en faisant ça. Après tout, ce n’est pas tout à fait la même chose, en termes d’intimité, que d’interagir avec quelqu’un sur DA ou sur Fur Affinity, si vous voyez ce que je veux dire. Et je ne voudrais pas le mettre mal à l’aise... Enfin bon, c’est peut-être juste moi qui rends les choses plus compliquées qu’elles ne le sont. XD Bref, tout ça pour dire que c’est un artiste dont je trouve le travail tout à fait remarquable. Aussi ne puis-je que vous recommander de jeter un oeil à sa galerie ; il mérite amplement que l’on s’intéresse à son univers. Bien sûr, les tigres ne représentent en réalité qu’une petite partie de ses sujets de prédilection. Mais ses élégants portraits de fauves se sont comme qui dirait imposés à moi pendant que je réfléchissais à ce que j’allais inclure dans cette édition spéciale, alors je ne pouvais pas faire autrement que de sauter sur l’occasion pour vous faire part de toute l’affection que j’ai pour son oeuvre. Je ne sais pas s’il a vraiment besoin qu’on lui fasse de la pub - et je ne suis de toute façon pas suffisamment prétentieux pour m’imaginer que c’est une faveur que je lui fais -, mais après tout, la finalité de cette newsletter est de partager avec vous les choses que j’aime... Ah là là, voilà que je recommence à digresser inutilement. Allez, si ce n’est pas déjà fait, cliquez plutôt sur le lien et faites-vous votre propre opinion. Que ce soit sur DeviantArt ou Fur Affinity, je peux vous assurer que vous ne le regretterez pas (façon de parler, bien sûr ; l’art étant par définition subjectif, je ne peux évidemment rien garantir :p ).
* Ou peut-être devrais-je dire, tout à fait chat-ste. :3
- Family Moment (Zourik)
https://e-hentai.org/g/1904449/5601a99a82/
C’est en mentionnant Félinferno dans ma liste des tigres célèbres que je me suis souvenu de ce webcomic érotique aussi torride et sulfureux que les flammes de l’Enfer. Je préfère d’ailleurs vous prévenir tout de go : cette histoire concerne les amours incestueusement gays de deux frères. Le récit en lui-même ne contient rien de particulièrement sordide - juste deux frères libidineux qui aiment se frotter vigoureusement l’un contre l’autre :3 -, mais je sais que ce n’est pas nécessairement la tasse de thé de tout le monde. Et heureusement, d’ailleurs. Où irait le monde s’il était uniquement peuplé de pervers comme moi ? XD Blague à part, je voulais simplement m’assurer que vous n’ayez pas de mauvaises surprises. Si vous n’êtes pas de ceux que ce genre de fantaisies un peu inhabituelles émoustille, je ne peux que vous conseiller de passer votre chemin. Pour le reste, l’intrigue est la suivante. Dans un univers peuplé de Pokémon anthropomorphes, Dylan est un jeune Matoufeu* qui essaie comme tout un chacun de trouver sa place dans le monde. Suite au divorce de ses parents, le garçon a perdu presque tout contact avec son père et son frère ainé, Allan**. Non pas qu’il y ait une quelconque inimitié entre les deux frangins ; ils se sont juste perdus de vue par la force des choses. Mais lorsque Dylan apprend que l’université qu’il compte rejoindre se trouve dans la même ville où s’est installé son ainé, c’est l’occasion pour le jeune homme de faire d’une pierre deux coups : se trouver un pied-à-terre d’où il pourra tranquillement poursuivre ses études, et renouer avec le grand frère qu’il a involontairement laissé sortir de sa vie. De toute évidence, Allan et lui sont sur la même longueur d’onde, parce que c’est à bras ouverts que le gros matou va accueillir son petit frère. Bras qu’il a d’ailleurs épais comme des troncs d’arbres ; une allure virile qui est loin de laisser Dylan indifférent. Mais si le jeune homme va d’abord faire de son mieux pour ne pas y prêter attention, tout va basculer lorsqu’un soir, en rentrant des cours, il passe devant la porte entrouverte de la chambre de son frère et aperçoit le grand fauve en train de jouer à s’enfoncer un bon gros dildo dans le cul. Devant ce spectacle aussi bandant qu’inattendu, le doute n’est plus permis : l’affection que Dylan éprouve pour son grand frère n’est vraisemblablement pas exclusivement platonique... C’est un intense débat qui s’engage alors entre le jeune homme et lui-même, un travail introspectif que le garçon n’aurait évidemment jamais imaginé devoir entreprendre un jour. Car avant de sauter le pas, le Matoufeu va d’abord devoir mettre de l’ordre dans ses sentiments. Heureusement, le jeune homme peut compter sur le soutien de son meilleur ami, Bryan, un fougueux Zeraora qui devrait sans doute passer plus de temps à étudier qu’à faire l’amour avec de beaux mâles. Mais surtout, Dylan peut compter sur l’amour inconditionnel de son grand frère. Car quel que soit le tourment qui agite le coeur du Matoufeu, quelle que soit la direction que leur relation prendra, Allan n’a pas l’intention de laisser tomber son petit frère... Voilà, voilà. Vous l’aurez compris, c’est un de ces univers homoérotiques où le sexe est non seulement omniprésent, mais où la notion même d’hétéronormativité semble également avoir entièrement disparue de la surface de la Terre. Et bien sûr, c’est sa façon d’embrasser cette sexualité outrancière et complètement désinhibée qui rend le récit aussi jubilatoire (un mot que je devrais sans doute arrêter d’employer à toutes les sauces, mais qu’y puis-je s’il exprime si adéquatement toute l’étendue de cette ineffable euphorie qu’inspire ce genre de mise en scène décomplexée de l’amour viril ? :p ). Pour le reste, il n’appartient qu’à vous de découvrir la suite de l’histoire. Je continue d'ailleurs à parler d'"histoire" au singulier, mais l’auteur n’a pas attendu que je vous présente son webcomic pour tisser de nouvelles intrigues autour de ces personnages et enrichir son univers. De fait, Family Moment a déjà donné lieu à une première suite et à plusieurs spin-offs, sans compter les innombrables images additionnelles mettant en scène les deux frères et leurs proches que l’artiste a pu produire, que ce soit avant ou après la complétion du premier chapitre. Vraiment, c’est peut-être encore un peu tôt pour qualifier la série de prolifique, mais il est clair que l’auteur aime beaucoup ces deux matous et leur entourage. Alors si d’aventure ce premier volet venait à laisser votre entrejambe sur sa faim, n’hésitez pas à jeter un oeil au reste de ses oeuvres. Vous découvrirez par exemple comment Bryan va rencontrer son nouveau petit copain, et ferez connaissance avec le jeune homme qui finira par faire chavirer le coeur de Dylan. Et surtout, vous rencontrerez Mike, le père des garçons, un Félinferno encore plus imposant que son fils ainé et à la libido tout aussi volcanique que l’âge et le fait d’être deux fois papa n’empêchent visiblement pas de séduire tous les minets qui passent à portée de ses griffes. ;3 Voilà qui ne devrait pas manquer de vous mettre l’eau à la bouche. Vraiment, le seul défaut que l’on pourrait trouver à reprocher à ce webcomic, ce sont les quelques fautes d’orthographe sur lesquelles on peut tomber par-ci par-là. Rien de bien méchant, mais c’est vrai que c’est un peu frustrant de voir ces petites erreurs entacher ainsi le récit. Enfin bon, de ce côté-là, ce n’est certainement pas moi qui jetterai la première pierre à l’auteur... XD
* Il s'appelait d'ailleurs juste "Torracat", initialement. Ce n'est que lorsque l'auteur a commencé à étoffer cet univers que son frère et lui ont eu droit à de vrais prénoms.
** Qui s’appelait donc juste "Incineroar" dans le premier chapitre.
- La jeune fille ou le tigre ? (Juliette)
https://www.youtube.com/watch?v=uBRWr68jV7M
Il me semble bien vous avoir déjà parlé de Juliette Noureddine, grande dame de la chanson française, que ce soit pour l'élégance de ses textes et de ses mélodies ou pour l'incomparable façon qu'elle a de mâcher les mots. Voici donc un autre de ses titres. Si vous avez suivi le conseil que j'ai très certainement dû vous donner la dernière fois que je vous ai parlé de cette chanteuse et que vous avez jeté un oeil au reste de sa discographie, il ne vous est peut-être déjà pas inconnu. En ce qui me concerne, je l'ai dans la tête chaque fois que je repense au fait que j'ai un bulletin sur le thème du Tigre à écrire. Je n'irais pas jusqu'à dire que c'était un signe - je ne suis pas assez superstitieux pour ça -, mais vous imaginez bien que dans ces conditions, je ne pouvais décemment pas conclure ce numéro sans mentionner au moins une fois cette chanson. XD Cela étant, il va sans dire que le morceau n’en demeure pas moins absolument somptueux. Les plus littéraires d’entre vous auront par ailleurs peut-être reconnu le titre. En effet, la chanson est en réalité une adaptation musicale de la nouvelle de l’écrivain américain Frank R. Stockton, "The Lady, or the Tiger ?". J’ai cru comprendre que les corps enseignants du monde anglophone en faisaient un usage assez régulier - au point que la question qui lui sert de titre en est devenue proverbiale -, mais au cas où vous ne la connaîtriez pas encore, laissez-moi vous en faire un petit résumé. L’action se déroule dans un chimérique royaume de l’Orient lointain. Le pays en question s’est rendu célèbre pour la manière horriblement divertissante que le monarque qui y règne en maître a trouvée pour rendre sa justice. Il s’agit en fait d’un jugement ordalique, une épreuve à l’issue de laquelle la culpabilité de l’accusé est laissée à l’appréciation des volontés supérieures, que ce soit le destin ou le hasard. Sous les yeux du souverain et de sa cour, le criminel présumé est jeté dans une arène. Là, l’individu se retrouvera face à deux portes, insonorisées et en tous points identiques. Derrière l’une d’elles attend une séduisante courtisane. Derrière l’autre porte, c’est un tigre féroce et affamé qui se cache. J’imagine que vous voyez où l’histoire veut en venir. L’accusé est alors sommé de choisir l’une des deux portes. Bien sûr, il lui est évidemment impossible de savoir ce qui se trouve derrière chaque porte avant de faire son choix. S’il ouvre la porte derrière laquelle se cache la jeune femme, il est alors déclaré innocent et marié sur-le-champ - que cela lui plaise ou non - à la superbe créature au cours d’une fastueuse cérémonie. Si c’est la porte du fauve qu’il ouvre, eh bien, je suppose que je n’ai pas besoin de vous expliquer quel est le sort qui l’attend... Ainsi, le public ne sait jamais s’il va assister à un somptueux mariage, ou à une spectaculaire mise à mort. C’est là que l’histoire devient intéressante. Car un jeune homme attend dans les prisons du roi d’être soumis à l’épreuve. Le jeune homme en question, un va-nu-pieds sans nom ni richesses, n’est autre que l’amant de la princesse, emprisonné par le roi pour avoir fricoté avec sa fille chérie. Mais cette dernière n’est évidemment pas très emballée par la perspective de voir l’homme qu’elle aime se faire dévorer vivant par un tigre. Aussi s’est-elle arrangée pour savoir derrière quelle porte seront placés le fauve et la courtisane. Ainsi, lorsque viendra le moment fatidique, il lui suffira d’un petit signe discret pour indiquer à son amant quelle porte il doit choisir. Malheureusement, les choses ne sont jamais aussi simples. En effet, la princesse a également appris que la jeune femme qui a été choisie pour être la potentielle future épouse du vaurien n’est autre que sa rivale amoureuse. La noble damoiselle se retrouve ainsi en proie à un bien cruel dilemme : que ce soit par les crocs acérés du tigre, ou par les caresses langoureuses de sa rivale, son bien-aimé et elle seront à tout jamais séparés. La question est donc maintenant de savoir si - pour reprendre les mots de la chanson - elle l’aime assez pour le laisser vivre, même si c’est pour le voir finir dans les bras d’une autre femme, ou si elle l’aime trop, préférant le laisser mourir que d’accepter de le voir en épouser une autre. Évidemment, ce ne serait pas amusant si le texte nous donnait tout simplement la réponse. L’auteur prend donc bien soin de laisser planer le suspense quant à la résolution finale de la princesse, se contentant de décrire méticuleusement les états d’âme de la jeune fille, partagée entre amour et jalousie. Il va de soi que c’est cette façon d’interroger le lecteur sur ces thématiques et sur le lien aussi étroit que complexe qui les unit qui a fait la popularité de ce récit dans les salles de classe. Sans m’étendre davantage sur le sujet, c’est donc cette nouvelle que ce morceau propose de mettre en musique. La chanson s’efforce bien sûr de préserver l’ambiguïté du dénouement original, mais la fin de la piste sonore et ses glaçantes implications laissent peu de doutes quant à l’interprétation personnelle de l’artiste. Évidemment, c’est en fin de compte exactement ce qu’est cette chanson : une interprétation. Et pour le coup, le morceau est en lui-même une vraie pépite. Juliette signe ici une réécriture magistrale du texte de Stockton. Sublimé par la voix chaude et vibrante de la chanteuse, et par une mélodie aussi langoureuse et sensuelle que l’animal qui donne à la nouvelle la moitié de son titre, le conflit qui se joue dans le cœur de la princesse entre amour et ego révèle toute sa puissance théâtrale. Une version sombre et enivrante qui fait plus qu’honneur à l’oeuvre originelle...
Et voilà qui conclura cette édition spéciale pleine de poils et de rayures. À défaut de rugir, j’espère que cette sélection féline vous aura au moins fait ronronner un peu. :3 Encore une fois, je vous souhaite une bonne année du Tigre. Le mois prochain, c’est l’arrivée du printemps que nous célébrerons. Si je veux fêter dignement le retour des beaux jours, il va falloir que je vous concocte un numéro aussi coloré et lumineux qu’un parterre de fleurs s’épanouissant sous le soleil après les rigueurs de l’hiver. Rigueurs qui ne sont plus vraiment d’actualité maintenant que le réchauffement climatique a commencé à faire son funeste ouvrage, mais j’imagine que vous n’êtes pas là pour discuter de la disparition du froid hivernal, aussi inquiétante que soit la situation... Oui, bon, ce n’est peut-être pas l’endroit idéal pour jouer les oiseaux de mauvais augure (la communauté furry devrait d’ailleurs s’intéresser davantage aux corbeaux et aux vautours ; le potentiel anthropomorpho-érotique de ces espèces n’est - à mon humble avis - pas reconnu et exploité à sa juste valeur :p ). En tout cas, c’est toujours aussi amusant de partager toutes ces choses avec vous. Je ne sais pas encore ce que je vous présenterai dans le numéro de mars, mais je peux déjà vous dire que ce sera un réel plaisir pour moi de vous retrouver pour une nouvelle escapade dans les méandres de mon imaginaire. D’ici là, portez-vous bien. N’oubliez pas que nous sommes toujours au milieu de cette petite chose appelée "pandémie", alors restez prudents, que ce soit pour vos proches ou pour vous-mêmes. Après tout, c’est aux portes de la victoire que l’on est le plus vulnérable. Je sais que ce n’est pas toujours facile, mais ne relâchons pas nos efforts alors que l’on commence enfin à voir la lumière au bout du tunnel... Mais vous n’êtes pas là pour m’écouter vous faire la leçon, n’est-ce pas ? Haha, désolé pour ce petit sermon. Allez, avant que je ne reprenne ce ton moralisateur. Je vous dis au revoir, et à la prochaine. Sayonara. ^_^
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General | Posted 4 years agoBonjour tout le monde !
Et voilà.La saison du porno sur Krampus et les rennes est terminée. Le temps, comme à sa vieille habitude, a passé, et 2021 a finalement tiré sa révérence. Faites péter les feux d'artifice et les bonnes résolutions ! Ah çà, on peut dire que ça aura été une année mouvementée. Mais l’heure est maintenant venue de tourner la page et de passer à l’étape suivante. Toutefois, la question se pose : que retiendrons-nous de cette année qui s’achève ? Que ce soit les bons moments, qui nous ont fait sourire, ou les mauvais, qui nous ont fait grandir, faisons le tri et ne gardons que le meilleur, sans pour autant oublier qui nous sommes et d’où nous venons. Il n’y a qu’ainsi que l’on peut espérer tirer les leçons du passé et éviter de perpétuer nos erreurs... En tout cas, j’espère que votre réveillon de la Saint-Sylvestre s’est bien passé, et que les premières semaines de 2022 vous auront donné bon espoir pour la suite. Contrairement à l’oncle Bruno*, je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait, mais ce dont je suis sûr, c’est que c’est à nous qu’il appartient de façonner le futur. Alors une fois encore, faisons de notre mieux et ne ménageons pas nos efforts, de sorte que, lorsque viendra le temps pour 2022 de laisser sa place à son tour, nous n’ayons aucun regret... Mais j’imagine que vous n’êtes pas là pour m’écouter parler comme une carte de voeux. XD Sans plus de tergiversations philosophiques, voici donc le premier numéro de ce nouveau millésime. Une petite édition tranquille pour commencer l’année en douceur. J’espère que les agapes de la saison des fêtes vous auront laissé un peu de place. :p
* Eh oui, j’ai inauguré l’année en allant voir Encanto au cinéma, et comme beaucoup d’autres avant moi, je suis irrémédiablement tombé sous le charme de l’homme aux rats et de son adorable maladresse. Ce gars est tout simplement irrésistible. Et puisque l’on parle de cinéma, je vous recommande vivement d’aller voir le dernier film de Mamoru Hosoda, Belle, tant qu’il est encore en salles. Pour ceux qui ne reconnaîtraient pas son nom, Hosoda est notamment le cinéaste auquel on doit Les Enfants loups, Ame et Yuki et Le Garçon et la Bête, deux films qui n’ont évidemment pas manqué de taper dans l’oeil de la communauté furry. C’est un réalisateur pour lequel j’ai beaucoup d’affection - c’est même sur lui que j’ai fait mon mémoire de fin d’études -, alors mon avis n’est peut-être pas le plus objectif qui soit, mais pour le coup, il est véritablement en grande forme. Le film est absolument magnifique, que ce soit sur le plan visuel ou en termes d’écriture. Même la version française m’a agréablement surpris. J’étais un peu dubitatif quand j’ai vu que c’était Louane qui allait doubler le personnage principal - non pas que j’aie quoi que ce soit contre elle, bien au contraire, mais ce n’est jamais très rassurant quand le marketing semble surtout intéressé par la perspective d’avoir un grand nom sur l’affiche... -, mais force est de constater qu’elle a vraiment fait un travail formidable. Vraiment, je ne peux que vous conseiller d’aller vite voir le film. ^_^
- Aspire : Ina's Tale (Wondernaut Studio)
https://www.youtube.com/watch?v=NIXIBHDfF0E
Et pour commencer, voilà un petit jeu qui sent bon les temps qui changent et les nouveaux départs. Autrement dit, un jeu parfait pour accueillir la nouvelle année. Comme l’indique son sous-titre, Aspire, c’est avant tout l’histoire d’Ina, une jeune fille altruiste et intrépide. Mais avant qu’il y ait Ina, il y a la Tour, un édifice mystérieux se dressant dans toute son implacable et terrifiante splendeur par-delà un désert de ruines et d’acier. C’est dans les entrailles de ce monstrueux labyrinthe que dort Ina, attendant la délivrance au creux d’un sommeil sans fin. Apprentie prêtresse, la jeune fille a en effet été arrachée de force à son village natal pour servir de coeur à la Tour, quoi que cela puisse impliquer... Libérée de son rêve - et de sa cellule, par la même occasion - par un assaut armé ayant laissé la Tour en piteux état, la brave petite demoiselle va maintenant devoir trouver un moyen pour s’extirper de ce méandre de fer et de cristal et rejoindre le monde extérieur. Mais aucune créature ne peut survivre à son coeur, et la Tour n’a évidemment pas l’intention de laisser le sien s’en aller sans rien faire. Heureusement, Ina pourra compter sur le soutien des autres prisonniers de la Tour. Le Clown, le Voleur, l’Architecte... Que leur prison soit un cachot humide ou une tour d’ivoire, la courageuse adolescente n’est pas la seule dont les doutes et la douleur hantent les couloirs du sinistre édifice. Grâce aux conseils des âmes égarées qui peuplent les différents étages de la Tour, Ina parviendra peut-être à franchir tous les obstacles qui la séparent encore de la sortie. Et qui sait, peut-être réussira-t-elle aussi à rendre à ses compagnons d’infortune cette partie d’eux-mêmes, cet ineffable feu intérieur, dont la Tour et le temps les ont dépossédés... De par sa formation de prêtresse, la jeune fille possède également le pouvoir de communier avec les esprits dont l’essence est utilisée pour faire fonctionner le bâtiment et ses machines, un talent qu’elle devra mettre à profit si elle espère pouvoir s’enfuir de ce dédale infernal. Énergie, mouvement, magnitude... Si elle veut atteindre la sortie, il lui faudra apprendre à reconnaître et à maîtriser la façon dont ces différents types d’esprits interagissent avec les divers mécanismes de la Tour. Pour le reste, je dirais qu’Aspire fait partie de ces jeux qui privilégient la substance au gameplay. L’aventure est plutôt courte, et les puzzles en eux-mêmes ne sont pas particulièrement innovants (même s’ils ne manqueront pas de mettre votre ingéniosité à l’épreuve*). Pousser des caisses, activer des interrupteurs et des leviers, jongler entre différents pouvoirs, vous connaissez la chanson. Mais ce qui est certain, c’est que le jeu est de toute beauté. Porté par un style que je serais tenté de qualifier de géométrico-poétique, tant il insiste sur l’élégance des lignes et des formes, le voyage d’Ina est un vrai ravissement visuel. Même les passages se déroulant dans les zones les plus austères, les moins féeriques de la Tour, telles que le Donjon ou l’Usine, semblent imprégnés d’une sorte de grâce existentielle qui leur confère une certaine poésie. Le Donjon enseigne le coût de la liberté et nous interroge sur sa véritable nature. L’Usine n’est pas qu’un simple dédale de machines, c’est le lieu où "la vie vient mourir"... Et si les décors sont somptueux, le character design et la finesse de l’écriture ne sont pas en reste. Entre son adorable héroïne - dont le grand cœur et la flamboyante chevelure ne manqueraient pas de rendre Raiponce et Mérida fières - et sa galerie de personnages secondaires tous plus extravagants et attachants les uns que les autres, Aspire signe un fascinant récit sur l’émancipation et l’identité. Un vrai petit bijou. Alors si ce n’est pas déjà fait, n’attendez plus : glissez-vous dans la peau d’Ina et partez à la découverte de cet univers aussi beau que menaçant. La rêveuse est bel et bien réveillée, et il ne tient qu’à vous de l’accompagner jusqu’au vaste monde qui l’attend derrière les portes de la Tour...
* Maintenant que j’y pense, ce n’était pas très malin de ma part de vous donner le lien d’un let’s play complet du jeu. Comme il est plutôt court, je voulais que vous puissiez directement vous plonger dans son univers, mais il va sans dire que si vous préférez vivre l’aventure par vous-mêmes, il vaut mieux éviter de se spoiler la solution des énigmes. XD
- Chicory : A Colorful Tale
https://www.youtube.com/watch?v=XisVOrFQH7M
On continue dans la lignée des jeux qui fleurent bon le renouveau avec Chicory, une aventure tout bonnement adorable dont la douceur ne devrait pas manquer de vous mettre le sourire aux lèvres. Pour être tout à fait honnête avec vous, je n’ai pas encore vraiment commencé à explorer l’univers du jeu - j’attends de savoir s’il aura droit à une version matérielle ou s’il restera uniquement disponible en version téléchargeable... -, mais étant complètement tombé sous le charme du peu que j’en ai vu, je ne pouvais évidemment pas laisser passer l’occasion de partager avec vous mon nouveau coup de cœur (et de contribuer, même si c’est bien modestement, à lui faire un peu de pub :3 ). De toute façon, je ne devrais pas avoir besoin de m’étendre beaucoup pour vous convaincre, vous-aussi, de donner sa chance au jeu : un simple coup d'oeil aux illustrations officielles devrait suffire pour ça. Et si ce n’est pas le cas... qu’est-ce qui ne va pas chez vous ?! :p Je plaisante, bien sûr, mais vraiment : quand je dis que le jeu est adorable, je suis encore bien en-dessous de la vérité. Mais du coup, qu’est-ce que Chicory ? Tout d’abord, non, ce n’est pas le nom du personnage principal. Notre héros se nomme Pizza*, un petit chien plein de bonne volonté mais manquant cruellement de confiance en lui. Chicory, c’est le nom de la lapine pour laquelle il travaille, une jeune artiste talentueuse qui a récemment été choisie pour être la nouvelle porteuse du pinceau magique qui donne ses couleurs au monde. En effet, dans leur univers en noir et blanc, c’est au pinceau et à son porteur que revient la mission sacrée de peindre le paysage et d’apporter à ses habitants toutes les merveilleuses nuances de l’arc-en-ciel (et peut-être aussi un peu de magenta, tant qu’à faire). Mais quand Chicory disparaît de la circulation, ne laissant que le pinceau derrière elle, et que les couleurs commencent à s’estomper, il va bien falloir que quelqu’un se retrousse les manches. Et comme vous pouvez vous en douter, c’est bien évidemment notre brave Pizza qui, par la force des choses, va devoir reprendre le flambeau et endosser la responsabilité de manier le pinceau magique. Bien sûr, ce n’est pas parce qu’on a l’outil de l’artiste que l’on en a aussi le talent. Et notre petit bonhomme va vite s’apercevoir que le poids du pinceau est bien plus lourd à porter qu’il ne l’imaginait. Car fragile est le cœur qui par son art s’offre à la face du monde. Mais qu’à cela ne tienne, Pizza a bien l’intention de faire de son mieux pour rendre ses couleurs au monde et la joie de vivre à ses habitants. Après tout, comme le dit le proverbe, à coeur vaillant rien d’impossible. Et s’il y a bien une chose que notre ami sait faire, c’est de son mieux. Mais alors que le valeureux petit chien part à la découverte du pays de Pique-nique et de ses paysages bucoliques, se pourrait-il qu’il y ait un lien entre la talentueuse Chicory et la corruption qui s’empare petit à petit de leur monde ? Heureusement, le joueur est là pour aider Pizza à accomplir sa mission et à élucider ce mystère. Dans un univers pensé comme un cahier de coloriage, A Colorful Tale livre ainsi un récit d’une sensibilité rare. Mais si le jeu est avant tout une réflexion sur la nature de l’art, dans ce qu’il a à la fois de libérateur et de destructeur, et sur ce que cela implique d’être artiste, pas besoin d’avoir la fibre particulièrement artistique pour être touché par cette fable pleine de couleur(s) et d’émotion. Pour peu que vous soyez, comme Pizza et beaucoup d’autres - moi le premier -, du genre à sans cesse douter de votre propre mérite et de la valeur de ce que vous pouvez apporter au monde, cette histoire ne devrait avoir aucun mal à résonner avec vous (et même si ce n’est pas le cas, le jeu a de toute façon bien plus à offrir qu’une belle intrigue). Pour le reste, je vous avouerai que je ne me suis pour l’instant pas encore réellement penché sur la question du gameplay. Je sais juste que le joueur doit recolorier le monde et utiliser la peinture du pinceau magique pour interagir avec l’environnement et résoudre des énigmes. Vous me direz, présenté comme ça, rien de bien folichon. Mais je ne vous apprendrai rien en vous disant que c’est avant tout l’exécution qui fait le succès du concept. Et de ce côté-là, le jeu ne semble pas manquer d’ambition. À mi-chemin entre The Legend of Zelda et Animal Crossing, j’oserais dire que l’univers de Chicory vous en fera voir... de toutes les couleurs. :3 Non mais blague à part, ne boudez pas votre plaisir : ce jeu est tout simplement… à croquer. (Haha, vous avez compris ? "À croquer", comme pour dire que quelque chose est super mignon, mais aussi "croquer", comme dans "faire une esquisse". Voilà, je trouvais ça plutôt astucieux... Oui, bon, je ferais sans doute mieux de me taire maintenant, avant de vous sortir un autre jeu de mots vaseux. XD )
* C’est du moins le nom de base. Le jeu offre en effet plusieurs alternatives au joueur (petit indice : ce ne sont que des noms de trucs à manger). Pour info, le sexe du personnage est lui aussi laissé à l’interprétation du joueur. Personnellement, j’ai plutôt tendance à imaginer que c’est un garçon - ne soyez donc pas étonnés si je parle du personnage en termes masculins -, mais évidemment, rien ne vous empêche de le voir comme une fille ou comme n’importe quelle autre identité se trouvant entre les deux. Ou carrément en dehors du spectre.
- Ye Old Monkey Rap (Jeffrey Montague)
https://www.youtube.com/watch?v=9FoTgirSjkc
N’y allons pas par quatre chemins : Ye Old Monkey Rap est tout simplement une parodie du célèbre Rap de Donkey Kong, l’iconique numéro musical qui accueillait le joueur au début de Donkey Kong 64, réorchestré pour ressembler à une ballade du Moyen Âge. J’ai cru comprendre que ce genre de remix médiéval s’appelait du "bardcore". Mais s’il en existe évidemment pour tout un tas de chansons différentes, le principe devient autrement plus amusant lorsqu’il est appliqué à un morceau aussi kitsch et décalé que le Rap du singe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteur de ce remix-ci a vraiment fait un travail époustouflant. Pour paraphraser ce que beaucoup ont fait remarquer dans les commentaires, si l’original fait partie de ces œuvres tellement maladroites - pour ne pas dire mauvaises - qu’elles en deviennent paradoxalement jubilatoires, cette improbable version est quant à elle tout simplement excellente. Que ce soit l’adaptation des paroles et de la mélodie, ou la diction faussement élisabéthaine du chanteur, pleine d’emphase et de préciosité, chaque aspect de ce remix est un pur régal. Non pas qu’il se prenne particulièrement plus au sérieux que la version de base ; comme je vous le disais, la saugrenuité du concept est à elle seule bien trop cocasse* pour que l’ensemble puisse s’apprécier sans une légère pointe d’ironie. Cependant, je serais tenté de dire que ce remix est peut-être un peu plus nuancé que l’original. Je ne sais pas, c’est difficile à expliquer. Si je devais m’exprimer en termes hugoliens, je dirais que cette parodie moyenâgeuse parvient à trouver un meilleur équilibre entre le sublime et le grotesque, troquant le côté grand-guignolesque de l’original pour une théâtralité plus lisse, plus harmonieuse... Houlà, je suis peut-être parti un peu loin, non ? Bref, tout ça pour dire que si cette parodie médiévale est tout aussi désopilante que le rap originel, elle n’en est pas moins exquise sur le plan musical. Enfin bon, j’imagine que vous aurez plus vite fait d’y jeter un coup d’oeil - encore faudrait-il plutôt parler dans le cas présent de coup d’oreille, je suppose :p - par vous-mêmes pour vous faire votre propre opinion que de m’écouter essayer tant bien que mal de vous en vanter les mérites. La noix de coco est dans votre camp ; à vous de voir ce que vous voulez en faire...
* Un mot qui devient autrement plussexy intéressant s’il est prononcé avec un léger accent anglais. Je vous laisse méditer là-dessus... :3
Voili-voilà. Tout comme 2021, cette trente-neuvième édition est ainsi arrivée à son terme. Mais si l’année écoulée ne reviendra jamais, pensez bien que j’ai pleinement l’intention de vous retrouver le mois prochain, bon pied bon oeil, pour un nouveau numéro. :p Comme c’est maintenant devenu la tradition avec cette newsletter, le bulletin de février sera consacré au Nouvel An chinois. Je sais, je sais, si je voulais être politiquement correct, je devrais plutôt parler de "nouvelle année lunaire". Mais d’un autre côté, je n’ai pas non plus envie d’essayer de prétendre que cette célébration, telle que je la fête, moi petit occidental, est autre chose qu’un amalgame commercial de coutumes et de clichés (j’aurais bien dit une caricature, histoire de compléter mon allitération, mais cela sous-entendrait une volonté de se moquer - affectueusement ou non - qui ne correspond pas du tout à mon état d’esprit et à la façon dont je conçois ces festivités). Au moins, avec "Nouvel An chinois", on sait tout de suite que c’est avant tout à la version maladroitement mondialisée que l’on a affaire... Enfin bref, tout ça pour dire, sortez les chips à la crevette et les plateaux de sushis ! Cette année sera celle du Tigre, un animal sensiblement plus populaire que le Buffle dans l’imaginaire collectif. Rendons toutefois à César ce qui appartient à César : compte tenu de la situation à laquelle il a dû faire face, notre robuste ruminant s’en sort avec les honneurs. Ah çà, on peut dire qu’il aura eu les épaules solides. Mais même avec une carrure comme la sienne, il faut bien reconnaître qu’artistiquement et symboliquement parlant, le bovidé fait un peu pâle figure à côté du matou à rayures. Après tout, le Tigre n’est-il pas considéré comme le rival du Dragon ? Et que dire de son pelage chatoyant, de sa sensualité féline, de sa fougue, sauvage et majestueuse... Voilà assurément un signe qui ne manque pas de puissance évocatrice (pour info, mon signe à moi est le Chien, alors n’allez pas m’accuser de me faire mousser :p ). En tout cas, je ne devrais pas avoir beaucoup de mal à trouver de quoi remplir le prochain numéro. XD Mais voilà que je recommence à vous tenir la jambe. Haha, désolé pour ce petit monologue. J’espère en tout cas que ce premier numéro de l’année vous aura plus. Une fois encore, je vous adresse tous mes voeux de bonheur pour les mois à venir. Que cet an nouveau vous apporte joie et prospérité, amour et amitié, et bien sûr, ce qui est particulièrement important en cette période troublée, santé et énergie. Prenez soin de vous - quitte à paraître un peu égoïste de temps en temps ;3 -, et à la prochaine. Bye-bye. ^_^
Et voilà.
* Eh oui, j’ai inauguré l’année en allant voir Encanto au cinéma, et comme beaucoup d’autres avant moi, je suis irrémédiablement tombé sous le charme de l’homme aux rats et de son adorable maladresse. Ce gars est tout simplement irrésistible. Et puisque l’on parle de cinéma, je vous recommande vivement d’aller voir le dernier film de Mamoru Hosoda, Belle, tant qu’il est encore en salles. Pour ceux qui ne reconnaîtraient pas son nom, Hosoda est notamment le cinéaste auquel on doit Les Enfants loups, Ame et Yuki et Le Garçon et la Bête, deux films qui n’ont évidemment pas manqué de taper dans l’oeil de la communauté furry. C’est un réalisateur pour lequel j’ai beaucoup d’affection - c’est même sur lui que j’ai fait mon mémoire de fin d’études -, alors mon avis n’est peut-être pas le plus objectif qui soit, mais pour le coup, il est véritablement en grande forme. Le film est absolument magnifique, que ce soit sur le plan visuel ou en termes d’écriture. Même la version française m’a agréablement surpris. J’étais un peu dubitatif quand j’ai vu que c’était Louane qui allait doubler le personnage principal - non pas que j’aie quoi que ce soit contre elle, bien au contraire, mais ce n’est jamais très rassurant quand le marketing semble surtout intéressé par la perspective d’avoir un grand nom sur l’affiche... -, mais force est de constater qu’elle a vraiment fait un travail formidable. Vraiment, je ne peux que vous conseiller d’aller vite voir le film. ^_^
- Aspire : Ina's Tale (Wondernaut Studio)
https://www.youtube.com/watch?v=NIXIBHDfF0E
Et pour commencer, voilà un petit jeu qui sent bon les temps qui changent et les nouveaux départs. Autrement dit, un jeu parfait pour accueillir la nouvelle année. Comme l’indique son sous-titre, Aspire, c’est avant tout l’histoire d’Ina, une jeune fille altruiste et intrépide. Mais avant qu’il y ait Ina, il y a la Tour, un édifice mystérieux se dressant dans toute son implacable et terrifiante splendeur par-delà un désert de ruines et d’acier. C’est dans les entrailles de ce monstrueux labyrinthe que dort Ina, attendant la délivrance au creux d’un sommeil sans fin. Apprentie prêtresse, la jeune fille a en effet été arrachée de force à son village natal pour servir de coeur à la Tour, quoi que cela puisse impliquer... Libérée de son rêve - et de sa cellule, par la même occasion - par un assaut armé ayant laissé la Tour en piteux état, la brave petite demoiselle va maintenant devoir trouver un moyen pour s’extirper de ce méandre de fer et de cristal et rejoindre le monde extérieur. Mais aucune créature ne peut survivre à son coeur, et la Tour n’a évidemment pas l’intention de laisser le sien s’en aller sans rien faire. Heureusement, Ina pourra compter sur le soutien des autres prisonniers de la Tour. Le Clown, le Voleur, l’Architecte... Que leur prison soit un cachot humide ou une tour d’ivoire, la courageuse adolescente n’est pas la seule dont les doutes et la douleur hantent les couloirs du sinistre édifice. Grâce aux conseils des âmes égarées qui peuplent les différents étages de la Tour, Ina parviendra peut-être à franchir tous les obstacles qui la séparent encore de la sortie. Et qui sait, peut-être réussira-t-elle aussi à rendre à ses compagnons d’infortune cette partie d’eux-mêmes, cet ineffable feu intérieur, dont la Tour et le temps les ont dépossédés... De par sa formation de prêtresse, la jeune fille possède également le pouvoir de communier avec les esprits dont l’essence est utilisée pour faire fonctionner le bâtiment et ses machines, un talent qu’elle devra mettre à profit si elle espère pouvoir s’enfuir de ce dédale infernal. Énergie, mouvement, magnitude... Si elle veut atteindre la sortie, il lui faudra apprendre à reconnaître et à maîtriser la façon dont ces différents types d’esprits interagissent avec les divers mécanismes de la Tour. Pour le reste, je dirais qu’Aspire fait partie de ces jeux qui privilégient la substance au gameplay. L’aventure est plutôt courte, et les puzzles en eux-mêmes ne sont pas particulièrement innovants (même s’ils ne manqueront pas de mettre votre ingéniosité à l’épreuve*). Pousser des caisses, activer des interrupteurs et des leviers, jongler entre différents pouvoirs, vous connaissez la chanson. Mais ce qui est certain, c’est que le jeu est de toute beauté. Porté par un style que je serais tenté de qualifier de géométrico-poétique, tant il insiste sur l’élégance des lignes et des formes, le voyage d’Ina est un vrai ravissement visuel. Même les passages se déroulant dans les zones les plus austères, les moins féeriques de la Tour, telles que le Donjon ou l’Usine, semblent imprégnés d’une sorte de grâce existentielle qui leur confère une certaine poésie. Le Donjon enseigne le coût de la liberté et nous interroge sur sa véritable nature. L’Usine n’est pas qu’un simple dédale de machines, c’est le lieu où "la vie vient mourir"... Et si les décors sont somptueux, le character design et la finesse de l’écriture ne sont pas en reste. Entre son adorable héroïne - dont le grand cœur et la flamboyante chevelure ne manqueraient pas de rendre Raiponce et Mérida fières - et sa galerie de personnages secondaires tous plus extravagants et attachants les uns que les autres, Aspire signe un fascinant récit sur l’émancipation et l’identité. Un vrai petit bijou. Alors si ce n’est pas déjà fait, n’attendez plus : glissez-vous dans la peau d’Ina et partez à la découverte de cet univers aussi beau que menaçant. La rêveuse est bel et bien réveillée, et il ne tient qu’à vous de l’accompagner jusqu’au vaste monde qui l’attend derrière les portes de la Tour...
* Maintenant que j’y pense, ce n’était pas très malin de ma part de vous donner le lien d’un let’s play complet du jeu. Comme il est plutôt court, je voulais que vous puissiez directement vous plonger dans son univers, mais il va sans dire que si vous préférez vivre l’aventure par vous-mêmes, il vaut mieux éviter de se spoiler la solution des énigmes. XD
- Chicory : A Colorful Tale
https://www.youtube.com/watch?v=XisVOrFQH7M
On continue dans la lignée des jeux qui fleurent bon le renouveau avec Chicory, une aventure tout bonnement adorable dont la douceur ne devrait pas manquer de vous mettre le sourire aux lèvres. Pour être tout à fait honnête avec vous, je n’ai pas encore vraiment commencé à explorer l’univers du jeu - j’attends de savoir s’il aura droit à une version matérielle ou s’il restera uniquement disponible en version téléchargeable... -, mais étant complètement tombé sous le charme du peu que j’en ai vu, je ne pouvais évidemment pas laisser passer l’occasion de partager avec vous mon nouveau coup de cœur (et de contribuer, même si c’est bien modestement, à lui faire un peu de pub :3 ). De toute façon, je ne devrais pas avoir besoin de m’étendre beaucoup pour vous convaincre, vous-aussi, de donner sa chance au jeu : un simple coup d'oeil aux illustrations officielles devrait suffire pour ça. Et si ce n’est pas le cas... qu’est-ce qui ne va pas chez vous ?! :p Je plaisante, bien sûr, mais vraiment : quand je dis que le jeu est adorable, je suis encore bien en-dessous de la vérité. Mais du coup, qu’est-ce que Chicory ? Tout d’abord, non, ce n’est pas le nom du personnage principal. Notre héros se nomme Pizza*, un petit chien plein de bonne volonté mais manquant cruellement de confiance en lui. Chicory, c’est le nom de la lapine pour laquelle il travaille, une jeune artiste talentueuse qui a récemment été choisie pour être la nouvelle porteuse du pinceau magique qui donne ses couleurs au monde. En effet, dans leur univers en noir et blanc, c’est au pinceau et à son porteur que revient la mission sacrée de peindre le paysage et d’apporter à ses habitants toutes les merveilleuses nuances de l’arc-en-ciel (et peut-être aussi un peu de magenta, tant qu’à faire). Mais quand Chicory disparaît de la circulation, ne laissant que le pinceau derrière elle, et que les couleurs commencent à s’estomper, il va bien falloir que quelqu’un se retrousse les manches. Et comme vous pouvez vous en douter, c’est bien évidemment notre brave Pizza qui, par la force des choses, va devoir reprendre le flambeau et endosser la responsabilité de manier le pinceau magique. Bien sûr, ce n’est pas parce qu’on a l’outil de l’artiste que l’on en a aussi le talent. Et notre petit bonhomme va vite s’apercevoir que le poids du pinceau est bien plus lourd à porter qu’il ne l’imaginait. Car fragile est le cœur qui par son art s’offre à la face du monde. Mais qu’à cela ne tienne, Pizza a bien l’intention de faire de son mieux pour rendre ses couleurs au monde et la joie de vivre à ses habitants. Après tout, comme le dit le proverbe, à coeur vaillant rien d’impossible. Et s’il y a bien une chose que notre ami sait faire, c’est de son mieux. Mais alors que le valeureux petit chien part à la découverte du pays de Pique-nique et de ses paysages bucoliques, se pourrait-il qu’il y ait un lien entre la talentueuse Chicory et la corruption qui s’empare petit à petit de leur monde ? Heureusement, le joueur est là pour aider Pizza à accomplir sa mission et à élucider ce mystère. Dans un univers pensé comme un cahier de coloriage, A Colorful Tale livre ainsi un récit d’une sensibilité rare. Mais si le jeu est avant tout une réflexion sur la nature de l’art, dans ce qu’il a à la fois de libérateur et de destructeur, et sur ce que cela implique d’être artiste, pas besoin d’avoir la fibre particulièrement artistique pour être touché par cette fable pleine de couleur(s) et d’émotion. Pour peu que vous soyez, comme Pizza et beaucoup d’autres - moi le premier -, du genre à sans cesse douter de votre propre mérite et de la valeur de ce que vous pouvez apporter au monde, cette histoire ne devrait avoir aucun mal à résonner avec vous (et même si ce n’est pas le cas, le jeu a de toute façon bien plus à offrir qu’une belle intrigue). Pour le reste, je vous avouerai que je ne me suis pour l’instant pas encore réellement penché sur la question du gameplay. Je sais juste que le joueur doit recolorier le monde et utiliser la peinture du pinceau magique pour interagir avec l’environnement et résoudre des énigmes. Vous me direz, présenté comme ça, rien de bien folichon. Mais je ne vous apprendrai rien en vous disant que c’est avant tout l’exécution qui fait le succès du concept. Et de ce côté-là, le jeu ne semble pas manquer d’ambition. À mi-chemin entre The Legend of Zelda et Animal Crossing, j’oserais dire que l’univers de Chicory vous en fera voir... de toutes les couleurs. :3 Non mais blague à part, ne boudez pas votre plaisir : ce jeu est tout simplement… à croquer. (Haha, vous avez compris ? "À croquer", comme pour dire que quelque chose est super mignon, mais aussi "croquer", comme dans "faire une esquisse". Voilà, je trouvais ça plutôt astucieux... Oui, bon, je ferais sans doute mieux de me taire maintenant, avant de vous sortir un autre jeu de mots vaseux. XD )
* C’est du moins le nom de base. Le jeu offre en effet plusieurs alternatives au joueur (petit indice : ce ne sont que des noms de trucs à manger). Pour info, le sexe du personnage est lui aussi laissé à l’interprétation du joueur. Personnellement, j’ai plutôt tendance à imaginer que c’est un garçon - ne soyez donc pas étonnés si je parle du personnage en termes masculins -, mais évidemment, rien ne vous empêche de le voir comme une fille ou comme n’importe quelle autre identité se trouvant entre les deux. Ou carrément en dehors du spectre.
- Ye Old Monkey Rap (Jeffrey Montague)
https://www.youtube.com/watch?v=9FoTgirSjkc
N’y allons pas par quatre chemins : Ye Old Monkey Rap est tout simplement une parodie du célèbre Rap de Donkey Kong, l’iconique numéro musical qui accueillait le joueur au début de Donkey Kong 64, réorchestré pour ressembler à une ballade du Moyen Âge. J’ai cru comprendre que ce genre de remix médiéval s’appelait du "bardcore". Mais s’il en existe évidemment pour tout un tas de chansons différentes, le principe devient autrement plus amusant lorsqu’il est appliqué à un morceau aussi kitsch et décalé que le Rap du singe. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’auteur de ce remix-ci a vraiment fait un travail époustouflant. Pour paraphraser ce que beaucoup ont fait remarquer dans les commentaires, si l’original fait partie de ces œuvres tellement maladroites - pour ne pas dire mauvaises - qu’elles en deviennent paradoxalement jubilatoires, cette improbable version est quant à elle tout simplement excellente. Que ce soit l’adaptation des paroles et de la mélodie, ou la diction faussement élisabéthaine du chanteur, pleine d’emphase et de préciosité, chaque aspect de ce remix est un pur régal. Non pas qu’il se prenne particulièrement plus au sérieux que la version de base ; comme je vous le disais, la saugrenuité du concept est à elle seule bien trop cocasse* pour que l’ensemble puisse s’apprécier sans une légère pointe d’ironie. Cependant, je serais tenté de dire que ce remix est peut-être un peu plus nuancé que l’original. Je ne sais pas, c’est difficile à expliquer. Si je devais m’exprimer en termes hugoliens, je dirais que cette parodie moyenâgeuse parvient à trouver un meilleur équilibre entre le sublime et le grotesque, troquant le côté grand-guignolesque de l’original pour une théâtralité plus lisse, plus harmonieuse... Houlà, je suis peut-être parti un peu loin, non ? Bref, tout ça pour dire que si cette parodie médiévale est tout aussi désopilante que le rap originel, elle n’en est pas moins exquise sur le plan musical. Enfin bon, j’imagine que vous aurez plus vite fait d’y jeter un coup d’oeil - encore faudrait-il plutôt parler dans le cas présent de coup d’oreille, je suppose :p - par vous-mêmes pour vous faire votre propre opinion que de m’écouter essayer tant bien que mal de vous en vanter les mérites. La noix de coco est dans votre camp ; à vous de voir ce que vous voulez en faire...
* Un mot qui devient autrement plus
Voili-voilà. Tout comme 2021, cette trente-neuvième édition est ainsi arrivée à son terme. Mais si l’année écoulée ne reviendra jamais, pensez bien que j’ai pleinement l’intention de vous retrouver le mois prochain, bon pied bon oeil, pour un nouveau numéro. :p Comme c’est maintenant devenu la tradition avec cette newsletter, le bulletin de février sera consacré au Nouvel An chinois. Je sais, je sais, si je voulais être politiquement correct, je devrais plutôt parler de "nouvelle année lunaire". Mais d’un autre côté, je n’ai pas non plus envie d’essayer de prétendre que cette célébration, telle que je la fête, moi petit occidental, est autre chose qu’un amalgame commercial de coutumes et de clichés (j’aurais bien dit une caricature, histoire de compléter mon allitération, mais cela sous-entendrait une volonté de se moquer - affectueusement ou non - qui ne correspond pas du tout à mon état d’esprit et à la façon dont je conçois ces festivités). Au moins, avec "Nouvel An chinois", on sait tout de suite que c’est avant tout à la version maladroitement mondialisée que l’on a affaire... Enfin bref, tout ça pour dire, sortez les chips à la crevette et les plateaux de sushis ! Cette année sera celle du Tigre, un animal sensiblement plus populaire que le Buffle dans l’imaginaire collectif. Rendons toutefois à César ce qui appartient à César : compte tenu de la situation à laquelle il a dû faire face, notre robuste ruminant s’en sort avec les honneurs. Ah çà, on peut dire qu’il aura eu les épaules solides. Mais même avec une carrure comme la sienne, il faut bien reconnaître qu’artistiquement et symboliquement parlant, le bovidé fait un peu pâle figure à côté du matou à rayures. Après tout, le Tigre n’est-il pas considéré comme le rival du Dragon ? Et que dire de son pelage chatoyant, de sa sensualité féline, de sa fougue, sauvage et majestueuse... Voilà assurément un signe qui ne manque pas de puissance évocatrice (pour info, mon signe à moi est le Chien, alors n’allez pas m’accuser de me faire mousser :p ). En tout cas, je ne devrais pas avoir beaucoup de mal à trouver de quoi remplir le prochain numéro. XD Mais voilà que je recommence à vous tenir la jambe. Haha, désolé pour ce petit monologue. J’espère en tout cas que ce premier numéro de l’année vous aura plus. Une fois encore, je vous adresse tous mes voeux de bonheur pour les mois à venir. Que cet an nouveau vous apporte joie et prospérité, amour et amitié, et bien sûr, ce qui est particulièrement important en cette période troublée, santé et énergie. Prenez soin de vous - quitte à paraître un peu égoïste de temps en temps ;3 -, et à la prochaine. Bye-bye. ^_^
Sharing is Caring #38
General | Posted 4 years agoBonjour tout le monde...
...Et vive le vent d’hiver ! Décembre est de retour avec son cortège de festivités toutes plus féeriques les unes que les autres : Noël, le nouvel an, mon anniversaire, celui de ma cousine, celui du petit-copain d’une autre de mes cousines, celui de deux de mes petites-cousines*, celui de mon beau-frère... Autant dire que pour ma famille, c’est un mois plutôt chargé. XD Mais ne croyez pas que l’effervescence des fêtes de fin d’année allait m’empêcher de vous préparer une dernière petite sélection avant de clôturer 2021. Vous allez voir, je vous ai préparé un festin dont vous me direz des nouvelles. Bon, ce ne sera pas vraiment un numéro spécial fêtes à proprement parler, dans la mesure où je n’ai rien trouvé à vous présenter qui ait un quelconque rapport avec Noël ou l’hiver, mais comme nous l’enseignent tous les films sirupeux que les chaînes de télévision diffusent à cette période de l’année, la magie de Noël, c’est avant tout une question d’état d’esprit. Qu’importent les sapins, les guirlandes, ou les cadeaux ; ce qui compte vraiment, c’est la générosité que l’on met dans ce que l’on partage avec ceux qui nous sont chers. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle aussi ça l'esprit de Noël... Bref, tout ça pour dire que même si la sélection du jour n’a techniquement aucun rapport avec la saison des fêtes, ça ne m’a pas empêché d’y mettre tout mon coeur, alors j’espère que vous passerez un bon moment en lisant mes élucubrations. À l’heure où je tape cette introduction, je ne sais pas encore exactement quand est-ce que je posterai ce numéro, mais quoi qu’il en soit, je vous souhaite un beau solstice d’hiver, un joyeux Noël - ou toute autre fête que vous célébrez à cette époque de l’année, qu’elles soient religieuses ou non - et bien sûr, une bonne soirée de la Saint-Sylvestre. ^_^ Sur ce, sans plus de cérémonie, je vous laisse découvrir le menu du jour. Amusez-vous bien. :3
* Pour la petite anecdote, ces deux petites-cousines et moi-même partageons le même anniversaire. Nous sommes tous les trois nés un 11 décembre. Franchement, les jeunes d’aujourd’hui, aucune originalité. Elles ont de la chance d’avoir un grand-cousin aussi généreux que moi qui accepte sans broncher de partager avec elles sa date d’anniversaire. XD (Blague à part, 365,25 jours dans l’année et on tombe trois fois sur le même en deux générations ? C’est quand même fort...)
- Bang Hard Ben (Patrick Fillion)
https://e-hentai.org/g/741978/21b6e5fb05/ (partie 1 à 5)
https://e-hentai.org/g/742259/17a8e4bd80/ (partie 6 à 10)
Attention, ce qui suit concerne non seulement du contenu à caractère pornographique, mais celui-ci met également en scène des minets humains. Mes amis, velus ou écailleux, nous avons atteint le pinacle de la dépravation. Des humains faisant l’amour ? Quel genre d’esprit dérangé pourrait avoir envie de se branler devant un spectacle aussi contre nature ? :p Blague à part, je ne me fais pour le coup aucune illusion : le style graphique de Patrick Fillion ne plaira pas à tout le monde. Son character design est - pour le dire franchement - assez particulier. Pour être honnête, je ne sais pas trop comment vous décrire la chose, alors j’imagine qu’il vaut mieux que je vous laisse vous faire votre propre opinion sur le sujet. En ce qui me concerne, je ne vous cacherai pas que mon attachement pour cet artiste et son travail est un peu biaisé. En effet, les aventures grotesquement sexuelles de ses fougueux héros et de leurs énormes gourdins - et Bang Hard Ben en particulier - font partie des premiers webcomics homoérotiques que j’ai découverts, à l’époque où les hormones ont commencé à me chatouiller l’entrejambe. Alors comme toutes les oeuvres qui m’ont accompagné dans l’exploration de ma propre sexualité, vous comprendrez que j’éprouve une certaine affection pour cet artiste et la sensualité virile et décomplexée qu’il met en scène. Bien entendu, je ne vais pas non plus me voiler la face : entre la sexualité exacerbée et des dialogues vaseux dont la platitude fait néanmoins honneur à la tradition des insipides répliques de films porno, ce n’est pas demain la veille que Patrick Fillion remportera un prix pour la finesse de ses intrigues. Mais si vous êtes comme moi et que vous ressentez parfois le besoin de vous branler frénétiquement devant quelque chose de bien crasseux, de bien hard, dégoulinant de testostérone et qui ne s’embarrasse d’aucune subtilité, alors c’est un artiste fait pour vous. Très franchement, je ne sais même pas si ça vaut le coup que je m’embête à vous exposer l’intrigue de Bang Hard Ben tellement elle est anecdotique. Allez, juste pour la forme. Ça ne devrait pas prendre très longtemps, de toute façon. Et puis quand j’y pense, elle est en fait assez amusante. Tout commence le jour du dix-huitième anniversaire de Ben Williams, un jeune homme vif et séduisant à l’insatiable appétit sexuel. Ça y est, il a enfin atteint la majorité. Et maintenant qu’il a l’âge légal, la première chose que fait ce chaud lapin en sortant du lit est de postuler pour le job de ses rêves : acteur de films porno gays. Ahhh, si tous les jeunes pouvaient être aussi impatients d’entrer dans le monde du travail... Avec son enthousiasme et son joli minois, il est rapidement repéré par le studio auquel il a adressé sa candidature, et c’est sous le nom de scène de "Ben Lovebone" que le fougueux minet pénètre dans l’univers du cinéma érotique (il faudra toutefois attendre le deuxième chapitre avant de le voir pénétrer quoi que ce soit d’autre :3 ). Voilà qui résume assez bien les deux premières pages. La suite est une succession de scènes de sexe toutes plus bandantes les unes que les autres dont la carrière débutante de Ben constitue le fil conducteur. Évidemment, le poussin n’est pas encore tout à fait devenu un coq et vit encore dans le nid de sa mère. N’ayant toujours pas avoué son homosexualité à cette dernière - et encore moins discuté avec elle du métier qu’il s’est choisi -, il a bien fallu que Ben se trouve un alibi. Heureusement, il peut compter sur son meilleur ami, Dan, un garçon aussi sympathique qu’alléchant travaillant comme vendeur dans la librairie de sa petite copine, pour couvrir ses arrières. Mais les choses vont prendre une tournure autrement plus croustillante quand Dan va se révéler être beaucoup moins hétérosexuel qu’il ne le pensait et que les couvrir ne va plus être la seule chose qu’il aimerait faire aux arrières de Ben... Bref, vous l'aurez compris, chez Patrick Fillion, il faudrait plutôt parler de "prétexte" que d'"intrigue". Vraiment, on ne peut pas dire qu'il fasse dans la dentelle (même si je suis sûr que ses personnages et leurs volumineux entrejambes auraient belle allure dans de la lingerie fine). Son univers n'est pourtant pas complètement dépourvu de charme pour autant, si tant est que vous aimez tout ce qui est un peu kitsch. L'un dans l'autre, je trouve en tout cas que le scénario de Bang Hard Ben s'est avéré être substantiellement moins indigeste que je ne le craignais après tout ce temps. Ça vaut ce que ça vaut, mais je comprends pourquoi le moi d'il y a plus de dix ans maintenant s'était autant attaché à ce récit. Il y a quelque chose d'étrangement familier dans l'histoire de ce jeune homme, à peine sorti de l'adolescence, qui se trouve un endroit où il peut s'épanouir et vivre sa sexualité de façon gratifiante et complètement désinhibée... Mais je digresse. Une dernière chose, cependant. Faisant partie des plus anciennes réalisations de l'artiste, Bang Hard Ben n'est pas non plus le meilleur exemple de ce qui est depuis devenu son style caractéristique. Les personnages, en particulier, sont nettement moins costauds et hirsutes que les étalons qu'il met en scène dans ses travaux suivants. Alors n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à ses autres oeuvres si jamais vous avez besoin d'une dose encore plus forte de virilité. Sachez seulement qu'elle vous sera uniquement administrée sous forme de suppositoires. Et il ne s'agit pas de petits modèles. ;3
- Diamond Days (Cruel Youth)
https://www.youtube.com/watch?v=o90GHE0r_n4
Parce que c’est bien connu : rien n’incarne mieux la magie de Noël qu’une chanson sur les vicissitudes amoureuses d’une séductrice hédoniste et sans scrupule. C’est du moins ce dont je pense que cette chanson parle. On n’est jamais trop sûrs avec la poésie, même si pour le coup, les paroles semblent assez explicites. Dans tous les cas, le morceau est - musicalement parlant - tout à fait splendide, empreint de grâce et de mélancolie. Et s’il n’a techniquement aucun rapport avec la saison des fêtes, je lui trouve un petit côté scintillant et contemplatif qui résonne joliment avec cette période de l’année. Comment dire, il y a quelque chose dans ses accords qui évoque la sensation vertigineuse et enivrante d’une époque qui touche à sa fin. Que ce soit un âge d’or ou de décadence. Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement festif - les soirées dansantes et les boîtes de nuit, très peu pour moi -, mais si je l’étais, je m’imaginerais bien passer le soir de la Saint-Sylvestre à me trémousser jusqu’au bout de la nuit sur cette chanson, comme emporté par une étincelante pluie de larmes et de champagne... Je suis peut-être parti un peu loin, non ? XD En tout cas, j’espère que la beauté aérienne de ce morceau ne vous laissera pas insensibles. J’ai par ailleurs cru comprendre que la chanteuse en elle-même était assez controversée, pour des raisons qui me sont à l’heure actuelle encore inconnues. Je vous avouerai que je ne la connais pas du tout, aussi m’abstiendrai-je d’émettre un quelconque jugement à son encontre, mais j’espère n’avoir offensé personne en présentant cette chanson. Je sais que ce n’est pas toujours évident de dissocier l’oeuvre de l’artiste, mais que cela ne vous empêche pas de profiter des choses que vous aimez... Enfin bon, j’imagine que vous n’êtes pas là pour m’écouter vous faire la morale. :p
- Le Roi, c'est moi ! (Decode Entertainment et Funbag Animation Studios)
https://www.youtube.com/watch?v=2_XAuKqvF6c
C'est moi, Simba, c'est moi le roi, du royaume animal... Oups, mauvais répertoire. Mais vraiment, vous n’imaginez pas à quel point je m’en suis vu pour trouver des informations sur la version originale de cette série dans la mesure où son titre anglais est juste "King". Bon, il ne m’aura fallu, en vérité, qu’une petite dizaine de minutes pour trouver la combinaison de mots qui m’aura permis de tomber sur l’article wikipedia qui lui est consacré, mais quand même ! Déjà que la série n’est vraisemblablement pas super connue, alors en plus avec un titre aussi peu inspiré, ça ne nous facilite pas vraiment la tâche... Enfin bon, de toute façon, c’est évidemment avec la version française que j’ai grandi, alors c’est avant tout sur celle-ci que je me baserai. Du coup, que pourrais-je vous dire sur Le Roi, c’est moi ! pour vous donner envie de découvrir cette série ? Vous l’aurez deviné, c’est l’un des dessins animés qui ont grandement marqué mon enfance. Mais au-delà de l’affection nostalgique que je lui porte, il ne fait aucun doute que la série mérite qu’on s’y attarde. Vous pensiez qu’Avatar, de James Cameron, était un chef-d’oeuvre de créativité et d’imagination ? Eh bien vous n’allez pas être déçus du voyage. Les montagnes flottantes de la contrée du Dessous n’ont vraiment rien à envier à celles de Pandora. Mais commençons plutôt par le commencement. Raphaël est un jeune garçon comme les autres. Sa famille et lui viennent de déménager, et c’est avec enthousiasme qu’il débarque dans sa nouvelle demeure. Mais alors qu’il s’installe dans sa nouvelle chambre, quelle n’est pas sa surprise de découvrir sous son lit un mystérieux passage menant à une série d’escaliers semblant tout droit sortir d’un tableau de M. C. Escher. Un cauchemar architectural qui, de toute évidence, ne devait pas figurer sur les plans de la maison. S’engouffrant dans le tunnel, le jeune garçon tombe sur une porte tout aussi extravagante que la dimension dans laquelle elle se trouve. Accompagné de Gus, son fidèle compagnon canin, Raphaël se laisse tenter et en franchit le seuil... et avant même de comprendre ce qu’il lui arrive, le voilà qui se retrouve sur le trône du Dessous. Aussi bien littéralement que métaphoriquement. Il fait alors la connaissance de Joupi, un exubérant plaisantin se présentant comme son serviteur et qui - sans même laisser au garçon le temps de reprendre son souffle - va se dépêcher de lui expliquer la situation. Venant de la contrée d’où viennent les rois, Raphaël est maintenant le nouveau souverain légitime de la contrée du Dessous, pays étrange et chimérique où la logique et les lois de la nature semblent avoir pris un bon coup sur la tête. Dans cette dimension farfelue, Gus peut même parler. Avec un fort accent écossais, d’ailleurs (quoi de plus normal pour un scottish terrier, me direz-vous). Mais avant de pouvoir profiter de son nouveau statut, l’intrépide garçon va d’abord devoir reprendre la couronne - symbole absolu de l’autorité royale - à Barbelé, un despote de seconde zone fait de fil de fer qui servait d’homme de main au roi précédent et qui s’est accaparé le pouvoir quand ce dernier a quitté le royaume (comprenez : quand il a déménagé). Et ce n’est que le premier épisode ! Car maintenant qu’il est roi, Raphaël entend bien entrer dans l’histoire comme le plus grand souverain que la contrée du Dessous ait jamais connu. Mais ce n’est pas si facile que ça d’être roi, surtout quand on se retrouve à la tête d’un royaume aussi loufoque. Entre les créatures étranges et les coutumes bizarres, le jeune monarque devra aussi apprendre à gérer les frasques des autres régents de cette curieuse dimension, à commencer par Tatie Flore, souveraine fantasque et autoritaire de la contrée voisine du Dessous. Et n’oublions pas Barbelé, qui comme tous les imbéciles, n’est pas du genre à s’avouer vaincu aussi facilement et a bien l’intention de récupérer la couronne. Sans compter que Louis, la petite brute qui occupait auparavant la chambre de Raphaël - et par conséquent le précédent maître du Dessous - rôde toujours dans les parages. Et on ne peut pas vraiment dire que ça l’enchante de voir quelqu’un d’autre s’asseoir sur son trône... Mais comme le dit le proverbe, la valeur n’attend pas le nombre des années. Raphaël n’est peut-être pas le roi le plus costaud qui soit, mais avec un peu de courage et d’ingéniosité, il est tout à fait prêt à défendre son titre. D’autant qu’il peut compter sur le soutien indéfectible de Gus, ainsi que sur celui de Joupi, de Victor, le robot intellectuel faisant office de conseiller du roi, et de Pamela, l’ex-princesse de la contrée voisine qui en a eu ras le bol des incessantes pleurnicheries de ses sujets et a refilé le trône à sa tante. Avec de tels compagnons et un royaume à gouverner, on peut dire que notre monarque en herbe va avoir du pain sur la planche. Voilà qui promet d’incroyables aventures. La série suit ainsi les pérégrinations rocambolesques de Raphaël et de sa cour alors que le jeune garçon découvre toutes les bizarreries que la contrée du Dessous a à offrir. On ne va pas se mentir, la qualité de l’ensemble n’est pas non plus exceptionnelle. L’animation en elle-même - sans être nécessairement laide - est bien souvent un peu approximative. Quant au rythme et à la mise en scène, ils sont par moments un peu mous. On sent que les épisodes auraient gagné à être amputés de quelques minutes. Mais comme je vous l’expliquais plus haut, ce qui fait la véritable force de cette série, c’est la richesse de son imaginaire. Je ne suis pas sûr qu’on puisse vraiment parler de worldbuilding, dans la mesure où l’on apprend au final pas grand-chose de substantiel sur la contrée du Dessous et son histoire, ni même sur les interrogations ontologiques que soulève l’existence d’un passage la reliant à la chambre de Raphaël*, mais il est clair que les dessinateurs s’en sont donnés à coeur joie quand il a fallu en inventer la géographie abracadabrante ainsi que la faune et la flore hautes en couleur qui en peuplent tous les recoins. Des montagnes et des forêts qui s’envolent quand bon leur chante, des glaciers tropicaux, des collines roulantes, des montagnes cheminées, une ville antique qui apparaît et disparaît sans crier gare, des monstres bizarroïdes en veux-tu en voilà, une tour vivante qui se prend pour un caïd de cour de récré, un nabot en collants bavarois qui peut se transformer en géant sur commande en se gonflant comme une baudruche, l’oiseau bleu du malheur, le Dessous du Dessous... et encore, je ne fais qu’égratigner la surface. Mais je suppose que je devrais plutôt vous laisser découvrir toutes ces merveilles par vous-mêmes. Il me semble par ailleurs que la plupart des épisodes sont plus faciles à trouver en Anglais (je n’ai réussi à trouver que les deux premiers en Français). La simplicité du titre anglophone de la série n’étant pas pour faciliter les recherches, n’hésitez pas non plus à vous servir de la liste des épisodes qui figure dans l’article wikipedia dont je vous ai donné le lien au début de cette présentation. Les titres individuels des différents épisodes sont autrement plus évidents à utiliser. XD J’espère en tout cas que vous aurez plaisir à suivre les aventures rocambolesques de Raphaël (ou Russell, comme il s’appelle dans la version anglaise). Comme je vous le disais, il s’agit d’une série qui a énormément influencé mon enfance et mon imaginaire, alors même si j’ai essayé d’être aussi impartial que possible, il va sans dire que j’en ai peut-être un peu embelli certains aspects. Quand bien même, je pense pouvoir affirmer qu’elle ne vous laissera pas indifférents. Alors n’attendez plus, et embarquez avec le jeune monarque et sa cour pour un règne qui restera dans les annales de la contrée du Dessous comme le plus trépidant et déjanté que le royaume ait jamais connu, une aventure délirante et colorée à mi-chemin entre une chanson de geste et Alice au pays des merveilles...
* Je ne me souviens même plus si l’on finit par découvrir ce qui se cache derrière la seconde porte au bout des escaliers. Ça reste l’un des grands mystères de mon enfance. Je crois me souvenir d’un épisode où Raphaël l’emprunte par erreur, mais je n’ai pas réussi à le retrouver, alors peut-être l’ai-je tout simplement rêvé, en fin de compte. XD Quand on y pense, c’est tout de même dommage. Ne vous méprenez pas, la série est très bien telle qu’elle est, et c’est tout à son honneur de ne pas prétendre être plus ambitieuse ou plus complexe qu’elle ne l’est. Mais le fait qu’elle ne semble pas du tout intéressée par l’idée de répondre aux questions qu’elle soulève n’en demeure pas moins un peu frustrant. Pourquoi y a-t-il un passage menant à la contrée du Dessous sous le lit de Raphaël, au premier étage d’une maison de banlieue en apparence tout à fait ordinaire ? Qu’y a-t-il de l’autre côté de cette satanée seconde porte ? Pourquoi la règle veut-elle que seul un humain arrivant par le portail de la salle du trône puisse prétendre à la couronne du Dessous ? Avouez qu’il y a là un fabuleux potentiel narratif à explorer. Enfin bon, je suppose que c’est aussi à ça que servent les fanfics... :p
Et voilà qui conclut la dernière édition de l’année. Fichtre, que le temps passe vite. Au revoir, 2021. On ne peut pas vraiment dire que tu nous manqueras, mais j’imagine qu’on a connu pire. Et puis ne voyons pas toujours le verre à moitié vide, cette année a aussi eu son lot de bons moments. Allez, adieu et sans rancune. Le temps est maintenant venu de nous tourner vers de nouveaux horizons. Mais cela ne veut pas dire que l’on ne doit pas profiter des quelques jours qui nous séparent encore du nouvel an. Cela dit, ne prenez pas non plus de risques inutiles. N’oubliez pas que la pente est encore longue avant que l’on ne soit totalement sortis de cette crise sanitaire. À défaut de risques, prenez plutôt de bonnes résolutions. Après tout, il vous faudra bien quelque chose à ne pas tenir l’année prochaine. :p Blague à part, prenez surtout soin de vous. Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait, mais comme nous l’enseigne la sagesse populaire, qui veut voyager loin ménage sa monture. Sur ce, je vous souhaite encore une fois de joyeuses fêtes. Rendez-vous l’année prochaine pour un nouveau numéro. Au revoir. <3
...Et vive le vent d’hiver ! Décembre est de retour avec son cortège de festivités toutes plus féeriques les unes que les autres : Noël, le nouvel an, mon anniversaire, celui de ma cousine, celui du petit-copain d’une autre de mes cousines, celui de deux de mes petites-cousines*, celui de mon beau-frère... Autant dire que pour ma famille, c’est un mois plutôt chargé. XD Mais ne croyez pas que l’effervescence des fêtes de fin d’année allait m’empêcher de vous préparer une dernière petite sélection avant de clôturer 2021. Vous allez voir, je vous ai préparé un festin dont vous me direz des nouvelles. Bon, ce ne sera pas vraiment un numéro spécial fêtes à proprement parler, dans la mesure où je n’ai rien trouvé à vous présenter qui ait un quelconque rapport avec Noël ou l’hiver, mais comme nous l’enseignent tous les films sirupeux que les chaînes de télévision diffusent à cette période de l’année, la magie de Noël, c’est avant tout une question d’état d’esprit. Qu’importent les sapins, les guirlandes, ou les cadeaux ; ce qui compte vraiment, c’est la générosité que l’on met dans ce que l’on partage avec ceux qui nous sont chers. Ce n’est pas pour rien qu’on appelle aussi ça l'esprit de Noël... Bref, tout ça pour dire que même si la sélection du jour n’a techniquement aucun rapport avec la saison des fêtes, ça ne m’a pas empêché d’y mettre tout mon coeur, alors j’espère que vous passerez un bon moment en lisant mes élucubrations. À l’heure où je tape cette introduction, je ne sais pas encore exactement quand est-ce que je posterai ce numéro, mais quoi qu’il en soit, je vous souhaite un beau solstice d’hiver, un joyeux Noël - ou toute autre fête que vous célébrez à cette époque de l’année, qu’elles soient religieuses ou non - et bien sûr, une bonne soirée de la Saint-Sylvestre. ^_^ Sur ce, sans plus de cérémonie, je vous laisse découvrir le menu du jour. Amusez-vous bien. :3
* Pour la petite anecdote, ces deux petites-cousines et moi-même partageons le même anniversaire. Nous sommes tous les trois nés un 11 décembre. Franchement, les jeunes d’aujourd’hui, aucune originalité. Elles ont de la chance d’avoir un grand-cousin aussi généreux que moi qui accepte sans broncher de partager avec elles sa date d’anniversaire. XD (Blague à part, 365,25 jours dans l’année et on tombe trois fois sur le même en deux générations ? C’est quand même fort...)
- Bang Hard Ben (Patrick Fillion)
https://e-hentai.org/g/741978/21b6e5fb05/ (partie 1 à 5)
https://e-hentai.org/g/742259/17a8e4bd80/ (partie 6 à 10)
Attention, ce qui suit concerne non seulement du contenu à caractère pornographique, mais celui-ci met également en scène des minets humains. Mes amis, velus ou écailleux, nous avons atteint le pinacle de la dépravation. Des humains faisant l’amour ? Quel genre d’esprit dérangé pourrait avoir envie de se branler devant un spectacle aussi contre nature ? :p Blague à part, je ne me fais pour le coup aucune illusion : le style graphique de Patrick Fillion ne plaira pas à tout le monde. Son character design est - pour le dire franchement - assez particulier. Pour être honnête, je ne sais pas trop comment vous décrire la chose, alors j’imagine qu’il vaut mieux que je vous laisse vous faire votre propre opinion sur le sujet. En ce qui me concerne, je ne vous cacherai pas que mon attachement pour cet artiste et son travail est un peu biaisé. En effet, les aventures grotesquement sexuelles de ses fougueux héros et de leurs énormes gourdins - et Bang Hard Ben en particulier - font partie des premiers webcomics homoérotiques que j’ai découverts, à l’époque où les hormones ont commencé à me chatouiller l’entrejambe. Alors comme toutes les oeuvres qui m’ont accompagné dans l’exploration de ma propre sexualité, vous comprendrez que j’éprouve une certaine affection pour cet artiste et la sensualité virile et décomplexée qu’il met en scène. Bien entendu, je ne vais pas non plus me voiler la face : entre la sexualité exacerbée et des dialogues vaseux dont la platitude fait néanmoins honneur à la tradition des insipides répliques de films porno, ce n’est pas demain la veille que Patrick Fillion remportera un prix pour la finesse de ses intrigues. Mais si vous êtes comme moi et que vous ressentez parfois le besoin de vous branler frénétiquement devant quelque chose de bien crasseux, de bien hard, dégoulinant de testostérone et qui ne s’embarrasse d’aucune subtilité, alors c’est un artiste fait pour vous. Très franchement, je ne sais même pas si ça vaut le coup que je m’embête à vous exposer l’intrigue de Bang Hard Ben tellement elle est anecdotique. Allez, juste pour la forme. Ça ne devrait pas prendre très longtemps, de toute façon. Et puis quand j’y pense, elle est en fait assez amusante. Tout commence le jour du dix-huitième anniversaire de Ben Williams, un jeune homme vif et séduisant à l’insatiable appétit sexuel. Ça y est, il a enfin atteint la majorité. Et maintenant qu’il a l’âge légal, la première chose que fait ce chaud lapin en sortant du lit est de postuler pour le job de ses rêves : acteur de films porno gays. Ahhh, si tous les jeunes pouvaient être aussi impatients d’entrer dans le monde du travail... Avec son enthousiasme et son joli minois, il est rapidement repéré par le studio auquel il a adressé sa candidature, et c’est sous le nom de scène de "Ben Lovebone" que le fougueux minet pénètre dans l’univers du cinéma érotique (il faudra toutefois attendre le deuxième chapitre avant de le voir pénétrer quoi que ce soit d’autre :3 ). Voilà qui résume assez bien les deux premières pages. La suite est une succession de scènes de sexe toutes plus bandantes les unes que les autres dont la carrière débutante de Ben constitue le fil conducteur. Évidemment, le poussin n’est pas encore tout à fait devenu un coq et vit encore dans le nid de sa mère. N’ayant toujours pas avoué son homosexualité à cette dernière - et encore moins discuté avec elle du métier qu’il s’est choisi -, il a bien fallu que Ben se trouve un alibi. Heureusement, il peut compter sur son meilleur ami, Dan, un garçon aussi sympathique qu’alléchant travaillant comme vendeur dans la librairie de sa petite copine, pour couvrir ses arrières. Mais les choses vont prendre une tournure autrement plus croustillante quand Dan va se révéler être beaucoup moins hétérosexuel qu’il ne le pensait et que les couvrir ne va plus être la seule chose qu’il aimerait faire aux arrières de Ben... Bref, vous l'aurez compris, chez Patrick Fillion, il faudrait plutôt parler de "prétexte" que d'"intrigue". Vraiment, on ne peut pas dire qu'il fasse dans la dentelle (même si je suis sûr que ses personnages et leurs volumineux entrejambes auraient belle allure dans de la lingerie fine). Son univers n'est pourtant pas complètement dépourvu de charme pour autant, si tant est que vous aimez tout ce qui est un peu kitsch. L'un dans l'autre, je trouve en tout cas que le scénario de Bang Hard Ben s'est avéré être substantiellement moins indigeste que je ne le craignais après tout ce temps. Ça vaut ce que ça vaut, mais je comprends pourquoi le moi d'il y a plus de dix ans maintenant s'était autant attaché à ce récit. Il y a quelque chose d'étrangement familier dans l'histoire de ce jeune homme, à peine sorti de l'adolescence, qui se trouve un endroit où il peut s'épanouir et vivre sa sexualité de façon gratifiante et complètement désinhibée... Mais je digresse. Une dernière chose, cependant. Faisant partie des plus anciennes réalisations de l'artiste, Bang Hard Ben n'est pas non plus le meilleur exemple de ce qui est depuis devenu son style caractéristique. Les personnages, en particulier, sont nettement moins costauds et hirsutes que les étalons qu'il met en scène dans ses travaux suivants. Alors n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil à ses autres oeuvres si jamais vous avez besoin d'une dose encore plus forte de virilité. Sachez seulement qu'elle vous sera uniquement administrée sous forme de suppositoires. Et il ne s'agit pas de petits modèles. ;3
- Diamond Days (Cruel Youth)
https://www.youtube.com/watch?v=o90GHE0r_n4
Parce que c’est bien connu : rien n’incarne mieux la magie de Noël qu’une chanson sur les vicissitudes amoureuses d’une séductrice hédoniste et sans scrupule. C’est du moins ce dont je pense que cette chanson parle. On n’est jamais trop sûrs avec la poésie, même si pour le coup, les paroles semblent assez explicites. Dans tous les cas, le morceau est - musicalement parlant - tout à fait splendide, empreint de grâce et de mélancolie. Et s’il n’a techniquement aucun rapport avec la saison des fêtes, je lui trouve un petit côté scintillant et contemplatif qui résonne joliment avec cette période de l’année. Comment dire, il y a quelque chose dans ses accords qui évoque la sensation vertigineuse et enivrante d’une époque qui touche à sa fin. Que ce soit un âge d’or ou de décadence. Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement festif - les soirées dansantes et les boîtes de nuit, très peu pour moi -, mais si je l’étais, je m’imaginerais bien passer le soir de la Saint-Sylvestre à me trémousser jusqu’au bout de la nuit sur cette chanson, comme emporté par une étincelante pluie de larmes et de champagne... Je suis peut-être parti un peu loin, non ? XD En tout cas, j’espère que la beauté aérienne de ce morceau ne vous laissera pas insensibles. J’ai par ailleurs cru comprendre que la chanteuse en elle-même était assez controversée, pour des raisons qui me sont à l’heure actuelle encore inconnues. Je vous avouerai que je ne la connais pas du tout, aussi m’abstiendrai-je d’émettre un quelconque jugement à son encontre, mais j’espère n’avoir offensé personne en présentant cette chanson. Je sais que ce n’est pas toujours évident de dissocier l’oeuvre de l’artiste, mais que cela ne vous empêche pas de profiter des choses que vous aimez... Enfin bon, j’imagine que vous n’êtes pas là pour m’écouter vous faire la morale. :p
- Le Roi, c'est moi ! (Decode Entertainment et Funbag Animation Studios)
https://www.youtube.com/watch?v=2_XAuKqvF6c
C'est moi, Simba, c'est moi le roi, du royaume animal... Oups, mauvais répertoire. Mais vraiment, vous n’imaginez pas à quel point je m’en suis vu pour trouver des informations sur la version originale de cette série dans la mesure où son titre anglais est juste "King". Bon, il ne m’aura fallu, en vérité, qu’une petite dizaine de minutes pour trouver la combinaison de mots qui m’aura permis de tomber sur l’article wikipedia qui lui est consacré, mais quand même ! Déjà que la série n’est vraisemblablement pas super connue, alors en plus avec un titre aussi peu inspiré, ça ne nous facilite pas vraiment la tâche... Enfin bon, de toute façon, c’est évidemment avec la version française que j’ai grandi, alors c’est avant tout sur celle-ci que je me baserai. Du coup, que pourrais-je vous dire sur Le Roi, c’est moi ! pour vous donner envie de découvrir cette série ? Vous l’aurez deviné, c’est l’un des dessins animés qui ont grandement marqué mon enfance. Mais au-delà de l’affection nostalgique que je lui porte, il ne fait aucun doute que la série mérite qu’on s’y attarde. Vous pensiez qu’Avatar, de James Cameron, était un chef-d’oeuvre de créativité et d’imagination ? Eh bien vous n’allez pas être déçus du voyage. Les montagnes flottantes de la contrée du Dessous n’ont vraiment rien à envier à celles de Pandora. Mais commençons plutôt par le commencement. Raphaël est un jeune garçon comme les autres. Sa famille et lui viennent de déménager, et c’est avec enthousiasme qu’il débarque dans sa nouvelle demeure. Mais alors qu’il s’installe dans sa nouvelle chambre, quelle n’est pas sa surprise de découvrir sous son lit un mystérieux passage menant à une série d’escaliers semblant tout droit sortir d’un tableau de M. C. Escher. Un cauchemar architectural qui, de toute évidence, ne devait pas figurer sur les plans de la maison. S’engouffrant dans le tunnel, le jeune garçon tombe sur une porte tout aussi extravagante que la dimension dans laquelle elle se trouve. Accompagné de Gus, son fidèle compagnon canin, Raphaël se laisse tenter et en franchit le seuil... et avant même de comprendre ce qu’il lui arrive, le voilà qui se retrouve sur le trône du Dessous. Aussi bien littéralement que métaphoriquement. Il fait alors la connaissance de Joupi, un exubérant plaisantin se présentant comme son serviteur et qui - sans même laisser au garçon le temps de reprendre son souffle - va se dépêcher de lui expliquer la situation. Venant de la contrée d’où viennent les rois, Raphaël est maintenant le nouveau souverain légitime de la contrée du Dessous, pays étrange et chimérique où la logique et les lois de la nature semblent avoir pris un bon coup sur la tête. Dans cette dimension farfelue, Gus peut même parler. Avec un fort accent écossais, d’ailleurs (quoi de plus normal pour un scottish terrier, me direz-vous). Mais avant de pouvoir profiter de son nouveau statut, l’intrépide garçon va d’abord devoir reprendre la couronne - symbole absolu de l’autorité royale - à Barbelé, un despote de seconde zone fait de fil de fer qui servait d’homme de main au roi précédent et qui s’est accaparé le pouvoir quand ce dernier a quitté le royaume (comprenez : quand il a déménagé). Et ce n’est que le premier épisode ! Car maintenant qu’il est roi, Raphaël entend bien entrer dans l’histoire comme le plus grand souverain que la contrée du Dessous ait jamais connu. Mais ce n’est pas si facile que ça d’être roi, surtout quand on se retrouve à la tête d’un royaume aussi loufoque. Entre les créatures étranges et les coutumes bizarres, le jeune monarque devra aussi apprendre à gérer les frasques des autres régents de cette curieuse dimension, à commencer par Tatie Flore, souveraine fantasque et autoritaire de la contrée voisine du Dessous. Et n’oublions pas Barbelé, qui comme tous les imbéciles, n’est pas du genre à s’avouer vaincu aussi facilement et a bien l’intention de récupérer la couronne. Sans compter que Louis, la petite brute qui occupait auparavant la chambre de Raphaël - et par conséquent le précédent maître du Dessous - rôde toujours dans les parages. Et on ne peut pas vraiment dire que ça l’enchante de voir quelqu’un d’autre s’asseoir sur son trône... Mais comme le dit le proverbe, la valeur n’attend pas le nombre des années. Raphaël n’est peut-être pas le roi le plus costaud qui soit, mais avec un peu de courage et d’ingéniosité, il est tout à fait prêt à défendre son titre. D’autant qu’il peut compter sur le soutien indéfectible de Gus, ainsi que sur celui de Joupi, de Victor, le robot intellectuel faisant office de conseiller du roi, et de Pamela, l’ex-princesse de la contrée voisine qui en a eu ras le bol des incessantes pleurnicheries de ses sujets et a refilé le trône à sa tante. Avec de tels compagnons et un royaume à gouverner, on peut dire que notre monarque en herbe va avoir du pain sur la planche. Voilà qui promet d’incroyables aventures. La série suit ainsi les pérégrinations rocambolesques de Raphaël et de sa cour alors que le jeune garçon découvre toutes les bizarreries que la contrée du Dessous a à offrir. On ne va pas se mentir, la qualité de l’ensemble n’est pas non plus exceptionnelle. L’animation en elle-même - sans être nécessairement laide - est bien souvent un peu approximative. Quant au rythme et à la mise en scène, ils sont par moments un peu mous. On sent que les épisodes auraient gagné à être amputés de quelques minutes. Mais comme je vous l’expliquais plus haut, ce qui fait la véritable force de cette série, c’est la richesse de son imaginaire. Je ne suis pas sûr qu’on puisse vraiment parler de worldbuilding, dans la mesure où l’on apprend au final pas grand-chose de substantiel sur la contrée du Dessous et son histoire, ni même sur les interrogations ontologiques que soulève l’existence d’un passage la reliant à la chambre de Raphaël*, mais il est clair que les dessinateurs s’en sont donnés à coeur joie quand il a fallu en inventer la géographie abracadabrante ainsi que la faune et la flore hautes en couleur qui en peuplent tous les recoins. Des montagnes et des forêts qui s’envolent quand bon leur chante, des glaciers tropicaux, des collines roulantes, des montagnes cheminées, une ville antique qui apparaît et disparaît sans crier gare, des monstres bizarroïdes en veux-tu en voilà, une tour vivante qui se prend pour un caïd de cour de récré, un nabot en collants bavarois qui peut se transformer en géant sur commande en se gonflant comme une baudruche, l’oiseau bleu du malheur, le Dessous du Dessous... et encore, je ne fais qu’égratigner la surface. Mais je suppose que je devrais plutôt vous laisser découvrir toutes ces merveilles par vous-mêmes. Il me semble par ailleurs que la plupart des épisodes sont plus faciles à trouver en Anglais (je n’ai réussi à trouver que les deux premiers en Français). La simplicité du titre anglophone de la série n’étant pas pour faciliter les recherches, n’hésitez pas non plus à vous servir de la liste des épisodes qui figure dans l’article wikipedia dont je vous ai donné le lien au début de cette présentation. Les titres individuels des différents épisodes sont autrement plus évidents à utiliser. XD J’espère en tout cas que vous aurez plaisir à suivre les aventures rocambolesques de Raphaël (ou Russell, comme il s’appelle dans la version anglaise). Comme je vous le disais, il s’agit d’une série qui a énormément influencé mon enfance et mon imaginaire, alors même si j’ai essayé d’être aussi impartial que possible, il va sans dire que j’en ai peut-être un peu embelli certains aspects. Quand bien même, je pense pouvoir affirmer qu’elle ne vous laissera pas indifférents. Alors n’attendez plus, et embarquez avec le jeune monarque et sa cour pour un règne qui restera dans les annales de la contrée du Dessous comme le plus trépidant et déjanté que le royaume ait jamais connu, une aventure délirante et colorée à mi-chemin entre une chanson de geste et Alice au pays des merveilles...
* Je ne me souviens même plus si l’on finit par découvrir ce qui se cache derrière la seconde porte au bout des escaliers. Ça reste l’un des grands mystères de mon enfance. Je crois me souvenir d’un épisode où Raphaël l’emprunte par erreur, mais je n’ai pas réussi à le retrouver, alors peut-être l’ai-je tout simplement rêvé, en fin de compte. XD Quand on y pense, c’est tout de même dommage. Ne vous méprenez pas, la série est très bien telle qu’elle est, et c’est tout à son honneur de ne pas prétendre être plus ambitieuse ou plus complexe qu’elle ne l’est. Mais le fait qu’elle ne semble pas du tout intéressée par l’idée de répondre aux questions qu’elle soulève n’en demeure pas moins un peu frustrant. Pourquoi y a-t-il un passage menant à la contrée du Dessous sous le lit de Raphaël, au premier étage d’une maison de banlieue en apparence tout à fait ordinaire ? Qu’y a-t-il de l’autre côté de cette satanée seconde porte ? Pourquoi la règle veut-elle que seul un humain arrivant par le portail de la salle du trône puisse prétendre à la couronne du Dessous ? Avouez qu’il y a là un fabuleux potentiel narratif à explorer. Enfin bon, je suppose que c’est aussi à ça que servent les fanfics... :p
Et voilà qui conclut la dernière édition de l’année. Fichtre, que le temps passe vite. Au revoir, 2021. On ne peut pas vraiment dire que tu nous manqueras, mais j’imagine qu’on a connu pire. Et puis ne voyons pas toujours le verre à moitié vide, cette année a aussi eu son lot de bons moments. Allez, adieu et sans rancune. Le temps est maintenant venu de nous tourner vers de nouveaux horizons. Mais cela ne veut pas dire que l’on ne doit pas profiter des quelques jours qui nous séparent encore du nouvel an. Cela dit, ne prenez pas non plus de risques inutiles. N’oubliez pas que la pente est encore longue avant que l’on ne soit totalement sortis de cette crise sanitaire. À défaut de risques, prenez plutôt de bonnes résolutions. Après tout, il vous faudra bien quelque chose à ne pas tenir l’année prochaine. :p Blague à part, prenez surtout soin de vous. Je ne sais pas de quoi l’avenir sera fait, mais comme nous l’enseigne la sagesse populaire, qui veut voyager loin ménage sa monture. Sur ce, je vous souhaite encore une fois de joyeuses fêtes. Rendez-vous l’année prochaine pour un nouveau numéro. Au revoir. <3
Sharing is Caring #37
General | Posted 4 years agoBonjour tout le monde.
Après la frénésie d’Halloween, le temps est maintenant au recueillement. Novembre, mois des morts et du souvenir. Je ne vous cacherai pas que je n’ai jamais été particulièrement croyant. Certes, je m’intéresse énormément à tout ce qui est mythologie et spiritualité, mais la messe et le catéchisme, très peu pour moi. Cependant, la Toussaint est une fête qui tient beaucoup à coeur à ma grand-mère maternelle, avec laquelle j’ai toujours été très proche. Alors évidemment, c’est une période de l’année à laquelle je reste assez sensible. Pas au point de passer ma journée à nettoyer des tombes, je vous l’accorde, mais comme tout un chacun, je pense qu’il est essentiel de prendre le temps de commémorer les êtres chers que nous avons perdus. Après tout, que ce soit la Toussaint française ou le Dia de los Muertos méxicain, c’est bien connu que l’hommage aux morts est une tradition qui transcende les cultures et les époques. Alors n’oubliez pas d’adresser une petite pensée à vos disparus de temps en temps, qu’on soit en novembre ou pas d’ailleurs. Vous connaissez la chanson, les morts continuent de vivre dans le coeur de ceux qui en perpétuent le souvenir. Pendant que j’y pense, je vous recommande - si ce n’est pas déjà fait - de jeter un oeil à la chaîne youtube Ask a Mortician. C’est la directrice d’une entreprise de pompes funèbres californienne qui fait de petites vidéos dans lesquelles elle discute de divers sujets ayant trait à la mort, comme par exemple les différentes pratiques funéraires qui existent ou encore de sordides histoires de meurtres. Et laissez-moi vous dire que l’humour de cette femme est absolument extraordinaire. Je serais même tenté de dire qu'elle est à mourir de rire. :p Haha, désolé ; je n’ai pas pu m’en empêcher. Blague à part, la façon dont elle aborde son sujet, à la fois drôle et pédagogique, est tout à fait savoureuse, alors ne vous faites pas prier et rendez-lui une petite visite. :3 Il n’y a bien qu’elle et Terry Pratchett pour rendre la mort aussi sympathique... Mais regardez-moi plutôt ça : les présentations du jour n’ont même pas encore officiellement débuté que je suis déjà en train de vous faire l’article. Si ça c’est pas de l’efficacité. Mais assez perdu de temps. Vous devez commencer à vous impatienter, avec toutes ces platitudes sur la mort et le deuil. Passons plutôt aux réjouissances. Allez, régalez-vous. ^_^
- My Ex-boyfriend the Space Tyrant ! (Luke Miller)
https://www.youtube.com/watch?v=5qJQOYYlLRg&list=PLvXkdtVh1D4fuFd3bJ-SdEb4epOHllg-K&index=2
Et pour commencer, voici un petit point ‘n’ click que je n’hésiterais pas à qualifier de chef-d’oeuvre absolu de l’art vidéoludique. Alliant de façon magistrale la poésie et la finesse d’écriture d’un Final Fantasy à une mise en scène féerique dont la somptuosité ferait frémir Ori and the Blind Forest et ses semblables de jalousie, My Ex-boyfriend the Space Tyrant est sur tous les plans une véritable pépite. J’oserais dire que nous avons atteint ici le summum de ce que le jeu vidéo a à offrir en tant que medium, la quintessence de la création. Tout ce qui est venu et viendra après ne sera jamais qu’une imitation grotesque de sa pure et inégalable perfection*... Oui, bon, désolé si j’en fais un peu trop. Vous l’aurez compris, My Ex-boyfriend the Space Tyrant, c’est tout le contraire. Ce jeu est extrêmement - et j’insiste sur le "extrêmement" - kitsch. Vraiment, on est plus proche de la gauloiserie grandiloquente de Seth MacFarlane que de l’éloquence élégante de Shakespeare. De ce que j’ai cru comprendre, l’auteur et son équipe s’étaient lancés le défi de créer le jeu le plus gay qui ait jamais été conçu. Et quand je dis gay, je veux dire furieusement gay. De ce côté-là, on ne peut pas nier que c’est une réussite. Comme vous allez tout de suite le constater, le jeu a encore moins de subtilité qu’un char de la Gay Pride. C’en serait presque insultant... si cette homosexualité outrancière n’était pas aussi hilarante. Vous voici donc dans la peau et dans le slip moule-bite du capitaine Tycho, un ancien membre de la marine spatiale dont le courage et l’ingéniosité sont inversement proportionnels à la longueur de son caleçon. Mais quand il apprend que son ex-petit ami, le prince Andromedus, est maintenant à la tête d’une flotte intersidérale lancée à la conquête de la galaxie, le jeune baroudeur n’a pas d’autre choix que de reprendre du service. Car il est le seul qui puisse encore espérer mettre un terme aux ambitions destructrices de l’empereur et de son impitoyable armada. Pourtant, la question demeure : qu’est-ce qui a bien pu pousser un garçon au tempérament aussi doux qu’Andromedus à vouloir asservir la galaxie ? Il y a manifestement anguille sous roche, et c’est à Tycho et à son impeccable plastique qu’il appartient de découvrir le fin mot de l’histoire. Mais alors que notre héros s’apprête à confronter l’empereur et ses légions extraterrestres, se pourrait-il que la flamme qui brûlait autrefois entre son ex-petit copain et lui ne soit pas encore tout à fait éteinte ? Pour le savoir, embarquez avec le fougueux Tycho dans cette extravagante aventure. Affrontez à ses côtés les hommes de main aussi redoutables que court-vêtus d’Andromedus, aidez-le à résoudre les énigmes et à déjouer les pièges retors qui se dresseront sur son chemin, et surtout, regardez-le flirter sans vergogne avec de séduisants autochtones. Avouez que l’on a rarement vu une intrigue aussi riche et émouvante. :3 Non mais sérieusement, ne nous voilons pas la face : que ce soit au niveau de l’écriture ou des graphismes, le jeu est - de but en blanc - tout simplement médiocre, pour ne pas dire mauvais. Mais comme je vous le disais plus haut, My Ex-boyfriend the Space Tyrant n’est évidemment pas un récit qu’il faut prendre au premier degré. En tout cas, j’espère. Pour rester dans le thème, je vous aurais bien dit de le prendre plutôt au soixante-neuvième degré, mais ce serait quand même aller un peu loin, alors j’imagine que le second ou le troisième suffiront. Bien sûr, ça ne sera pas forcément la tasse de thé de tout le monde, mais il faut bien reconnaître qu’il y a quelque chose de profondément jubilatoire dans cet étalage totalement désinhibé d’homosexualité. D’autant que le synopsis en lui-même n’est pas entièrement bon à jeter. Au contraire, je lui trouve même beaucoup de potentiel. La forme finale d’Andromedus, par exemple, a été une délicieuse surprise. Et la relation qui unit Tycho et l’empereur est particulièrement attachante. J’adore ce concept, le héros et le grand méchant qui sortaient ensemble avant de se retrouver de part et d’autre de la balance du bien et du mal et qui n’essaient même pas de cacher qu’ils ont encore un énorme béguin l’un pour l’autre. Voilà un scénario qui ne manque pas de piquant, surtout quand l’un des deux partis est un gros monstre extraterrestre. Certes, ce n’est pas exactement comme ça que la relation entre Tycho et Andromedus est présentée dans le jeu, mais ça reste une idée que j’aimerais beaucoup voir explorée plus souvent. Imaginez un peu la scène, le vaisseau du héros vient de se faire prendre en chasse par celui du grand méchant quand le commandant en second de ce dernier lui annonce, avec un sadisme non dissimulé : "Nous avons le vaisseau ennemi en ligne de mire, Votre Altesse. Un seul tir bien placé, et c'en sera fini une bonne fois pour toutes de ce trouble-fête.", et là le grand méchant qui le saisit par le cou d'une seule main et lui répond avec la rage à peine contenue de mille soleils : "Touchez à un seul de ses cheveux, général, et c'est votre tête qui se baladera au bout d'une pique. Je vous ai dit de le capturer vivant, et je ne tolérerai. Aucun. MANQUEMENT !" Comme si l’attirance et l’affection qu’ils éprouvent l’un pour l’autre étaient pour eux les choses les plus évidentes au monde, et ce même en dépit de la situation compliquée dans laquelle se trouve leur couple... Mais je m’égare. Bref, si vous aimez les point ‘n’ click homoérotiques kitsch et délirants, My Ex-boyfriend the Space Tyrant est fait pour vous. Et puis ce n’est pas comme si vous aviez grand-chose à perdre à y jeter un coup d’œil, de toute façon. :p (J'ai par ailleurs récemment appris que le jeu avait reçu une suite, Escape from Pleasure Planet, dans laquelle Tycho se lance à la poursuite d’un nouveau criminel, Brutus Maximillius, un anarchiste effronté aussi sexy que dangereux dont la sournoiserie et le joli minois ne manqueront pas de donner du fil à retordre à notre intrépide héros. Je suis actuellement en train d’en visionner un let’s play, et ne l’ayant pas encore terminé à l’heure où j’écris ces lignes, je préfère ne pas me prononcer quant au résultat final, mais il est clair que le jeu est autrement plus ambitieux que son prédécesseur...)
* Maintenant que j’y pense, j’aurais aussi pu vous présenter Space Funeral. Avec son univers sanglant et génialement hideux, le jeu n’aurait pas volé sa place dans le numéro d’Halloween. En même temps, c’est difficile de parler de Space Funeral sans évoquer le twist final, alors ce n’est peut-être pas plus mal si je me contente de piquer votre curiosité comme ça, en passant. Je n’en dirai pas plus, mais sachez que le jeu est une remarquable réflexion sur l’essence de la créativité et la recherche de la perfection, alors ne manquez pas d’y jeter un oeil. ;)
- Onyx Equinox (Crunchyroll)
https://www.youtube.com/watch?v=bGZ9KzWanW8
Quetzalcoatl et Tezcatlipoca, dieux et frères ennemis. L’un souhaite sauver l’humanité, l’autre voudrait la voir périr dans un apocalyptique bain de sang. Pour se départager, les deux divinités ont fait un pari. Quetzalcoatl devra choisir un champion, le plus misérable et le plus faible des humains, et si ce dernier parvient envers et contre tout à surmonter l’épreuve des cinq portes du monde des morts, alors preuve aura été faite que l’humanité dans son ensemble mérite d’exister. Tels sont les termes du contrat. Et l’heureux élu qui aura l’insigne honneur de risquer sa vie pour prouver la valeur de l’humanité n’est autre qu’Izel, un jeune esclave chétif que la mort de sa soeur - la seule personne au monde à laquelle il tenait - a rendu cynique et amer. Ramené à la vie après une tentative de suicide, le voilà embarqué bien malgré lui dans leur querelle divine, et très franchement, ça ne l’aurait pas dérangé plus que ça de déclarer forfait et laisser Tezcatlipoca exterminer l’espèce humaine si ce n’était pour la possibilité d’exiger des dieux qu’on lui rende sa soeur en échange de sa participation à leur sordide petit jeu. Accompagné de Yaotl, un fidèle serviteur de Tezcatlipoca ayant la forme d’un énorme jaguar que le dieu de la nuit a dépêché auprès du jeune homme pour veiller à ce que Quetzalcoatl n’essaie pas de tricher, le gringalet va donc devoir endosser le rôle du héros et trouver un moyen pour fermer les cinq portes de l’au-delà avant le prochain équinoxe. C’est une double course contre la montre qui s’engage alors. Car s’il appartient à Izel d’épargner à l’humanité le courroux de Tezcatlipoca, Mictlantecuhtli, le maître du royaume des morts, est lui aussi en train de mettre un sombre projet à exécution, et il n’a pas vraiment l’intention de laisser la mission de l’adolescent entraver ses desseins. Les dieux ont soif, et comme toujours, c’est au sang des hommes qu’il revient de l’étancher. Heureusement, Izel se trouvera vite des compagnons de voyage avec lesquels partager son fardeau. Mais trouvera-t-il en lui-même la force d’aller de l’avant quand le monde s’écroule autour de lui ? Parviendra-t-il à rouvrir son coeur à ses semblables et à retrouver foi en l’humanité ? Il ne tient qu’à vous de le découvrir... C’est moi ou plus le temps passe, et plus je ressemble à un spot publicitaire ? Enfin bref. Vous l’aurez deviné, voilà une série animée qui devrait plaire à tous les passionnés de mythologie. Ne vous y trompez pas, d’ailleurs. En dépit de son style graphique qui n’est pas sans rappeler Avatar - Le Dernier Maître de l’Air, la série fait résolument honneur à la réputation sanglante que traîne la culture mésoaméricaine. Autant dire qu’elle n’est pas à mettre entre toutes les mains. Mais que cela ne vous décourage pas de lui donner une chance. Entre sa mise en scène spectaculaire, sa lecture à la fois respectueuse et humaniste de la mythologie aztèque, et sa galerie de personnages tous plus attachants et/ou séduisants les uns que les autres, Onyx Equinox ne devrait pas vous laisser indifférents. La série a d’ailleurs souvent été saluée pour l’excellent travail de recherche que les réalisateurs ont effectué sur les cultures précolombiennes de l’Amérique centrale. Bien sûr, rien ne vous oblige à me croire sur parole. Regardez-en un épisode ou deux et faites-vous plutôt votre propre opinion. :3
- La Tristesse du Diable (Meimuna)
https://www.youtube.com/watch?v=Osl9F6LbHNk
Vous me direz, j’aurais au moins pu vous donner le lien du clip officiel de la chanson. Mais je trouvais que le tableau que le fan qui a réalisé cette vidéo a choisi comme fond - l’Ange déchu, d’Alexandre Cabanel ; vous avez sans doute déjà dû en entendre parler, c’est l’une des plus célèbres représentations de Lucifer qui ait jamais étéparodiée peinte - seyait beaucoup trop à ce morceau pour ne pas le mentionner. À ce stade, inutile que je vous fasse un dessin, j’imagine (Cabanel s’en est déjà chargé XD ) : la chanson explore la figure du Diable dans ce qu’il a de potentiellement sympathique. Lucifer n’y est plus décrit comme un rebelle arrogant, précipité du haut des cieux pour avoir essayé d’usurper son créateur, mais comme un partisan du genre humain qui a tenté d’élever l’humanité au-delà de ce qui avait été prévu par Dieu en faisant don aux hommes de la sagesse divine, leur apprenant par exemple ce que sont l’Amour et la Beauté. Mais hélas, ses ambitions n’ont pas eu l’effet escompté. Rejeté par les hommes qui ont déformé son message, et banni du royaume céleste auquel il a désobéi, celui que l’on nomme à présent Satan ne peut plus que pleurer sur son sort... Je vous l’accorde, ce n’est pas exactement révolutionnaire comme réinterprétation de l’ange déchu, à la fois prince des ténèbres et porteur de lumière, mais il n'en demeure pas moins que la chanson est tout simplement sublime. Portées par une mélodie éthérée et envoûtante dont la délicatesse lumineuse souligne superbement la nature angélique du protagoniste, les paroles et la douce voix de la chanteuse dessinent le portrait d’un Lucifer contemplatif et mélancolique qui semble vous faire vibrer l’âme elle-même. Vraiment, c’est de la grâce à l’état pur...
Voilà, voilà. Comme d’habitude, j’espère que ce numéro vous aura plu. Sur ce, je n’ai pour le coup rien de spécial à ajouter, alors ne me laissez pas vous retenir plus longtemps. N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous avez pensé de ce bulletin et des oeuvres que je vous ai présentées cette fois-ci, et à bientôt pour une nouvelle édition. Je ne sais pas encore si je ferai quoi que ce soit de particulier pour Noël cette année (c’est que ça devient difficile de trouver des oeuvres qui collent avec le thème XD ), mais je compte tout de même sur vous pour ne pas manquer le prochain numéro. Allez, sali-salut. ^_^
Après la frénésie d’Halloween, le temps est maintenant au recueillement. Novembre, mois des morts et du souvenir. Je ne vous cacherai pas que je n’ai jamais été particulièrement croyant. Certes, je m’intéresse énormément à tout ce qui est mythologie et spiritualité, mais la messe et le catéchisme, très peu pour moi. Cependant, la Toussaint est une fête qui tient beaucoup à coeur à ma grand-mère maternelle, avec laquelle j’ai toujours été très proche. Alors évidemment, c’est une période de l’année à laquelle je reste assez sensible. Pas au point de passer ma journée à nettoyer des tombes, je vous l’accorde, mais comme tout un chacun, je pense qu’il est essentiel de prendre le temps de commémorer les êtres chers que nous avons perdus. Après tout, que ce soit la Toussaint française ou le Dia de los Muertos méxicain, c’est bien connu que l’hommage aux morts est une tradition qui transcende les cultures et les époques. Alors n’oubliez pas d’adresser une petite pensée à vos disparus de temps en temps, qu’on soit en novembre ou pas d’ailleurs. Vous connaissez la chanson, les morts continuent de vivre dans le coeur de ceux qui en perpétuent le souvenir. Pendant que j’y pense, je vous recommande - si ce n’est pas déjà fait - de jeter un oeil à la chaîne youtube Ask a Mortician. C’est la directrice d’une entreprise de pompes funèbres californienne qui fait de petites vidéos dans lesquelles elle discute de divers sujets ayant trait à la mort, comme par exemple les différentes pratiques funéraires qui existent ou encore de sordides histoires de meurtres. Et laissez-moi vous dire que l’humour de cette femme est absolument extraordinaire. Je serais même tenté de dire qu'elle est à mourir de rire. :p Haha, désolé ; je n’ai pas pu m’en empêcher. Blague à part, la façon dont elle aborde son sujet, à la fois drôle et pédagogique, est tout à fait savoureuse, alors ne vous faites pas prier et rendez-lui une petite visite. :3 Il n’y a bien qu’elle et Terry Pratchett pour rendre la mort aussi sympathique... Mais regardez-moi plutôt ça : les présentations du jour n’ont même pas encore officiellement débuté que je suis déjà en train de vous faire l’article. Si ça c’est pas de l’efficacité. Mais assez perdu de temps. Vous devez commencer à vous impatienter, avec toutes ces platitudes sur la mort et le deuil. Passons plutôt aux réjouissances. Allez, régalez-vous. ^_^
- My Ex-boyfriend the Space Tyrant ! (Luke Miller)
https://www.youtube.com/watch?v=5qJQOYYlLRg&list=PLvXkdtVh1D4fuFd3bJ-SdEb4epOHllg-K&index=2
Et pour commencer, voici un petit point ‘n’ click que je n’hésiterais pas à qualifier de chef-d’oeuvre absolu de l’art vidéoludique. Alliant de façon magistrale la poésie et la finesse d’écriture d’un Final Fantasy à une mise en scène féerique dont la somptuosité ferait frémir Ori and the Blind Forest et ses semblables de jalousie, My Ex-boyfriend the Space Tyrant est sur tous les plans une véritable pépite. J’oserais dire que nous avons atteint ici le summum de ce que le jeu vidéo a à offrir en tant que medium, la quintessence de la création. Tout ce qui est venu et viendra après ne sera jamais qu’une imitation grotesque de sa pure et inégalable perfection*... Oui, bon, désolé si j’en fais un peu trop. Vous l’aurez compris, My Ex-boyfriend the Space Tyrant, c’est tout le contraire. Ce jeu est extrêmement - et j’insiste sur le "extrêmement" - kitsch. Vraiment, on est plus proche de la gauloiserie grandiloquente de Seth MacFarlane que de l’éloquence élégante de Shakespeare. De ce que j’ai cru comprendre, l’auteur et son équipe s’étaient lancés le défi de créer le jeu le plus gay qui ait jamais été conçu. Et quand je dis gay, je veux dire furieusement gay. De ce côté-là, on ne peut pas nier que c’est une réussite. Comme vous allez tout de suite le constater, le jeu a encore moins de subtilité qu’un char de la Gay Pride. C’en serait presque insultant... si cette homosexualité outrancière n’était pas aussi hilarante. Vous voici donc dans la peau et dans le slip moule-bite du capitaine Tycho, un ancien membre de la marine spatiale dont le courage et l’ingéniosité sont inversement proportionnels à la longueur de son caleçon. Mais quand il apprend que son ex-petit ami, le prince Andromedus, est maintenant à la tête d’une flotte intersidérale lancée à la conquête de la galaxie, le jeune baroudeur n’a pas d’autre choix que de reprendre du service. Car il est le seul qui puisse encore espérer mettre un terme aux ambitions destructrices de l’empereur et de son impitoyable armada. Pourtant, la question demeure : qu’est-ce qui a bien pu pousser un garçon au tempérament aussi doux qu’Andromedus à vouloir asservir la galaxie ? Il y a manifestement anguille sous roche, et c’est à Tycho et à son impeccable plastique qu’il appartient de découvrir le fin mot de l’histoire. Mais alors que notre héros s’apprête à confronter l’empereur et ses légions extraterrestres, se pourrait-il que la flamme qui brûlait autrefois entre son ex-petit copain et lui ne soit pas encore tout à fait éteinte ? Pour le savoir, embarquez avec le fougueux Tycho dans cette extravagante aventure. Affrontez à ses côtés les hommes de main aussi redoutables que court-vêtus d’Andromedus, aidez-le à résoudre les énigmes et à déjouer les pièges retors qui se dresseront sur son chemin, et surtout, regardez-le flirter sans vergogne avec de séduisants autochtones. Avouez que l’on a rarement vu une intrigue aussi riche et émouvante. :3 Non mais sérieusement, ne nous voilons pas la face : que ce soit au niveau de l’écriture ou des graphismes, le jeu est - de but en blanc - tout simplement médiocre, pour ne pas dire mauvais. Mais comme je vous le disais plus haut, My Ex-boyfriend the Space Tyrant n’est évidemment pas un récit qu’il faut prendre au premier degré. En tout cas, j’espère. Pour rester dans le thème, je vous aurais bien dit de le prendre plutôt au soixante-neuvième degré, mais ce serait quand même aller un peu loin, alors j’imagine que le second ou le troisième suffiront. Bien sûr, ça ne sera pas forcément la tasse de thé de tout le monde, mais il faut bien reconnaître qu’il y a quelque chose de profondément jubilatoire dans cet étalage totalement désinhibé d’homosexualité. D’autant que le synopsis en lui-même n’est pas entièrement bon à jeter. Au contraire, je lui trouve même beaucoup de potentiel. La forme finale d’Andromedus, par exemple, a été une délicieuse surprise. Et la relation qui unit Tycho et l’empereur est particulièrement attachante. J’adore ce concept, le héros et le grand méchant qui sortaient ensemble avant de se retrouver de part et d’autre de la balance du bien et du mal et qui n’essaient même pas de cacher qu’ils ont encore un énorme béguin l’un pour l’autre. Voilà un scénario qui ne manque pas de piquant, surtout quand l’un des deux partis est un gros monstre extraterrestre. Certes, ce n’est pas exactement comme ça que la relation entre Tycho et Andromedus est présentée dans le jeu, mais ça reste une idée que j’aimerais beaucoup voir explorée plus souvent. Imaginez un peu la scène, le vaisseau du héros vient de se faire prendre en chasse par celui du grand méchant quand le commandant en second de ce dernier lui annonce, avec un sadisme non dissimulé : "Nous avons le vaisseau ennemi en ligne de mire, Votre Altesse. Un seul tir bien placé, et c'en sera fini une bonne fois pour toutes de ce trouble-fête.", et là le grand méchant qui le saisit par le cou d'une seule main et lui répond avec la rage à peine contenue de mille soleils : "Touchez à un seul de ses cheveux, général, et c'est votre tête qui se baladera au bout d'une pique. Je vous ai dit de le capturer vivant, et je ne tolérerai. Aucun. MANQUEMENT !" Comme si l’attirance et l’affection qu’ils éprouvent l’un pour l’autre étaient pour eux les choses les plus évidentes au monde, et ce même en dépit de la situation compliquée dans laquelle se trouve leur couple... Mais je m’égare. Bref, si vous aimez les point ‘n’ click homoérotiques kitsch et délirants, My Ex-boyfriend the Space Tyrant est fait pour vous. Et puis ce n’est pas comme si vous aviez grand-chose à perdre à y jeter un coup d’œil, de toute façon. :p (J'ai par ailleurs récemment appris que le jeu avait reçu une suite, Escape from Pleasure Planet, dans laquelle Tycho se lance à la poursuite d’un nouveau criminel, Brutus Maximillius, un anarchiste effronté aussi sexy que dangereux dont la sournoiserie et le joli minois ne manqueront pas de donner du fil à retordre à notre intrépide héros. Je suis actuellement en train d’en visionner un let’s play, et ne l’ayant pas encore terminé à l’heure où j’écris ces lignes, je préfère ne pas me prononcer quant au résultat final, mais il est clair que le jeu est autrement plus ambitieux que son prédécesseur...)
* Maintenant que j’y pense, j’aurais aussi pu vous présenter Space Funeral. Avec son univers sanglant et génialement hideux, le jeu n’aurait pas volé sa place dans le numéro d’Halloween. En même temps, c’est difficile de parler de Space Funeral sans évoquer le twist final, alors ce n’est peut-être pas plus mal si je me contente de piquer votre curiosité comme ça, en passant. Je n’en dirai pas plus, mais sachez que le jeu est une remarquable réflexion sur l’essence de la créativité et la recherche de la perfection, alors ne manquez pas d’y jeter un oeil. ;)
- Onyx Equinox (Crunchyroll)
https://www.youtube.com/watch?v=bGZ9KzWanW8
Quetzalcoatl et Tezcatlipoca, dieux et frères ennemis. L’un souhaite sauver l’humanité, l’autre voudrait la voir périr dans un apocalyptique bain de sang. Pour se départager, les deux divinités ont fait un pari. Quetzalcoatl devra choisir un champion, le plus misérable et le plus faible des humains, et si ce dernier parvient envers et contre tout à surmonter l’épreuve des cinq portes du monde des morts, alors preuve aura été faite que l’humanité dans son ensemble mérite d’exister. Tels sont les termes du contrat. Et l’heureux élu qui aura l’insigne honneur de risquer sa vie pour prouver la valeur de l’humanité n’est autre qu’Izel, un jeune esclave chétif que la mort de sa soeur - la seule personne au monde à laquelle il tenait - a rendu cynique et amer. Ramené à la vie après une tentative de suicide, le voilà embarqué bien malgré lui dans leur querelle divine, et très franchement, ça ne l’aurait pas dérangé plus que ça de déclarer forfait et laisser Tezcatlipoca exterminer l’espèce humaine si ce n’était pour la possibilité d’exiger des dieux qu’on lui rende sa soeur en échange de sa participation à leur sordide petit jeu. Accompagné de Yaotl, un fidèle serviteur de Tezcatlipoca ayant la forme d’un énorme jaguar que le dieu de la nuit a dépêché auprès du jeune homme pour veiller à ce que Quetzalcoatl n’essaie pas de tricher, le gringalet va donc devoir endosser le rôle du héros et trouver un moyen pour fermer les cinq portes de l’au-delà avant le prochain équinoxe. C’est une double course contre la montre qui s’engage alors. Car s’il appartient à Izel d’épargner à l’humanité le courroux de Tezcatlipoca, Mictlantecuhtli, le maître du royaume des morts, est lui aussi en train de mettre un sombre projet à exécution, et il n’a pas vraiment l’intention de laisser la mission de l’adolescent entraver ses desseins. Les dieux ont soif, et comme toujours, c’est au sang des hommes qu’il revient de l’étancher. Heureusement, Izel se trouvera vite des compagnons de voyage avec lesquels partager son fardeau. Mais trouvera-t-il en lui-même la force d’aller de l’avant quand le monde s’écroule autour de lui ? Parviendra-t-il à rouvrir son coeur à ses semblables et à retrouver foi en l’humanité ? Il ne tient qu’à vous de le découvrir... C’est moi ou plus le temps passe, et plus je ressemble à un spot publicitaire ? Enfin bref. Vous l’aurez deviné, voilà une série animée qui devrait plaire à tous les passionnés de mythologie. Ne vous y trompez pas, d’ailleurs. En dépit de son style graphique qui n’est pas sans rappeler Avatar - Le Dernier Maître de l’Air, la série fait résolument honneur à la réputation sanglante que traîne la culture mésoaméricaine. Autant dire qu’elle n’est pas à mettre entre toutes les mains. Mais que cela ne vous décourage pas de lui donner une chance. Entre sa mise en scène spectaculaire, sa lecture à la fois respectueuse et humaniste de la mythologie aztèque, et sa galerie de personnages tous plus attachants et/ou séduisants les uns que les autres, Onyx Equinox ne devrait pas vous laisser indifférents. La série a d’ailleurs souvent été saluée pour l’excellent travail de recherche que les réalisateurs ont effectué sur les cultures précolombiennes de l’Amérique centrale. Bien sûr, rien ne vous oblige à me croire sur parole. Regardez-en un épisode ou deux et faites-vous plutôt votre propre opinion. :3
- La Tristesse du Diable (Meimuna)
https://www.youtube.com/watch?v=Osl9F6LbHNk
Vous me direz, j’aurais au moins pu vous donner le lien du clip officiel de la chanson. Mais je trouvais que le tableau que le fan qui a réalisé cette vidéo a choisi comme fond - l’Ange déchu, d’Alexandre Cabanel ; vous avez sans doute déjà dû en entendre parler, c’est l’une des plus célèbres représentations de Lucifer qui ait jamais été
Voilà, voilà. Comme d’habitude, j’espère que ce numéro vous aura plu. Sur ce, je n’ai pour le coup rien de spécial à ajouter, alors ne me laissez pas vous retenir plus longtemps. N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous avez pensé de ce bulletin et des oeuvres que je vous ai présentées cette fois-ci, et à bientôt pour une nouvelle édition. Je ne sais pas encore si je ferai quoi que ce soit de particulier pour Noël cette année (c’est que ça devient difficile de trouver des oeuvres qui collent avec le thème XD ), mais je compte tout de même sur vous pour ne pas manquer le prochain numéro. Allez, sali-salut. ^_^
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General | Posted 4 years agoBouh-jour tout le monde...
...Et joyeux Halloween ! La saison des monstres et des revenants est de retour, alors j’espère que vous êtes prêts à accueillir comme il se doit toutes les créatures de la nuit qui viendront frapper à votre porte demain soir. Pour ma part, je n’ai malheureusement pas de friandises à partager avec vous*, mais j’ai quelque chose d’encore mieux à vous proposer : un numéro spécial Halloween ! Oui, bon, ce n’est techniquement pas "mieux" que des friandises, dans la mesure où ces dernières peuvent effectivement vous remplir l’estomac et donc vous éviter de mourir de faim (je vous l’accorde, les bonbons et les gâteaux ont des manières autrement plus insidieuses de vous mener au tombeau, mais vous admettrez que quitte à choisir, une mort sucrée est toujours mieux qu’une mort certaine), mais c’est quand même pas mal. J’espère en tout cas que cette horrifiante édition vous plaira. Et qu’elle ne vous filera pas trop la chair de poule, mouahahaha. N’hésitez pas à fermer cet onglet et à contacter l’exorciste le plus proche si cette plongée dans le monde des goules et des démons devient un peu trop intense pour vous ou que du sang commence-t-à suinter de votre écran. ;3 Sur ce, préparez-vous pour un bain de sang qui n’aurait pas manqué de rendre la Bathory folle de jalousie. Enfin, encore plus folle qu’elle ne l’était. Allez, j’espère que vous avez votre maillot. :p
* À vous de voir comment vous souhaitez interpréter cette phrase. C'est soit "j'aimerais partager mes friandises avec vous, mais je n'en ai pas" ou "j'ai des friandises, mais je ne veux pas les partager avec vous". XD
- Blasphemous (The Game Kitchen)
https://www.youtube.com/watch?v=T3SxYMu5qGY
J’oserais dire que le titre du jeu annonce la couleur. Je ne vous cacherai pas que c’est un jeu avec lequel j’entretiens un rapport encore assez conflictuel, mais il est indéniable qu’il gagne à être connu, ne serait-ce que pour sa valeur artistique et sa qualité d’écriture. Mais avant toute chose, laissez-moi vous présenter l’univers du jeu. Pour reprendre les mots d’un commentaire que j’ai dû lire sur YouTube ou tumblr, Blasphemous fait partie de ces jeux qui, à l’instar de Hollow Knight, préfèrent se focaliser sur le développement d’une mythologie que le joueur découvrira morceau par morceau au gré de son exploration plutôt que sur la narration d’une intrigue au sens conventionnel du terme. L’action se déroule dans le chimérique pays de Cvstodia, terre de piété et de douleur qui n’a visiblement pas encore entendu parler de l’invention de la lettre u. Dirigé d’une main de fer par une théocratie inflexible fermement convaincue de la nature intrinsèquement peccamineuse de l’existence, le peuple de Cvstodia mène une vie de culpabilité et de pénitence dont l’interminable cycle est marqué par la souffrance et le culte des martyrs. C’est alors qu’advint le Miracle*, phénomène cruel et douloureux par lequel les Volontés supérieures répondirent aux prières des habitants de Cvstodia en faisant jaillir des tréfonds de leurs âmes tous les tourments qui leur déchiraient le coeur pour les transformer en bêtes de foire difformes et agonisantes, reflets tangibles et hideux de leurs péchés et de leurs croyances. Évidemment, la culture de Cvstodia étant entièrement basée sur l’idée d’une expiation perpétuelle des fautes par la souffrance, vous imaginez bien que ses habitants accueillirent avec ferveur ce divin supplice, trouvant en ses victimes de nouveaux saints à honorer. Depuis ce triste avènement, l’église de l’Être tortueux, qui le premier goûta à la grâce du Funeste Miracle et vit sa chair s’unir à l’écorce de la bûche sur laquelle il implorait le châtiment des cieux, travaille sans relâche à la gloire des Volontés supérieures et de leur oeuvre morbide, punissant les hérétiques et les dissidents avec toute la sévérité qu’exige leur doctrine. Mais lorsque Sa Sainteté Escribar perdit confiance en ses fidèles et tourna son trône à sa congrégation, le Miracle crut bon de leur rappeler sa miséricorde et transforma le souverain pontife en un arbre gigantesque qui recouvrit la cathédrale où il siégeait (vu tous les gens qu’elles transforment en arbres, c’est à se demander si les Volontés supérieures n’auraient pas une passion secrète pour le jardinage). Et alors que les pèlerins venaient des quatre coins de Cvstodia se presser au pied de son monumental tronc pour acclamer l’ultime communion du pontife avec le Miracle, l’arbre s’embrasa. Se consumant pendant des jours et des jours, il ensevelit la cathédrale et toute la foule qui s’y était amassée sous une montagne de cendres, au sommet de laquelle ne trônaient plus que la sainte chaise du pontife et le Berceau de l’Affliction, suprême relique du premier miracle. Bien des âmes tentèrent de gravir la montagne pour s’emparer du trône et de la relique, mais toutes furent englouties par la cendre. Transfigurés par le Miracle, les pauvres bougres émergèrent de la montagne grise tels une monstrueuse et sanguinolente procession et déferlèrent sur le pays avec toute la hargne d’une meute de chiens enragés. Puis ce fut au tour d’Escribar lui-même de revenir d’entre les morts pour reprendre les rênes de l’église et perpétuer à jamais l’oeuvre du Miracle. Ainsi débuta l’Ère de la corruption. Vous voilà donc dans la peau du Pénitent, dernier survivant de la confrérie du Chagrin silencieux. Armé de Mea Culpa, l’épée de culpabilité (une autre relique du Miracle douloureux), et portant le heaume le plus pointu qu’il ne m’ait jamais été donné de voir**, le Pénitent - qui est manifestement la seule personne dans tout Cvstodia à avoir compris que le Miracle n’était pas une bonne chose - va devoir explorer tous les recoins de ces terres infâmes et trouver les clés qui lui permettront de pénétrer dans le sanctuaire de Sa Sainteté où l’attendent Escribar et le salut du pays. Car c’est à lui qu’il appartient d’expier les péchés de Cvstodia et de guérir une bonne fois pour toutes (une bonne foi pour toutes ?) ces remords purulents qui gangrènent l’âme de ses compatriotes... Vous l’aurez compris, Blasphemous est un jeu qui consiste essentiellement à rabattre le caquet des curés. (Si quelqu’un connaît l’origine de cette phrase, n’hésitez pas à me le dire. Je n’arrive pas à me souvenir où est-ce que je l’ai entendue...) Blague à part, il s’agit d’un metroidvania sombre et sanglant dont l’esthétique s’inspire de l’iconographie religieuse chrétienne, et plus exactement du catholicisme espagnol hérité de l’Inquisition. Le monde de Cvstodia est ainsi pensé comme une caricature obscène dénonçant les pratiques les plus sordides et les plus pernicieuses de la tradition ibérique, telles que la glorification des martyrs et de l’humiliation expiatoire ou l’exhibition rituelle des dépouilles des saints. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est à la hauteur de ses ambitions. Comme je vous le disais en préambule, sur le plan visuel, le jeu est absolument somptueux, un vrai petit bijou. Son esthétique délicieusement old-school a souvent été saluée comme l’un des plus beaux exemples de pixel art de ces dernières années, et j’aime autant vous dire que le jeu n’a pas usurpé sa réputation. Entre grandeur et décrépitude, son univers est aussi majestueux que gore. Et comme vous avez dû vous en rendre compte à la lecture de cet article, il est prodigieusement gore. Sublimée par une bande originale aux sonorités hispaniques endiablées, et par un doublage qui appuie de façon magistrale toute la gravité liturgique qui imprègne le script, l’atmosphère de Blasphemous fascine autant qu’elle dérange. Le gameplay n’est d’ailleurs pas en reste, avec une mécanique de combat nerveuse et efficace basée sur un système de parades et de ripostes et sur la gestion minutieuse de votre stock de flasques biliaires, les seuls objets de soin dont vous disposez et que vous ne pouvez recharger qu’à des endroits spécifiques. Pour le reste, je ne peux que vous conseiller de visionner quelques extraits du jeu pour vous faire une meilleure idée de ce que cela donne en action. ;) Vraiment, la seule chose que je reproche à Blasphemous, c’est que le jeu est bien souvent beaucoup trop lugubre pour son propre bien. C’est très difficile de se sentir concerné par le sort de Cvstodia et de ses habitants quand le jeu fait tout ce qui est en son pouvoir pour constamment rappeler au joueur à quel point leur situation est désespérée. Le jeu ne manque pourtant pas d’humour, comme en atteste la description de certains collectibles, ni de personnages aussi sympathiques qu’intéressants. Mais dans la mesure où le Pénitent est à peu près la seule personne un tant soit peu intéressé par la possibilité de mettre un terme à l’oeuvre du Miracle, et où vous savez que tous les personnages auxquels vous pourriez vous attacher sont voués d’une façon ou d’une autre - et souvent en dépit de tous vos efforts - à connaître une fin misérable, ça devient un peu dur de s’investir émotionnellement dans cette quête. Surtout si vous êtes comme moi, et que l’opinion que vous vous faites d’un jeu dépend en grande partie de votre capacité à vous attacher à son univers... Mais bon, j’imagine que c’est à ça que servent les fanfics. XD En tout cas, ne laissez pas cette noirceur glaçante vous décourager de donner sa chance au jeu. Même si le monde de Cvstodia est un peu déprimant, il en vaut vraiment la peine. :3
* Une fois de plus, je n’ai pas encore eu l’occasion de toucher à la version française officielle - hormis quelques extraits de-ci de-là -, aussi me suis-je permis d’improviser ma propre traduction de certains termes. Je sais, c'était un choix audacieux que de traduire "Miracle" par "Miracle", mais j’ai trouvé qu’une approche moins littérale retranscrirait mieux l’intention du texte original. :p
** Pour information, son design s’inspire du capirote espagnol, couvre-chef traditionnellement porté par les flagellants durant les processions de la Semaine sainte. Un chapeau rendu tristement célèbre par un tout autre genre de confrérie...
- Dinner with an Owl (BoringSuburbanDad)
https://www.youtube.com/watch?v=Av1PKT4M944
Vous êtes Mr. Webb, un homme d’affaires dont le flegme naturel et la diction élégante me font dire qu’il est probablement britannique. Vous venez d’arriver dans la somptueuse demeure de Mr. Brown, un redoutable businessman avec lequel vous souhaitez conclure un accord commercial. L’heure du dîner approche et il est malheureusement trop tard pour commencer les négociations, mais alors que vous poussez la porte de son bureau pour saluer votre hôte comme l’exige la politesse, c’est un spectacle aussi étrange qu’inquiétant qui vous accueille. Le jeu étant extrêmement court, je peux difficilement vous en dire plus à son sujet. Bien sûr, le jeu étant extrêmement court, vous n’aurez de toute façon pas à attendre longtemps avant de découvrir le fin mot de l’histoire. On ne va pas se mentir, Dinner with an Owl est avant tout une expérience atmosphérique. Servi par une identité graphique pour le moins originale que je serais tenté de qualifier de "photosurréaliste", et par une bande-son envoûtante qui vous réserve elle aussi de belles surprises, le récit de ce séjour fantasmagorique dans la demeure de Mr. Brown ne manquera pas de hanter vos mémoires. Et si ce dîner n’a pas suffi à vous rassasier, laissez-vous subjuguer par la voix profonde et apaisante de ManlyBadassHero, un let’s-playeur spécialisé dans les petits jeux d’horreur que j’ai beaucoup de plaisir à suivre. Vous trouverez sur sa chaîne tout ce qu’il vous faut pour passer la plus effrayante des soirées d’Halloween...
- Me and Mr Wolf (The Real Tuesday Weld)
https://www.youtube.com/watch?v=rrwT3bhRz8M
Pour terminer, voici une vidéo musicale que j’ai eu le plaisir de découvrir au hasard de mes déambulations sur YouTube. Je vous avouerai cependant que je ne suis pas tout à fait sûr de quelle est la trame que la chanson et le clip essaient de raconter. De ce que j’en comprends, et de ce que j’ai pu lire sur la question, c’est l’histoire d’un séducteur insatiable et sans scrupule, communément surnommé le "Crooner" et qui apparaît dans la vidéo sous les traits de Mr. Wolf. De ce côté-là, je pense que la métaphore est claire : nous avons affaire à un prédateur sexuel. Toujours en quête de chair fraîche, le loup va jeter son dévolu sur une voluptueuse jeune femme portant une petite robe rouge. Et c’est là que le récit devient un peu... abscons, pour le dire simplement. Tel que je vois les choses, le charmeur au sourire carnassier va avoir les yeux plus gros que le ventre, et alors qu’il croyait être le maître du jeu, c’est la proie qui va s’avérer être la plus perfide des deux. Un prédateur pris à son propre piège, en quelque sorte. Partagés entre violence et passion, les deux sociopathes vont ainsi se retrouver entraînés dans une sorte de tango sadomasochiste, chacun essayant de détruire l’autre avant de se faire soi-même dévorer... Bien sûr, ce n’est qu’une interprétation personnelle. N’hésitez pas, d’ailleurs, à partager vos propres pistes de lecture dans les commentaires. C’est toujours amusant de voir comment chacun de nous va interpréter tel ou tel détail, et ça permet souvent de remarquer certains éléments qui nous auraient totalement échappé autrement, surtout quand on a affaire à une imagerie aussi foisonnante que celle de ce clip. Vraiment, je ne sais pas ce que les dessinateurs avaient fumé avant de réaliser cette vidéo, mais l’univers visuel qu’ils ont créé, aussi sanguinaire que psychédélique, n’aurait pas volé sa place dans les délires d’un toxicomane. Un trip délicieusement cauchemardesque, il faut bien l’avouer. En tout cas, quelle que soit votre interprétation de l’histoire qu’ils dépeignent, il n’en demeure pas moins que la chanson est super entraînante et que l’esthétique macabrement cartoonesque du clip est tout simplement spectaculaire. Je vous recommande par ailleurs de jeter un oeil aux autres titres de l’artiste. Si le côté "années folles" de Me and Mr Wolf vous a plu, vous ne devriez pas être déçus par le reste de sa discographie. Le personnage du Crooner est d’ailleurs une figure récurrente dans ses vidéos. Je ne sais toutefois pas s’il est vraiment censé y avoir un lien scénaristique entre les différentes chansons, ou si c’est juste la mascotte de l’artiste...
Et voilà qui conclut cette édition spéciale. J’espère que ce numéro merveilleusement sanglant vous aura mis en appétit pour demain soir. En ce qui me concerne, j’ai déjà établi mon programme : je vais terminer de regarder le let’s play de Bloodborne que j’ai entamé dans la semaine, mater quelques épisodes de Helluva Boss*, et invoquer un démon ou deux pour me tenir compagnie jusqu'au petit matin. Pas nécessairement dans cet ordre, d’ailleurs. Après tout, quoi de mieux pour célébrer Halloween que de passer la soirée dans les bras de séduisants incubes à regarder des gens s’entretuer de façon burlesquement violente ? :p Sur ce, j’imagine que vous avez mieux à faire que d’écouter mes divagations (aussi sexy soient-elles). En tout cas, merci d’avoir pris le temps de lire ce bulletin jusqu’au bout. Que vous partiez à la chasse aux friandises dans l’obscurité de la nuit tels des vampires diabétiques, ou que vous préfériez rester tranquillement chez vous à méditer sur la signification de l’existence et l’intransigeance de l’univers (ou à regarder des vidéos marrantes ; c’est vous qui voyez ;) ), je vous souhaite de passer une agréable (et terrifiante) soirée d’Halloween. Allez, je n’abuse pas plus de votre temps. Ne vous gavez pas trop de sucreries, faites de beaux cauchemars, et à la prochaine (ou peut-être avant, qui sait... :3 ). Bouh-nne nuit les petits.
* Pendant que j'y pense, si vous êtes fan de la série - et même si vous ne l'êtes pas, d'ailleurs -, je vous recommande la chanson "Just Look My Way (Stolas' Lament)" de PARANOID DJ. C’est un morceau éthéré et bouleversant qui explore le point de vue de Stolas quant à sa relation avec Blitzo et à la vraie nature des sentiments qu’il éprouve pour le diablotin. Le texte est aussi sublime que sa mise en scène.
...Et joyeux Halloween ! La saison des monstres et des revenants est de retour, alors j’espère que vous êtes prêts à accueillir comme il se doit toutes les créatures de la nuit qui viendront frapper à votre porte demain soir. Pour ma part, je n’ai malheureusement pas de friandises à partager avec vous*, mais j’ai quelque chose d’encore mieux à vous proposer : un numéro spécial Halloween ! Oui, bon, ce n’est techniquement pas "mieux" que des friandises, dans la mesure où ces dernières peuvent effectivement vous remplir l’estomac et donc vous éviter de mourir de faim (je vous l’accorde, les bonbons et les gâteaux ont des manières autrement plus insidieuses de vous mener au tombeau, mais vous admettrez que quitte à choisir, une mort sucrée est toujours mieux qu’une mort certaine), mais c’est quand même pas mal. J’espère en tout cas que cette horrifiante édition vous plaira. Et qu’elle ne vous filera pas trop la chair de poule, mouahahaha. N’hésitez pas à fermer cet onglet et à contacter l’exorciste le plus proche si cette plongée dans le monde des goules et des démons devient un peu trop intense pour vous ou que du sang commence-t-à suinter de votre écran. ;3 Sur ce, préparez-vous pour un bain de sang qui n’aurait pas manqué de rendre la Bathory folle de jalousie. Enfin, encore plus folle qu’elle ne l’était. Allez, j’espère que vous avez votre maillot. :p
* À vous de voir comment vous souhaitez interpréter cette phrase. C'est soit "j'aimerais partager mes friandises avec vous, mais je n'en ai pas" ou "j'ai des friandises, mais je ne veux pas les partager avec vous". XD
- Blasphemous (The Game Kitchen)
https://www.youtube.com/watch?v=T3SxYMu5qGY
J’oserais dire que le titre du jeu annonce la couleur. Je ne vous cacherai pas que c’est un jeu avec lequel j’entretiens un rapport encore assez conflictuel, mais il est indéniable qu’il gagne à être connu, ne serait-ce que pour sa valeur artistique et sa qualité d’écriture. Mais avant toute chose, laissez-moi vous présenter l’univers du jeu. Pour reprendre les mots d’un commentaire que j’ai dû lire sur YouTube ou tumblr, Blasphemous fait partie de ces jeux qui, à l’instar de Hollow Knight, préfèrent se focaliser sur le développement d’une mythologie que le joueur découvrira morceau par morceau au gré de son exploration plutôt que sur la narration d’une intrigue au sens conventionnel du terme. L’action se déroule dans le chimérique pays de Cvstodia, terre de piété et de douleur qui n’a visiblement pas encore entendu parler de l’invention de la lettre u. Dirigé d’une main de fer par une théocratie inflexible fermement convaincue de la nature intrinsèquement peccamineuse de l’existence, le peuple de Cvstodia mène une vie de culpabilité et de pénitence dont l’interminable cycle est marqué par la souffrance et le culte des martyrs. C’est alors qu’advint le Miracle*, phénomène cruel et douloureux par lequel les Volontés supérieures répondirent aux prières des habitants de Cvstodia en faisant jaillir des tréfonds de leurs âmes tous les tourments qui leur déchiraient le coeur pour les transformer en bêtes de foire difformes et agonisantes, reflets tangibles et hideux de leurs péchés et de leurs croyances. Évidemment, la culture de Cvstodia étant entièrement basée sur l’idée d’une expiation perpétuelle des fautes par la souffrance, vous imaginez bien que ses habitants accueillirent avec ferveur ce divin supplice, trouvant en ses victimes de nouveaux saints à honorer. Depuis ce triste avènement, l’église de l’Être tortueux, qui le premier goûta à la grâce du Funeste Miracle et vit sa chair s’unir à l’écorce de la bûche sur laquelle il implorait le châtiment des cieux, travaille sans relâche à la gloire des Volontés supérieures et de leur oeuvre morbide, punissant les hérétiques et les dissidents avec toute la sévérité qu’exige leur doctrine. Mais lorsque Sa Sainteté Escribar perdit confiance en ses fidèles et tourna son trône à sa congrégation, le Miracle crut bon de leur rappeler sa miséricorde et transforma le souverain pontife en un arbre gigantesque qui recouvrit la cathédrale où il siégeait (vu tous les gens qu’elles transforment en arbres, c’est à se demander si les Volontés supérieures n’auraient pas une passion secrète pour le jardinage). Et alors que les pèlerins venaient des quatre coins de Cvstodia se presser au pied de son monumental tronc pour acclamer l’ultime communion du pontife avec le Miracle, l’arbre s’embrasa. Se consumant pendant des jours et des jours, il ensevelit la cathédrale et toute la foule qui s’y était amassée sous une montagne de cendres, au sommet de laquelle ne trônaient plus que la sainte chaise du pontife et le Berceau de l’Affliction, suprême relique du premier miracle. Bien des âmes tentèrent de gravir la montagne pour s’emparer du trône et de la relique, mais toutes furent englouties par la cendre. Transfigurés par le Miracle, les pauvres bougres émergèrent de la montagne grise tels une monstrueuse et sanguinolente procession et déferlèrent sur le pays avec toute la hargne d’une meute de chiens enragés. Puis ce fut au tour d’Escribar lui-même de revenir d’entre les morts pour reprendre les rênes de l’église et perpétuer à jamais l’oeuvre du Miracle. Ainsi débuta l’Ère de la corruption. Vous voilà donc dans la peau du Pénitent, dernier survivant de la confrérie du Chagrin silencieux. Armé de Mea Culpa, l’épée de culpabilité (une autre relique du Miracle douloureux), et portant le heaume le plus pointu qu’il ne m’ait jamais été donné de voir**, le Pénitent - qui est manifestement la seule personne dans tout Cvstodia à avoir compris que le Miracle n’était pas une bonne chose - va devoir explorer tous les recoins de ces terres infâmes et trouver les clés qui lui permettront de pénétrer dans le sanctuaire de Sa Sainteté où l’attendent Escribar et le salut du pays. Car c’est à lui qu’il appartient d’expier les péchés de Cvstodia et de guérir une bonne fois pour toutes (une bonne foi pour toutes ?) ces remords purulents qui gangrènent l’âme de ses compatriotes... Vous l’aurez compris, Blasphemous est un jeu qui consiste essentiellement à rabattre le caquet des curés. (Si quelqu’un connaît l’origine de cette phrase, n’hésitez pas à me le dire. Je n’arrive pas à me souvenir où est-ce que je l’ai entendue...) Blague à part, il s’agit d’un metroidvania sombre et sanglant dont l’esthétique s’inspire de l’iconographie religieuse chrétienne, et plus exactement du catholicisme espagnol hérité de l’Inquisition. Le monde de Cvstodia est ainsi pensé comme une caricature obscène dénonçant les pratiques les plus sordides et les plus pernicieuses de la tradition ibérique, telles que la glorification des martyrs et de l’humiliation expiatoire ou l’exhibition rituelle des dépouilles des saints. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat est à la hauteur de ses ambitions. Comme je vous le disais en préambule, sur le plan visuel, le jeu est absolument somptueux, un vrai petit bijou. Son esthétique délicieusement old-school a souvent été saluée comme l’un des plus beaux exemples de pixel art de ces dernières années, et j’aime autant vous dire que le jeu n’a pas usurpé sa réputation. Entre grandeur et décrépitude, son univers est aussi majestueux que gore. Et comme vous avez dû vous en rendre compte à la lecture de cet article, il est prodigieusement gore. Sublimée par une bande originale aux sonorités hispaniques endiablées, et par un doublage qui appuie de façon magistrale toute la gravité liturgique qui imprègne le script, l’atmosphère de Blasphemous fascine autant qu’elle dérange. Le gameplay n’est d’ailleurs pas en reste, avec une mécanique de combat nerveuse et efficace basée sur un système de parades et de ripostes et sur la gestion minutieuse de votre stock de flasques biliaires, les seuls objets de soin dont vous disposez et que vous ne pouvez recharger qu’à des endroits spécifiques. Pour le reste, je ne peux que vous conseiller de visionner quelques extraits du jeu pour vous faire une meilleure idée de ce que cela donne en action. ;) Vraiment, la seule chose que je reproche à Blasphemous, c’est que le jeu est bien souvent beaucoup trop lugubre pour son propre bien. C’est très difficile de se sentir concerné par le sort de Cvstodia et de ses habitants quand le jeu fait tout ce qui est en son pouvoir pour constamment rappeler au joueur à quel point leur situation est désespérée. Le jeu ne manque pourtant pas d’humour, comme en atteste la description de certains collectibles, ni de personnages aussi sympathiques qu’intéressants. Mais dans la mesure où le Pénitent est à peu près la seule personne un tant soit peu intéressé par la possibilité de mettre un terme à l’oeuvre du Miracle, et où vous savez que tous les personnages auxquels vous pourriez vous attacher sont voués d’une façon ou d’une autre - et souvent en dépit de tous vos efforts - à connaître une fin misérable, ça devient un peu dur de s’investir émotionnellement dans cette quête. Surtout si vous êtes comme moi, et que l’opinion que vous vous faites d’un jeu dépend en grande partie de votre capacité à vous attacher à son univers... Mais bon, j’imagine que c’est à ça que servent les fanfics. XD En tout cas, ne laissez pas cette noirceur glaçante vous décourager de donner sa chance au jeu. Même si le monde de Cvstodia est un peu déprimant, il en vaut vraiment la peine. :3
* Une fois de plus, je n’ai pas encore eu l’occasion de toucher à la version française officielle - hormis quelques extraits de-ci de-là -, aussi me suis-je permis d’improviser ma propre traduction de certains termes. Je sais, c'était un choix audacieux que de traduire "Miracle" par "Miracle", mais j’ai trouvé qu’une approche moins littérale retranscrirait mieux l’intention du texte original. :p
** Pour information, son design s’inspire du capirote espagnol, couvre-chef traditionnellement porté par les flagellants durant les processions de la Semaine sainte. Un chapeau rendu tristement célèbre par un tout autre genre de confrérie...
- Dinner with an Owl (BoringSuburbanDad)
https://www.youtube.com/watch?v=Av1PKT4M944
Vous êtes Mr. Webb, un homme d’affaires dont le flegme naturel et la diction élégante me font dire qu’il est probablement britannique. Vous venez d’arriver dans la somptueuse demeure de Mr. Brown, un redoutable businessman avec lequel vous souhaitez conclure un accord commercial. L’heure du dîner approche et il est malheureusement trop tard pour commencer les négociations, mais alors que vous poussez la porte de son bureau pour saluer votre hôte comme l’exige la politesse, c’est un spectacle aussi étrange qu’inquiétant qui vous accueille. Le jeu étant extrêmement court, je peux difficilement vous en dire plus à son sujet. Bien sûr, le jeu étant extrêmement court, vous n’aurez de toute façon pas à attendre longtemps avant de découvrir le fin mot de l’histoire. On ne va pas se mentir, Dinner with an Owl est avant tout une expérience atmosphérique. Servi par une identité graphique pour le moins originale que je serais tenté de qualifier de "photosurréaliste", et par une bande-son envoûtante qui vous réserve elle aussi de belles surprises, le récit de ce séjour fantasmagorique dans la demeure de Mr. Brown ne manquera pas de hanter vos mémoires. Et si ce dîner n’a pas suffi à vous rassasier, laissez-vous subjuguer par la voix profonde et apaisante de ManlyBadassHero, un let’s-playeur spécialisé dans les petits jeux d’horreur que j’ai beaucoup de plaisir à suivre. Vous trouverez sur sa chaîne tout ce qu’il vous faut pour passer la plus effrayante des soirées d’Halloween...
- Me and Mr Wolf (The Real Tuesday Weld)
https://www.youtube.com/watch?v=rrwT3bhRz8M
Pour terminer, voici une vidéo musicale que j’ai eu le plaisir de découvrir au hasard de mes déambulations sur YouTube. Je vous avouerai cependant que je ne suis pas tout à fait sûr de quelle est la trame que la chanson et le clip essaient de raconter. De ce que j’en comprends, et de ce que j’ai pu lire sur la question, c’est l’histoire d’un séducteur insatiable et sans scrupule, communément surnommé le "Crooner" et qui apparaît dans la vidéo sous les traits de Mr. Wolf. De ce côté-là, je pense que la métaphore est claire : nous avons affaire à un prédateur sexuel. Toujours en quête de chair fraîche, le loup va jeter son dévolu sur une voluptueuse jeune femme portant une petite robe rouge. Et c’est là que le récit devient un peu... abscons, pour le dire simplement. Tel que je vois les choses, le charmeur au sourire carnassier va avoir les yeux plus gros que le ventre, et alors qu’il croyait être le maître du jeu, c’est la proie qui va s’avérer être la plus perfide des deux. Un prédateur pris à son propre piège, en quelque sorte. Partagés entre violence et passion, les deux sociopathes vont ainsi se retrouver entraînés dans une sorte de tango sadomasochiste, chacun essayant de détruire l’autre avant de se faire soi-même dévorer... Bien sûr, ce n’est qu’une interprétation personnelle. N’hésitez pas, d’ailleurs, à partager vos propres pistes de lecture dans les commentaires. C’est toujours amusant de voir comment chacun de nous va interpréter tel ou tel détail, et ça permet souvent de remarquer certains éléments qui nous auraient totalement échappé autrement, surtout quand on a affaire à une imagerie aussi foisonnante que celle de ce clip. Vraiment, je ne sais pas ce que les dessinateurs avaient fumé avant de réaliser cette vidéo, mais l’univers visuel qu’ils ont créé, aussi sanguinaire que psychédélique, n’aurait pas volé sa place dans les délires d’un toxicomane. Un trip délicieusement cauchemardesque, il faut bien l’avouer. En tout cas, quelle que soit votre interprétation de l’histoire qu’ils dépeignent, il n’en demeure pas moins que la chanson est super entraînante et que l’esthétique macabrement cartoonesque du clip est tout simplement spectaculaire. Je vous recommande par ailleurs de jeter un oeil aux autres titres de l’artiste. Si le côté "années folles" de Me and Mr Wolf vous a plu, vous ne devriez pas être déçus par le reste de sa discographie. Le personnage du Crooner est d’ailleurs une figure récurrente dans ses vidéos. Je ne sais toutefois pas s’il est vraiment censé y avoir un lien scénaristique entre les différentes chansons, ou si c’est juste la mascotte de l’artiste...
Et voilà qui conclut cette édition spéciale. J’espère que ce numéro merveilleusement sanglant vous aura mis en appétit pour demain soir. En ce qui me concerne, j’ai déjà établi mon programme : je vais terminer de regarder le let’s play de Bloodborne que j’ai entamé dans la semaine, mater quelques épisodes de Helluva Boss*, et invoquer un démon ou deux pour me tenir compagnie jusqu'au petit matin. Pas nécessairement dans cet ordre, d’ailleurs. Après tout, quoi de mieux pour célébrer Halloween que de passer la soirée dans les bras de séduisants incubes à regarder des gens s’entretuer de façon burlesquement violente ? :p Sur ce, j’imagine que vous avez mieux à faire que d’écouter mes divagations (aussi sexy soient-elles). En tout cas, merci d’avoir pris le temps de lire ce bulletin jusqu’au bout. Que vous partiez à la chasse aux friandises dans l’obscurité de la nuit tels des vampires diabétiques, ou que vous préfériez rester tranquillement chez vous à méditer sur la signification de l’existence et l’intransigeance de l’univers (ou à regarder des vidéos marrantes ; c’est vous qui voyez ;) ), je vous souhaite de passer une agréable (et terrifiante) soirée d’Halloween. Allez, je n’abuse pas plus de votre temps. Ne vous gavez pas trop de sucreries, faites de beaux cauchemars, et à la prochaine (ou peut-être avant, qui sait... :3 ). Bouh-nne nuit les petits.
* Pendant que j'y pense, si vous êtes fan de la série - et même si vous ne l'êtes pas, d'ailleurs -, je vous recommande la chanson "Just Look My Way (Stolas' Lament)" de PARANOID DJ. C’est un morceau éthéré et bouleversant qui explore le point de vue de Stolas quant à sa relation avec Blitz
Sharing is Caring #35 - Le retour de la revanche de la su...
General | Posted 4 years agoBonjour tout le monde !
Regardez qui ramène sa fraise comme si de rien n’était après vous avoir abandonnés pendant sept mois. Eh oui, c’est moi, je plaide coupable. Vous me direz, je ne suis pas assez présomptueux pour sincèrement penser que j’ai pu vous manquer, mais j’espère que (re)voir apparaître le nom de mon petit bulletin dans vos notifications vous aura quand même fait un peu plaisir. Enfin, ce n’est pas comme si j’avais purement et simplement déserté FA. Au contraire. Autant je n’ai rien posté comme contenu personnel pendant les sept derniers mois, autant j’ai l’impression que je n’ai jamais laissé autant de commentaires sur les oeuvres des artistes que je suis (pourquoi est-ce que la première personne du verbe "suivre" est la même que celle du verbe "être" ? c'est la porte ouverte à tellement de quiproquo XD ). Il faut dire que j'ai réussi à pas mal sortir de ma coquille ces derniers temps. Relativement parlant. J'ose plus facilement interagir avec les personnes dont le travail retient mon attention et j'ai même commencé à discuter avec des gens sur des sites comme Reddit, Tumblr et YouTube. Je sais que ça n'a pas l'air de grand-chose dit comme ça, mais pour l'énorme introverti que je suis, ça a été une expérience assez surréaliste. Pour ne rien vous cacher, c'est quelque chose que j'ai encore beaucoup de mal à extérioriser. Rien qu'en écrivant ces quelques lignes, je sens que les mots peinent à venir. J'ai beau tourner et retourner les phrases dans ma tête, je n'arrive tout simplement pas à formuler les choses, à articuler tout ce que j'ai sur le coeur et que j'aimerais vous dire. Aussi, coupons court à cette petite séance d'introspection et entrons plutôt dans le vif du sujet. De toute façon, je ne pense pas que vous soyez là pour m'entendre déblatérer sur le sujet, n'est-ce pas ? Je vous épargnerai aussi mes platitudes habituelles sur le temps qui passe (même si pour le coup, je suis sûr qu'elles vous ont terriblement manqué... allez, ne dites pas le contraire :p ). Laissez-moi seulement ajouter, avant d'attaquer les présentations du jour, à quel point je suis content de vous retrouver pour cette newsletter. C’est toujours une joie pour moi de partager avec vous tous ces mondes qui traversent ma vie. Je ne sais pas pendant encore combien de temps j’aurai la motivation et le désir qui me pousse à rédiger ces articles - ainsi vont les choses, la passion n’est pas inépuisable -, mais je compte bien savourer chaque pas que nous ferons ensemble sur cette route... Ah, quel poète je fais. :p En attendant, qui dit "septembre" dit "rentrée", aussi me suis-je dit que c’était le moment idéal pour reprendre les bonnes vieilles habitudes. Ça tombe bien, après sept mois d’hibernation*, j’ai plein de trucs à vous présenter ! Autant dire que vous n’allez pas vous ennuyer. Sans plus de cérémonie, voici donc Sharing is Caring - numéro trente-cinq. Amusez-vous bien. ^_^
* Encore que je devrais plutôt parler d'"estivation", dans la mesure où c’est la saison chaude que j’ai passée à glandouiller...
- Flamecraft (Cardboard Alchemy)
https://www.kickstarter.com/project.....emy/flamecraft
Qu’est-ce que Flamecraft, me demanderez-vous. Réponse courte : c’est un jeu de société. Réponse longue : c’est un univers enchanteur dans lequel les humains cohabitent avec de petits dragons passionnés d’artisanat qui ont mis leur aptitude naturelle à cracher des flammes au service de leurs professions. Pour les besoins du jeu, ces adorables petits cracheurs de feu se divisent en six catégories (il est prévu que le jeu sorte aussi en version française, mais comme je ne connais pas encore les traductions officielles, j’ai dû improviser) : les dragons boulangers, qui s’intéressent à tout ce qui concerne le pain et les viennoiseries ; les viandards, spécialistes des grillades et de tout ce qui a trait à la préparation des viandes ; les fabricants de potions, versés dans l’art de l’infusion des remèdes et des philtres magiques (ce sont aussi des mixologues accomplis et d’excellents baristas) ; les herboristes, qui s’occupent de tout ce qui touche à la culture des plantes, comme par exemple l’entretien des jardins et des potagers ; les forgerons, qui sont bien évidemment spécialisés dans la métallurgie ; et enfin les joailliers, passionnés par les pierres précieuses et par tout ce qui concerne la fabrication des bijoux. Votre mission, si vous l’acceptez, sera donc de vous balader dans la bourgade où ces entrepreneurs miniatures se sont établis – représentée par le plateau de jeu – et de les aider à faire prospérer leurs commerces. Bon, je vous avouerai que je n’ai pas encore vraiment pris le temps d’étudier la mécanique de jeu, alors je serais bien incapable de vous expliquer comment vous êtes censés faire… Mais vous l’aurez bien compris à la façon dont j’en parle depuis le début de cet article, c’est avant tout l’identité visuelle du projet qui m’a séduit. Parce qu’au risque de me répéter, ces petits dragons sont vraiment a-do-rables. Et encore, je pèse mes mots. Porté par le talent et la sensibilité artistique de Sandara, dont le coup de crayon doux et chaleureux retranscrit avec une incomparable délicatesse toute la tendresse qui imprègne cet univers, Flamecraft fait partie de ces choses dont la seule existence suffit à vous arracher un sourire. N’est-ce pas aussi cela que l’on appelle de l'"art" ? (Voilà qui ferait un bon sujet de dissertation. XD )
- kekeflipnote
https://www.youtube.com/watch?v=9n7xLAOk8uU
Si vous avez le moral dans les chaussettes, les créations loufoques de Kéké Flipnote - à ne pas confondre avec le célèbre chanteur canin d’Animal Crossing,Kiki Laréglisse Kéké Laglisse - sont le remède qu’il vous faut pour vous le remettre au beau fixe. Comme l’indique son pseudonyme, les petits clips animés qu’il poste sur sa chaîne sont tous réalisés à l’aide de Flipnote Studio, un modeste logiciel d’animation conçu pour la Nintendo DSi. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’artiste a vraiment su exploiter tout le potentiel de son outil. Le résultat est un concentré de bonne humeur et de fantaisie à l’esthétique rondouillarde porté par une animation tellement fluide que l'on pourrait s'en servir comme lubrifiant que Kéké en est venu à réaliser une compilation entière sur le thème de l'état liquide. Son talent n’est d’ailleurs pas passé inaperçu, puisqu’en 2019, la chaîne ARTE lui a commandé une douzaine de saynètes. Intitulée L'odyssée de Klassik, la série suit les mésaventures d’une adorable petite gerboise, parodiant les plus célèbres épisodes de la mythologie grecque au son des plus grandes pages de la musique classique. Un vrai régal. Laissez-vous donc vous aussi emporter par la magie de Flipnote Studio et plongez allégrement dans cet univers facétieux fait d’animaux rigolos et de baguettes de pain (je sais, ça a l’air un peu bizarre dit comme ça, mais c’est aussi ce côté délicieusement absurde qui fait tout le charme de ses créations ;3 ).
- Priapus (Mentaiko/Itto)
https://e-hentai.org/g/489147/63427f02a6/ (Vous pourrez également trouver les autres chapitre sur ce même site.)
J’étais sur le point d’écrire que le titre de ce doujin était en soi un avertissement plus que suffisant quant à la nature de son contenu, et puis j’ai réalisé que Priape n’était pas non plus l’une des figures les plus connues de la mythologie grecque. Du coup, pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s’agit d’un dieu mineur de la fertilité. Comme il y en a tant, me direz-vous, mais vous vous doutez bien que l’histoire ne s’arrête pas là. En effet, s’il est surnommé "Priape ithyphallique", c’est parce que son principal attribut divin n’est autre que son énorme verge en perpétuelle érection. Croustillant, n’est-ce pas ? Vous l’aurez donc compris, Priapus est un dojinshi impudemment pornographique. Je ne sais plus si je vous ai déjà présenté d’autres oeuvres de cet auteur - ce qui ne m’étonnerait pas, dans la mesure où j’affectionne énormément son travail -, mais j’oserais dire que Priapus est sans doute sa série la plus emblématique. En fait, il m’a toujours semblé que son personnage principal était la mascotte officielle de l’artiste. Je ne sais pas si c’est effectivement le cas, mais il faut bien reconnaître qu’en plus d’être hyper sexy, c’est aussi un protagoniste bougrement attachant. Mais commençons plutôt par le commencement, si vous le voulez bien (dit-il sans même vous laisser le temps de donner votre avis). Ecoeuré par l’incessant spectacle de la cruauté des Hommes, Zeus, roi des dieux de l’Olympe et souverain du monde, a décidé d’anéantir une bonne fois pour toutes l’humanité. Seulement voilà, le Zeus en question est bien différent de son modèle mythologique et ne supporte pas l’idée de faire couler le sang, même lorsqu’il s’agit de celui d’une engeance aussi méprisable que les humains. Il charge donc Priape, dieu de la virilité, de conduire l’humanité à une forme autrement plus douce d’extinction. Comment ? Eh bien c’est simple : en faisant en sorte que tous les mâles reproducteurs de l’espèce humaine deviennent gays, pardi ! Et comme Priape prend sa mission très au sérieux (si, si), il va personnellement se charger de convertir tous les hétéros de la planète aux joies de l’homosexualité. Un par un, s’il le faut. La série suit ainsi le séduisant seigneur du sexe dans sa quêtede beaux hommes à baiser d'extermination de l'humanité, chaque chapitre introduisant un nouveau membre de son grandissant harem une nouvelle victime de l'insidieuse ambition de Zeus. Et grâce à ses irrésistibles pouvoirs, ainsi qu’à la multitude d’instruments divins dont il dispose, vous pouvez être sûrs qu’aucun géniteur potentiel n’échappera à l’appétit insatiable de Priape, que ce soit un jeune étudiant commençant à peine à explorer sa sexualité, ou le chef taciturne d’un impitoyable gang de yakuzas. Sexy et décalé, l’auteur signe avec Priapus un récit pornographique délicieusement impertinent dont l’action, sublimée par un trait toujours aussi clair et dynamique, se veut aussi juteuse que les deux gros fruits qui pendent entre les cuisses de son héros. (Pour la petite anecdote, dans la mythologie classique, Priape est en fait le fils de Dionysos. Ça n’a aucun rapport avec le dojinshi en lui-même, mais j’ai trouvé cela amusant que, sans préméditation aucune, la sélection de septembre, mois des vendanges, se termine par une oeuvre mettant en scène le fils du dieu du vin…)
Et voilà qui conclut cette trente-cinquième édition. J’espère qu’elle vous a plu. Y a pas à dire, ça fait du bien d’être de retour. À part ça, mes obsessions du moment sont la comédie musicale Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat, la bande-son du Petit Dinosaure 7 et Joachim Valentine, l’exubérant vampire catcheur de Shadow Hearts : Covenant. D’ailleurs, en parlant de vampires et de jeux d’horreur, le prochain numéro sera aussi celui d’Halloween. Après tout, ce n’est pas parce que je viens tout juste de recommencer à publier cette newsletter que je vais faire l’impasse sur mes petites traditions. D’ici là, prenez soin de vous, et comme toujours, n’hésitez pas à laisser un message si vous avez un commentaire à faire sur les oeuvres que je vous présente ou sur mon bulletin en lui-même (et même si vous n’avez rien de spécial à raconter, d’ailleurs ; c’est toujours un plaisir de discuter avec vous ^_^ ). Sur ce, sali-salut ! :3
Regardez qui ramène sa fraise comme si de rien n’était après vous avoir abandonnés pendant sept mois. Eh oui, c’est moi, je plaide coupable. Vous me direz, je ne suis pas assez présomptueux pour sincèrement penser que j’ai pu vous manquer, mais j’espère que (re)voir apparaître le nom de mon petit bulletin dans vos notifications vous aura quand même fait un peu plaisir. Enfin, ce n’est pas comme si j’avais purement et simplement déserté FA. Au contraire. Autant je n’ai rien posté comme contenu personnel pendant les sept derniers mois, autant j’ai l’impression que je n’ai jamais laissé autant de commentaires sur les oeuvres des artistes que je suis (pourquoi est-ce que la première personne du verbe "suivre" est la même que celle du verbe "être" ? c'est la porte ouverte à tellement de quiproquo XD ). Il faut dire que j'ai réussi à pas mal sortir de ma coquille ces derniers temps. Relativement parlant. J'ose plus facilement interagir avec les personnes dont le travail retient mon attention et j'ai même commencé à discuter avec des gens sur des sites comme Reddit, Tumblr et YouTube. Je sais que ça n'a pas l'air de grand-chose dit comme ça, mais pour l'énorme introverti que je suis, ça a été une expérience assez surréaliste. Pour ne rien vous cacher, c'est quelque chose que j'ai encore beaucoup de mal à extérioriser. Rien qu'en écrivant ces quelques lignes, je sens que les mots peinent à venir. J'ai beau tourner et retourner les phrases dans ma tête, je n'arrive tout simplement pas à formuler les choses, à articuler tout ce que j'ai sur le coeur et que j'aimerais vous dire. Aussi, coupons court à cette petite séance d'introspection et entrons plutôt dans le vif du sujet. De toute façon, je ne pense pas que vous soyez là pour m'entendre déblatérer sur le sujet, n'est-ce pas ? Je vous épargnerai aussi mes platitudes habituelles sur le temps qui passe (même si pour le coup, je suis sûr qu'elles vous ont terriblement manqué... allez, ne dites pas le contraire :p ). Laissez-moi seulement ajouter, avant d'attaquer les présentations du jour, à quel point je suis content de vous retrouver pour cette newsletter. C’est toujours une joie pour moi de partager avec vous tous ces mondes qui traversent ma vie. Je ne sais pas pendant encore combien de temps j’aurai la motivation et le désir qui me pousse à rédiger ces articles - ainsi vont les choses, la passion n’est pas inépuisable -, mais je compte bien savourer chaque pas que nous ferons ensemble sur cette route... Ah, quel poète je fais. :p En attendant, qui dit "septembre" dit "rentrée", aussi me suis-je dit que c’était le moment idéal pour reprendre les bonnes vieilles habitudes. Ça tombe bien, après sept mois d’hibernation*, j’ai plein de trucs à vous présenter ! Autant dire que vous n’allez pas vous ennuyer. Sans plus de cérémonie, voici donc Sharing is Caring - numéro trente-cinq. Amusez-vous bien. ^_^
* Encore que je devrais plutôt parler d'"estivation", dans la mesure où c’est la saison chaude que j’ai passée à glandouiller...
- Flamecraft (Cardboard Alchemy)
https://www.kickstarter.com/project.....emy/flamecraft
Qu’est-ce que Flamecraft, me demanderez-vous. Réponse courte : c’est un jeu de société. Réponse longue : c’est un univers enchanteur dans lequel les humains cohabitent avec de petits dragons passionnés d’artisanat qui ont mis leur aptitude naturelle à cracher des flammes au service de leurs professions. Pour les besoins du jeu, ces adorables petits cracheurs de feu se divisent en six catégories (il est prévu que le jeu sorte aussi en version française, mais comme je ne connais pas encore les traductions officielles, j’ai dû improviser) : les dragons boulangers, qui s’intéressent à tout ce qui concerne le pain et les viennoiseries ; les viandards, spécialistes des grillades et de tout ce qui a trait à la préparation des viandes ; les fabricants de potions, versés dans l’art de l’infusion des remèdes et des philtres magiques (ce sont aussi des mixologues accomplis et d’excellents baristas) ; les herboristes, qui s’occupent de tout ce qui touche à la culture des plantes, comme par exemple l’entretien des jardins et des potagers ; les forgerons, qui sont bien évidemment spécialisés dans la métallurgie ; et enfin les joailliers, passionnés par les pierres précieuses et par tout ce qui concerne la fabrication des bijoux. Votre mission, si vous l’acceptez, sera donc de vous balader dans la bourgade où ces entrepreneurs miniatures se sont établis – représentée par le plateau de jeu – et de les aider à faire prospérer leurs commerces. Bon, je vous avouerai que je n’ai pas encore vraiment pris le temps d’étudier la mécanique de jeu, alors je serais bien incapable de vous expliquer comment vous êtes censés faire… Mais vous l’aurez bien compris à la façon dont j’en parle depuis le début de cet article, c’est avant tout l’identité visuelle du projet qui m’a séduit. Parce qu’au risque de me répéter, ces petits dragons sont vraiment a-do-rables. Et encore, je pèse mes mots. Porté par le talent et la sensibilité artistique de Sandara, dont le coup de crayon doux et chaleureux retranscrit avec une incomparable délicatesse toute la tendresse qui imprègne cet univers, Flamecraft fait partie de ces choses dont la seule existence suffit à vous arracher un sourire. N’est-ce pas aussi cela que l’on appelle de l'"art" ? (Voilà qui ferait un bon sujet de dissertation. XD )
- kekeflipnote
https://www.youtube.com/watch?v=9n7xLAOk8uU
Si vous avez le moral dans les chaussettes, les créations loufoques de Kéké Flipnote - à ne pas confondre avec le célèbre chanteur canin d’Animal Crossing,
- Priapus (Mentaiko/Itto)
https://e-hentai.org/g/489147/63427f02a6/ (Vous pourrez également trouver les autres chapitre sur ce même site.)
J’étais sur le point d’écrire que le titre de ce doujin était en soi un avertissement plus que suffisant quant à la nature de son contenu, et puis j’ai réalisé que Priape n’était pas non plus l’une des figures les plus connues de la mythologie grecque. Du coup, pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s’agit d’un dieu mineur de la fertilité. Comme il y en a tant, me direz-vous, mais vous vous doutez bien que l’histoire ne s’arrête pas là. En effet, s’il est surnommé "Priape ithyphallique", c’est parce que son principal attribut divin n’est autre que son énorme verge en perpétuelle érection. Croustillant, n’est-ce pas ? Vous l’aurez donc compris, Priapus est un dojinshi impudemment pornographique. Je ne sais plus si je vous ai déjà présenté d’autres oeuvres de cet auteur - ce qui ne m’étonnerait pas, dans la mesure où j’affectionne énormément son travail -, mais j’oserais dire que Priapus est sans doute sa série la plus emblématique. En fait, il m’a toujours semblé que son personnage principal était la mascotte officielle de l’artiste. Je ne sais pas si c’est effectivement le cas, mais il faut bien reconnaître qu’en plus d’être hyper sexy, c’est aussi un protagoniste bougrement attachant. Mais commençons plutôt par le commencement, si vous le voulez bien (dit-il sans même vous laisser le temps de donner votre avis). Ecoeuré par l’incessant spectacle de la cruauté des Hommes, Zeus, roi des dieux de l’Olympe et souverain du monde, a décidé d’anéantir une bonne fois pour toutes l’humanité. Seulement voilà, le Zeus en question est bien différent de son modèle mythologique et ne supporte pas l’idée de faire couler le sang, même lorsqu’il s’agit de celui d’une engeance aussi méprisable que les humains. Il charge donc Priape, dieu de la virilité, de conduire l’humanité à une forme autrement plus douce d’extinction. Comment ? Eh bien c’est simple : en faisant en sorte que tous les mâles reproducteurs de l’espèce humaine deviennent gays, pardi ! Et comme Priape prend sa mission très au sérieux (si, si), il va personnellement se charger de convertir tous les hétéros de la planète aux joies de l’homosexualité. Un par un, s’il le faut. La série suit ainsi le séduisant seigneur du sexe dans sa quête
Et voilà qui conclut cette trente-cinquième édition. J’espère qu’elle vous a plu. Y a pas à dire, ça fait du bien d’être de retour. À part ça, mes obsessions du moment sont la comédie musicale Joseph and the Amazing Technicolor Dreamcoat, la bande-son du Petit Dinosaure 7 et Joachim Valentine, l’exubérant vampire catcheur de Shadow Hearts : Covenant. D’ailleurs, en parlant de vampires et de jeux d’horreur, le prochain numéro sera aussi celui d’Halloween. Après tout, ce n’est pas parce que je viens tout juste de recommencer à publier cette newsletter que je vais faire l’impasse sur mes petites traditions. D’ici là, prenez soin de vous, et comme toujours, n’hésitez pas à laisser un message si vous avez un commentaire à faire sur les oeuvres que je vous présente ou sur mon bulletin en lui-même (et même si vous n’avez rien de spécial à raconter, d’ailleurs ; c’est toujours un plaisir de discuter avec vous ^_^ ). Sur ce, sali-salut ! :3
Sharing is Caring #34 - Divins bovins
General | Posted 5 years agoBoeuf-jour tout le monde.
J’imagine que vous avez l’habitude à présent : qui dit "Nouvel An chinois" dit "édition spéciale" ! Et comme vous devez sûrement déjà être au courant, cette année, c’est le Buffle qui est à l’honneur. Certes, il existe tout un tas de variantes régionales quant à l’espèce exacte de la bête en question, mais de manière générale, on reste dans l’idée d’un bon gros taureau bien viril. Voilà un menu qui a déjà de quoi mettre l’eau à la bouche, surtout si vous êtes comme moi un amateur de viande épaisse et juteuse… Ça tombe bien, puisque Février est également le mois de la Saint-Valentin. Et pour couronner le tout, le numéro de ce mois-ci n'est ni plus ni moins que la trente-quatrième édition de ma petite newsletter ! Comme quoi, le hasard fait parfois bien les choses… A défaut de chocolats, je vous ai donc préparé un assortiment de morceaux de boeuf bien sexy pour célébrer comme il se doit aussi bien la nouvelle année lunaire que la fête desébats amoureux. ;3 Oui, bon, on ne va pas se mentir : si le présent bulletin ne parle que d’oeuvres à caractère pornographique, c’est surtout parce que les buffles – anthropomorphes ou non – sont en fin de compte rarement mis à l’honneur en dehors des réalisations de la communauté furry. En tant que personnages principaux, je veux dire. Bogo, Ferdinand… Je ne sais pas si c’est moi qui ne sais pas où regarder, mais ce n’est pas facile de trouver des oeuvres dans lesquelles les bovinés occupent des rôles de premier plan. Heureusement que les artistes furry sont là pour témoigner à ces nobles animaux tout l’amour qu’ils méritent. :p Enfin bref. Assez tergiversé. Installez-vous confortablement devant vos ordinateurs, et laissez l’année du Buffle vous présenter les savoureux mâles devant lesquels vous allez vous branler ce soir. Xînnián kuàilè ! ^_^
- The Big Day (Fullpurp) et By the horns (Kihublue)
https://e-hentai.org/g/1414015/2c418ee85d/
https://e-hentai.org/g/1416474/6f81a14f6b/
Je n’ai pas su décider lequel de ces deux webcomics je préférais partager avec vous pour ce numéro spécial, alors puisqu’ils reposent sur des trames narratives assez similaires, je me suis dit, pourquoi ne pas tout simplement vous les présenter ensemble ? Après tout, comme le dit cet ancien proverbe, on a jamais trop de porno. Si, si, je vous l’assure, c’est un dicton tout ce qu’il y a de plus authentique. Il ne figure peut-être pas dans les encyclopédies ou les livres d’histoire, mais il résonne dans le coeur des hommes depuis la nuit des temps. Vous vous êtes déjà intéressés à l’art antique ? Et dire que certains essaient de faire passer la communauté furry pour des dégénérés... Oui, bon, blague à part, les scénarios autour desquels les deux oeuvres s’articulent explorent en effet des situations assez proches. Dans les deux cas, on retrouve à la base de l’intrigue un jeune taureau sympathique, serviable et amical mais manquant cruellement de confiance en lui. Dans les deux cas, le garçon en question a le béguin pour l’un de ses amis proches, un gars beaucoup plus sociable et populaire qu’il pense être trop bien pour lui. Dans les deux cas, le jeune bovin, ne se sentant pas assez désirable pour attirer l’attention de l’élu de son coeur, va recourir à une solution surnaturelle pour se rendre plus séduisant aux yeux de l’être aimé et ainsi peut-être le convaincre de sortir avec lui. Dans un cas comme dans l’autre, attendez-vous à de lourdes, très lourdes conséquences... Enfin voilà. Dans The Big Day, c’est un employé de bureau qui en pince pour l’un de ses collègues, un élégant homme-bouc, et que les effets secondaires inattendus de sa nouvelle eau de Cologne vont précipiter dans une situation pour le moins em-bara-ssante. :3 Le lien que je vous ai donné contient aussi un petit épilogue mettant en scène l’adorable taureau aux prises avec un autre effet secondaire de son nouveau parfum. Si les montées de lait masculines vous rebutent, je vous conseille d’arrêter votre lecture à la page 15. Sinon, dans By the horns, il s’agit d’un jeune étudiant bovin qui craque pour son meilleur ami, le cador du campus, et qui - sur les conseils d’un homme-furet un peu trop suave et sexy pour être honnête - va tenter de le séduire en adoptant un look un peu plus provocateur grâce à un mystérieux anneau nasal. Servie par une réalisation aussi exquise que les deux pamplemousses parfumés et juteux qui pendent lourdement entre les cuisses du beau charolais, je vous laisse savourer toute la sensualité de cet appétissant scénario. Le site que j’utilise habituellement ne possède par contre que les neuf premières pages. Alors si vous ne vous sentez pas d'attendre pour pouvoir contempler un furet maigrichon se faire bourrer les fesses par un taureau dopé à la testostérone magique, il vous faudra chercher un peu. ;3 Sur ce, régalez-vous !
- Boss and the Manager (Ripple Moon)
https://e-hentai.org/g/1808477/eaeca711a3/
C’est l’histoire d’un loup et d’un taureau. Le loup, que tout le monde appelle "Boss", est le propriétaire d'une salle de sport florissante dont la clientèle athlétique et virile ne laisse pas son entrejambe indifférent*. Le taureau, Daniu, en est le manager. Les deux hommes sont de vieux amis, mais bien qu’il leur arrive (très) souvent de coucher ensemble, ils n’ont, semble-t-il, jamais osé sauter le pas et officialiser leur relation. Il faut dire que Boss possède un appétit sexuel assez impressionnant. C’est plus fort que lui, l’insatiable canidé ne peut pas s’empêcher de flirter avec tout ce qui porte un pénis et une paire de couilles. Quand bien même, il n’y a pas besoin de les observer longtemps pour comprendre que Daniu et lui occupent une place spéciale et irremplaçable dans le coeur l’un de l’autre. Il n’y a qu’à voir la façon qu’ils ont de se chamailler comme un vieux couple. C’est d’ailleurs toujours Daniu qui prend les devants et se charge de remettre du plomb dans la tête de Boss dès que celui-ci commence à se montrer un peu trop entreprenant envers ses clients ou ses employés. A grand renfort de claques sur le crâne, s’il le faut. Aussi, lorsqu’il surprend le loup en train de faire des avances un peu trop vigoureuses à Pal (la dernière recrue de leur équipe, un jeune homme-tigre adorable et pétillant pour lequel Boss en pince un peu), le manager décide de prendre le taureau par les cornes... façon de parler, et de rappeler son vieil ami à l’ordre en le faisant goûter à un genre un peu plus intense de châtiment. Ça tombe bien, il venait justement de s’acheter de nouveaux jouets qu’il mourait d’envie de tester sur son libidineux partenaire. Après tout, quoi de plus normal, pour un taureau, que d’être un spécialiste de l’amour vache. ;3 Pour le reste, le style graphique de ce délicieux webcomic parle de lui-même. Sexy et lumineux, voilà du porno qui fait plaisir à voir. ^_^ (A l’instar de By the horns, l'ouvrage est encore en cours de publication sur le site que j'utilise. Alors n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil aux autres oeuvres de l'artiste si celle-ci vous laisse sur votre faim. :3 )
* Personnellement, c'est son entrejambe à lui qui ne me laisse pas indifférent...
- Cretian Cow (Gengoroh Tagame)
https://e-hentai.org/g/874587/d388a39498/
Je préfère vous prévenir, ce doujin est assez hardcore et contient des images qui ne manqueront sans doute pas de rebuter certains d’entre vous. Du mpreg, par exemple. Bien sûr, si l’auteur vous est un tant soit peu familier, un tel avertissement ne devrait pas vous surprendre. XD Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Gengoroh Tagame est l’un des grands noms de la bande dessinée homosexuelle japonaise. Ce que je trouve particulièrement amusant chez lui, c’est le stupéfiant contraste de ton qui existe entre ses différents ouvrages. D’un côté, on a des oeuvres ensoleillées extraordinairement adorables, débordant de tendresse et de sensibilité, à l’instar par exemple de Le mari de mon frère. Et de l’autre, une pornographie brutale et obscène reposant essentiellement sur l’humiliation et l’aliénation - aussi bien mentale que physique - de ses personnages. Avec Gengoroh Tagame, il n’y a jamais rien entre les deux. XD Autant dire qu'il faut avoir l'estomac bien accroché pour digérer la plupart de ses travaux. Mais pour peu que vous soyez d'humeur à fantasmer sur ce genre d’avilissement délicieusement sordide, son univers dépravé est ce qui se fait de mieux dans le domaine de la perversion... Pour le reste, Cretian Cow appartient évidemment à cette seconde catégorie. Comme l’indique son titre, il s’agit d’une réinterprétation homopornographique du mythe de Thésée contre le Minotaure. Je ne pense pas avoir besoin d’en dire beaucoup plus. :3 Aussi court soit-il (une quinzaine de pages), on retrouve dans ce dojinshi toute la virilité écrasante et fiévreuse qui a fait de Tagame l’un des pionniers du manga bara. Les corps sont massifs, la pilosité abondante, et les scènes de sexe ne font pas dans la dentelle. Pour sûr, on est loin de l’image habituelle du héros grec. Pas de jeune éphèbe imberbe ici, juste un guerrier robuste et hirsute, forcé de jouer les génisses pour un homme-taureau encore mieux monté que lui. :3
Voilà qui devrait satisfaire vos appétits les plus carnassiers. :p Comment ? Vous en voulez plus ? Par Hathor, quels gloutons vous faites ! Oh, et puis zut. S’il y a un péché que je suis mal placé pour reprocher à qui que ce soit, c’est bien la gourmandise. Et la luxure. Mais je suppose que celui-là coule de source, dans la mesure où je fréquente ce site… Allez, voici un dernier petit doujin pour la route. ;3 L’action est censée se dérouler lors du passage de l’année du Cochon à celle du Rat, mais le rôle que le Buffle joue dans la scène le rend, à mon sens, tout aussi approprié pour la transition actuelle. Pour le reste, espérons que le fier boviné saura se montrer un peu moins turbulent que le petit rongeur et nous aidera à nettoyer le bazar que son prédécesseur nous a laissé sur les bras (même si c’est techniquement le sanglier qui a fait tomber le premier domino)... Mais écoutez-moi bavasser. Présentés comme ça, mes voeux ont l’air de sortir de la bouche d’un vieux poète supersticieux. Trêve de métaphores ! Remontons-nous plutôt les manches, et tâchons tous de contribuer, chacun à notre manière, à endiguer cette crise. ^_^ Sans vouloir sauter du coq à l’âne, j’en profite aussi pour vous annoncer officiellement que je vais faire une pause dans la publication de cette newsletter. Non pas que je n’aie plus envie de partager avec vous mes découvertes et mes centres d’intérêt, mais il faut avouer que la rédaction de ces petits bulletins a tendance à m’accaparer l’esprit et m’empêche de me consacrer à d’autres projets d’écriture, à commencer par cette fanfic sur Zack et Garry dont je vous parle depuis novembre dernier. Il faut d’ailleurs également que je termine de rédiger le précédent numéro. J'avais dû le poster un peu précipitamment pour respecter la date butoir que je m'étais fixé, mais même si je l'ai plutôt bien dégrossi, il faudra bien que je le parachève un jour ou l'autre... Enfin bref, voilà pourquoi j'ai décidé d'oublier Sharing is Caring pendant quelques mois. En ce qui concerne la présente édition, mon seul regret est de ne pas avoir trouvé d'oeuvre à vous présenter qui soit davantage axée sur la lactation masculine. Certes, il y a le petit épilogue de The Big Day, mais reconnaissez qu'un numéro entièrement dédié au mâle de la vache, ça aurait été l'occasion idéale de mettre cette délicieuse aberration de la nature en avant. Enfin bon. Comme le dit le proverbe (cent pour cent authentique, cette fois-ci), rien ne sert de pleurer sur le lait renversé. XD Allez, portez-vous bien, et à la prochaine. Sali-salut ! <3
J’imagine que vous avez l’habitude à présent : qui dit "Nouvel An chinois" dit "édition spéciale" ! Et comme vous devez sûrement déjà être au courant, cette année, c’est le Buffle qui est à l’honneur. Certes, il existe tout un tas de variantes régionales quant à l’espèce exacte de la bête en question, mais de manière générale, on reste dans l’idée d’un bon gros taureau bien viril. Voilà un menu qui a déjà de quoi mettre l’eau à la bouche, surtout si vous êtes comme moi un amateur de viande épaisse et juteuse… Ça tombe bien, puisque Février est également le mois de la Saint-Valentin. Et pour couronner le tout, le numéro de ce mois-ci n'est ni plus ni moins que la trente-quatrième édition de ma petite newsletter ! Comme quoi, le hasard fait parfois bien les choses… A défaut de chocolats, je vous ai donc préparé un assortiment de morceaux de boeuf bien sexy pour célébrer comme il se doit aussi bien la nouvelle année lunaire que la fête des
- The Big Day (Fullpurp) et By the horns (Kihublue)
https://e-hentai.org/g/1414015/2c418ee85d/
https://e-hentai.org/g/1416474/6f81a14f6b/
Je n’ai pas su décider lequel de ces deux webcomics je préférais partager avec vous pour ce numéro spécial, alors puisqu’ils reposent sur des trames narratives assez similaires, je me suis dit, pourquoi ne pas tout simplement vous les présenter ensemble ? Après tout, comme le dit cet ancien proverbe, on a jamais trop de porno. Si, si, je vous l’assure, c’est un dicton tout ce qu’il y a de plus authentique. Il ne figure peut-être pas dans les encyclopédies ou les livres d’histoire, mais il résonne dans le coeur des hommes depuis la nuit des temps. Vous vous êtes déjà intéressés à l’art antique ? Et dire que certains essaient de faire passer la communauté furry pour des dégénérés... Oui, bon, blague à part, les scénarios autour desquels les deux oeuvres s’articulent explorent en effet des situations assez proches. Dans les deux cas, on retrouve à la base de l’intrigue un jeune taureau sympathique, serviable et amical mais manquant cruellement de confiance en lui. Dans les deux cas, le garçon en question a le béguin pour l’un de ses amis proches, un gars beaucoup plus sociable et populaire qu’il pense être trop bien pour lui. Dans les deux cas, le jeune bovin, ne se sentant pas assez désirable pour attirer l’attention de l’élu de son coeur, va recourir à une solution surnaturelle pour se rendre plus séduisant aux yeux de l’être aimé et ainsi peut-être le convaincre de sortir avec lui. Dans un cas comme dans l’autre, attendez-vous à de lourdes, très lourdes conséquences... Enfin voilà. Dans The Big Day, c’est un employé de bureau qui en pince pour l’un de ses collègues, un élégant homme-bouc, et que les effets secondaires inattendus de sa nouvelle eau de Cologne vont précipiter dans une situation pour le moins em-bara-ssante. :3 Le lien que je vous ai donné contient aussi un petit épilogue mettant en scène l’adorable taureau aux prises avec un autre effet secondaire de son nouveau parfum. Si les montées de lait masculines vous rebutent, je vous conseille d’arrêter votre lecture à la page 15. Sinon, dans By the horns, il s’agit d’un jeune étudiant bovin qui craque pour son meilleur ami, le cador du campus, et qui - sur les conseils d’un homme-furet un peu trop suave et sexy pour être honnête - va tenter de le séduire en adoptant un look un peu plus provocateur grâce à un mystérieux anneau nasal. Servie par une réalisation aussi exquise que les deux pamplemousses parfumés et juteux qui pendent lourdement entre les cuisses du beau charolais, je vous laisse savourer toute la sensualité de cet appétissant scénario. Le site que j’utilise habituellement ne possède par contre que les neuf premières pages. Alors si vous ne vous sentez pas d'attendre pour pouvoir contempler un furet maigrichon se faire bourrer les fesses par un taureau dopé à la testostérone magique, il vous faudra chercher un peu. ;3 Sur ce, régalez-vous !
- Boss and the Manager (Ripple Moon)
https://e-hentai.org/g/1808477/eaeca711a3/
C’est l’histoire d’un loup et d’un taureau. Le loup, que tout le monde appelle "Boss", est le propriétaire d'une salle de sport florissante dont la clientèle athlétique et virile ne laisse pas son entrejambe indifférent*. Le taureau, Daniu, en est le manager. Les deux hommes sont de vieux amis, mais bien qu’il leur arrive (très) souvent de coucher ensemble, ils n’ont, semble-t-il, jamais osé sauter le pas et officialiser leur relation. Il faut dire que Boss possède un appétit sexuel assez impressionnant. C’est plus fort que lui, l’insatiable canidé ne peut pas s’empêcher de flirter avec tout ce qui porte un pénis et une paire de couilles. Quand bien même, il n’y a pas besoin de les observer longtemps pour comprendre que Daniu et lui occupent une place spéciale et irremplaçable dans le coeur l’un de l’autre. Il n’y a qu’à voir la façon qu’ils ont de se chamailler comme un vieux couple. C’est d’ailleurs toujours Daniu qui prend les devants et se charge de remettre du plomb dans la tête de Boss dès que celui-ci commence à se montrer un peu trop entreprenant envers ses clients ou ses employés. A grand renfort de claques sur le crâne, s’il le faut. Aussi, lorsqu’il surprend le loup en train de faire des avances un peu trop vigoureuses à Pal (la dernière recrue de leur équipe, un jeune homme-tigre adorable et pétillant pour lequel Boss en pince un peu), le manager décide de prendre le taureau par les cornes... façon de parler, et de rappeler son vieil ami à l’ordre en le faisant goûter à un genre un peu plus intense de châtiment. Ça tombe bien, il venait justement de s’acheter de nouveaux jouets qu’il mourait d’envie de tester sur son libidineux partenaire. Après tout, quoi de plus normal, pour un taureau, que d’être un spécialiste de l’amour vache. ;3 Pour le reste, le style graphique de ce délicieux webcomic parle de lui-même. Sexy et lumineux, voilà du porno qui fait plaisir à voir. ^_^ (A l’instar de By the horns, l'ouvrage est encore en cours de publication sur le site que j'utilise. Alors n'hésitez pas à jeter un coup d'oeil aux autres oeuvres de l'artiste si celle-ci vous laisse sur votre faim. :3 )
* Personnellement, c'est son entrejambe à lui qui ne me laisse pas indifférent...
- Cretian Cow (Gengoroh Tagame)
https://e-hentai.org/g/874587/d388a39498/
Je préfère vous prévenir, ce doujin est assez hardcore et contient des images qui ne manqueront sans doute pas de rebuter certains d’entre vous. Du mpreg, par exemple. Bien sûr, si l’auteur vous est un tant soit peu familier, un tel avertissement ne devrait pas vous surprendre. XD Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, Gengoroh Tagame est l’un des grands noms de la bande dessinée homosexuelle japonaise. Ce que je trouve particulièrement amusant chez lui, c’est le stupéfiant contraste de ton qui existe entre ses différents ouvrages. D’un côté, on a des oeuvres ensoleillées extraordinairement adorables, débordant de tendresse et de sensibilité, à l’instar par exemple de Le mari de mon frère. Et de l’autre, une pornographie brutale et obscène reposant essentiellement sur l’humiliation et l’aliénation - aussi bien mentale que physique - de ses personnages. Avec Gengoroh Tagame, il n’y a jamais rien entre les deux. XD Autant dire qu'il faut avoir l'estomac bien accroché pour digérer la plupart de ses travaux. Mais pour peu que vous soyez d'humeur à fantasmer sur ce genre d’avilissement délicieusement sordide, son univers dépravé est ce qui se fait de mieux dans le domaine de la perversion... Pour le reste, Cretian Cow appartient évidemment à cette seconde catégorie. Comme l’indique son titre, il s’agit d’une réinterprétation homopornographique du mythe de Thésée contre le Minotaure. Je ne pense pas avoir besoin d’en dire beaucoup plus. :3 Aussi court soit-il (une quinzaine de pages), on retrouve dans ce dojinshi toute la virilité écrasante et fiévreuse qui a fait de Tagame l’un des pionniers du manga bara. Les corps sont massifs, la pilosité abondante, et les scènes de sexe ne font pas dans la dentelle. Pour sûr, on est loin de l’image habituelle du héros grec. Pas de jeune éphèbe imberbe ici, juste un guerrier robuste et hirsute, forcé de jouer les génisses pour un homme-taureau encore mieux monté que lui. :3
Voilà qui devrait satisfaire vos appétits les plus carnassiers. :p Comment ? Vous en voulez plus ? Par Hathor, quels gloutons vous faites ! Oh, et puis zut. S’il y a un péché que je suis mal placé pour reprocher à qui que ce soit, c’est bien la gourmandise. Et la luxure. Mais je suppose que celui-là coule de source, dans la mesure où je fréquente ce site… Allez, voici un dernier petit doujin pour la route. ;3 L’action est censée se dérouler lors du passage de l’année du Cochon à celle du Rat, mais le rôle que le Buffle joue dans la scène le rend, à mon sens, tout aussi approprié pour la transition actuelle. Pour le reste, espérons que le fier boviné saura se montrer un peu moins turbulent que le petit rongeur et nous aidera à nettoyer le bazar que son prédécesseur nous a laissé sur les bras (même si c’est techniquement le sanglier qui a fait tomber le premier domino)... Mais écoutez-moi bavasser. Présentés comme ça, mes voeux ont l’air de sortir de la bouche d’un vieux poète supersticieux. Trêve de métaphores ! Remontons-nous plutôt les manches, et tâchons tous de contribuer, chacun à notre manière, à endiguer cette crise. ^_^ Sans vouloir sauter du coq à l’âne, j’en profite aussi pour vous annoncer officiellement que je vais faire une pause dans la publication de cette newsletter. Non pas que je n’aie plus envie de partager avec vous mes découvertes et mes centres d’intérêt, mais il faut avouer que la rédaction de ces petits bulletins a tendance à m’accaparer l’esprit et m’empêche de me consacrer à d’autres projets d’écriture, à commencer par cette fanfic sur Zack et Garry dont je vous parle depuis novembre dernier. Il faut d’ailleurs également que je termine de rédiger le précédent numéro. J'avais dû le poster un peu précipitamment pour respecter la date butoir que je m'étais fixé, mais même si je l'ai plutôt bien dégrossi, il faudra bien que je le parachève un jour ou l'autre... Enfin bref, voilà pourquoi j'ai décidé d'oublier Sharing is Caring pendant quelques mois. En ce qui concerne la présente édition, mon seul regret est de ne pas avoir trouvé d'oeuvre à vous présenter qui soit davantage axée sur la lactation masculine. Certes, il y a le petit épilogue de The Big Day, mais reconnaissez qu'un numéro entièrement dédié au mâle de la vache, ça aurait été l'occasion idéale de mettre cette délicieuse aberration de la nature en avant. Enfin bon. Comme le dit le proverbe (cent pour cent authentique, cette fois-ci), rien ne sert de pleurer sur le lait renversé. XD Allez, portez-vous bien, et à la prochaine. Sali-salut ! <3
Sharing is Caring #33 (en cours de rédaction)
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
Avant toute chose, permettez-moi de vous souhaiter à tous une bonne année, que vous soyez un lecteur fidèle ou un nouveau venu (la tradition veut que l’on ait jusqu’au dernier jour de Janvier pour présenter ses voeux, alors je suis encore dans les temps*). On peut dire que la deuxième saison du feuilleton 202X n’aura pas attendu pour nous prouver qu’elle saura être tout aussi fracassante que la première. Mais ne perdons pas plus de temps avec ces platitudes. Comme je vous l’avais annoncé la dernière fois, cette édition va être un peu particulière. Quoi de mieux qu’un numéro spécial pour démarrer cette nouvelle année en fanfare, me direz-vous. Pour faire simple, il s’agit d’un truc que je voulais concrétiser depuis un bon moment déjà : une liste de tous les univers et de tous les personnages sur lesquels je voudrais écrire des fanfics. Je pense bien sûr principalement à des textes érotiques, à l’instar des quelques travaux que j’ai déjà postés sur FA, mais je n’exclus pas de plancher aussi sur des récits domestiques plus légers style tranche de vie, en particulier pour les personnages dont l’âge ambigu me rend un peu mal à l’aise à l’idée de les mettre en scène dans la première catégorie... Enfin voilà. Comme je vous le disais, ça fait longtemps déjà que je souhaitais rédiger un tel document, non seulement pour partager avec vous toutes les idées de fanfics qui me trottent dans la tête et peut-être donner envie à d’autres auteurs d’écrire eux aussi sur ces couples que j’adore, mais également pour en garder une trace quelque part en attendant de me lancer dans leur concrétisation. Et maintenant que mon enthousiasme pour l’écriture revient petit à petit, ça m’a semblé être le moment idéal (sans parler de l’impulsion vivifiante de la nouvelle année). Sur ce, je vous invite à présent à plonger dans les méandres de mon âme et à vous extasier devant la toute-puissance de mon génie créatif, mwahahahaha... Non mais sérieusement, j'espère que vous apprécierez ce numéro. ^_^
* Je précise que là où j’habite, il n’était pas encore minuit lorsque j’ai posté ce bulletin. :p
- The Acorn Princess - Beetle/Flower
Comme je vous l’avais expliqué dans le numéro de mars 2020, je suis immédiatement tombé sous le charme printanier de ce court-métrage mettant en scène l’amitié et la vie sentimentale d’un prince et d’une princesse homosexuels, et le stratagème abracadabrant qu’ils vont échafauder pour échapper à des épousailles qui ne les enchantent ni l’un ni l’autre. Alors maintenant que le goût de l’écriture me revient tout doucement, vous imaginez bien que le jeune faune que je suis adorerait écrire une fanfic qui explorerait l’intimité de Flower et Beetle, le séduisant prince des fleurs et son adorablepetit ami mari insectoïde, et ce qui se passe sous leurs draps. Compte tenu de la façon dont se termine le court-métrage, je me disais même que l’action pourrait se dérouler pendant leur nuit de noces (je suis sûr que Beetle préfère le terme "lune de miel" :3 ), mais ça reste à voir. Par ailleurs, l'une des personnes ayant travaillé sur le film a également précisé après sa sortie que Beetle était non seulement bisexuel, mais aussi un trans male. Or, je ne vous cacherai pas que ça fait un moment que j’ai envie d’inclure des personnages transgenres dans mes écrits. Mais n’étant pas moi-même transsexuel, j’ai toujours été un peu hésitant à le faire, de peur d’écrire quelque chose d’incorrect ou de potentiellement offensant, ou que cela soit perçu comme une fétichisation obscène du corps transgenre. Du coup, je me disais que ce serait peut-être l’occasion de tenter l’expérience, même si je dois avouer que je n’ai aucune idée de ce que la transmasculinité implique chez les hommes-scarabées...
- Animal Crossing - Djason/Pollux
Ou pour ceux qui les connaîtraient mieux sous leurs noms anglophones, Flick et C.J. Eh oui, il ne m’aura pas fallu longtemps pour tomber moi aussi éperdument amoureux de cette paire. Il faut dire que leur dynamique est extraordinairement attachante. D’un côté, l’artiste introverti et taciturne, en froid avec son père et qui manque de confiance en lui malgré tout son talent et sa passion ; de l’autre, un véritable rayon de soleil ambulant, sociable et populaire, qui l’aime inconditionnellement et fait tout ce qu’il peut pour que son partenaire soit reconnu et apprécié à sa juste valeur. La façon dont ils parlent constamment l’un de l’autre - surtout Pollux - est tout simplement adorable, et leurs designs sont tous les deux aussi séduisants que leurs personnalités. Et pour couronner le tout, ils sont colocataires (dans un jeu où tout le monde a sa propre maison). Que demander de plus ? (Que Nintendo arrête de nier l’évidence et reconnaisse officiellement qu’ils sont en couple, par exemple, mais restons lucides. XD ) Pour le reste, si je devais me prononcer dès maintenant sur le genre de situation dans lequel j’aimerais les mettre en scène, ce serait une bonne vieille session de sexe en streaming. Pollux aurait réussi à convaincre Djason, par je ne sais encore quel miracle, de l’aider à réaliser l’un de ses fantasmes les plus bandants et audacieux : faire l’amour avec son petit ami en direct sur sa chaîne de stream. Rien de particulièrement original, compte tenu des activités du jeune castor, mais c’est un scénario que j’aimerais beaucoup essayer. J’ai aussi cette petite fantaisie personnelle comme quoi Djason utilise parfois ses talents de sculpteur pour se fabriquer, à Pollux et lui, tout un tas de dildos et de sex-toys aux formes exotiques, comme par exemple des godes en forme de pénis de cétacés pour chatouiller les entrailles de son cher amoureux des poissons (je fais en effet partie de ceux qui préfèrent les imaginer comme étant tous les deux versatiles sur le plan positionnel ;3 ). Du coup, on peut aussi imaginer que ce stream sera également l’occasion pour les deux tourteaux, pardon, tourtereaux, d’exhiber leur impressionnante collection de godemichés artisanaux (un mot qui, dans le cas présent, est étonnamment approprié, puisqu’il s’agit effectivement d’objets d’art à se mettre dans l’anus XD ), voire même d’en faire la promotion avant que le jeune artiste ne commence à les commercialiser (j’ai déjà le nom de sa marque : "Bad Chameleon" :3 ). Je pense même que le point d’orgue de la soirée sera une démonstration à la chorégraphie superbement maîtrisée de la façon dont ils s’empalent jusqu’à ce que leurs fesses se touchent sur les dildos à double extrémité que le beau caméléon a fabriqués pour les jours où ils sont tous les deux d’humeur à se faire bourrer le cul... A part ça, je suis aussi très fan de la théorie selon laquelle l’animosité que Rounard et Tom Nook manifestent l’un pour l’autre serait en fait le résultat d’une rupture amoureuse mal digérée sur fond de divergences commerciales et de l’attirance sexuelle qu’ils ressentent encore l’un pour l’autre, alors je serais également bien tenté d’écrire quelque chose sur cette rivalité brûlante. Et puis il y a aussi la "passion dévorante" que Blaise a pour les pieds...
- De Cape et de Crocs - Armand/don Lope
Au cas où vous ne la connaîtriez pas encore, De Cape et de Crocs est une fabuleuse série de bandes dessinées française racontant les pérégrinations rocambolesques de deux bretteurs anthropomorphes dans une version chimérique et fantasmée de l’Europe du dix-septième siècle : Armand Raynal de Maupertuis, le renard, un gentilhomme gascon, poète et fin lettré, dont le penchant pour le beau sexe cache un esprit vif et chevaleresque ; et don Lope de Villalobos y Sangrin, le loup, un hidalgo andalou, "et par là même rempart de la chrétienté", impulsif et téméraire, mais qui n’hésiterait pas à mettre de côté toutes ses convictions pour protéger la veuve et l’orphelin. Et laissez-moi vous dire que malgré l’hétérosexualité manifeste des deux énergumènes, ce n’est pas difficile d’interpréter leur indéfectible camaraderie comme quelque chose de plus fiévreux et de plus tactile qu’une simple amitié. Malheureusement, la communauté des fans de la BD, déjà plutôt restreinte, n’est pas vraiment très portée sur l’écriture homoromantique. Alors si vous êtes comme moi et que vous préféreriez les voir jouer avec un tout autre genre de rapières et de fourreaux, j’aime autant vous dire que vous allez très vite rester sur votre faim. Du coup, comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, cela fait plusieurs années que je me tâte à mettre en scène ce duo poilu dans un manuscrit de mon cru. Je les imagine déjà, tous les deux, seul à seul dans leur chambre, sans doute une vieille cabine étroite sur l’un des nombreux navires à bord desquels ils ont embarqué au cours de leurs voyages, en train de finir de se préparer, à la lueur d’une bougie, à rejoindre leurs couchettes respectives tout en discutant nonchalamment de ce qu’ils ont vécu et de ce qui les attend. Soudain, un geste, une parole, et sans même qu’ils ne s’en soient rendus compte, les voilà qui se retrouvent face à face, à quelques centimètres seulement l’un de l’autre (ou quelle que soit l’unité de mesure qui était en vigueur au dix-septième siècle pour les petites distances). Le silence se fait dans leur dortoir. Tout à coup, leur instinct prend le dessus et ils s’enlacent fougueusement, sans même prendre le temps de se demander ce qu’ils font, comme si en cet instant précis, c’était pour eux la chose la plus naturelle au monde. Ce serait le début d’une nuit de passion sauvage, sulfureuse et virile, une soirée enivrante qui obligera les deux spadassins à faire face à un choix épineux : réévaluer la nature profonde des sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre au risque d’ébranler irrémédiablement leurs convictions et leur amitié, ou faire comme si rien de tout cela n’était jamais arrivé et vivre le restant de leurs jours en muselant cet amour qui couve dans leurs entrailles. Après tout, leur histoire a toujours été placée sous le signe de la théâtralité, alors je peux bien les faire passer de Molière à Corneille. :p
- Harry Potter - Remus Lupin/Sirius Black
Voilà une paire que je ne pense pas avoir besoin de présenter. Reconnaissez-le, on a tous pensé, à un moment ou à un autre, que ces deux-là sortaient ensemble, que ce soit à cause de leur manière de s’asticoter comme un vieux couple, de leur tendance à s’agripper l’un à l’autre à chaque fois qu’ils en avaient l’occasion, ou du fait qu’ils envoyaient des cadeaux de Noël conjoints à Harry. Je veux dire, même les acteurs qui les interprétaient dans l’adaptation cinématographique étaient persuadés qu’ils étaient gays l’un pour l’autre. Et ce n’est pas comme si Dumbledore avait le monopole de l’homosexualité à Poudlard... Blague à part, je ne sais pas encore dans quel genre de situation sexy je souhaiterais les dépeindre, ni à quelle époque de leur relation l’action pourrait se dérouler - la découverte et l’exploration de leur sexualité durant leurs jeunes années à l’école de sorcellerie, les quelques mois qu’ils ont pu partager entre l’évasion et la mort de Sirius... si tant est que je m’en tienne à la continuité officielle de la saga, évidemment - mais ce dont je suis sûr, en tout cas, c'est que je ne ferai pas l'impasse sur la capacité du motard aux cheveux longs de se transformer en gros chien noir sur commande, si vous voyez où je veux en venir (est-ce que ce serait considéré comme de la zoophilie ? :3 ). Après tout, quand il s'agit de Sirius, "doggy style" n'est pas qu'une position, c'est un mode de vie… Punaise, dit comme ça, ça me donne également très envie d’écrire un bon gros plan à quatre entre tous les Maraudeurs sous leurs formes animales. XD
- Harry Potter et l’enfant maudit - Albus/Scorpius
Comme beaucoup de fans de la saga, je ne peux pas vraiment dire que j’ai été emballé par la direction que les auteurs ont prise dans l’Enfant maudit. Mais s’il y a bien une chose dans la pièce qui ne m’a pas déçu, c’est la relation aussi inattendue qu’adorable entre le fils Potter et l’héritier Malfoy (une affection attendrissante et sincère qui rend malheureusement d’autant plus indigeste l’arrière-goût final de queerbaiting, mais je suppose que le sujet a déjà fait couler suffisamment d’encre). Ne tournons pas autour du pot : la manière dont leur amitié est écrite dégage un sous-texte tellement romantique, que le seul moyen pour J. K. Rowling de rendre la situation plus gay qu’elle ne l’est aurait été d’appeler le fils d’Harry Albus Sirius Potter... Du coup, je suis moi aussi tenté, comme l’ont fait beaucoup d’autres fans avant moi, de faire ce que la pièce aurait dû mais n’en a pas eu le courage et d’imaginer une suite où les deux garçons auraient décidé de sauter le pas et de sortir officiellement ensemble. Je vois ça d’ici, les deux adolescents, pendant leurs dernières années à Poudlard, en train de faire l’apprentissage de l’amour et de la sexualité, explorant fiévreusement leurs corps dans l’intimité de leur dortoir, blottis l’un contre l’autre... Avouez que ce serait plus intéressant que Ron et Hermione deux point zéro. ;3
- Homestuck - Dave/Karkat
(section en cours de rédaction)
- Le Loup-garou du Campus - Merton/Tommy
Si vous avez bonne mémoire et que vous suivez cette newsletter depuis un bon moment, vous vous souviendrez sûrement que je m'étais déjà longuement épanché sur cette série désopilante, sur la relation improbable mais irrésistible entre ses deux personnages principaux, et sur leur tendance à ignorer toute notion d'espace personnel lorsqu’ils se retrouvent côte à côte. Dans la mesure où l’article en question détaillait déjà de manière bien assez exhaustive tout ce qui fait le charme de ce duo et de leurs aventures, je ne vais pas vous tenir inutilement la jambe en vous rabâchant à nouveau tout ce que je trouve attachant à propos de cette paire. Mais comprenez bien que c’est un couple pour lequel j’ai énormément d’affection. Le sous-texte homoérotique qui imprègne leur camaraderie – même si je suis prêt à parier qu’il n’était pas du tout intentionnel – est tout simplement jubilatoire. Et le fait que la série se termine sur les deux hommes s’apprêtant à emménager ensemble dans leur nouvelle résidence universitaire, c’est comme une autoroute en or massif pour les auteurs de fanfics gays.
- My Hero Academia - Endeavor/Hawks
(section en cours de rédaction)
J’imagine que c’est un couple qui ne plaira pas à tout le monde. Entre la différence d’âge assez considérable et le comportement hautement répréhensible que le héros enflammé a eu à l’égard de sa famille, c’est sûr que ce n’est pas vraiment le genre d’histoire d’amour qui risque de parler au principal public du manga. Mais comme je ne suis pas un lecteur ordinaire et que mes goûts sont tout aussi tordus que le vieux hêtre qui pousse dans la cour de mon nouvel appartement, comment vouliez-vous que je ne sois pas submergé par l’adorable et étonnamment positive alchimie qui s’est tout de suite tissée entre les deux hommes ? Non mais sérieusement. Hawks venait tout juste d’être introduit dans l’histoire et de rencontrer Endeavor en personne pour la première fois, et voilà que l’auteur leur offre un arc entier consacré à leur partenariat.
- My Little Pony : Friendship is Magic - Flash Sentry/Sunburst
Après Spike et Thorax, voici probablement le couple gay potentiel que je préfère dans l’univers de Friendship is Magic. Et au cas où vous vous demanderiez, avec toute la stupéfaction du monde et à juste titre, pourquoi j'ai autant d'affection pour une paire qui semble de prime abord sortir de nulle part, laissez-moi préciser que c'est entièrement* la* faute* de* cette* artiste*. :p Vous me direz, ça fait déjà beaucoup de matière. D’autant que les travaux de l’artiste n’ont évidemment pas inspiré que moi à s’enticher de cette paire. Mais comme je n’ai encore trouvé personne qui ait osé raconter ce que les deux étalons font dans leur lit, je n’ai pas vraiment le choix : il va falloir que je prenne moi-même le poney par la corne. ;3 Pour le reste, je ne sais pas encore à quel point je resterai fidèle à l’interprétation de Lopoddity, mais il est clair que sa vision des personnages a une influence considérable sur la manière dont j’imagine leur couple.
- Mythologie égyptienne – Râ/Seth
(section en cours de rédaction)
Si Râ et Seth font partie des figures les plus connues du panthéon égyptien, peu de gens semblent savoir à quel point le dieu soleil et le maître du désert étaient proches. Il faut dire que quand on parle de l’homosexualité de Seth, on pense surtout au contentieux qui l’opposa à Horus et à l’épisode de la laitue assaisonnée au sperme.
- Overwatch – Junkrat/Roadhog
Compte tenu de ladynamite dynamique explosive et étonnamment émouvante qui unit ces deux lascars, je serais tenté de dire que c'est un couple qui coule de source. Et pourtant, de ce que j’ai pu en voir, ça n’a pas l’air d’être si courant que ça de les mettre en scène en tant qu’amants. Je ne sais pas. Ça reste un couple plutôt populaire, évidemment, mais je m’attendais peut-être à une plus grande unanimité sur leur compte. J’imagine que la plupart des fans préfèrent considérer Roadhog comme une sorte de grand frère silencieux et bienveillant, voire comme une présence paternelle dans la vie de Junkrat. Pour ma part, que les deux hommes finissent par développer un attachement plus intime et physique l’un pour l’autre m’a toujours semblé être une évolution logique de leur relation, et je dirais même que ce point de vue n’est pas nécessairement incompatible avec l’interprétation précédente. En fait, ça me fait penser à ce que disait Bea dans Night in the Woods, en parlant de Gregg et de sa relation avec Angus*, que le turbulent renard avait sans doute besoin d’un père autant que d’un petit ami, et qu’il avait de la chance d’être tombé sur quelqu’un qui soit "un peu des deux". Voilà qui résume assez bien la manière dont j’envisage une éventuelle relation amoureuse entre Mako et Jamison. Sauf que dans le cas des deux australiens, leur "Gregg" est un gremlin pyromane possédant autant de self-control qu’une caisse de nitroglycérine dans Crash Bandicoot et dont la personnalité détonante et immature est en fait un triste reflet de toutes les années de violence et de traumatisme qu’il a traversées, tandis que leur "Angus" est un mercenaire monstrueux et taciturne au passé trouble qui, après avoir été engagé comme garde du corps, s’est pris d’affection pour le vaurien maigrichon - même s’il ne le montre pas facilement - et, se sentant personnellement responsable de toutes les souffrances qu’il a endurées, a décidé de prendre le jeune délinquant sous son aile et de le protéger de tous les saligauds qui chercheraient à lui faire du mal... même si cela signifie surtout le protéger de lui-même. Ce qui, en fin de compte, n’est pas si éloigné que ça de l’exubérant goupil et de son gros nounours. Pas étonnant que ça soit si évident pour moi de les imaginer en train de faire l’amour sauvagement. XD N’oublions pas, d’ailleurs, que Roadhog est techniquement le subordonné de l’artificier malingre aux cheveux en pétard. Même si les deux compères ont depuis longtemps dépassé ce stade, songez à tous les petits jeux sexy auxquels cela pourrait donner lieu dans la chambre. Que diriez-vous, par exemple, de Jamison qui insisterait, en sa qualité de chef de l’équipe, pour endosser le rôle du dominant dans leurs ébats amoureux - que ce soit en tant que top ou en tant que power bottom - et Mako qui couperait court à ses fanfaronnades et le remettrait à sa place d’un coup de pelvis bien profond, sans même émettre le moindre commentaire ? Compte tenu du gabarit de la bête, et du manque d’épaisseur de Junkrat, je vous laisse imaginer le délicieux renflement qu’un tel coup de gourdin ferait surgir entre ses abdos. :3
* Un autre couple sur lequel j’aimerais beaucoup écrire quelque chose, mais je pense que cette paire-là se passe de commentaires. ;3
- Owlboy - Otus/Solus
(section en cours de rédaction)
Après tous ces numéros de Sharing is Caring et toutes ces choses que j’ai partagées avec vous, j’imagine que vous devez commencer à comprendre comment je fonctionne. Ça ne vous étonnera donc pas d’apprendre qu’il m’a suffi de poser les yeux sur la jaquette pour instantanément tomber sous le charme de Owlboy, un petit jeu de plate-forme à l’esthétique adorablement rétro. Que ce soit pour ses graphismes pixellisés tout à fait somptueux, ou pour son intrigue intense et poétique portée par une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, c’est vraiment un jeu qui mérite qu’on s’y intéresse (son seul défaut étant d’être trop court). Mais surtout, je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire qu’Otus est sans conteste l’un des personnages de jeu vidéo les plus trognons jamais créés. Entre toute la bonne volonté qu’il déploie pour aider son prochain et combler les attentes de son mentor acariâtre, son mutisme oppressant qu’il compense par des mimiques adorablement expressives, et la façon absolument abjecte que l’univers a de cracher sur tous ses efforts, c’est un garçon extraordinairement attachant. Du coup, Otus est adorable, Solus est adorable, leur amitié - bien qu’elle puisse paraître un peu superficielle du fait de la brièveté du jeu - est adorable ; je vous laisse faire le calcul.
- Personnages historiques - Philippe II Auguste/Richard Ier Coeur de Lion
(section en cours de rédaction)
Au cas où vous vous demanderiez d’où est-ce que je sors une paire pareille, je vous recommande de voir le film Le Lion en hiver (The Lion in Winter), adapté de la pièce de théâtre du même nom. Evidemment, le film est avant tout une comédie et ne prétend pas reconstituer une quelconque réalité historique. Mais vous serez peut-être surpris d’apprendre que la sexualité de Richard Coeur de Lion est effectivement un véritable sujet de débat chez les historiens. Il faut dire qu’il existe beaucoup d’éléments qui semblent indiquer que le farouche souverain avait un sérieux penchant pour les hommes, comme par exemple le fait que son union avec Bérengère de Navarre - qui était déjà un mariage de convenance - soit restée stérile, qu’il se soit fait réprimander plusieurs fois par l’Eglise pour s’être adonné au crime de sodomie, et bien sûr, la relation intense et ambiguë qu’il entretenait avec Philippe de France avant que des enjeux politiques ne les dressent l’un contre l’autre (certains chroniqueurs de l’époque rapportent même que les deux monarques avaient pour habitude de dormir dans le même lit lorsque l’autre venait en visite officielle). Evidemment, la plupart des historiens vous diront que rien de tout cela n’est suffisamment concluant pour affirmer quoi que ce soit sur la sexualité du roi Richard. D’autres encore vous souligneront que la question n’a aucun sens dans la mesure où le souverain vivait à une époque où la notion même d’identité sexuelle n’existait pas encore.
- Pokémon - Xerneas/Yveltal
Xerneas et Yveltal... La vie et la mort... A l’époque où ils commençaient à dévoiler les détails de la sixième génération, j’ai tout de suite eu le coup de foudre pour les deux Pokémon légendaires de Kalos (ce qui est pour le moins extraordinaire, dans la mesure où aucun des deux n’est de type Electrik XD ). N’allez surtout pas y voir un quelconque élan de patriotisme de ma part, mais j’ai tout de suite trouvé qu’ils dégageaient une certaine prestance, une certaine grâce mystique - vous pourriez dire, une certaine aura - qui fait souvent défaut à beaucoup de Pokémon mythologiques (autant vous dire que j’ai été très déçu par la façon dont ils ont été traités par le scénario de X et Y). Bizarrement, c’est aussi l’un des seuls duos de Pokémon légendaires que je conçois comme des amants plutôt que comme des frères. Je ne sais pas vraiment à quoi ça tient. Peut-être est-ce parce que les concepts qu’ils représentent me font parfois involontairement penser aux travaux de Sigmund Freud. Vous savez, les pulsions de vie et de mort, Eros et Thanatos... Sans compter que l'orgasme est aussi appelé la "petite mort", alors ça paraîtrait logique que le sexe appartienne au domaine d'Yveltal, même si cette explication semble nettement moins probante. XD Enfin bref. Je précise aussi, avant de continuer, que même si la plupart des Pokémon légendaires sont techniquement asexués, en ce qui concerne ces deux-là, je les ai toujours imaginés comme des mâles. Ne soyez donc pas surpris si je parle d’eux ou de leur relation en termes masculins (même si, étant donné les préférences érotiques que j’ai ouvertement affichées tout au long de ce bulletin, cela ne devrait étonner personne :p ). Cela étant, j’ai aussi très envie de sauter sur l’occasion pour explorer d’autres configurations génitales. Alors si je devais écrire une scène d’amour entre les deux, là, tout de suite, ils n’auraient probablement pas qu’un gourdin entre les pattes arrière. ;3 Pour le reste, j’ai toujours eu l’idée un peu farfelue que Xerneas était en quelque sorte la coqueluche de tous les autres Pokémon sauvages. Comment dire, c’est comme si le concept qu’il incarnait, en tant que personnification de la vie elle-même, était tellement beau, tellement positif, que tout le reste de la création ne pouvait pas s’empêcher de l’adorer et de s’extasier devant lui. A chaque fois qu’il traverse une forêt, tous les Pokémon qui y résident viennent se presser sur son passage pour pouvoir l’admirer, les petits Pokémon oiseaux qui ne sont pas encore assez grands pour comprendre avec quelle révérence ils doivent l’approcher viennent instinctivement se blottir dans ses bois, et des fleurs éclosent sur son chemin comme s’il était Amaterasu dans Okami. Non pas que le cerf iridescent cherche délibérément à être le centre d’attention. En vérité, il ne se rend probablement même pas compte que la gentillesse naturelle dont il fait toujours preuve envers les autres créatures et la grâce solennelle avec laquelle il franchit majestueusement les espaces ne font que les conforter dans leur idolâtrie. Yveltal, à l’inverse, c’est le mouton noir, le mal-aimé. En tant qu’incarnation de la mort, j’ai toujours imaginé que les autres Pokémon le traitaient un peu comme un pestiféré. Vous savez, le genre d’individu que les gens traitent de tous les noms quand ils le voient passer au loin, mais qui les fait détaler la queue entre les jambes dès qu’il regarde dans leur direction. En fait, le seul qui recherche activement la compagnie de l’ombrageux charognard, c’est Xerneas. A partir de là, je serais presque intimidé par toutes les directions que l’histoire pourrait prendre...
- She-Ra and the Princesses of Power - Kyle/Rogelio
Que pourrais-je vous dire sur ces deux zigotos ? D’un côté, nous avons un gentil petit blondinet, plein de bonne volonté mais un peu chiffe molle, dont on se demande bien comment il a atterri dans les rangs tyranniques et impitoyables de la Horde. De l’autre, un homme-lézard tout en muscle qui tient à cet adorable gringalet plus que tout au monde mais qui n’est pas franchement très doué pour extérioriser ses sentiments. Ce sont des personnages extrêmement secondaires, mais je pense qu'un simple coup d'oeil à l'intérieur du casier de Rogelio devrait suffire à vous expliquer pourquoi j’ai autant d’affection pour cette paire et pourquoi j’aimerais beaucoup explorer leur intimité...
- Sonic the Hedgehog - Espio/Vector
(section en cours de rédaction)
Si vous me disiez que vous n’avez jamais imaginé la Team Chaotix comme un couple gay essayant tant bien que mal d’élever leur fils adoptif, je ne vous croirais pas... Bon, d’accord, probablement que je vous croirais. Mais je suppose que je ne suis pas le seul à avoir un faible pour cette interprétation du trio de détectives.
- Spyro Reignited Trilogy - une orgie de dragons
Comme la plupart des membres de la communauté furry, j’ai été totalement subjugué par le remake de la trilogie Spyro, en particulier le coup de pinceau bien mérité qu’ils ont donné au premier opus. Après tout, un jeu dans lequel un adorable petit dragon part à la rescousse de ses soixante-quatorze papas, c’était déjà hyper séduisant sur le papier... Mais maintenant que chacun de ces soixante-quatorze dragons a son propre design et sa propre personnalité, et qu’ils sont tous plus sexy les uns que les autres, c’est un véritable harem de beaux mâles à écailles que le joueur doit secourir. Ne tournons donc pas plus longtemps autour du pot : je rêverais d’écrire une fanfic homopornographique orgiaque dans laquelle apparaîtrait l’intégralité de ces soixante-quatorze étalons reptiliens. Certains diront que j’ai la folie des grandeurs, mais très franchement, comment voulez-vous que je me contente de ne mettre en scène que deux ou trois d’entre eux ? Ils sont tous tellement appétissants... Le principe en lui-même n’est d’ailleurs pas nouveau. Tel que je vois les choses, le royaume des dragons est en fait une grande communauté polyamoureuse de papas gays qui sortent tous les uns avec les autres et font l’amour comme ça leur chante (OT74 !). Du coup, si je devais me prononcer sur le contexte dans lequel je souhaiterais les mettre en scène, ce serait une sorte de grande réunion annuelle. Comment dire, compte tenu de la taille de leur communauté et des occupations de chacun, il est évident qu’ils ne peuvent pas tous se voir quand ils le veulent. Aussi, j’ai dans l’idée que c’est devenu pour eux une sorte de tradition de tous se retrouver, une fois par an, au même endroit pour se vautrer tous ensemble dans la débauche et baiser comme des bêtes. Je les vois déjà, en train de se prélasser sensuellement au bord des bassins de l’Oasis Ombragée, se caressant langoureusement les uns les autres, batifolant dans l’eau, s’amusant à glisser leurs langues dans les recoins les plus sombres et humides de l’anatomie de leurs partenaires... Pensez aussi à tous les équipements différents que ces séduisants mâles pourraient avoir entre les jambes. Trans, maleherms, poilus ou imberbes, doubles bites, testicules internes ou pendant lourdement entre leurs cuisses, sans parler de toutes les différentes formes de verges qui existent ou qu’il reste à inventer : avec autant de dragons à l’affiche, il y a de quoi s’en donner à coeur joie. Par ailleurs, on peut également imaginer que cette assembléeanale annuelle est aussi l'occasion pour eux de procéder à l'initiation sexuelle de leurs protégés qui s'apprêtent à passer à l'âge adulte et à prendre leur envol (après que les Créateurs d’animaux se sont occupés de leur enseigner la partie théorique, bien sûr ; ce sont des spécialistes de la reproduction après tout :p ). Ce serait le prétexte idéal pour inclure aussi la superbe version adulte de Spyro que l'un des artistes ayant travaillé sur le remake a imaginée (et qui est plus ou moins devenue le design de référence pour tous les fans qui souhaiteraient mettre en scène le jeune aventurier une fois devenu grand). Après tout, un dragon sexy de plus ou de moins, ça ne peut pas faire de mal. ;3
- Star Fox - Fox McCloud/Wolf O’Donnell
J’imagine qu’il est inutile de vous présenter ces deux-là. Après tout, ce sont des habitués de la communauté furry. Vous me direz, ils ont déjà des milliers de fanarts et de fanfics à leur actif, alors ce n’est pas difficile, pour les fans de cette paire, de trouver de quoi alimenter leurs soirées de plaisir manuel. Mais ça reste un couple dont j’aimerais vraiment explorer la dynamique par moi-même. Des ennemis, devenus rivaux, devenus amis (en quelque sorte... plus ou moins... ça reste un bien grand mot), devenus amants (même si je serais personnellement tenté d’inverser les deux dernières parties ;3 ) ; comment pourrais-je ne pas avoir envie de plonger moi aussi dans ce potentiel érotico-narratif illimité ? D’autant que l’animosité passionnée que Wolf entretenait pour le père de Fox confère à leur relation un certain parfum de tabou et de sordidité que je trouve délicieusement émoustillant. Et puis, maintenant que Super Smash Bros. Ultimate est sorti et que le loup a décidé de faire son coming out et d’assumer sa bisexualité et son penchant pour les dessous de bras, la vie privée de Wolf et les établissements qu’il fréquente pendant son temps libre sont devenus autrement plus amusants à imaginer...
- Tales of Vesperia – Duke/Elucifur
Quand on dit "couple gay" et "Tales of Vesperia", c'est évidemment à Flynn et Yuri que l'on pense en premier. En effet, je ne vous divulgâcherais rien en vous disant que le sous-texte homoérotique de leur relation est tellement épais que c'est devenu une habitude pour les fans de plaisanter sur le fait que le bretteur aux cheveux noirs aurait plutôt dû s'appeler "Yaoi". XD Mais pour ma part, même si j’ai aussi très envie d’écrire ma propre fanfic sur l’intimité amoureuse de ces deux inséparables compagnons, c’est une tout autre paire sur laquelle j’aimerais d’abord me pencher : Duke et Elucifur. Sans tout vous dévoiler, le premier est un guerrier solitaire, pour ne pas dire misanthrope, qui ne se préoccupe que de la préservation de l’ordre naturel de Terca Lumireis, le monde dans lequel se déroule le jeu, et voue un profond respect aux créatures qui en sont garantes. Le second était le roi des Entelexeia, une race de monstres géants nés de l’aer, l’énergie magique de Terca Lumireis, et qui portent la lourde charge d’en assurer la stabilité et la pérennité face à la bêtise des civilisations humaines. C’était aussi le meilleur - et probablement le seul - ami de Duke. Et vous comprendrez par mon usage du passé et par le mépris que l’épéiste taciturne a pour ses semblables que leur histoire n’a pas vraiment connu une fin heureuse... Mais ce qui est encore plus cruel, c’est que les réalisateurs du jeu n’ont pas daigné nous montrer une seule fois à quoi ressemblait Elucifur de son vivant. Même pas un petit flash-back. Tout ce que l’on sait de lui, c’est qu’il était énorme, que c’était un chef idéaliste qui rêvait d’une coexistence pacifique entre les hommes et les Entelexeia, même s’il n’a pas hésité à se battre contre ses propres congénères pour défendre ses idéaux et protéger l’humanité, et qu’il avait une fille, ce qui, étant donné le peu d’informations dont on dispose quant à la façon dont leur race se reproduit, ne nous apprend au final pas grand-chose. Mais si les développeurs croient que cela va m’empêcher de les imaginer, Duke et lui, en train de faire l’amour comme des bêtes sur la colline d’Ehmead, j’aime autant vous dire qu’ils se mettent le doigt dans l’oeil. A part ça, j’aimerais aussi beaucoup écrire sur Clint et Tison, le chef acariâtre et antipathique de la guilde des Lames chasseresses et son fidèle second (qui réussit le pari d’être le plus raisonnable des deux tout en étant complètement allumé). Je ne sais pas, j’ai toujours imaginé que ça faisait des années qu’ils étaient mariés ensemble, mais comme le sujet n’avait jamais rien à voir avec les circonstances qui leur faisaient croiser la route de Courage de Vesperia, Yuri et sa bande ne l’ont appris que bien après les événements du jeu. XD
- Tooboe Bookmark - Natsume/Nitobe
(section en cours de rédaction)
Voilà des noms qui nous ramènent loin en arrière. C’est en effet dans le tout premier numéro de mon petit bulletin que j’avais partagé avec vous mon affection pour ce webcomic gay plein d’humour et de tendresse. Rendez-vous compte, c’était en 2017. Ça n’a pas l’air si lointain dit comme ça, mais en ce qui me concerne, j’ai l’impression que c’était il y a une éternité (sans parler de 2020 qui a complètement faussé ma perception du temps). Du coup, j’imagine qu’un petit rappel des faits est de rigueur.
Voili-voilà. J’espère que cette petite exploration de mon imaginaire scriptural vous aura plu. Ce n’est évidemment pas une liste exhaustive, et beaucoup de mes couples favoris manquent encore à l’appel, comme par exemple le trio Ben, Kevin et Rook (Ben 10), Link et Sidon (Breath of the Wild), Thanatos et Zagreus (Hades), Ace et Deuce (One Piece), Gueira et Meis (Promare), Hector (Raiponce - La Série, même si je ne sais pas encore avec qui je pourrais le mettre en scène), Jaden et Jesse (Yu-Gi-Oh! GX), ou encore The Brain et Monsieur Mallah. Mais si je ne m’étais pas réfréné un peu, ce numéro aurait été interminable. XD Je ne vais d’ailleurs pas vous retenir plus longtemps. C’est déjà adorable de votre part d’avoir lu ce bulletin jusqu’au bout. Je ne peux malheureusement pas vous dire quand est-ce que je trouverai le temps et le courage de concrétiser chacun de ces projets, mais j’espère que ce jour-là, vous prendrez autant de plaisir (dans tous les sens du terme, pour le coup) à lire mon travail que j’en ai à partager toutes ces choses avec vous. D’ici là, prenez soin de vous, et je vous retrouve le mois prochain pour ma traditionnelle édition spéciale du Nouvel An chinois. Nous entrons cette fois-ci dans l’année du Buffle, un animal réputé héroïque, fidèle et protecteur. Le pauvre, il va avoir du pain sur la planche s’il espère guérir tous les ravages que le Rat a causés… Allez, zài jiàn. ^_^
Avant toute chose, permettez-moi de vous souhaiter à tous une bonne année, que vous soyez un lecteur fidèle ou un nouveau venu (la tradition veut que l’on ait jusqu’au dernier jour de Janvier pour présenter ses voeux, alors je suis encore dans les temps*). On peut dire que la deuxième saison du feuilleton 202X n’aura pas attendu pour nous prouver qu’elle saura être tout aussi fracassante que la première. Mais ne perdons pas plus de temps avec ces platitudes. Comme je vous l’avais annoncé la dernière fois, cette édition va être un peu particulière. Quoi de mieux qu’un numéro spécial pour démarrer cette nouvelle année en fanfare, me direz-vous. Pour faire simple, il s’agit d’un truc que je voulais concrétiser depuis un bon moment déjà : une liste de tous les univers et de tous les personnages sur lesquels je voudrais écrire des fanfics. Je pense bien sûr principalement à des textes érotiques, à l’instar des quelques travaux que j’ai déjà postés sur FA, mais je n’exclus pas de plancher aussi sur des récits domestiques plus légers style tranche de vie, en particulier pour les personnages dont l’âge ambigu me rend un peu mal à l’aise à l’idée de les mettre en scène dans la première catégorie... Enfin voilà. Comme je vous le disais, ça fait longtemps déjà que je souhaitais rédiger un tel document, non seulement pour partager avec vous toutes les idées de fanfics qui me trottent dans la tête et peut-être donner envie à d’autres auteurs d’écrire eux aussi sur ces couples que j’adore, mais également pour en garder une trace quelque part en attendant de me lancer dans leur concrétisation. Et maintenant que mon enthousiasme pour l’écriture revient petit à petit, ça m’a semblé être le moment idéal (sans parler de l’impulsion vivifiante de la nouvelle année). Sur ce, je vous invite à présent à plonger dans les méandres de mon âme et à vous extasier devant la toute-puissance de mon génie créatif, mwahahahaha... Non mais sérieusement, j'espère que vous apprécierez ce numéro. ^_^
* Je précise que là où j’habite, il n’était pas encore minuit lorsque j’ai posté ce bulletin. :p
- The Acorn Princess - Beetle/Flower
Comme je vous l’avais expliqué dans le numéro de mars 2020, je suis immédiatement tombé sous le charme printanier de ce court-métrage mettant en scène l’amitié et la vie sentimentale d’un prince et d’une princesse homosexuels, et le stratagème abracadabrant qu’ils vont échafauder pour échapper à des épousailles qui ne les enchantent ni l’un ni l’autre. Alors maintenant que le goût de l’écriture me revient tout doucement, vous imaginez bien que le jeune faune que je suis adorerait écrire une fanfic qui explorerait l’intimité de Flower et Beetle, le séduisant prince des fleurs et son adorable
- Animal Crossing - Djason/Pollux
Ou pour ceux qui les connaîtraient mieux sous leurs noms anglophones, Flick et C.J. Eh oui, il ne m’aura pas fallu longtemps pour tomber moi aussi éperdument amoureux de cette paire. Il faut dire que leur dynamique est extraordinairement attachante. D’un côté, l’artiste introverti et taciturne, en froid avec son père et qui manque de confiance en lui malgré tout son talent et sa passion ; de l’autre, un véritable rayon de soleil ambulant, sociable et populaire, qui l’aime inconditionnellement et fait tout ce qu’il peut pour que son partenaire soit reconnu et apprécié à sa juste valeur. La façon dont ils parlent constamment l’un de l’autre - surtout Pollux - est tout simplement adorable, et leurs designs sont tous les deux aussi séduisants que leurs personnalités. Et pour couronner le tout, ils sont colocataires (dans un jeu où tout le monde a sa propre maison). Que demander de plus ? (Que Nintendo arrête de nier l’évidence et reconnaisse officiellement qu’ils sont en couple, par exemple, mais restons lucides. XD ) Pour le reste, si je devais me prononcer dès maintenant sur le genre de situation dans lequel j’aimerais les mettre en scène, ce serait une bonne vieille session de sexe en streaming. Pollux aurait réussi à convaincre Djason, par je ne sais encore quel miracle, de l’aider à réaliser l’un de ses fantasmes les plus bandants et audacieux : faire l’amour avec son petit ami en direct sur sa chaîne de stream. Rien de particulièrement original, compte tenu des activités du jeune castor, mais c’est un scénario que j’aimerais beaucoup essayer. J’ai aussi cette petite fantaisie personnelle comme quoi Djason utilise parfois ses talents de sculpteur pour se fabriquer, à Pollux et lui, tout un tas de dildos et de sex-toys aux formes exotiques, comme par exemple des godes en forme de pénis de cétacés pour chatouiller les entrailles de son cher amoureux des poissons (je fais en effet partie de ceux qui préfèrent les imaginer comme étant tous les deux versatiles sur le plan positionnel ;3 ). Du coup, on peut aussi imaginer que ce stream sera également l’occasion pour les deux tourteaux, pardon, tourtereaux, d’exhiber leur impressionnante collection de godemichés artisanaux (un mot qui, dans le cas présent, est étonnamment approprié, puisqu’il s’agit effectivement d’objets d’art à se mettre dans l’anus XD ), voire même d’en faire la promotion avant que le jeune artiste ne commence à les commercialiser (j’ai déjà le nom de sa marque : "Bad Chameleon" :3 ). Je pense même que le point d’orgue de la soirée sera une démonstration à la chorégraphie superbement maîtrisée de la façon dont ils s’empalent jusqu’à ce que leurs fesses se touchent sur les dildos à double extrémité que le beau caméléon a fabriqués pour les jours où ils sont tous les deux d’humeur à se faire bourrer le cul... A part ça, je suis aussi très fan de la théorie selon laquelle l’animosité que Rounard et Tom Nook manifestent l’un pour l’autre serait en fait le résultat d’une rupture amoureuse mal digérée sur fond de divergences commerciales et de l’attirance sexuelle qu’ils ressentent encore l’un pour l’autre, alors je serais également bien tenté d’écrire quelque chose sur cette rivalité brûlante. Et puis il y a aussi la "passion dévorante" que Blaise a pour les pieds...
- De Cape et de Crocs - Armand/don Lope
Au cas où vous ne la connaîtriez pas encore, De Cape et de Crocs est une fabuleuse série de bandes dessinées française racontant les pérégrinations rocambolesques de deux bretteurs anthropomorphes dans une version chimérique et fantasmée de l’Europe du dix-septième siècle : Armand Raynal de Maupertuis, le renard, un gentilhomme gascon, poète et fin lettré, dont le penchant pour le beau sexe cache un esprit vif et chevaleresque ; et don Lope de Villalobos y Sangrin, le loup, un hidalgo andalou, "et par là même rempart de la chrétienté", impulsif et téméraire, mais qui n’hésiterait pas à mettre de côté toutes ses convictions pour protéger la veuve et l’orphelin. Et laissez-moi vous dire que malgré l’hétérosexualité manifeste des deux énergumènes, ce n’est pas difficile d’interpréter leur indéfectible camaraderie comme quelque chose de plus fiévreux et de plus tactile qu’une simple amitié. Malheureusement, la communauté des fans de la BD, déjà plutôt restreinte, n’est pas vraiment très portée sur l’écriture homoromantique. Alors si vous êtes comme moi et que vous préféreriez les voir jouer avec un tout autre genre de rapières et de fourreaux, j’aime autant vous dire que vous allez très vite rester sur votre faim. Du coup, comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, cela fait plusieurs années que je me tâte à mettre en scène ce duo poilu dans un manuscrit de mon cru. Je les imagine déjà, tous les deux, seul à seul dans leur chambre, sans doute une vieille cabine étroite sur l’un des nombreux navires à bord desquels ils ont embarqué au cours de leurs voyages, en train de finir de se préparer, à la lueur d’une bougie, à rejoindre leurs couchettes respectives tout en discutant nonchalamment de ce qu’ils ont vécu et de ce qui les attend. Soudain, un geste, une parole, et sans même qu’ils ne s’en soient rendus compte, les voilà qui se retrouvent face à face, à quelques centimètres seulement l’un de l’autre (ou quelle que soit l’unité de mesure qui était en vigueur au dix-septième siècle pour les petites distances). Le silence se fait dans leur dortoir. Tout à coup, leur instinct prend le dessus et ils s’enlacent fougueusement, sans même prendre le temps de se demander ce qu’ils font, comme si en cet instant précis, c’était pour eux la chose la plus naturelle au monde. Ce serait le début d’une nuit de passion sauvage, sulfureuse et virile, une soirée enivrante qui obligera les deux spadassins à faire face à un choix épineux : réévaluer la nature profonde des sentiments qu’ils éprouvent l’un pour l’autre au risque d’ébranler irrémédiablement leurs convictions et leur amitié, ou faire comme si rien de tout cela n’était jamais arrivé et vivre le restant de leurs jours en muselant cet amour qui couve dans leurs entrailles. Après tout, leur histoire a toujours été placée sous le signe de la théâtralité, alors je peux bien les faire passer de Molière à Corneille. :p
- Harry Potter - Remus Lupin/Sirius Black
Voilà une paire que je ne pense pas avoir besoin de présenter. Reconnaissez-le, on a tous pensé, à un moment ou à un autre, que ces deux-là sortaient ensemble, que ce soit à cause de leur manière de s’asticoter comme un vieux couple, de leur tendance à s’agripper l’un à l’autre à chaque fois qu’ils en avaient l’occasion, ou du fait qu’ils envoyaient des cadeaux de Noël conjoints à Harry. Je veux dire, même les acteurs qui les interprétaient dans l’adaptation cinématographique étaient persuadés qu’ils étaient gays l’un pour l’autre. Et ce n’est pas comme si Dumbledore avait le monopole de l’homosexualité à Poudlard... Blague à part, je ne sais pas encore dans quel genre de situation sexy je souhaiterais les dépeindre, ni à quelle époque de leur relation l’action pourrait se dérouler - la découverte et l’exploration de leur sexualité durant leurs jeunes années à l’école de sorcellerie, les quelques mois qu’ils ont pu partager entre l’évasion et la mort de Sirius... si tant est que je m’en tienne à la continuité officielle de la saga, évidemment - mais ce dont je suis sûr, en tout cas, c'est que je ne ferai pas l'impasse sur la capacité du motard aux cheveux longs de se transformer en gros chien noir sur commande, si vous voyez où je veux en venir (est-ce que ce serait considéré comme de la zoophilie ? :3 ). Après tout, quand il s'agit de Sirius, "doggy style" n'est pas qu'une position, c'est un mode de vie… Punaise, dit comme ça, ça me donne également très envie d’écrire un bon gros plan à quatre entre tous les Maraudeurs sous leurs formes animales. XD
- Harry Potter et l’enfant maudit - Albus/Scorpius
Comme beaucoup de fans de la saga, je ne peux pas vraiment dire que j’ai été emballé par la direction que les auteurs ont prise dans l’Enfant maudit. Mais s’il y a bien une chose dans la pièce qui ne m’a pas déçu, c’est la relation aussi inattendue qu’adorable entre le fils Potter et l’héritier Malfoy (une affection attendrissante et sincère qui rend malheureusement d’autant plus indigeste l’arrière-goût final de queerbaiting, mais je suppose que le sujet a déjà fait couler suffisamment d’encre). Ne tournons pas autour du pot : la manière dont leur amitié est écrite dégage un sous-texte tellement romantique, que le seul moyen pour J. K. Rowling de rendre la situation plus gay qu’elle ne l’est aurait été d’appeler le fils d’Harry Albus Sirius Potter... Du coup, je suis moi aussi tenté, comme l’ont fait beaucoup d’autres fans avant moi, de faire ce que la pièce aurait dû mais n’en a pas eu le courage et d’imaginer une suite où les deux garçons auraient décidé de sauter le pas et de sortir officiellement ensemble. Je vois ça d’ici, les deux adolescents, pendant leurs dernières années à Poudlard, en train de faire l’apprentissage de l’amour et de la sexualité, explorant fiévreusement leurs corps dans l’intimité de leur dortoir, blottis l’un contre l’autre... Avouez que ce serait plus intéressant que Ron et Hermione deux point zéro. ;3
- Homestuck - Dave/Karkat
(section en cours de rédaction)
- Le Loup-garou du Campus - Merton/Tommy
Si vous avez bonne mémoire et que vous suivez cette newsletter depuis un bon moment, vous vous souviendrez sûrement que je m'étais déjà longuement épanché sur cette série désopilante, sur la relation improbable mais irrésistible entre ses deux personnages principaux, et sur leur tendance à ignorer toute notion d'espace personnel lorsqu’ils se retrouvent côte à côte. Dans la mesure où l’article en question détaillait déjà de manière bien assez exhaustive tout ce qui fait le charme de ce duo et de leurs aventures, je ne vais pas vous tenir inutilement la jambe en vous rabâchant à nouveau tout ce que je trouve attachant à propos de cette paire. Mais comprenez bien que c’est un couple pour lequel j’ai énormément d’affection. Le sous-texte homoérotique qui imprègne leur camaraderie – même si je suis prêt à parier qu’il n’était pas du tout intentionnel – est tout simplement jubilatoire. Et le fait que la série se termine sur les deux hommes s’apprêtant à emménager ensemble dans leur nouvelle résidence universitaire, c’est comme une autoroute en or massif pour les auteurs de fanfics gays.
- My Hero Academia - Endeavor/Hawks
(section en cours de rédaction)
J’imagine que c’est un couple qui ne plaira pas à tout le monde. Entre la différence d’âge assez considérable et le comportement hautement répréhensible que le héros enflammé a eu à l’égard de sa famille, c’est sûr que ce n’est pas vraiment le genre d’histoire d’amour qui risque de parler au principal public du manga. Mais comme je ne suis pas un lecteur ordinaire et que mes goûts sont tout aussi tordus que le vieux hêtre qui pousse dans la cour de mon nouvel appartement, comment vouliez-vous que je ne sois pas submergé par l’adorable et étonnamment positive alchimie qui s’est tout de suite tissée entre les deux hommes ? Non mais sérieusement. Hawks venait tout juste d’être introduit dans l’histoire et de rencontrer Endeavor en personne pour la première fois, et voilà que l’auteur leur offre un arc entier consacré à leur partenariat.
- My Little Pony : Friendship is Magic - Flash Sentry/Sunburst
Après Spike et Thorax, voici probablement le couple gay potentiel que je préfère dans l’univers de Friendship is Magic. Et au cas où vous vous demanderiez, avec toute la stupéfaction du monde et à juste titre, pourquoi j'ai autant d'affection pour une paire qui semble de prime abord sortir de nulle part, laissez-moi préciser que c'est entièrement* la* faute* de* cette* artiste*. :p Vous me direz, ça fait déjà beaucoup de matière. D’autant que les travaux de l’artiste n’ont évidemment pas inspiré que moi à s’enticher de cette paire. Mais comme je n’ai encore trouvé personne qui ait osé raconter ce que les deux étalons font dans leur lit, je n’ai pas vraiment le choix : il va falloir que je prenne moi-même le poney par la corne. ;3 Pour le reste, je ne sais pas encore à quel point je resterai fidèle à l’interprétation de Lopoddity, mais il est clair que sa vision des personnages a une influence considérable sur la manière dont j’imagine leur couple.
- Mythologie égyptienne – Râ/Seth
(section en cours de rédaction)
Si Râ et Seth font partie des figures les plus connues du panthéon égyptien, peu de gens semblent savoir à quel point le dieu soleil et le maître du désert étaient proches. Il faut dire que quand on parle de l’homosexualité de Seth, on pense surtout au contentieux qui l’opposa à Horus et à l’épisode de la laitue assaisonnée au sperme.
- Overwatch – Junkrat/Roadhog
Compte tenu de la
* Un autre couple sur lequel j’aimerais beaucoup écrire quelque chose, mais je pense que cette paire-là se passe de commentaires. ;3
- Owlboy - Otus/Solus
(section en cours de rédaction)
Après tous ces numéros de Sharing is Caring et toutes ces choses que j’ai partagées avec vous, j’imagine que vous devez commencer à comprendre comment je fonctionne. Ça ne vous étonnera donc pas d’apprendre qu’il m’a suffi de poser les yeux sur la jaquette pour instantanément tomber sous le charme de Owlboy, un petit jeu de plate-forme à l’esthétique adorablement rétro. Que ce soit pour ses graphismes pixellisés tout à fait somptueux, ou pour son intrigue intense et poétique portée par une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, c’est vraiment un jeu qui mérite qu’on s’y intéresse (son seul défaut étant d’être trop court). Mais surtout, je pense que vous serez d’accord avec moi pour dire qu’Otus est sans conteste l’un des personnages de jeu vidéo les plus trognons jamais créés. Entre toute la bonne volonté qu’il déploie pour aider son prochain et combler les attentes de son mentor acariâtre, son mutisme oppressant qu’il compense par des mimiques adorablement expressives, et la façon absolument abjecte que l’univers a de cracher sur tous ses efforts, c’est un garçon extraordinairement attachant. Du coup, Otus est adorable, Solus est adorable, leur amitié - bien qu’elle puisse paraître un peu superficielle du fait de la brièveté du jeu - est adorable ; je vous laisse faire le calcul.
- Personnages historiques - Philippe II Auguste/Richard Ier Coeur de Lion
(section en cours de rédaction)
Au cas où vous vous demanderiez d’où est-ce que je sors une paire pareille, je vous recommande de voir le film Le Lion en hiver (The Lion in Winter), adapté de la pièce de théâtre du même nom. Evidemment, le film est avant tout une comédie et ne prétend pas reconstituer une quelconque réalité historique. Mais vous serez peut-être surpris d’apprendre que la sexualité de Richard Coeur de Lion est effectivement un véritable sujet de débat chez les historiens. Il faut dire qu’il existe beaucoup d’éléments qui semblent indiquer que le farouche souverain avait un sérieux penchant pour les hommes, comme par exemple le fait que son union avec Bérengère de Navarre - qui était déjà un mariage de convenance - soit restée stérile, qu’il se soit fait réprimander plusieurs fois par l’Eglise pour s’être adonné au crime de sodomie, et bien sûr, la relation intense et ambiguë qu’il entretenait avec Philippe de France avant que des enjeux politiques ne les dressent l’un contre l’autre (certains chroniqueurs de l’époque rapportent même que les deux monarques avaient pour habitude de dormir dans le même lit lorsque l’autre venait en visite officielle). Evidemment, la plupart des historiens vous diront que rien de tout cela n’est suffisamment concluant pour affirmer quoi que ce soit sur la sexualité du roi Richard. D’autres encore vous souligneront que la question n’a aucun sens dans la mesure où le souverain vivait à une époque où la notion même d’identité sexuelle n’existait pas encore.
- Pokémon - Xerneas/Yveltal
Xerneas et Yveltal... La vie et la mort... A l’époque où ils commençaient à dévoiler les détails de la sixième génération, j’ai tout de suite eu le coup de foudre pour les deux Pokémon légendaires de Kalos (ce qui est pour le moins extraordinaire, dans la mesure où aucun des deux n’est de type Electrik XD ). N’allez surtout pas y voir un quelconque élan de patriotisme de ma part, mais j’ai tout de suite trouvé qu’ils dégageaient une certaine prestance, une certaine grâce mystique - vous pourriez dire, une certaine aura - qui fait souvent défaut à beaucoup de Pokémon mythologiques (autant vous dire que j’ai été très déçu par la façon dont ils ont été traités par le scénario de X et Y). Bizarrement, c’est aussi l’un des seuls duos de Pokémon légendaires que je conçois comme des amants plutôt que comme des frères. Je ne sais pas vraiment à quoi ça tient. Peut-être est-ce parce que les concepts qu’ils représentent me font parfois involontairement penser aux travaux de Sigmund Freud. Vous savez, les pulsions de vie et de mort, Eros et Thanatos... Sans compter que l'orgasme est aussi appelé la "petite mort", alors ça paraîtrait logique que le sexe appartienne au domaine d'Yveltal, même si cette explication semble nettement moins probante. XD Enfin bref. Je précise aussi, avant de continuer, que même si la plupart des Pokémon légendaires sont techniquement asexués, en ce qui concerne ces deux-là, je les ai toujours imaginés comme des mâles. Ne soyez donc pas surpris si je parle d’eux ou de leur relation en termes masculins (même si, étant donné les préférences érotiques que j’ai ouvertement affichées tout au long de ce bulletin, cela ne devrait étonner personne :p ). Cela étant, j’ai aussi très envie de sauter sur l’occasion pour explorer d’autres configurations génitales. Alors si je devais écrire une scène d’amour entre les deux, là, tout de suite, ils n’auraient probablement pas qu’un gourdin entre les pattes arrière. ;3 Pour le reste, j’ai toujours eu l’idée un peu farfelue que Xerneas était en quelque sorte la coqueluche de tous les autres Pokémon sauvages. Comment dire, c’est comme si le concept qu’il incarnait, en tant que personnification de la vie elle-même, était tellement beau, tellement positif, que tout le reste de la création ne pouvait pas s’empêcher de l’adorer et de s’extasier devant lui. A chaque fois qu’il traverse une forêt, tous les Pokémon qui y résident viennent se presser sur son passage pour pouvoir l’admirer, les petits Pokémon oiseaux qui ne sont pas encore assez grands pour comprendre avec quelle révérence ils doivent l’approcher viennent instinctivement se blottir dans ses bois, et des fleurs éclosent sur son chemin comme s’il était Amaterasu dans Okami. Non pas que le cerf iridescent cherche délibérément à être le centre d’attention. En vérité, il ne se rend probablement même pas compte que la gentillesse naturelle dont il fait toujours preuve envers les autres créatures et la grâce solennelle avec laquelle il franchit majestueusement les espaces ne font que les conforter dans leur idolâtrie. Yveltal, à l’inverse, c’est le mouton noir, le mal-aimé. En tant qu’incarnation de la mort, j’ai toujours imaginé que les autres Pokémon le traitaient un peu comme un pestiféré. Vous savez, le genre d’individu que les gens traitent de tous les noms quand ils le voient passer au loin, mais qui les fait détaler la queue entre les jambes dès qu’il regarde dans leur direction. En fait, le seul qui recherche activement la compagnie de l’ombrageux charognard, c’est Xerneas. A partir de là, je serais presque intimidé par toutes les directions que l’histoire pourrait prendre...
- She-Ra and the Princesses of Power - Kyle/Rogelio
Que pourrais-je vous dire sur ces deux zigotos ? D’un côté, nous avons un gentil petit blondinet, plein de bonne volonté mais un peu chiffe molle, dont on se demande bien comment il a atterri dans les rangs tyranniques et impitoyables de la Horde. De l’autre, un homme-lézard tout en muscle qui tient à cet adorable gringalet plus que tout au monde mais qui n’est pas franchement très doué pour extérioriser ses sentiments. Ce sont des personnages extrêmement secondaires, mais je pense qu'un simple coup d'oeil à l'intérieur du casier de Rogelio devrait suffire à vous expliquer pourquoi j’ai autant d’affection pour cette paire et pourquoi j’aimerais beaucoup explorer leur intimité...
- Sonic the Hedgehog - Espio/Vector
(section en cours de rédaction)
Si vous me disiez que vous n’avez jamais imaginé la Team Chaotix comme un couple gay essayant tant bien que mal d’élever leur fils adoptif, je ne vous croirais pas... Bon, d’accord, probablement que je vous croirais. Mais je suppose que je ne suis pas le seul à avoir un faible pour cette interprétation du trio de détectives.
- Spyro Reignited Trilogy - une orgie de dragons
Comme la plupart des membres de la communauté furry, j’ai été totalement subjugué par le remake de la trilogie Spyro, en particulier le coup de pinceau bien mérité qu’ils ont donné au premier opus. Après tout, un jeu dans lequel un adorable petit dragon part à la rescousse de ses soixante-quatorze papas, c’était déjà hyper séduisant sur le papier... Mais maintenant que chacun de ces soixante-quatorze dragons a son propre design et sa propre personnalité, et qu’ils sont tous plus sexy les uns que les autres, c’est un véritable harem de beaux mâles à écailles que le joueur doit secourir. Ne tournons donc pas plus longtemps autour du pot : je rêverais d’écrire une fanfic homopornographique orgiaque dans laquelle apparaîtrait l’intégralité de ces soixante-quatorze étalons reptiliens. Certains diront que j’ai la folie des grandeurs, mais très franchement, comment voulez-vous que je me contente de ne mettre en scène que deux ou trois d’entre eux ? Ils sont tous tellement appétissants... Le principe en lui-même n’est d’ailleurs pas nouveau. Tel que je vois les choses, le royaume des dragons est en fait une grande communauté polyamoureuse de papas gays qui sortent tous les uns avec les autres et font l’amour comme ça leur chante (OT74 !). Du coup, si je devais me prononcer sur le contexte dans lequel je souhaiterais les mettre en scène, ce serait une sorte de grande réunion annuelle. Comment dire, compte tenu de la taille de leur communauté et des occupations de chacun, il est évident qu’ils ne peuvent pas tous se voir quand ils le veulent. Aussi, j’ai dans l’idée que c’est devenu pour eux une sorte de tradition de tous se retrouver, une fois par an, au même endroit pour se vautrer tous ensemble dans la débauche et baiser comme des bêtes. Je les vois déjà, en train de se prélasser sensuellement au bord des bassins de l’Oasis Ombragée, se caressant langoureusement les uns les autres, batifolant dans l’eau, s’amusant à glisser leurs langues dans les recoins les plus sombres et humides de l’anatomie de leurs partenaires... Pensez aussi à tous les équipements différents que ces séduisants mâles pourraient avoir entre les jambes. Trans, maleherms, poilus ou imberbes, doubles bites, testicules internes ou pendant lourdement entre leurs cuisses, sans parler de toutes les différentes formes de verges qui existent ou qu’il reste à inventer : avec autant de dragons à l’affiche, il y a de quoi s’en donner à coeur joie. Par ailleurs, on peut également imaginer que cette assemblée
- Star Fox - Fox McCloud/Wolf O’Donnell
J’imagine qu’il est inutile de vous présenter ces deux-là. Après tout, ce sont des habitués de la communauté furry. Vous me direz, ils ont déjà des milliers de fanarts et de fanfics à leur actif, alors ce n’est pas difficile, pour les fans de cette paire, de trouver de quoi alimenter leurs soirées de plaisir manuel. Mais ça reste un couple dont j’aimerais vraiment explorer la dynamique par moi-même. Des ennemis, devenus rivaux, devenus amis (en quelque sorte... plus ou moins... ça reste un bien grand mot), devenus amants (même si je serais personnellement tenté d’inverser les deux dernières parties ;3 ) ; comment pourrais-je ne pas avoir envie de plonger moi aussi dans ce potentiel érotico-narratif illimité ? D’autant que l’animosité passionnée que Wolf entretenait pour le père de Fox confère à leur relation un certain parfum de tabou et de sordidité que je trouve délicieusement émoustillant. Et puis, maintenant que Super Smash Bros. Ultimate est sorti et que le loup a décidé de faire son coming out et d’assumer sa bisexualité et son penchant pour les dessous de bras, la vie privée de Wolf et les établissements qu’il fréquente pendant son temps libre sont devenus autrement plus amusants à imaginer...
- Tales of Vesperia – Duke/Elucifur
Quand on dit "couple gay" et "Tales of Vesperia", c'est évidemment à Flynn et Yuri que l'on pense en premier. En effet, je ne vous divulgâcherais rien en vous disant que le sous-texte homoérotique de leur relation est tellement épais que c'est devenu une habitude pour les fans de plaisanter sur le fait que le bretteur aux cheveux noirs aurait plutôt dû s'appeler "Yaoi". XD Mais pour ma part, même si j’ai aussi très envie d’écrire ma propre fanfic sur l’intimité amoureuse de ces deux inséparables compagnons, c’est une tout autre paire sur laquelle j’aimerais d’abord me pencher : Duke et Elucifur. Sans tout vous dévoiler, le premier est un guerrier solitaire, pour ne pas dire misanthrope, qui ne se préoccupe que de la préservation de l’ordre naturel de Terca Lumireis, le monde dans lequel se déroule le jeu, et voue un profond respect aux créatures qui en sont garantes. Le second était le roi des Entelexeia, une race de monstres géants nés de l’aer, l’énergie magique de Terca Lumireis, et qui portent la lourde charge d’en assurer la stabilité et la pérennité face à la bêtise des civilisations humaines. C’était aussi le meilleur - et probablement le seul - ami de Duke. Et vous comprendrez par mon usage du passé et par le mépris que l’épéiste taciturne a pour ses semblables que leur histoire n’a pas vraiment connu une fin heureuse... Mais ce qui est encore plus cruel, c’est que les réalisateurs du jeu n’ont pas daigné nous montrer une seule fois à quoi ressemblait Elucifur de son vivant. Même pas un petit flash-back. Tout ce que l’on sait de lui, c’est qu’il était énorme, que c’était un chef idéaliste qui rêvait d’une coexistence pacifique entre les hommes et les Entelexeia, même s’il n’a pas hésité à se battre contre ses propres congénères pour défendre ses idéaux et protéger l’humanité, et qu’il avait une fille, ce qui, étant donné le peu d’informations dont on dispose quant à la façon dont leur race se reproduit, ne nous apprend au final pas grand-chose. Mais si les développeurs croient que cela va m’empêcher de les imaginer, Duke et lui, en train de faire l’amour comme des bêtes sur la colline d’Ehmead, j’aime autant vous dire qu’ils se mettent le doigt dans l’oeil. A part ça, j’aimerais aussi beaucoup écrire sur Clint et Tison, le chef acariâtre et antipathique de la guilde des Lames chasseresses et son fidèle second (qui réussit le pari d’être le plus raisonnable des deux tout en étant complètement allumé). Je ne sais pas, j’ai toujours imaginé que ça faisait des années qu’ils étaient mariés ensemble, mais comme le sujet n’avait jamais rien à voir avec les circonstances qui leur faisaient croiser la route de Courage de Vesperia, Yuri et sa bande ne l’ont appris que bien après les événements du jeu. XD
- Tooboe Bookmark - Natsume/Nitobe
(section en cours de rédaction)
Voilà des noms qui nous ramènent loin en arrière. C’est en effet dans le tout premier numéro de mon petit bulletin que j’avais partagé avec vous mon affection pour ce webcomic gay plein d’humour et de tendresse. Rendez-vous compte, c’était en 2017. Ça n’a pas l’air si lointain dit comme ça, mais en ce qui me concerne, j’ai l’impression que c’était il y a une éternité (sans parler de 2020 qui a complètement faussé ma perception du temps). Du coup, j’imagine qu’un petit rappel des faits est de rigueur.
Voili-voilà. J’espère que cette petite exploration de mon imaginaire scriptural vous aura plu. Ce n’est évidemment pas une liste exhaustive, et beaucoup de mes couples favoris manquent encore à l’appel, comme par exemple le trio Ben, Kevin et Rook (Ben 10), Link et Sidon (Breath of the Wild), Thanatos et Zagreus (Hades), Ace et Deuce (One Piece), Gueira et Meis (Promare), Hector (Raiponce - La Série, même si je ne sais pas encore avec qui je pourrais le mettre en scène), Jaden et Jesse (Yu-Gi-Oh! GX), ou encore The Brain et Monsieur Mallah. Mais si je ne m’étais pas réfréné un peu, ce numéro aurait été interminable. XD Je ne vais d’ailleurs pas vous retenir plus longtemps. C’est déjà adorable de votre part d’avoir lu ce bulletin jusqu’au bout. Je ne peux malheureusement pas vous dire quand est-ce que je trouverai le temps et le courage de concrétiser chacun de ces projets, mais j’espère que ce jour-là, vous prendrez autant de plaisir (dans tous les sens du terme, pour le coup) à lire mon travail que j’en ai à partager toutes ces choses avec vous. D’ici là, prenez soin de vous, et je vous retrouve le mois prochain pour ma traditionnelle édition spéciale du Nouvel An chinois. Nous entrons cette fois-ci dans l’année du Buffle, un animal réputé héroïque, fidèle et protecteur. Le pauvre, il va avoir du pain sur la planche s’il espère guérir tous les ravages que le Rat a causés… Allez, zài jiàn. ^_^
Sharing is Caring #32
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
Comment ça va ? Vous avez passé un bon réveillon de Noël ? J’espère que l’ombre de la crise sanitaire ne vous a pas trop terni les festivités. Enfin bon, j’imagine que vous n’avez pas vraiment envie de passer le peu de temps que vous avez pour vous reposer entre Noël et le nouvel an à m’écouter déblatérer sur le sujet. Ecourtons donc les politesses, et passons plutôt à la sélection du mois, la dernière de 2020 ! Comme je l’avais précisé dans le numéro précédent, je n’ai pas vraiment cherché à échafauder quoi que ce soit de spécial pour les fêtes, mais si je devais réunir toutes les choses dont je vais vous parler sous un thème qui soit un tant soit peu en lien avec cette époque de l’année, ce serait "illuminations". Au programme : du glamour et des paillettes sur fond de roman noir à la sauce K-pop ; un son et lumière que je n’hésiterais pas à qualifier de démentiel ; et pour finir en beauté, un véritable feu d’artifice (accompagné d’un délicieux dessert glacé) ! Avouez que c’est plutôt appétissant comme menu de réveillon. ^_^ Par ailleurs, je profite que l’on soit le 28 décembre pour souhaiter un joyeux anniversaire à Hawks, le jovial et séduisant homme-oiseau de My Hero Academia. Ce type est un ange. :3 Sur ce, régalez-vous !
- Goat Detective Supah Star (MrAlpacaGames)
https://mralpacagames.itch.io/goat-.....ive-supah-star
Et pour commencer, voici une expérience vidéo-ludique que je dédie à tous mes amis capricornes. C'est pour toi, Jésus !* XD Plus sérieusement, Goat Detective Supah Star est un charmant petit point’n’click qui glisse le joueur dans la peau et les poils du truculent détective privé Goatman Peterson, un séduisant homme-chèvre dont le bagou suave et la démarche aussi élégante que sensuelle pourraient donner la gaule à Satan lui-même, descendant d’une longue et auguste lignée d’enquêteurs et de limiers caprins. Appelé au studio d’enregistrement d’un groupe de pop coréenne à la popularité grandissante pour enquêter sur les circonstances plus que suspectes du décès de Park In Soo, le chanteur vedette du boys band, apparemment mort en tombant dans les escaliers, c’est donc à ce perspicace gentle(goat)man qu’il revient de démêler la vérité des faux-semblants et autres jeux de dupes qui empoisonnent l’entourage de la star assassinée**. Je préfère ne pas trop en dire, histoire de ne pas influencer vos investigations, mais entre le bad boy narcissique qui ne s’embête même pas à dissimuler le profond dédain qu’il entretenait pour son collègue décédé et l’admiratrice un peu trop obsessionnelle qui n’a visiblement pas la lumière à tous les étages, notre pimpant détective poilu va avoir du pain sur la planche s’il espère démasquer l’initiateur de ce crime odieux. Pour le reste, on ne va pas se le cacher, c’est un jeu qui vaut surtout pour le charisme de son personnage principal. Ce n’est pas un hasard si c’est lui qui donne son titre à cette aventure rocambolesque : que ce soit son allure de dandy, flamboyante et virile, ou ses remarques excentriques, voilà un homme-chèvre dont le panache ne manquera pas de vous éblouir. A part ça, c’est un point’n’click assez classique et intuitif. A l’aide de votre fidèle souris de compagnie, il vous faudra explorer les différentes pièces du studio, récolter les indices et les témoignages, confronter les suspects grâce aux preuves et aux dépositions que vous aurez rassemblées, et une fois que vous serez sûrs de vos déductions holmesiennes, tel un joueur de Cluedo, annoncer qui vous pensez être le coupable et comment il ou elle*** s’y est pris pour précipiter la mort du chanteur. Ferez-vous honneur à la réputation séculaire de l’illustre famille Peterson, ou tomberez-vous complètement à côté de la plaque ? Je ne vois qu’une seule manière de le savoir. ;3 L’univers du jeu est au demeurant plutôt sommaire, mais cela reste un petit point’n’click super sympa. On ne peut qu’espérer que notre fringant investigateur revienne mener l’enquête dans un second volet encore plus ambitieux.
* Blague à part, si les autorités de l’Eglise n’avaient pas été si pressées de voler la vedette aux célébrations païennes du solstice d’hiver, ils auraient au moins pu faire l’effort de lui choisir une date d’anniversaire qui soit quand même un peu plus adaptée au personnage. Je ne sais pas, moi, ils auraient pu faire en sorte qu’il soit Poissons, l’un des symboles christiques par excellence...
** Je serais tenté de dire, dans la mesure où je ne peux pas voir un homme-chèvre sans penser à la figure de Baphomet, que c’est une idole qui enquête sur la mort d’une idole. XD
*** Désolé, il n’y a pas encore d’équivalent à "they" en Français...
- Hollow Knight - The Mind Electric animatic (kirbro)
https://www.youtube.com/watch?v=-ZCy8ltwmyM
Savez-vous ce qu’est une prétérition ? C’est une figure de rhétorique par laquelle on déclare ne pas vouloir parler d’une chose dont on parle néanmoins par ce moyen. Par exemple, si je vous dis "le titre de ce clip musical étant déjà suffisamment éloquent, je ne vous ferai pas l'affront de vous expliquer qu'il s'agit d'une mise en scène de l'univers sombre et onirique de Hollow Knight sur la chanson The Mind Electric du groupe Tally Hall*", c'est une prétérition. ^_^ Oui, bon, j’imagine qu’on a déjà vu mieux comme entrée en matière. Mais vous pourriez au moins me féliciter pour toute la fantaisie et l’humour dont j’essaie de faire preuve dans mes présentations. XD Enfin bref. D’un côté, nous avons l’épopée souterraine d’un petit guerrier insectoïde que le destin va amener à descendre dans les profondeurs d’un royaume oublié pour combattre le mal infectieux qui en a précipité la ruine. De l’autre, un exemple électrisant de rock progressif, si vous me pardonnez le calembour. C’est d’ailleurs un morceau qui peut paraître assez hermétique de prime abord, mais il semble que le consensus veuille que ce soit l’histoire d’un individu, accusé à tort d’un crime qu’il n’a vraisemblablement pas commis, et qui, incapable de prouver son innocence et en désespoir de cause, n’a pas d’autre choix que de plaider la folie pour échapper à la peine capitale. Condamné à subir une thérapie par électrochocs, le jeune garçon va alors voir sa santé mentale se dégrader inexorablement sous le coup de la torture jusqu’à véritablement tomber dans la démence. D’autres y voient tout simplement le récit halluciné des dernières minutes d’un condamné s’apprêtant à s’asseoir sur la chaise infernale, ou encore un mélange des deux. Dans tous les cas, ce n’est pas vraiment la première chose qui vient à l’esprit lorsqu’on pense à Hallownest et à ses habitants. Et pourtant, comme le font remarquer les commentaires, les deux univers se répondent de façon étonnamment naturelle. C’est peut-être parce que les deux œuvres décrivent une certaine forme de descente dans la folie, mais il s’opère une étrange synergie entre le spectacle de la décrépitude purulente qui s’abattit sur cette glorieuse civilisation et entraîna tant de sacrifices, et cette fresque musicale aux sonorités presque psychédéliques. Un dialogue que le réalisateur de ce petit clip a brillamment su mettre en scène. Cela va sans dire, il vaut mieux avoir une bonne connaissance de la mythologie de Hollow Knight pour pouvoir apprécier la vidéo à sa juste valeur. Mais ne vous inquiétez pas si ce n’est pas votre cas : il n’est jamais trop tard pour découvrir ce chef-d’oeuvre vidéo-ludique. ;3
* Pour faire simple. J’ai cru comprendre que l’album sur lequel figure cette chanson avait en fait été produit par quelques membres du groupe qui s’étaient réunis sous un autre nom après que le quintette eut été officiellement dissous, mais pour ne rien vous cacher, je m’en lave un peu les mains de tous ces détails. :p
- Promare (Trigger)
https://www.youtube.com/watch?v=UO91f-C_hlA
Voilà un film d’animation qui devrait ravir tous les pyromanes qui sommeillent en vous (allez, ne faites pas semblant ; on a tous eu, au moins une fois dans notre vie, envie de voir le monde brûler). Un beau jour, dans un futur pas si éloigné que ça, des milliers de gens de par le monde ont soudainement développé l’aptitude surnaturelle de contrôler le feu. Ces individus furent baptisés les "Burnish"*. Et comme la nature humaine est bien la seule chose immuable en ce bas monde, les Burnish se sont tout de suite retrouvés craints et marginalisés par le reste de la société. Il faut dire que, même s’ils peuvent apprendre à contrôler leurs pouvoirs, les Burnish et leur feu intérieur ressentent toujours comme un irrépressible besoin de brûler. Sans compter que leur mutation a souvent tendance à se manifester de manière pour le moins... explosive, surtout quand le Burnish en question est soumis à une forme de stress un peu trop intense. Evidemment, cela n’a pas dissuadé les autres humains de répondre à tous les incidents liés de près ou de loin aux Burnish par la violence. Une répression sauvage et brutale qui finit par pousser les Burnish au bord du gouffre et déclencha le Grand Embrasement, un incendie aux proportions cataclysmiques qui ravagea la planète entière et décima plus de la moitié de la population mondiale. Je ne veux pas dire, mais quand on a un tant soit peu de bon sens, on évite d’asticoter le gars qui tient le lance-flammes... Trente ans après la catastrophe, rien n’a vraiment changé. Au contraire. Bien que la société et les technologies se soient adaptées à l’existence des Burnish, ces derniers sont toujours autant haïs et ostracisés par le reste de la population, et la plupart d’entre eux essaient maintenant tant bien que mal de cacher leur nature incendiaire afin d’échapper à une chasse aux sorcières systématique de plus en plus agressive et vivre une vie à peu près normale. Une existence misérable que refuse Mad Burnish, un groupuscule armé qui lutte contre l’oppression des Burnish à grands coups d’incendies criminels. Face à la menace terroriste, deux équipes d’intervention spéciales furent créées par la République Autonome de Promepolis pour endiguer le problème : Freeze Force, un commando paramilitaire chargé d’appréhender les Burnish grâce à des armes réfrigérantes, et Burning Rescue, une unité de sapeurs-pompiers d’élite dont la tâche est de contenir les brasiers meurtriers qu’ils déclenchent pendant leurs saccages protestataires. Equipés d’armures de combat ultrasophistiquées, c’est à eux qu’il appartient de protéger les citoyens de Promepolis de la furie destructrice de Mad Burnish. Une mission sacrée dans laquelle Galo Thymos, la dernière recrue de Burning Rescue, un garçon chaleureux et passionné dont l’enthousiasme juvénile, l’idéalisme naïf et la coupe de cheveux improbable en font le parfait héros shonen, met tout son coeur. Mais après une confrontation inattendue avec le chef du groupe terroriste, le valeureux et étonnamment viril Lio Fotia, ce sont toutes les certitudes du jeune homme qui vont voler en morceaux... Pour le reste, on retrouve dans ce long-métrage tout ce qui a fait le succès des précédentes séries du studio (Kill la Kill, Little Witch Academia... ) : des couleurs pétillantes parfaitement maîtrisées, une géométrie extravagante, des scènes d’action trépidantes, des combats de robots géants spectaculaires, une galerie de personnages secondaires savoureuse, un zeste d’humour... Mais c’est évidemment la relation tumultueuse entre Galo et Lio et son sous-texte homoérotique magistralement assumé qui constitue le socle du film et lui confère tout son piquant. Avec à la clé, un beau message de tolérance qui, s’il ne dit rien de neuf, n’en est pas moins toujours et plus que jamais d’actualité...
* N’ayant pas encore vu la version française du film, je préfère m’en tenir à la terminologie originale, mais je ne pense pas qu’ils aient essayé de traduire le mot de toute façon...
Et voilà qui conclut la dernière édition de 2020. Avec l'Hiver qui arrive, nous allons enfin pouvoir dire adieu à cette année éprouvante. Evidemment, changer de calendrier ne va pas faire disparaître tous les problèmes du monde comme d'un coup de baguette magique. Mais comme je vous le disais la fois précédente, il y a quelque chose de délicieusement cathartique dans cette ritualisation du changement d’année. C’est d’ailleurs sans doute pour ça que la tradition perdure encore aujourd’hui... Enfin bref. Assez tergiversé. J’espère que cette ultime sélection vous aura plu, et on se retrouve en 2021, bon pied bon oeil, pour le numéro suivant. Si je m’en tiens à ce que j’ai prévu, cela sera d’ailleurs une édition assez particulière, alors j’ai hâte de voir ce que vous en penserez. D’ici là, prenez soin de vous, soyez sages, et essayez malgré tout de passer un joyeux - mais néanmoins responsable - réveillon du nouvel an. :p Sur ce, mes meilleurs voeux, et à l’année prochaine. Sali-salut. <3
Comment ça va ? Vous avez passé un bon réveillon de Noël ? J’espère que l’ombre de la crise sanitaire ne vous a pas trop terni les festivités. Enfin bon, j’imagine que vous n’avez pas vraiment envie de passer le peu de temps que vous avez pour vous reposer entre Noël et le nouvel an à m’écouter déblatérer sur le sujet. Ecourtons donc les politesses, et passons plutôt à la sélection du mois, la dernière de 2020 ! Comme je l’avais précisé dans le numéro précédent, je n’ai pas vraiment cherché à échafauder quoi que ce soit de spécial pour les fêtes, mais si je devais réunir toutes les choses dont je vais vous parler sous un thème qui soit un tant soit peu en lien avec cette époque de l’année, ce serait "illuminations". Au programme : du glamour et des paillettes sur fond de roman noir à la sauce K-pop ; un son et lumière que je n’hésiterais pas à qualifier de démentiel ; et pour finir en beauté, un véritable feu d’artifice (accompagné d’un délicieux dessert glacé) ! Avouez que c’est plutôt appétissant comme menu de réveillon. ^_^ Par ailleurs, je profite que l’on soit le 28 décembre pour souhaiter un joyeux anniversaire à Hawks, le jovial et séduisant homme-oiseau de My Hero Academia. Ce type est un ange. :3 Sur ce, régalez-vous !
- Goat Detective Supah Star (MrAlpacaGames)
https://mralpacagames.itch.io/goat-.....ive-supah-star
Et pour commencer, voici une expérience vidéo-ludique que je dédie à tous mes amis capricornes. C'est pour toi, Jésus !* XD Plus sérieusement, Goat Detective Supah Star est un charmant petit point’n’click qui glisse le joueur dans la peau et les poils du truculent détective privé Goatman Peterson, un séduisant homme-chèvre dont le bagou suave et la démarche aussi élégante que sensuelle pourraient donner la gaule à Satan lui-même, descendant d’une longue et auguste lignée d’enquêteurs et de limiers caprins. Appelé au studio d’enregistrement d’un groupe de pop coréenne à la popularité grandissante pour enquêter sur les circonstances plus que suspectes du décès de Park In Soo, le chanteur vedette du boys band, apparemment mort en tombant dans les escaliers, c’est donc à ce perspicace gentle(goat)man qu’il revient de démêler la vérité des faux-semblants et autres jeux de dupes qui empoisonnent l’entourage de la star assassinée**. Je préfère ne pas trop en dire, histoire de ne pas influencer vos investigations, mais entre le bad boy narcissique qui ne s’embête même pas à dissimuler le profond dédain qu’il entretenait pour son collègue décédé et l’admiratrice un peu trop obsessionnelle qui n’a visiblement pas la lumière à tous les étages, notre pimpant détective poilu va avoir du pain sur la planche s’il espère démasquer l’initiateur de ce crime odieux. Pour le reste, on ne va pas se le cacher, c’est un jeu qui vaut surtout pour le charisme de son personnage principal. Ce n’est pas un hasard si c’est lui qui donne son titre à cette aventure rocambolesque : que ce soit son allure de dandy, flamboyante et virile, ou ses remarques excentriques, voilà un homme-chèvre dont le panache ne manquera pas de vous éblouir. A part ça, c’est un point’n’click assez classique et intuitif. A l’aide de votre fidèle souris de compagnie, il vous faudra explorer les différentes pièces du studio, récolter les indices et les témoignages, confronter les suspects grâce aux preuves et aux dépositions que vous aurez rassemblées, et une fois que vous serez sûrs de vos déductions holmesiennes, tel un joueur de Cluedo, annoncer qui vous pensez être le coupable et comment il ou elle*** s’y est pris pour précipiter la mort du chanteur. Ferez-vous honneur à la réputation séculaire de l’illustre famille Peterson, ou tomberez-vous complètement à côté de la plaque ? Je ne vois qu’une seule manière de le savoir. ;3 L’univers du jeu est au demeurant plutôt sommaire, mais cela reste un petit point’n’click super sympa. On ne peut qu’espérer que notre fringant investigateur revienne mener l’enquête dans un second volet encore plus ambitieux.
* Blague à part, si les autorités de l’Eglise n’avaient pas été si pressées de voler la vedette aux célébrations païennes du solstice d’hiver, ils auraient au moins pu faire l’effort de lui choisir une date d’anniversaire qui soit quand même un peu plus adaptée au personnage. Je ne sais pas, moi, ils auraient pu faire en sorte qu’il soit Poissons, l’un des symboles christiques par excellence...
** Je serais tenté de dire, dans la mesure où je ne peux pas voir un homme-chèvre sans penser à la figure de Baphomet, que c’est une idole qui enquête sur la mort d’une idole. XD
*** Désolé, il n’y a pas encore d’équivalent à "they" en Français...
- Hollow Knight - The Mind Electric animatic (kirbro)
https://www.youtube.com/watch?v=-ZCy8ltwmyM
Savez-vous ce qu’est une prétérition ? C’est une figure de rhétorique par laquelle on déclare ne pas vouloir parler d’une chose dont on parle néanmoins par ce moyen. Par exemple, si je vous dis "le titre de ce clip musical étant déjà suffisamment éloquent, je ne vous ferai pas l'affront de vous expliquer qu'il s'agit d'une mise en scène de l'univers sombre et onirique de Hollow Knight sur la chanson The Mind Electric du groupe Tally Hall*", c'est une prétérition. ^_^ Oui, bon, j’imagine qu’on a déjà vu mieux comme entrée en matière. Mais vous pourriez au moins me féliciter pour toute la fantaisie et l’humour dont j’essaie de faire preuve dans mes présentations. XD Enfin bref. D’un côté, nous avons l’épopée souterraine d’un petit guerrier insectoïde que le destin va amener à descendre dans les profondeurs d’un royaume oublié pour combattre le mal infectieux qui en a précipité la ruine. De l’autre, un exemple électrisant de rock progressif, si vous me pardonnez le calembour. C’est d’ailleurs un morceau qui peut paraître assez hermétique de prime abord, mais il semble que le consensus veuille que ce soit l’histoire d’un individu, accusé à tort d’un crime qu’il n’a vraisemblablement pas commis, et qui, incapable de prouver son innocence et en désespoir de cause, n’a pas d’autre choix que de plaider la folie pour échapper à la peine capitale. Condamné à subir une thérapie par électrochocs, le jeune garçon va alors voir sa santé mentale se dégrader inexorablement sous le coup de la torture jusqu’à véritablement tomber dans la démence. D’autres y voient tout simplement le récit halluciné des dernières minutes d’un condamné s’apprêtant à s’asseoir sur la chaise infernale, ou encore un mélange des deux. Dans tous les cas, ce n’est pas vraiment la première chose qui vient à l’esprit lorsqu’on pense à Hallownest et à ses habitants. Et pourtant, comme le font remarquer les commentaires, les deux univers se répondent de façon étonnamment naturelle. C’est peut-être parce que les deux œuvres décrivent une certaine forme de descente dans la folie, mais il s’opère une étrange synergie entre le spectacle de la décrépitude purulente qui s’abattit sur cette glorieuse civilisation et entraîna tant de sacrifices, et cette fresque musicale aux sonorités presque psychédéliques. Un dialogue que le réalisateur de ce petit clip a brillamment su mettre en scène. Cela va sans dire, il vaut mieux avoir une bonne connaissance de la mythologie de Hollow Knight pour pouvoir apprécier la vidéo à sa juste valeur. Mais ne vous inquiétez pas si ce n’est pas votre cas : il n’est jamais trop tard pour découvrir ce chef-d’oeuvre vidéo-ludique. ;3
* Pour faire simple. J’ai cru comprendre que l’album sur lequel figure cette chanson avait en fait été produit par quelques membres du groupe qui s’étaient réunis sous un autre nom après que le quintette eut été officiellement dissous, mais pour ne rien vous cacher, je m’en lave un peu les mains de tous ces détails. :p
- Promare (Trigger)
https://www.youtube.com/watch?v=UO91f-C_hlA
Voilà un film d’animation qui devrait ravir tous les pyromanes qui sommeillent en vous (allez, ne faites pas semblant ; on a tous eu, au moins une fois dans notre vie, envie de voir le monde brûler). Un beau jour, dans un futur pas si éloigné que ça, des milliers de gens de par le monde ont soudainement développé l’aptitude surnaturelle de contrôler le feu. Ces individus furent baptisés les "Burnish"*. Et comme la nature humaine est bien la seule chose immuable en ce bas monde, les Burnish se sont tout de suite retrouvés craints et marginalisés par le reste de la société. Il faut dire que, même s’ils peuvent apprendre à contrôler leurs pouvoirs, les Burnish et leur feu intérieur ressentent toujours comme un irrépressible besoin de brûler. Sans compter que leur mutation a souvent tendance à se manifester de manière pour le moins... explosive, surtout quand le Burnish en question est soumis à une forme de stress un peu trop intense. Evidemment, cela n’a pas dissuadé les autres humains de répondre à tous les incidents liés de près ou de loin aux Burnish par la violence. Une répression sauvage et brutale qui finit par pousser les Burnish au bord du gouffre et déclencha le Grand Embrasement, un incendie aux proportions cataclysmiques qui ravagea la planète entière et décima plus de la moitié de la population mondiale. Je ne veux pas dire, mais quand on a un tant soit peu de bon sens, on évite d’asticoter le gars qui tient le lance-flammes... Trente ans après la catastrophe, rien n’a vraiment changé. Au contraire. Bien que la société et les technologies se soient adaptées à l’existence des Burnish, ces derniers sont toujours autant haïs et ostracisés par le reste de la population, et la plupart d’entre eux essaient maintenant tant bien que mal de cacher leur nature incendiaire afin d’échapper à une chasse aux sorcières systématique de plus en plus agressive et vivre une vie à peu près normale. Une existence misérable que refuse Mad Burnish, un groupuscule armé qui lutte contre l’oppression des Burnish à grands coups d’incendies criminels. Face à la menace terroriste, deux équipes d’intervention spéciales furent créées par la République Autonome de Promepolis pour endiguer le problème : Freeze Force, un commando paramilitaire chargé d’appréhender les Burnish grâce à des armes réfrigérantes, et Burning Rescue, une unité de sapeurs-pompiers d’élite dont la tâche est de contenir les brasiers meurtriers qu’ils déclenchent pendant leurs saccages protestataires. Equipés d’armures de combat ultrasophistiquées, c’est à eux qu’il appartient de protéger les citoyens de Promepolis de la furie destructrice de Mad Burnish. Une mission sacrée dans laquelle Galo Thymos, la dernière recrue de Burning Rescue, un garçon chaleureux et passionné dont l’enthousiasme juvénile, l’idéalisme naïf et la coupe de cheveux improbable en font le parfait héros shonen, met tout son coeur. Mais après une confrontation inattendue avec le chef du groupe terroriste, le valeureux et étonnamment viril Lio Fotia, ce sont toutes les certitudes du jeune homme qui vont voler en morceaux... Pour le reste, on retrouve dans ce long-métrage tout ce qui a fait le succès des précédentes séries du studio (Kill la Kill, Little Witch Academia... ) : des couleurs pétillantes parfaitement maîtrisées, une géométrie extravagante, des scènes d’action trépidantes, des combats de robots géants spectaculaires, une galerie de personnages secondaires savoureuse, un zeste d’humour... Mais c’est évidemment la relation tumultueuse entre Galo et Lio et son sous-texte homoérotique magistralement assumé qui constitue le socle du film et lui confère tout son piquant. Avec à la clé, un beau message de tolérance qui, s’il ne dit rien de neuf, n’en est pas moins toujours et plus que jamais d’actualité...
* N’ayant pas encore vu la version française du film, je préfère m’en tenir à la terminologie originale, mais je ne pense pas qu’ils aient essayé de traduire le mot de toute façon...
Et voilà qui conclut la dernière édition de 2020. Avec l'Hiver qui arrive, nous allons enfin pouvoir dire adieu à cette année éprouvante. Evidemment, changer de calendrier ne va pas faire disparaître tous les problèmes du monde comme d'un coup de baguette magique. Mais comme je vous le disais la fois précédente, il y a quelque chose de délicieusement cathartique dans cette ritualisation du changement d’année. C’est d’ailleurs sans doute pour ça que la tradition perdure encore aujourd’hui... Enfin bref. Assez tergiversé. J’espère que cette ultime sélection vous aura plu, et on se retrouve en 2021, bon pied bon oeil, pour le numéro suivant. Si je m’en tiens à ce que j’ai prévu, cela sera d’ailleurs une édition assez particulière, alors j’ai hâte de voir ce que vous en penserez. D’ici là, prenez soin de vous, soyez sages, et essayez malgré tout de passer un joyeux - mais néanmoins responsable - réveillon du nouvel an. :p Sur ce, mes meilleurs voeux, et à l’année prochaine. Sali-salut. <3
Sharing is Caring #31
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
On peut dire que ce mois de Novembre aura été pour le moins rocambolesque, que ce soit d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. Et ce n’est pas rien, quand on voit à quelle hauteur le reste de 2020 avait placé la barre en termes d’insanité. Espérons que Décembre soit un peu plus tranquille, histoire de finir l’année sur une note à peu près positive (même si, personnellement, je préfère ne pas trop me faire d’illusions). J’espère en tout cas que ces dernières semaines n’auront pas trop mis le bazar dans vos vies. ^_^ A part ça, on ne peut pas dire que j'ai grand-chose de neuf à raconter. Grâce à Halloween, qui s'est fait une joie de remplir mes recommandations YouTube de vidéos sinistres, j'ai eu l'inattendu plaisir de découvrir les univers psychédéliques et macabres de Ib et Angels of Death, deux petits jeux d'aventure - étiquetés "horreur", mais en fin de compte pas si effrayants que ça* - créés avec le logiciel RPG Maker. Et comme ce qui devait arriver arriva, j’ai eu un véritable coup de foudre pour Zack et Garry. Ils sont tous les deux tellement attachants, chacun à sa manière (et malgré le fait que l’un des deux est, vous savez, un tueur psychopathe). Alors évidemment, ça m’a tout de suite donné envie d’écrire ma propre fanfic sur une improbable relation amoureuse entre les deux. Je ne sais pas, il y a quelque chose à propos de cette paire qui m’a complètement submergé**. En tout cas, je ne peux pas nier que c’est agréable de commencer enfin à retrouver le plaisir de l’écriture. La route est encore longue, mais j’ai l’impression que ça fait des siècles que je ne m’étais pas senti aussi bien... ce qui est quand même horriblement ironique, quand on considère la situation actuelle. Mais je digresse. Allez, assez tergiversé. On reparlera de tout ça quand j’aurai terminé cette fanfic. D’ici là, profitez bien de cette nouvelle sélection. En espérant qu’elle vous plaise. :3
* Et j’ajouterai, beaucoup, beaucoup moins effrayants que Ça. Sauf si l’on parle de sa suite cinématographique sortie en 2019, qui était plus un film comique qu’autre chose...
** D’ailleurs, s’il n’y a pas de consensus sur la question, je propose que leur nom de couple officiel soit... Zackarry. XD En plus, si jamais ils décident de faire un petit frère à Ib et Rachel, ça peut aussi servir de prénom pour le bébé. :3
- Colza (Gobelins)
https://www.youtube.com/watch?v=jpyYiMAvo6U&list=UU-vrN89jIox3XqAKbEMeFgQ
Au cas où ce nom ne vous serait pas familier – je pense surtout à nos camarades anglophones – précisons que Gobelins est en fait une prestigieuse école d’animation française. Rien à voir avec les petites créatures espiègles qui peuplent les recoins sombres et humides des univers d’heroic fantasy (pour être honnête, je ne connais pas l’origine exacte de leur nom, alors qui sait, il existe peut-être bel et bien un rapport entre les deux XD ). Et comme il faut s’y attendre avec ce genre d’établissement, à la fin de leur cursus, les élèves reçoivent la tâche d’imaginer et de produire leur propre court-métrage. Sans entrer dans les détails, ce petit film, Colza, est donc l’une des réalisations de la promotion 2019-2020. Comme quoi, tout n’aura pas été bon à jeter dans cette année désastreuse. ;3 L’action se déroule dans un monde peuplé d’hommes-lézards. Clarence est un jeune garçon rêveur et intrépide - à ne pas confondre avec cet autre Clarence, vous savez, celui qui passe sur Cartoon Network - qui travaille dans une plantation de colza. Grâce à un petit avion équipé de pistons et de trompettes, il parcourt les champs et fait éclore les fleurs en les arrosant de musique. Eh oui, c’est comme ça que ça marche dans cet univers. Voler librement dans le bleu du ciel, la communion avec la nature, c’est un métier que Clarence adore. Malheureusement, cette vie insouciante va se retrouver chamboulée par la révolution industrielle qui frappe le pays et les enjeux économiques qui l’accompagnent. Son avion chéri est en effet réquisitionné pour être démantelé afin de construire un nouveau tracteur musical, plus efficace et surtout moins coûteux que l’ancienne méthode. Seulement voilà, les responsables de l’exploitation avaient précédemment promis à Clarence de lui céder cet appareil qu’il aime tant. Et malgré son tempérament affable et idéaliste, le jeune homme n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pattes. Avec la complicité de son ami Anton, le compositeur du village, il entend bien récupérer ce qui lui revient de droit, même si cela signifie devoir quitter à tout jamais sa terre natale... On retrouve dans ce court-métrage toute la passion et la qualité que l’on attend d’une école aussi réputée que Gobelins. Servi par une animation adorable dont le trait bucolique rappelle les films Ghibli, ce récit doux-amer nous entraîne dans un monde attachant et poétique qui sent bon les soirs d’été. C’est stupéfiant de voir à quel point les réalisateurs ont réussi à développer cet univers en à peine cinq minutes. On ne sait presque rien des personnages ou de la société dans laquelle ils évoluent, et pourtant, il se dégage de ces quelques séquences une telle impression de richesse, un tel foisonnement de l’imaginaire. Porté par une bande-son adéquatement exquise compte tenu des ambitions du récit, c’est le genre de worldbuilding que l’on aimerait pouvoir savourer pendant des heures…
- Generals' Secret Meeting (kourney)
https://e-hentai.org/g/1764179/81acbc8d77/
"La Réunion Secrète des Généraux", un titre éminemment approprié et qui a le mérite de résumer à lui tout seul toute l’intrigue de ce webcomic homopornographique. Dans un lointain et chimérique royaume, le prince Alexander Oases, héritier légitime du trône, banni après un coup d’état, est revenu d’exil pour mettre un terme à la tyrannie purulente qui s’est emparée du pays. Soutenu par les cinq généraux qui se sont ralliés à sa cause, Alexander a renversé le despote et délivré son peuple du joug de l’oppression. Mais maintenant que la paix et la prospérité règnent sur le royaume, ses généraux doivent faire face à un nouveau problème : leur suzerain, aussi éclairé soit-il, est une insatiable bête de sexe ! Quels que soient l’endroit et le moment, dès que le jeune lion se retrouve en tête à tête avec un homme, le voilà qui se fait encore plus tactile qu’un satyre en rut. D’un commun accord, les cinq généraux ont donc organisé une petite réunion secrète pour faire le point sur l’envahissante libido d’Alexander et trouver une solution au problème avant que les moeurs de leur souverain ne s’ébruitent. Mais il va très vite s’avérer que les cinq doigts de la main royale ne sont pas aussi insensibles que ça aux charmes et à la sexualité débridée du jeune monarque, et que la main en question n’a jamais eu à faire beaucoup d’efforts pour accéder à leurs entrejambes. Le récit se transforme alors en véritable anthologie homoérotique de la frénésie sexuelle, tandis que les généraux vont, chacun à son tour, raconter à leurs confrères comment ils se sont, eux aussi, laissés emporter par les ardeurs amoureuses de l’indomptable félin. En bref, c’est l’histoire d’un roi et de son harem de guerriers virils. Un concept qui, sur le papier, est déjà extraordinairement appétissant, et que l’artiste a délicieusement su mettre en scène, comme les illustrations additionnelles qui figurent au début du recueil, somptueusement orgiaques, vous le prouveront tout de suite. Le style graphique, riche et coloré, est absolument superbe ; le character design, dont l’esthétique bara, massive et hirsute, suffit à me faire frémir le bas-ventre, est un vrai régal ; la relation entre Alexander et ses différents généraux, à la fois fiévreuse et hésitante, a ce petit je-ne-sais-quoi de positivement adorable ; et le spectacle de tous ces beaux mâles s’adonnant sauvagement au crime de baise-majesté est tout simplement ébouriffant. Le webcomic étant encore en cours, j’ignore ce qui attend les personnages à la fin de cette singulière et sulfureuse concertation, mais en ce qui me concerne, une chose est sûre : fini ou pas, ça aura été un véritable coup de foudre.
- Hades (Supergiant Games)
https://www.youtube.com/watch?v=mD8x5xLHRho
Voilà un jeu qui n’aurait pas volé sa place dans le numéro spécial d’Halloween. Hélas, je n’ai appris son existence qu’après avoir bouclé l’édition d’octobre (en réalisant que ce très appétissant dessin de Dudebulge était en fait un fanart et non pas une interprétation personnelle... voilà ce qui arrive quand on oublie de lire la description :p ). Mais Novembre est aussi le mois de la Toussaint et du jour des morts - à ne pas confondre avec une célèbre fête mexicaine - alors j’imagine que ce n’est pas trop tard, thématiquement parlant... Bref, là n’est pas la question. Parlons plutôt de Hades. Tout d’abord, contrairement à ce que le nom du jeu pourrait faire croire, le joueur n’incarne pas le dieu des Enfers, mais son fils,Nico di Angelo Zagreus, un jeune homme au tempérament fougueux et à l’esprit rebelle qui n’a franchement pas l’intention de rester moisir dans le monde souterrain pour servir de souffre-douleur à son père (même s’il n’est pas contre un petit coup de fouet de temps en temps ;3 ). Elevé par Nyx, la déesse de la Nuit, dans les profondeurs du Tartare, l’impétueux adolescent aimerait maintenant rejoindre les hauteurs de l’Olympe pour rencontrer le reste de sa famille et retrouver sa mère biologique, Perséphone. Mais son divin géniteur, qui éprouve un puissant et curieux dégoût envers les Olympiens, ne l’entend pas de cette oreille. Bien décidé à retenir son bon à rien de fils dans les tréfonds du royaume des morts, Hadès n’hésitera pas à déchaîner tout ce que les Enfers comptent en monstres et en guerriers pour barrer la route à sa farouche progéniture. Fort heureusement, Zagreus est non seulement un masochiste endurci, mais aussi un combattant hargneux et opiniâtre qui n’a pas froid aux yeux - qu’il a vairons, d’ailleurs. Et n’en déplaise à son (Dis) paternel, il est tout à fait disposé à jouer des pieds et des poings pour écarter tout ce que le maître du séjour infernal dressera entre lui et le firmament... Excepté Cerbère. On ne touche pas à Cerbère. Pour le reste, je ne m’y connais pas suffisamment en roguelikes pour vous dire en quoi Hades révolutionne le genre, dans la mesure où les seuls auxquels je n’ai jamais joué sont les Pokémon Donjons Mystères... Mais comme le trailer vous le démontrera sûrement mieux que moi, le gameplay a tout simplement l’air diaboliquement jubilatoire. Dans des Enfers en 3D isométrique au rendu absolument somptueux, Zagreus et son impeccable plastique doivent affronter vague après vague d’ennemis tous plus féroces les uns que les autres afin de se frayer un chemin vers la surface. Pour ce faire, le jeune dieu pourra compter non seulement sur ses propres pouvoirs, mais aussi sur le divin soutien des maîtres et maîtresses de l’Olympe, impatients de rencontrer leur adorable cousin/neveu/autre. Et s'il venait à tomber au combat, la malédiction du Styx le ramènerait directement dans la Demeure d'Hadès, où il reviendrait à la mort comme si de rien n'était, prêt à retenter sa chance pour le reste de l'éternité s'il le faut. Ajoutez à cela une galerie haute en couleur de personnages mythologiques, pas toujours entièrement fidèles aux anciens textes mais néanmoins bougrement attachants et sexy - et avec lesquels vous pouvez même devenir amis, en faisant preuve d'un peu de persévérance (et plus si affinités, dans le cas de certains :3 ) - et vous obtenez le premier jeu que je compte acheter pour ma Switch quand les magasins réouvriront.
Et voilà qui conclut cette édition. Que dire de plus, si ce n’est que c’est toujours un plaisir de partager toutes ces choses avec vous. N’hésitez pas, d’ailleurs, à me dire en commentaire ce que vous avez pensé de cette sélection. Je serais aussi très heureux d’entendre si vous avez des suggestions à me faire, que ce soit à propos de la présentation ou du contenu, alors ne vous gênez pas. ;) A part ça, le prochain numéro sera aussi le dernier de l’année. Je ne pense pas préparer quoi que ce soit de spécial pour les fêtes cette fois-ci, mais j’espère que vous serez quand même au rendez-vous. Après tout, même si changer d’année ne va évidemment pas résoudre nos problèmes, le fait de tourner la page n’en est pas moins extrêmement cathartique... Enfin bref. Je crois que je vous ai bien assez tenu la jambe comme ça. Prenez soin de vous, et à la prochaine. Hasta la bye bye ! <3
On peut dire que ce mois de Novembre aura été pour le moins rocambolesque, que ce soit d’un côté ou de l’autre de l’Atlantique. Et ce n’est pas rien, quand on voit à quelle hauteur le reste de 2020 avait placé la barre en termes d’insanité. Espérons que Décembre soit un peu plus tranquille, histoire de finir l’année sur une note à peu près positive (même si, personnellement, je préfère ne pas trop me faire d’illusions). J’espère en tout cas que ces dernières semaines n’auront pas trop mis le bazar dans vos vies. ^_^ A part ça, on ne peut pas dire que j'ai grand-chose de neuf à raconter. Grâce à Halloween, qui s'est fait une joie de remplir mes recommandations YouTube de vidéos sinistres, j'ai eu l'inattendu plaisir de découvrir les univers psychédéliques et macabres de Ib et Angels of Death, deux petits jeux d'aventure - étiquetés "horreur", mais en fin de compte pas si effrayants que ça* - créés avec le logiciel RPG Maker. Et comme ce qui devait arriver arriva, j’ai eu un véritable coup de foudre pour Zack et Garry. Ils sont tous les deux tellement attachants, chacun à sa manière (et malgré le fait que l’un des deux est, vous savez, un tueur psychopathe). Alors évidemment, ça m’a tout de suite donné envie d’écrire ma propre fanfic sur une improbable relation amoureuse entre les deux. Je ne sais pas, il y a quelque chose à propos de cette paire qui m’a complètement submergé**. En tout cas, je ne peux pas nier que c’est agréable de commencer enfin à retrouver le plaisir de l’écriture. La route est encore longue, mais j’ai l’impression que ça fait des siècles que je ne m’étais pas senti aussi bien... ce qui est quand même horriblement ironique, quand on considère la situation actuelle. Mais je digresse. Allez, assez tergiversé. On reparlera de tout ça quand j’aurai terminé cette fanfic. D’ici là, profitez bien de cette nouvelle sélection. En espérant qu’elle vous plaise. :3
* Et j’ajouterai, beaucoup, beaucoup moins effrayants que Ça. Sauf si l’on parle de sa suite cinématographique sortie en 2019, qui était plus un film comique qu’autre chose...
** D’ailleurs, s’il n’y a pas de consensus sur la question, je propose que leur nom de couple officiel soit... Zackarry. XD En plus, si jamais ils décident de faire un petit frère à Ib et Rachel, ça peut aussi servir de prénom pour le bébé. :3
- Colza (Gobelins)
https://www.youtube.com/watch?v=jpyYiMAvo6U&list=UU-vrN89jIox3XqAKbEMeFgQ
Au cas où ce nom ne vous serait pas familier – je pense surtout à nos camarades anglophones – précisons que Gobelins est en fait une prestigieuse école d’animation française. Rien à voir avec les petites créatures espiègles qui peuplent les recoins sombres et humides des univers d’heroic fantasy (pour être honnête, je ne connais pas l’origine exacte de leur nom, alors qui sait, il existe peut-être bel et bien un rapport entre les deux XD ). Et comme il faut s’y attendre avec ce genre d’établissement, à la fin de leur cursus, les élèves reçoivent la tâche d’imaginer et de produire leur propre court-métrage. Sans entrer dans les détails, ce petit film, Colza, est donc l’une des réalisations de la promotion 2019-2020. Comme quoi, tout n’aura pas été bon à jeter dans cette année désastreuse. ;3 L’action se déroule dans un monde peuplé d’hommes-lézards. Clarence est un jeune garçon rêveur et intrépide - à ne pas confondre avec cet autre Clarence, vous savez, celui qui passe sur Cartoon Network - qui travaille dans une plantation de colza. Grâce à un petit avion équipé de pistons et de trompettes, il parcourt les champs et fait éclore les fleurs en les arrosant de musique. Eh oui, c’est comme ça que ça marche dans cet univers. Voler librement dans le bleu du ciel, la communion avec la nature, c’est un métier que Clarence adore. Malheureusement, cette vie insouciante va se retrouver chamboulée par la révolution industrielle qui frappe le pays et les enjeux économiques qui l’accompagnent. Son avion chéri est en effet réquisitionné pour être démantelé afin de construire un nouveau tracteur musical, plus efficace et surtout moins coûteux que l’ancienne méthode. Seulement voilà, les responsables de l’exploitation avaient précédemment promis à Clarence de lui céder cet appareil qu’il aime tant. Et malgré son tempérament affable et idéaliste, le jeune homme n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pattes. Avec la complicité de son ami Anton, le compositeur du village, il entend bien récupérer ce qui lui revient de droit, même si cela signifie devoir quitter à tout jamais sa terre natale... On retrouve dans ce court-métrage toute la passion et la qualité que l’on attend d’une école aussi réputée que Gobelins. Servi par une animation adorable dont le trait bucolique rappelle les films Ghibli, ce récit doux-amer nous entraîne dans un monde attachant et poétique qui sent bon les soirs d’été. C’est stupéfiant de voir à quel point les réalisateurs ont réussi à développer cet univers en à peine cinq minutes. On ne sait presque rien des personnages ou de la société dans laquelle ils évoluent, et pourtant, il se dégage de ces quelques séquences une telle impression de richesse, un tel foisonnement de l’imaginaire. Porté par une bande-son adéquatement exquise compte tenu des ambitions du récit, c’est le genre de worldbuilding que l’on aimerait pouvoir savourer pendant des heures…
- Generals' Secret Meeting (kourney)
https://e-hentai.org/g/1764179/81acbc8d77/
"La Réunion Secrète des Généraux", un titre éminemment approprié et qui a le mérite de résumer à lui tout seul toute l’intrigue de ce webcomic homopornographique. Dans un lointain et chimérique royaume, le prince Alexander Oases, héritier légitime du trône, banni après un coup d’état, est revenu d’exil pour mettre un terme à la tyrannie purulente qui s’est emparée du pays. Soutenu par les cinq généraux qui se sont ralliés à sa cause, Alexander a renversé le despote et délivré son peuple du joug de l’oppression. Mais maintenant que la paix et la prospérité règnent sur le royaume, ses généraux doivent faire face à un nouveau problème : leur suzerain, aussi éclairé soit-il, est une insatiable bête de sexe ! Quels que soient l’endroit et le moment, dès que le jeune lion se retrouve en tête à tête avec un homme, le voilà qui se fait encore plus tactile qu’un satyre en rut. D’un commun accord, les cinq généraux ont donc organisé une petite réunion secrète pour faire le point sur l’envahissante libido d’Alexander et trouver une solution au problème avant que les moeurs de leur souverain ne s’ébruitent. Mais il va très vite s’avérer que les cinq doigts de la main royale ne sont pas aussi insensibles que ça aux charmes et à la sexualité débridée du jeune monarque, et que la main en question n’a jamais eu à faire beaucoup d’efforts pour accéder à leurs entrejambes. Le récit se transforme alors en véritable anthologie homoérotique de la frénésie sexuelle, tandis que les généraux vont, chacun à son tour, raconter à leurs confrères comment ils se sont, eux aussi, laissés emporter par les ardeurs amoureuses de l’indomptable félin. En bref, c’est l’histoire d’un roi et de son harem de guerriers virils. Un concept qui, sur le papier, est déjà extraordinairement appétissant, et que l’artiste a délicieusement su mettre en scène, comme les illustrations additionnelles qui figurent au début du recueil, somptueusement orgiaques, vous le prouveront tout de suite. Le style graphique, riche et coloré, est absolument superbe ; le character design, dont l’esthétique bara, massive et hirsute, suffit à me faire frémir le bas-ventre, est un vrai régal ; la relation entre Alexander et ses différents généraux, à la fois fiévreuse et hésitante, a ce petit je-ne-sais-quoi de positivement adorable ; et le spectacle de tous ces beaux mâles s’adonnant sauvagement au crime de baise-majesté est tout simplement ébouriffant. Le webcomic étant encore en cours, j’ignore ce qui attend les personnages à la fin de cette singulière et sulfureuse concertation, mais en ce qui me concerne, une chose est sûre : fini ou pas, ça aura été un véritable coup de foudre.
- Hades (Supergiant Games)
https://www.youtube.com/watch?v=mD8x5xLHRho
Voilà un jeu qui n’aurait pas volé sa place dans le numéro spécial d’Halloween. Hélas, je n’ai appris son existence qu’après avoir bouclé l’édition d’octobre (en réalisant que ce très appétissant dessin de Dudebulge était en fait un fanart et non pas une interprétation personnelle... voilà ce qui arrive quand on oublie de lire la description :p ). Mais Novembre est aussi le mois de la Toussaint et du jour des morts - à ne pas confondre avec une célèbre fête mexicaine - alors j’imagine que ce n’est pas trop tard, thématiquement parlant... Bref, là n’est pas la question. Parlons plutôt de Hades. Tout d’abord, contrairement à ce que le nom du jeu pourrait faire croire, le joueur n’incarne pas le dieu des Enfers, mais son fils,
Et voilà qui conclut cette édition. Que dire de plus, si ce n’est que c’est toujours un plaisir de partager toutes ces choses avec vous. N’hésitez pas, d’ailleurs, à me dire en commentaire ce que vous avez pensé de cette sélection. Je serais aussi très heureux d’entendre si vous avez des suggestions à me faire, que ce soit à propos de la présentation ou du contenu, alors ne vous gênez pas. ;) A part ça, le prochain numéro sera aussi le dernier de l’année. Je ne pense pas préparer quoi que ce soit de spécial pour les fêtes cette fois-ci, mais j’espère que vous serez quand même au rendez-vous. Après tout, même si changer d’année ne va évidemment pas résoudre nos problèmes, le fait de tourner la page n’en est pas moins extrêmement cathartique... Enfin bref. Je crois que je vous ai bien assez tenu la jambe comme ça. Prenez soin de vous, et à la prochaine. Hasta la bye bye ! <3
Sharing is Caring #30
General | Posted 5 years agoBouh-jour tout le monde !
J’espère que vous êtes prêts à plonger dans le monde des sorcières et des citrouilles. Eh oui, comme chaque année à la fin octobre, les monstres et les revenants sont de sortie... métaphoriquement parlant. Avec ce qui rôde dans les rues cette année, j’ai bien peur qu’il faille faire une croix sur le porte-à-porte. Vous me direz, ça fait longtemps que je ne fais plus le tour du voisinage le soir d’Halloween, mais j’imagine quel doit être le dépit de ceux pour qui la chasse aux friandises et les virées nocturnes représentent une part essentielle des festivités. Cela étant, ce n’est pas parce qu’on ne peut pas sortir terroriser le quartier, que l’on ne peut pas quand même profiter de l’atmosphère joyeusement macabre qui rend Halloween si amusante. Permettez-moi donc d’apporter ma pierre à l’édifice* avec ce nouveau triptyque délicieusement lugubre. Ce n'est pas la Salsa du Démon, mais faites-moi confiance, vous allez vous régaler. ^_^
* Pour rester dans le thème, disons que c'est une pierre tombale XD (purée, j'espère que ça ne me portera pas la poisse...)
- Baron's Black Book (Betobetolove)
https://e-hentai.org/g/1500476/a01f7bef85/
Et quoi de mieux pour célébrer la fête des ombres et des morts-vivants que de s’asseoir devant un bon vieux pentacle et d’invoquer les puissances infernales ? Ce n’est en tout cas pas Corey Redwood qui dira le contraire. Le jeune universitaire de vingt-trois ans n’est en effet pas insensible aux appâts ténébreux et bodybuildés des étalons démoniaques qui règnent sur les profondeurs sulfureuses de la géhenne. Malheureusement, certains hôtes de l’enfer sont parfois un peu trop occupés pour répondre à tous les rituels sataniques qu’on leur adresse. Il leur a donc fallu trouver d’autres méthodes pour éviter de décevoir la clientèle. C’est le cas de Baron, un démon de l’amour et du plaisir dont le joli minois et la silhouette virile l’ont rendu diablement populaire auprès des amoureux d’occultisme (et j'insiste sur le "cul" ;3 ). Il faut dire que le bougre sait y faire avec les hommes, et sa suavité et son élégance pourraient faire chavirer le coeur de n’importe quel minet. Du coup, pour ne pas avoir à éconduire ses fans à cause d’un carnet de bal trop fourni, ce seigneur du sexe et de la sensualité a mis au point une procédure pour le moins originale : au lieu de se déplacer lui-même, il envoie au mortel qui l’a appelé un petit livre noir. L’invocateur n’a alors plus qu’à inscrire son nom dans le registre, et si l’individu en question est à son goût, l’incube viendra se présenter devant lui dès qu’il sera disponible, prêt à réaliser tous ses fantasmes. L’heureux élu n’a évidemment pas son mot à dire sur le lieu et l’heure, qu’il soit chez lui ou, par exemple, dans les toilettes de la fac... le pantalon baissé et la main entre les cuisses... en train d’évacuer le stress de son dernier exam... Mais quand on a la chance de passer une nuit avec Baron, on ne pinaille pas sur ce genre de détail. (En parlant de détails, il s'avère que la dernière page du webcomic n'a pas été postée - en Anglais - sur le site dont je vous ai donné le lien. Vous devriez pouvoir la trouver facilement en cherchant un peu, mais au cas où, la voici en version espagnole. Ce n'est sans doute pas aussi universel comme langage, mais ça vous donnera au moins une idée de ce à quoi ressemble la fin. ^_^ )
- War Paint (avec Patti LuPone et Christine Ebersole)
https://www.youtube.com/watch?v=MJN-breqac8
Parce que qui dit Halloween dit... maquillage ! Oui, bon, ce n’est pas du tout le même type de maquillage que celui dont il est question dans cette comédie musicale, mais vous savez ce que c’est, j’adore essayer d’aborder les thématiques que je m’impose de manière un peu décalée, de penser hors des sentiers battus. "Outside the box", comme on dit en Anglais*. Mais alors, me direz-vous, qu’est-ce que War Paint au juste ? Eh bien c’est avant tout une mise en scène romancée de la vie des deux femmes qui, pendant les années 30 et jusque dans l’après-guerre, ont régnaient sur l’industrie des cosmétiques et de la féminité en Amérique. D'un côté, Elizabeth Arden, une entrepreneuse new-yorkaise d'origines canadiennes qui a bâti son empire en cultivant une image commerciale de luxe et de raffinement, incarnée toute entière par l'iconique couleur rose de son packaging. De l'autre, Helena Rubinstein, une émigrée juive fraîchement débarquée de Pologne, excentrique, passionnée d'art, et qui entend bien conquérir le marché américain grâce à ses produits exotiques et révolutionnaires. Cette comédie musicale retrace ainsi leurs parcours avec une remarquable sensibilité : de leurs débuts modestes jusqu’à la consécration internationale, les épreuves qu’elles ont dues surmonter pour se faire un nom dans ce monde dominé par le machisme et la xénophobie – un récit d’autant plus émouvant quand on constate à quel point la société a peu évoluée de ce côté-là – et surtout, la rivalité historique qui opposa les deux femmes tout au long de leurs carrières, une inimitié féroce et acharnée qui deviendra, pour le meilleur comme pour le pire, l’un des principaux moteurs de leurs entreprises. Le tout assaisonné d’un zeste d’humour, et servi par l’extraordinaire virtuosité de Patti LuPone et Christine Ebersole (que les fans de Steven Universe reconnaîtront comme les voix originales de Diamant Jaune et Diamant Blanc, respectivement, ce qui rend la relation que le personnage d'Elizabeth Arden a avec la couleur rose délicieusement ironique, surtout quand on sait que "Pink" est littéralement le premier mot que Diamant Blanc prononce dans la série XD ). Même moi qui ne m’intéresse pas du tout aux produits de beauté, ça me donnerait presque envie de mettre du maquillage...
* A ne pas confondre avec le webcomic homopornographique de Tokifuji, même si rien ne vous empêche d'y jeter aussi un coup d'oeil. ;3
- The Wize Wize Beasts of the Wizarding Wizdoms (Nagabe)
https://www.manga-news.com/index.ph.....ze-Wize-Beasts
Et pour conclure en beauté ce numéro spécial Halloween, voici un charmant petit recueil qui devrait plaire à tous les amateurs de boys' love furry*. Si le nom de l'auteur vous semble familier, c'est normal : je vous ai présenté une autre oeuvre de ce mangaka il y a deux mois à peine. C'est Nagabe, l'auteur de L'Enfant et le Maudit et de Le Patron est une copine ! Vous me direz, j'aurais pu attendre un peu avant de vous présenter cet ouvrage-ci, histoire de varier un peu les plaisirs, mais l'occasion était trop belle. En effet, les différentes histoires de ce recueil racontent les premières expériences amoureuses des élèves et des professeurs d'une école de sorcellerie. Vous avouerez que l'on fait difficilement plus "halloween" que ça. Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Il y a bien longtemps de cela, le grand sorcier Wizdoms utilisa ses pouvoirs magiques pour conférer aux créatures inférieures - telles que les chats, les lapins, mais aussi les dragons et les licornes, par exemple - une intelligence humaine, donnant ainsi naissance à une nouvelle race d'êtres mi-hommes mi-animaux : les thérianthropes. Forts de ce nouveau savoir, les hybrides créés par Wizdoms décidèrent de marcher sur les pas de leur progéniteur et commencèrent à étudier la magie. Les siècles passèrent, leurs communautés grandirent, et des écoles furent fondées. Celle qui nous intéresse porte justement le nom de cet illustre mage : Wizdoms. Plongez dans le quotidien des élèves de cette prestigieuse institution, et faites avec eux l'expérience des premiers frissons de l'amour. Chaque chapitre du recueil introduit ainsi une nouvelle paire d’étudiants, et explore la relation qui les unit et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre, par exemple le cancre qui a secrètement le béguin pour son meilleur ami surdoué, le loup narcoleptique et le chevreau acariâtre, ou encore le cerf qui doit prendre soin de son ami reptile quand les températures baissent. Servie par le trait délicat et vaporeux de Nagabe, cette galerie de personnages hauts en couleur offre un touchant tableau de la découverte de la sexualité et des premiers émois adolescents. On retrouve dans cette fresque toute la tendresse qui a fait le succès de l’auteur, alors j’espère qu’il y aura un second volume. ^_^
* Ce qui, étant donné le site sur lequel nous sommes, devrait concerner au moins 90 % des personnes qui verront ce bulletin. Dans le cas contraire, je serais curieux de savoir ce que vous avez entré dans votre moteur de recherche pour atterrir sur cette page. XD
Voili-voilà. J’espère que cette petite escapade ensorcelée vous aura plu, et que vous passerez malgré tout une sympathique soirée d’Halloween. Evitez juste de sortir dans la rue déguisés en coronavirus. XD Je sais que c’est tentant, mais c’est peut-être encore un peu tôt pour ce genre de second degré. :p Sur ce, prenez soin de vous, et à bientôt pour une nouvelle édition. Et surtout, âme'usez-vous bien ! ;3
J’espère que vous êtes prêts à plonger dans le monde des sorcières et des citrouilles. Eh oui, comme chaque année à la fin octobre, les monstres et les revenants sont de sortie... métaphoriquement parlant. Avec ce qui rôde dans les rues cette année, j’ai bien peur qu’il faille faire une croix sur le porte-à-porte. Vous me direz, ça fait longtemps que je ne fais plus le tour du voisinage le soir d’Halloween, mais j’imagine quel doit être le dépit de ceux pour qui la chasse aux friandises et les virées nocturnes représentent une part essentielle des festivités. Cela étant, ce n’est pas parce qu’on ne peut pas sortir terroriser le quartier, que l’on ne peut pas quand même profiter de l’atmosphère joyeusement macabre qui rend Halloween si amusante. Permettez-moi donc d’apporter ma pierre à l’édifice* avec ce nouveau triptyque délicieusement lugubre. Ce n'est pas la Salsa du Démon, mais faites-moi confiance, vous allez vous régaler. ^_^
* Pour rester dans le thème, disons que c'est une pierre tombale XD (purée, j'espère que ça ne me portera pas la poisse...)
- Baron's Black Book (Betobetolove)
https://e-hentai.org/g/1500476/a01f7bef85/
Et quoi de mieux pour célébrer la fête des ombres et des morts-vivants que de s’asseoir devant un bon vieux pentacle et d’invoquer les puissances infernales ? Ce n’est en tout cas pas Corey Redwood qui dira le contraire. Le jeune universitaire de vingt-trois ans n’est en effet pas insensible aux appâts ténébreux et bodybuildés des étalons démoniaques qui règnent sur les profondeurs sulfureuses de la géhenne. Malheureusement, certains hôtes de l’enfer sont parfois un peu trop occupés pour répondre à tous les rituels sataniques qu’on leur adresse. Il leur a donc fallu trouver d’autres méthodes pour éviter de décevoir la clientèle. C’est le cas de Baron, un démon de l’amour et du plaisir dont le joli minois et la silhouette virile l’ont rendu diablement populaire auprès des amoureux d’occultisme (et j'insiste sur le "cul" ;3 ). Il faut dire que le bougre sait y faire avec les hommes, et sa suavité et son élégance pourraient faire chavirer le coeur de n’importe quel minet. Du coup, pour ne pas avoir à éconduire ses fans à cause d’un carnet de bal trop fourni, ce seigneur du sexe et de la sensualité a mis au point une procédure pour le moins originale : au lieu de se déplacer lui-même, il envoie au mortel qui l’a appelé un petit livre noir. L’invocateur n’a alors plus qu’à inscrire son nom dans le registre, et si l’individu en question est à son goût, l’incube viendra se présenter devant lui dès qu’il sera disponible, prêt à réaliser tous ses fantasmes. L’heureux élu n’a évidemment pas son mot à dire sur le lieu et l’heure, qu’il soit chez lui ou, par exemple, dans les toilettes de la fac... le pantalon baissé et la main entre les cuisses... en train d’évacuer le stress de son dernier exam... Mais quand on a la chance de passer une nuit avec Baron, on ne pinaille pas sur ce genre de détail. (En parlant de détails, il s'avère que la dernière page du webcomic n'a pas été postée - en Anglais - sur le site dont je vous ai donné le lien. Vous devriez pouvoir la trouver facilement en cherchant un peu, mais au cas où, la voici en version espagnole. Ce n'est sans doute pas aussi universel comme langage, mais ça vous donnera au moins une idée de ce à quoi ressemble la fin. ^_^ )
- War Paint (avec Patti LuPone et Christine Ebersole)
https://www.youtube.com/watch?v=MJN-breqac8
Parce que qui dit Halloween dit... maquillage ! Oui, bon, ce n’est pas du tout le même type de maquillage que celui dont il est question dans cette comédie musicale, mais vous savez ce que c’est, j’adore essayer d’aborder les thématiques que je m’impose de manière un peu décalée, de penser hors des sentiers battus. "Outside the box", comme on dit en Anglais*. Mais alors, me direz-vous, qu’est-ce que War Paint au juste ? Eh bien c’est avant tout une mise en scène romancée de la vie des deux femmes qui, pendant les années 30 et jusque dans l’après-guerre, ont régnaient sur l’industrie des cosmétiques et de la féminité en Amérique. D'un côté, Elizabeth Arden, une entrepreneuse new-yorkaise d'origines canadiennes qui a bâti son empire en cultivant une image commerciale de luxe et de raffinement, incarnée toute entière par l'iconique couleur rose de son packaging. De l'autre, Helena Rubinstein, une émigrée juive fraîchement débarquée de Pologne, excentrique, passionnée d'art, et qui entend bien conquérir le marché américain grâce à ses produits exotiques et révolutionnaires. Cette comédie musicale retrace ainsi leurs parcours avec une remarquable sensibilité : de leurs débuts modestes jusqu’à la consécration internationale, les épreuves qu’elles ont dues surmonter pour se faire un nom dans ce monde dominé par le machisme et la xénophobie – un récit d’autant plus émouvant quand on constate à quel point la société a peu évoluée de ce côté-là – et surtout, la rivalité historique qui opposa les deux femmes tout au long de leurs carrières, une inimitié féroce et acharnée qui deviendra, pour le meilleur comme pour le pire, l’un des principaux moteurs de leurs entreprises. Le tout assaisonné d’un zeste d’humour, et servi par l’extraordinaire virtuosité de Patti LuPone et Christine Ebersole (que les fans de Steven Universe reconnaîtront comme les voix originales de Diamant Jaune et Diamant Blanc, respectivement, ce qui rend la relation que le personnage d'Elizabeth Arden a avec la couleur rose délicieusement ironique, surtout quand on sait que "Pink" est littéralement le premier mot que Diamant Blanc prononce dans la série XD ). Même moi qui ne m’intéresse pas du tout aux produits de beauté, ça me donnerait presque envie de mettre du maquillage...
* A ne pas confondre avec le webcomic homopornographique de Tokifuji, même si rien ne vous empêche d'y jeter aussi un coup d'oeil. ;3
- The Wize Wize Beasts of the Wizarding Wizdoms (Nagabe)
https://www.manga-news.com/index.ph.....ze-Wize-Beasts
Et pour conclure en beauté ce numéro spécial Halloween, voici un charmant petit recueil qui devrait plaire à tous les amateurs de boys' love furry*. Si le nom de l'auteur vous semble familier, c'est normal : je vous ai présenté une autre oeuvre de ce mangaka il y a deux mois à peine. C'est Nagabe, l'auteur de L'Enfant et le Maudit et de Le Patron est une copine ! Vous me direz, j'aurais pu attendre un peu avant de vous présenter cet ouvrage-ci, histoire de varier un peu les plaisirs, mais l'occasion était trop belle. En effet, les différentes histoires de ce recueil racontent les premières expériences amoureuses des élèves et des professeurs d'une école de sorcellerie. Vous avouerez que l'on fait difficilement plus "halloween" que ça. Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Il y a bien longtemps de cela, le grand sorcier Wizdoms utilisa ses pouvoirs magiques pour conférer aux créatures inférieures - telles que les chats, les lapins, mais aussi les dragons et les licornes, par exemple - une intelligence humaine, donnant ainsi naissance à une nouvelle race d'êtres mi-hommes mi-animaux : les thérianthropes. Forts de ce nouveau savoir, les hybrides créés par Wizdoms décidèrent de marcher sur les pas de leur progéniteur et commencèrent à étudier la magie. Les siècles passèrent, leurs communautés grandirent, et des écoles furent fondées. Celle qui nous intéresse porte justement le nom de cet illustre mage : Wizdoms. Plongez dans le quotidien des élèves de cette prestigieuse institution, et faites avec eux l'expérience des premiers frissons de l'amour. Chaque chapitre du recueil introduit ainsi une nouvelle paire d’étudiants, et explore la relation qui les unit et les sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre, par exemple le cancre qui a secrètement le béguin pour son meilleur ami surdoué, le loup narcoleptique et le chevreau acariâtre, ou encore le cerf qui doit prendre soin de son ami reptile quand les températures baissent. Servie par le trait délicat et vaporeux de Nagabe, cette galerie de personnages hauts en couleur offre un touchant tableau de la découverte de la sexualité et des premiers émois adolescents. On retrouve dans cette fresque toute la tendresse qui a fait le succès de l’auteur, alors j’espère qu’il y aura un second volume. ^_^
* Ce qui, étant donné le site sur lequel nous sommes, devrait concerner au moins 90 % des personnes qui verront ce bulletin. Dans le cas contraire, je serais curieux de savoir ce que vous avez entré dans votre moteur de recherche pour atterrir sur cette page. XD
Voili-voilà. J’espère que cette petite escapade ensorcelée vous aura plu, et que vous passerez malgré tout une sympathique soirée d’Halloween. Evitez juste de sortir dans la rue déguisés en coronavirus. XD Je sais que c’est tentant, mais c’est peut-être encore un peu tôt pour ce genre de second degré. :p Sur ce, prenez soin de vous, et à bientôt pour une nouvelle édition. Et surtout, âme'usez-vous bien ! ;3
Sharing is Caring #29
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
J'espère que vous allez bien. La fraîcheur automnale peine à détrôner le cagnard de ces derniers mois, mais ça y est, nous en avons officiellement terminé avec cet été calamiteux. Enfin, je dis ça comme si la météo était universelle, mais au final, je ne sais pas du tout ce qu'il en est de votre côté de l'écran... Chaud ou froid, j'espère en tout cas que vous n'avez pas un temps trop pourri. ^_^ A part ça, rien de neuf. Les choses suivent tranquillement leur cours... relativement parlant. J’ai commencé à jouer à Tales of Vesperia, sur Switch, et je dois dire que c’est une aventure délicieusement exaltante. J’étais déjà fan de l’univers du jeu pour avoir vu la version originale en let’s play, alors c’est un vrai bonheur de pouvoir l’explorer par moi-même. Moi qui pensais ne jamais avoir l’occasion d’y jouer... Je me pose toutefois une question : où sont tous les fanarts de Duke et Elucifur ?! Non mais sérieusement, déjà que les développeurs n’ont pas été sympas en refusant de nous montrer à quoi ressemblait Elucifur (et je pense que l’on sait tous pourquoi ils n’ont pas osé s’aventurer sur ce terrain-là ;3 ), alors si on ne peut plus non plus compter sur les fanartistes pour imaginer un guerrier taciturne et un monstre géant en train de se faire des câlins, où va le monde ?! Mais je m’égare. Coupons court à ce préambule et passons plutôt à la sélection du jour. J’espère qu’elle vous plaira. :p
- Animatic - Very Important Creature (Eleanor Davitt)
https://www.youtube.com/watch?v=CVbQeaa9VEs
Quand j’étais petit, le seul épisode de la saga du Petit Dinosaure que j’avais en cassette - et donc celui que j’ai vu le plus de fois dans ma vie - était le numéro sept, La Pierre de feu. Mais ce n’est qu’en m’y réintéressant récemment que j’ai réalisé a) à quel point le personnage de Pterano, un homme de tête sincère et bien intentionné mais dont le narcissisme l’empêche de regarder ses torts en face, était attachant, et b) que les chansons du film étaient tout simplement fantastiques. Alors évidemment, j’ai tout de suite eu le coup de foudre pour celle que le ptéranodon entonne dans sa quête de la pierre magique, un numéro triomphal et majestueux dans lequel Pterano se complaît dans ses désillusions et son complexe du messie tandis que ses deux acolytes, Rinkus et Sierra, discutent dans son dos de leurs véritables intentions tout en continuant de flatter insidieusement l’ego de leur chef. C’est une mise en scène extraordinairement jubilatoire de la mégalomanie pathologique qui anime le personnage. Voici donc de quoi partager mon engouement avec vous. Il s’agit d’un petit clip imaginant à quoi ressemblerait la séquence si les trois ptérosaures étaient humains. Et dans le cas de Rinkus et Sierra, un peu plus gays. :3 La chanson a par contre été légèrement tronquée pour les besoins du clip, alors si vous ne la connaissez pas, n’hésitez pas à aller aussi écouter la version complète. Et même si vous la connaissez déjà, d'ailleurs. ;)
- L'île à Lili
https://www.youtube.com/watch?v=6wPq5B_jRu8
Voilà un dessin animé qui fleure bon le soleil et les vacances. C’est dommage de ne pas y avoir pensé avant de boucler le précédent numéro ; ça aurait été la série parfaite pour agrémenter l’une de mes newsletters estivales. Mais puisque l’Eté a décidé de jouer les prolongations (et que je n’ai pas envie d’attendre l’année prochaine pour vous en parler), autant en profiter pour vous la présenter maintenant. Et puis on a tous besoin d’un peu d’évasion par les temps qui courent. ;) Alors voilà, c’est l’histoire de trois enfants partis passer les grandes vacances dans un camping au bord de la mer : Lili, une adolescente un peu garçon manqué, débrouillarde et dotée d’un sacré caractère ; sa petite soeur, une gamine pétillante et tellement pot de colle, que Lili l'a surnommée "Pataglue" (je ne suis même pas sûr que son véritable prénom soit cité une seule fois dans la série XD ) ; et son ami Matthieu, un intello blafard et parfois un peu lourd, mais sur lequel on peut toujours compter. Un super séjour en perspective, quoi. Mais alors qu’ils passent leur première nuit au camping, quelle n’est pas leur surprise, en sortant de la tente le lendemain matin, lorsqu’ils constatent qu’ils ne sont plus à Palavas-les-Flots, mais perdus au beau milieu d’une île mystérieuse, peuplée de créatures toutes plus étranges et farfelues les unes que les autres. Qu’à cela ne tienne, les trois jeunes gens ont de la ressource. Et sans même prendre le temps de se demander comment ils sont arrivés ici, les voilà qui s’embarquent dans un périple haut en couleur afin de trouver un moyen pour rentrer au camping... Vous l’aurez compris, L’île à Lili est une série dont je garde un excellent souvenir. Avec son univers coloré et extravagant, j’ai toujours trouvé que c’était le dessin animé idéal pour nourrir son imaginaire. Je vous l’accorde, le style graphique est assez particulier et ne plaira probablement pas à tout le monde. Mais pour ma part, je lui trouve un petit côté dessin d’enfant tout à fait charmant et qui sied à merveille au récit. Alors vous aussi, profitez bien de votre séjour sur l’Ile. Je vous promets qu’elle est bien plus accueillante que celle de The Computer Wore Menace Shoes. XD
- My Mate (GeminiSaint)
https://www.furaffinity.net/view/17357328/
Ne vous laissez pas tromper par le pseudo de l’auteur, ce webcomic n’a rien à voir avec les Chevaliers du Zodiaque. Mais alors, qu’est-ce que My Mate ? Eh bien c’est avant tout une bonne vieille histoire d’amour interdit. D’un côté, nous avons Farin, un jeune renard ingénu, rêveur et idéaliste, vivant avec les siens dans un petit village paisible perdu dans la forêt ; de l’autre, Sekk’ral, un viril et séduisant dragon dont le tempérament doux et affable en a fait un paria parmi ses semblables. Vous voyez où je veux en venir. Rencontrés au hasard d’une virée dans les bois, il ne faudra pas longtemps aux deux hommes pour tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Et comme l’auteur connaît bien son public, ce ne sera pas beaucoup plus long avant que Farin ne se retrouve avec un bon gros gourdin entre les fesses. :3 Seulement voilà, les dragons n'ont pas vraiment très bonne réputation dans le monde de My Mate. Et l'animosité que les renards leur portent ne tardera pas à venir troubler l'idylle de nos deux tourtereaux. Violemment. Une situation qui s'envenimera encore plus quand le passé de Sekk'ral finira par les rattraper... sous la forme de trois autres dragons aussi sexy que mystérieux. Enfin voilà. L'auteur signe avec ce webcomic un récit à la fois tendre et torride, porté par un style graphique délicieusement lumineux. La relation entre Farin et Sekk'ral est tout simplement adorable, et la façon dont leur amour transparaît dans les scènes de sexe ne manquera pas de vous réchauffer l'entrejambe. Que demander de plus ? ;)
Et voilà qui conclut cette édition. J’espère qu’elle vous a plu... Purée, il faut vraiment que je renouvelle mes formules de politesse. Comme le veut l’expression consacrée, j’ai l’impression de sonner comme un vieux disque, à force de toujours vous rabâcher les mêmes phrases toutes faites. Sauf que je ne porte pas de rayures ; il paraît que ça vous grossit... Oui, bon, je n’ai jamais dit que je comptais faire carrière comme humoriste. Allez, trêve de bavardages. Prenez soin de vous, ne relâchez pas votre vigilance, et on se retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro. Sali-salut. ^_^
J'espère que vous allez bien. La fraîcheur automnale peine à détrôner le cagnard de ces derniers mois, mais ça y est, nous en avons officiellement terminé avec cet été calamiteux. Enfin, je dis ça comme si la météo était universelle, mais au final, je ne sais pas du tout ce qu'il en est de votre côté de l'écran... Chaud ou froid, j'espère en tout cas que vous n'avez pas un temps trop pourri. ^_^ A part ça, rien de neuf. Les choses suivent tranquillement leur cours... relativement parlant. J’ai commencé à jouer à Tales of Vesperia, sur Switch, et je dois dire que c’est une aventure délicieusement exaltante. J’étais déjà fan de l’univers du jeu pour avoir vu la version originale en let’s play, alors c’est un vrai bonheur de pouvoir l’explorer par moi-même. Moi qui pensais ne jamais avoir l’occasion d’y jouer... Je me pose toutefois une question : où sont tous les fanarts de Duke et Elucifur ?! Non mais sérieusement, déjà que les développeurs n’ont pas été sympas en refusant de nous montrer à quoi ressemblait Elucifur (et je pense que l’on sait tous pourquoi ils n’ont pas osé s’aventurer sur ce terrain-là ;3 ), alors si on ne peut plus non plus compter sur les fanartistes pour imaginer un guerrier taciturne et un monstre géant en train de se faire des câlins, où va le monde ?! Mais je m’égare. Coupons court à ce préambule et passons plutôt à la sélection du jour. J’espère qu’elle vous plaira. :p
- Animatic - Very Important Creature (Eleanor Davitt)
https://www.youtube.com/watch?v=CVbQeaa9VEs
Quand j’étais petit, le seul épisode de la saga du Petit Dinosaure que j’avais en cassette - et donc celui que j’ai vu le plus de fois dans ma vie - était le numéro sept, La Pierre de feu. Mais ce n’est qu’en m’y réintéressant récemment que j’ai réalisé a) à quel point le personnage de Pterano, un homme de tête sincère et bien intentionné mais dont le narcissisme l’empêche de regarder ses torts en face, était attachant, et b) que les chansons du film étaient tout simplement fantastiques. Alors évidemment, j’ai tout de suite eu le coup de foudre pour celle que le ptéranodon entonne dans sa quête de la pierre magique, un numéro triomphal et majestueux dans lequel Pterano se complaît dans ses désillusions et son complexe du messie tandis que ses deux acolytes, Rinkus et Sierra, discutent dans son dos de leurs véritables intentions tout en continuant de flatter insidieusement l’ego de leur chef. C’est une mise en scène extraordinairement jubilatoire de la mégalomanie pathologique qui anime le personnage. Voici donc de quoi partager mon engouement avec vous. Il s’agit d’un petit clip imaginant à quoi ressemblerait la séquence si les trois ptérosaures étaient humains. Et dans le cas de Rinkus et Sierra, un peu plus gays. :3 La chanson a par contre été légèrement tronquée pour les besoins du clip, alors si vous ne la connaissez pas, n’hésitez pas à aller aussi écouter la version complète. Et même si vous la connaissez déjà, d'ailleurs. ;)
- L'île à Lili
https://www.youtube.com/watch?v=6wPq5B_jRu8
Voilà un dessin animé qui fleure bon le soleil et les vacances. C’est dommage de ne pas y avoir pensé avant de boucler le précédent numéro ; ça aurait été la série parfaite pour agrémenter l’une de mes newsletters estivales. Mais puisque l’Eté a décidé de jouer les prolongations (et que je n’ai pas envie d’attendre l’année prochaine pour vous en parler), autant en profiter pour vous la présenter maintenant. Et puis on a tous besoin d’un peu d’évasion par les temps qui courent. ;) Alors voilà, c’est l’histoire de trois enfants partis passer les grandes vacances dans un camping au bord de la mer : Lili, une adolescente un peu garçon manqué, débrouillarde et dotée d’un sacré caractère ; sa petite soeur, une gamine pétillante et tellement pot de colle, que Lili l'a surnommée "Pataglue" (je ne suis même pas sûr que son véritable prénom soit cité une seule fois dans la série XD ) ; et son ami Matthieu, un intello blafard et parfois un peu lourd, mais sur lequel on peut toujours compter. Un super séjour en perspective, quoi. Mais alors qu’ils passent leur première nuit au camping, quelle n’est pas leur surprise, en sortant de la tente le lendemain matin, lorsqu’ils constatent qu’ils ne sont plus à Palavas-les-Flots, mais perdus au beau milieu d’une île mystérieuse, peuplée de créatures toutes plus étranges et farfelues les unes que les autres. Qu’à cela ne tienne, les trois jeunes gens ont de la ressource. Et sans même prendre le temps de se demander comment ils sont arrivés ici, les voilà qui s’embarquent dans un périple haut en couleur afin de trouver un moyen pour rentrer au camping... Vous l’aurez compris, L’île à Lili est une série dont je garde un excellent souvenir. Avec son univers coloré et extravagant, j’ai toujours trouvé que c’était le dessin animé idéal pour nourrir son imaginaire. Je vous l’accorde, le style graphique est assez particulier et ne plaira probablement pas à tout le monde. Mais pour ma part, je lui trouve un petit côté dessin d’enfant tout à fait charmant et qui sied à merveille au récit. Alors vous aussi, profitez bien de votre séjour sur l’Ile. Je vous promets qu’elle est bien plus accueillante que celle de The Computer Wore Menace Shoes. XD
- My Mate (GeminiSaint)
https://www.furaffinity.net/view/17357328/
Ne vous laissez pas tromper par le pseudo de l’auteur, ce webcomic n’a rien à voir avec les Chevaliers du Zodiaque. Mais alors, qu’est-ce que My Mate ? Eh bien c’est avant tout une bonne vieille histoire d’amour interdit. D’un côté, nous avons Farin, un jeune renard ingénu, rêveur et idéaliste, vivant avec les siens dans un petit village paisible perdu dans la forêt ; de l’autre, Sekk’ral, un viril et séduisant dragon dont le tempérament doux et affable en a fait un paria parmi ses semblables. Vous voyez où je veux en venir. Rencontrés au hasard d’une virée dans les bois, il ne faudra pas longtemps aux deux hommes pour tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Et comme l’auteur connaît bien son public, ce ne sera pas beaucoup plus long avant que Farin ne se retrouve avec un bon gros gourdin entre les fesses. :3 Seulement voilà, les dragons n'ont pas vraiment très bonne réputation dans le monde de My Mate. Et l'animosité que les renards leur portent ne tardera pas à venir troubler l'idylle de nos deux tourtereaux. Violemment. Une situation qui s'envenimera encore plus quand le passé de Sekk'ral finira par les rattraper... sous la forme de trois autres dragons aussi sexy que mystérieux. Enfin voilà. L'auteur signe avec ce webcomic un récit à la fois tendre et torride, porté par un style graphique délicieusement lumineux. La relation entre Farin et Sekk'ral est tout simplement adorable, et la façon dont leur amour transparaît dans les scènes de sexe ne manquera pas de vous réchauffer l'entrejambe. Que demander de plus ? ;)
Et voilà qui conclut cette édition. J’espère qu’elle vous a plu... Purée, il faut vraiment que je renouvelle mes formules de politesse. Comme le veut l’expression consacrée, j’ai l’impression de sonner comme un vieux disque, à force de toujours vous rabâcher les mêmes phrases toutes faites. Sauf que je ne porte pas de rayures ; il paraît que ça vous grossit... Oui, bon, je n’ai jamais dit que je comptais faire carrière comme humoriste. Allez, trêve de bavardages. Prenez soin de vous, ne relâchez pas votre vigilance, et on se retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro. Sali-salut. ^_^
Sharing is Caring #28
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
On peut dire que les dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes. Aussi j’espère que tout va pour le mieux de votre côté de l’écran. Pour ma part, je dois avouer que je n’ai pas grand-chose de neuf à vous raconter. Rien de nouveau sous le soleil, comme on dit (à part qu’il tape toujours aussi fort XD ). Alors plutôt que de vous faire une introduction pompeuse qui traînerait inutilement en longueur, je vous propose d’écourter un peu les politesses et de passer directement à la sélection du jour. . . Je savais que vous seriez d'accord avec moi. ;3 Permettez-moi juste d’ajouter : amusez-vous bien !
- Lost & Found (Screen Australia et Wabi Sabi Studios)
https://www.youtube.com/watch?v=JEQZ5Tb-6Ps
Je vous préviens tout de suite, ce court-métrage est un véritable rouleau compresseur émotionnel. Ne vous laissez pas berner par son esthétique duveteuse et le design croquignolet de ses personnages : il va vous mettre le coeur à rude épreuve... Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. C’est l’histoire de deux petites créatures faites de laine et de coton : un dinosaure et un renard*. Les deux doudous s’aiment tendrement et coulent ensemble des jours heureux dans la vieille maison abandonnée où ils ont élu domicile. Mais leur idylle va voler en éclats quand, alors qu’elle se prélassait au bord de l’eau, le renard tombe dans le bassin de la fontaine en bambou qui décore leur jardin. Voyant cela, le sang du dinosaure en peluche ne fait qu’un tour... façon de parler, et n’écoutant que son courage, notre petit héros vert s’élance à travers la maison pour sauver l’amour de sa vie de la noyade. Mais dans sa précipitation, il accroche l’un de ses fils à un clou qui dépassait de la vieille table sur laquelle il faisait la sieste et commence à se détricoter ! C’est une véritable course contre la montre qui s’engage alors, non seulement pour le dino, mais aussi pour le pauvre renard, qui, tout en luttant contre les eaux déchaînées que la fontaine lui déverse sur la tête, va désespérément essayer d’arrêter son amoureux avant qu’il ne se tue pour la sauver... Je vous avais bien dit que c’était une histoire déchirante... pardon, je n'ai pas pu résister. En tout cas, que vous soyez fans de tricot ou non, voilà un court-métrage dont la réalisation impeccable, les personnages rondouillards et l’action haletante ne devraient pas vous laisser indifférents. ^_^
* Je serais instinctivement tenté de dire que le dinosaure est un "il" et le renard une "elle", mais je n'ai trouvé aucune précision officielle sur le sujet. Alors même si je les désignerai sûrement ainsi, autant par habitude que par commodité, je pense que vous êtes libres de les interpréter comme bon vous semble.
- Le Patron est une copine/Buchou ha onee (NAGABE)
https://www.manga-news.com/index.ph.....-une-copine-le
Vincent Falnail est un séduisant dragon qui travaille comme chef de service pour une prestigieuse multinationale. Intelligent, aimable, et ce qui ne gâche rien, bel homme, ses collègues voient en lui l’employé modèle et le tiennent en très haute estime. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’après le bureau, Falnail devient Fal, la serveuse vedette du Jewerly, un petit bar gay spécialisé dans le travestissement. Evidemment, Falnail craint que sa carrière et sa réputation ne soient compromises si son secret venait à s’ébruiter. Aussi fait-il attention de ne jamais rien laisser transparaître de son identité nocturne... ce qui n’est pas toujours évident quand on est d’un naturel aussi maniéré que lui. Et la situation va devenir encore plus délicate à gérer quand l’un des clients du bar - un gentleman fraîchement débarqué d’Amérique du nom de George - se révèle être le nouveau partenaire commercial de sa société. Le pauvre Vincent se retrouve ainsi avec deux soupirants dans les pattes : d’un côté, George, l’oiseau, élégant et romantique, et qui a tout de suite eu le coup de foudre pour l’homme-dragon ; de l’autre, Danto, le loup, l’un de ses subordonnés, un gaillard un peu exubérant et maladroit mais néanmoins sympathique que l’arrivée du piaf dans la vie de Falnail semble avoir pris à rebrousse-poil. C’est une lutte acharnée qui s’engage alors entre les deux prétendants pour conquérir le coeur de l’adorable businessman, qui, de son côté, se démène comme il peut pour préserver le secret de sa double vie... Je vous laisse découvrir la suite par vous-même, mais très franchement, si mon résumé ne vous a pas donné envie de lire le manga, qu’est-ce que vous fabriquez sur ce site ?! XD Blague à part, c’est un univers dans lequel j’ai eu beaucoup de plaisir à me plonger, alors je ne peux que vous conseiller d’y jeter un oeil. La légèreté du récit et des graphismes en fait une lecture très agréable. Le nom de l’auteur vous dit d’ailleurs peut-être quelque chose, puisque c’est le même que celui de L’Enfant et le Maudit, l’oeuvre qui a fait son succès et probablement celle pour laquelle il est le plus connu. Le Patron est une copine n’est évidemment pas du tout le même genre d'histoire, mais on y retrouve bien la patte de l'artiste... sans mauvais jeu de mots. Et puis, comme vous pouvez vous en douter, j'ai beaucoup d'affection pour ces personnages. J'adorerais que l'auteur fasse d'autres épisodes mettant en scène le Jewerly et son équipe haute en couleur. La "patronne" et son petit copain sont tout particulièrement à croquer. :3
- Portal - The Sound Of Science (Harry101UK)
https://www.youtube.com/watch?v=l0xh4qopQpk
Une fois encore, le titre est à lui seul éminemment explicite. Il s’agit d’une parodie de la célèbre chanson The Sound Of Silence, du tout aussi célèbre duo de folk rock américain Simon & Garfunkel, mettant en scène les personnages et l’univers de la saga vidéoludique Portal. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour une bande de machines psychopathes, la voix robotique de ces tourelles est étonnamment apaisante. Evidemment, cela ne fait que rendre le contenu des paroles et l’indifférence grinçante avec laquelle elles chantent encore plus horrifiques. Pour le reste, je ne sais pas trop quoi ajouter. Si vous connaissez le jeu, alors vous avez sans doute déjà une petite idée de ce qui vous attend, et si ce n’est pas le cas,qu'est-ce qui cloche chez vous ? alors cette parodie devrait vous donner un aperçu assez savoureux de l'humour caustique qui caractérise la série. Dans tous les cas, l’auteur a fait un travail remarquable, que ce soit au niveau de l’écriture, de l’animation, ou comme je le disais plus tôt, du chant. Alors vous aussi, laissez-vous envoûter par la mélodie de la science...
Voili-voilà. Dans la mesure où le prochain numéro ne sortira sûrement pas avant le 23 septembre, c’était vraisemblablement le dernier bulletin de l’été. J’espère que vous l’aurez trouvé intéressant. Pour ma part, je ne vous cacherai pas que j’ai hâte d’en avoir fini avec cette saison assommante, même si je sais que la route est encore longue... Enfin bon, j’imagine que vous n’avez pas spécialement envie de m’écouter déblatérer sur le sujet. Quoi qu’il en soit, prenez soin de vous, ne vous exposez pas à des risques inutiles, que ce soit le virus ou la chaleur, et on se retrouve le mois prochain, bon pied bon oeil, pour une nouvelle édition. A bientôt, les amis. :3
On peut dire que les dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes. Aussi j’espère que tout va pour le mieux de votre côté de l’écran. Pour ma part, je dois avouer que je n’ai pas grand-chose de neuf à vous raconter. Rien de nouveau sous le soleil, comme on dit (à part qu’il tape toujours aussi fort XD ). Alors plutôt que de vous faire une introduction pompeuse qui traînerait inutilement en longueur, je vous propose d’écourter un peu les politesses et de passer directement à la sélection du jour. . . Je savais que vous seriez d'accord avec moi. ;3 Permettez-moi juste d’ajouter : amusez-vous bien !
- Lost & Found (Screen Australia et Wabi Sabi Studios)
https://www.youtube.com/watch?v=JEQZ5Tb-6Ps
Je vous préviens tout de suite, ce court-métrage est un véritable rouleau compresseur émotionnel. Ne vous laissez pas berner par son esthétique duveteuse et le design croquignolet de ses personnages : il va vous mettre le coeur à rude épreuve... Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. C’est l’histoire de deux petites créatures faites de laine et de coton : un dinosaure et un renard*. Les deux doudous s’aiment tendrement et coulent ensemble des jours heureux dans la vieille maison abandonnée où ils ont élu domicile. Mais leur idylle va voler en éclats quand, alors qu’elle se prélassait au bord de l’eau, le renard tombe dans le bassin de la fontaine en bambou qui décore leur jardin. Voyant cela, le sang du dinosaure en peluche ne fait qu’un tour... façon de parler, et n’écoutant que son courage, notre petit héros vert s’élance à travers la maison pour sauver l’amour de sa vie de la noyade. Mais dans sa précipitation, il accroche l’un de ses fils à un clou qui dépassait de la vieille table sur laquelle il faisait la sieste et commence à se détricoter ! C’est une véritable course contre la montre qui s’engage alors, non seulement pour le dino, mais aussi pour le pauvre renard, qui, tout en luttant contre les eaux déchaînées que la fontaine lui déverse sur la tête, va désespérément essayer d’arrêter son amoureux avant qu’il ne se tue pour la sauver... Je vous avais bien dit que c’était une histoire déchirante... pardon, je n'ai pas pu résister. En tout cas, que vous soyez fans de tricot ou non, voilà un court-métrage dont la réalisation impeccable, les personnages rondouillards et l’action haletante ne devraient pas vous laisser indifférents. ^_^
* Je serais instinctivement tenté de dire que le dinosaure est un "il" et le renard une "elle", mais je n'ai trouvé aucune précision officielle sur le sujet. Alors même si je les désignerai sûrement ainsi, autant par habitude que par commodité, je pense que vous êtes libres de les interpréter comme bon vous semble.
- Le Patron est une copine/Buchou ha onee (NAGABE)
https://www.manga-news.com/index.ph.....-une-copine-le
Vincent Falnail est un séduisant dragon qui travaille comme chef de service pour une prestigieuse multinationale. Intelligent, aimable, et ce qui ne gâche rien, bel homme, ses collègues voient en lui l’employé modèle et le tiennent en très haute estime. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’après le bureau, Falnail devient Fal, la serveuse vedette du Jewerly, un petit bar gay spécialisé dans le travestissement. Evidemment, Falnail craint que sa carrière et sa réputation ne soient compromises si son secret venait à s’ébruiter. Aussi fait-il attention de ne jamais rien laisser transparaître de son identité nocturne... ce qui n’est pas toujours évident quand on est d’un naturel aussi maniéré que lui. Et la situation va devenir encore plus délicate à gérer quand l’un des clients du bar - un gentleman fraîchement débarqué d’Amérique du nom de George - se révèle être le nouveau partenaire commercial de sa société. Le pauvre Vincent se retrouve ainsi avec deux soupirants dans les pattes : d’un côté, George, l’oiseau, élégant et romantique, et qui a tout de suite eu le coup de foudre pour l’homme-dragon ; de l’autre, Danto, le loup, l’un de ses subordonnés, un gaillard un peu exubérant et maladroit mais néanmoins sympathique que l’arrivée du piaf dans la vie de Falnail semble avoir pris à rebrousse-poil. C’est une lutte acharnée qui s’engage alors entre les deux prétendants pour conquérir le coeur de l’adorable businessman, qui, de son côté, se démène comme il peut pour préserver le secret de sa double vie... Je vous laisse découvrir la suite par vous-même, mais très franchement, si mon résumé ne vous a pas donné envie de lire le manga, qu’est-ce que vous fabriquez sur ce site ?! XD Blague à part, c’est un univers dans lequel j’ai eu beaucoup de plaisir à me plonger, alors je ne peux que vous conseiller d’y jeter un oeil. La légèreté du récit et des graphismes en fait une lecture très agréable. Le nom de l’auteur vous dit d’ailleurs peut-être quelque chose, puisque c’est le même que celui de L’Enfant et le Maudit, l’oeuvre qui a fait son succès et probablement celle pour laquelle il est le plus connu. Le Patron est une copine n’est évidemment pas du tout le même genre d'histoire, mais on y retrouve bien la patte de l'artiste... sans mauvais jeu de mots. Et puis, comme vous pouvez vous en douter, j'ai beaucoup d'affection pour ces personnages. J'adorerais que l'auteur fasse d'autres épisodes mettant en scène le Jewerly et son équipe haute en couleur. La "patronne" et son petit copain sont tout particulièrement à croquer. :3
- Portal - The Sound Of Science (Harry101UK)
https://www.youtube.com/watch?v=l0xh4qopQpk
Une fois encore, le titre est à lui seul éminemment explicite. Il s’agit d’une parodie de la célèbre chanson The Sound Of Silence, du tout aussi célèbre duo de folk rock américain Simon & Garfunkel, mettant en scène les personnages et l’univers de la saga vidéoludique Portal. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour une bande de machines psychopathes, la voix robotique de ces tourelles est étonnamment apaisante. Evidemment, cela ne fait que rendre le contenu des paroles et l’indifférence grinçante avec laquelle elles chantent encore plus horrifiques. Pour le reste, je ne sais pas trop quoi ajouter. Si vous connaissez le jeu, alors vous avez sans doute déjà une petite idée de ce qui vous attend, et si ce n’est pas le cas,
Voili-voilà. Dans la mesure où le prochain numéro ne sortira sûrement pas avant le 23 septembre, c’était vraisemblablement le dernier bulletin de l’été. J’espère que vous l’aurez trouvé intéressant. Pour ma part, je ne vous cacherai pas que j’ai hâte d’en avoir fini avec cette saison assommante, même si je sais que la route est encore longue... Enfin bon, j’imagine que vous n’avez pas spécialement envie de m’écouter déblatérer sur le sujet. Quoi qu’il en soit, prenez soin de vous, ne vous exposez pas à des risques inutiles, que ce soit le virus ou la chaleur, et on se retrouve le mois prochain, bon pied bon oeil, pour une nouvelle édition. A bientôt, les amis. :3
Sharing is Caring #27
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
Content de vous retrouver pour cette nouvelle édition. C'est dingue quand même, j'ai l'impression que c'était le week-end dernier que je postais le précédent numéro. On a beau dire, c'est toujours aussi affolant de constater à quel point le temps passe vite... Alors je suppose qu'il serait judicieux de ne pas le perdre à philosopher, haha. Bref (of the Wild). J'espère en tout cas que vous allez bien depuis la dernière fois. Parce qu'entre le virus, les vacances, la canicule, les orages qui en résultent, et les tensions sociales actuelles, j'oserais dire qu'on ne sait plus trop où donner de la tête. Personnellement, la chaleur estivale suffit à me saper toute mon énergie, alors je ne vous cache pas que ça n'a pas été facile de trouver la motivation nécessaire pour rédiger ce bulletin. D'autant que je n'étais pas très inspiré quant à ce que j'allais vous présenter cette fois-ci. Du coup, je m’excuse à l’avance si je ne suis pas aussi sémillant que d’habitude ; j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur, et que cela ne vous empêchera pas d’apprécier la sélection du mois. ^_^ Sur ce, je n’ai plus qu’une seule chose à vous dire : amusez-vous bien !
- Outplayed (Sleth et ArcticLion)
https://www.furaffinity.net/view/32750616/
Au cas où l’URL ne vous ait pas déjà mis la puce à l’oreille, sachez que ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Le reste est à votre entière discrétion, d’autant que c’est un scénario merveilleusement vicieux qui vous attend à l’autre bout du lien. Clifford, le loup (à ne pas confondre avec Clifford, le gros chien rouge XD ), et Damian, le lion, sont les deux cadors du campus universitaire de Farsdale. En effet, chacun d’eux est à la tête de l’une des plus influentes fraternités de l’école, et à ce titre, les deux hommes sont liés par une rivalité aussi intense que malsaine. Disons-le franchement, ils se détestent. Viscéralement. En particulier Cliff, pour qui le félin, intelligent, diplomate, propre sur lui, et surtout ouvertement gay, incarne tout ce qu’il a en horreur. Mais quand l’une des magouilles de l’arrogant canidé manque de coûter à Damian et ses confrères de précieuses subventions, et que c’est en personne que le lion vient demander des comptes au loup et à sa meute, il se pourrait que le dindon de la farce ne soit pas celui qu’on croit. Surtout quand le dindon en question ne peut pas s’empêcher de crâner devant ses camarades quant à ses qualités de mâle dominant... Enfin voilà. L’illustration ne vous laisse pas vraiment le temps d’imaginer quel sera le dénouement de l’intrigue - un terme qui devient délicieusement ironique quand on sait que le renflement qui se trouve à la base du pénis des canidés s’appelle aussi un "noeud" - mais je suppose que c’est aussi ça qui rend l’action aussi jouissive. En fait, j’irais même jusqu’à dire que c’est précisément le fait de connaître à l’avance l’humiliante position dans laquelle Cliff va se précipiter par la seule faute de son ego qui confère au récit toute sa puissance érotique. Ce serait d’ailleurs amusant que l’auteur écrive un second volet racontant la scène du point de vue de Damian ; je serais curieux de savoir à quoi il pensait pendant que le loup se faisait naïvement sucer la bite... Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne lecture... et une bonne branlette. ;)
- Paper Zelda (A Crafted Parody) (64 Bits)
https://www.youtube.com/watch?v=KIoqNG9bSn4
J'imagine que le titre est déjà on ne peut plus explicite. Il s’agit d’un petit clip montrant à quoi ressemblerait l’univers de The Legend of Zelda s’il était transposé dans le style iconique de la série Paper Mario. Le concept en lui-même n’est évidemment pas nouveau, et vous avez sûrement déjà croisé des dizaines de fanarts reposant sur le même principe, que ce soit pour The Legend of Zelda ou une autre franchise. Mais c’est quand même rare de tomber sur une réalisation aussi charmante et aboutie. L’amour que les artistes ont mis dans le projet est palpable. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est une véritable réussite. Ils ont parfaitement su combiner l’esthétique des deux univers ; un vrai régal. Rien que le plan d’ouverture, absolument magique, suffit à vous transporter par sa féerie et son onirisme. On sent d’ailleurs bien l’influence qu’a eue le remake de Link’s Awakening sur le design de cette version papier du héros au bonnet vert. Le résultat est tout simplement adorable. Mon seul regret, c’est qu’ils n’aient pas inclus de scènes avec Link loup. Il aurait été tellement mignon dans le style Paper... Enfin bon, sait-on jamais, peut-être qu'ils feront une suite. :3
- Simsala Grimm (Greenlight Media)
https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki......n/SimsalaGrimm
Une autre série que je regardais souvent quand j’étais gamin (c’était à prévoir : comme j’ai visionné plein d’épisodes de Patates et Dragons pendant que je rédigeais le bulletin précédent, les algorithmes qui régissent YouTube se sont fait une joie de remplir ma liste de recommandations de dessins animés des années 2000 ; la nostalgie a fait le reste :3 ). Comme son nom l’indique, cette production allemande revisite les contes retranscrits au dix-neuvième siècle par les Frères Grimm. Mais vous ne trouverez pas de fées dans cette version-là, seulement deux intrépides héros : Yoyo, aventurier au grand coeur et à la fourrure bleue*, un peu fanfaron sur les bords mais toujours prêt à rendre service, et sonpetit ami, Doc Croc, un petit lézard rayé, plus érudit et modeste que son compère, mais aussi beaucoup plus introverti. Animés par la magie d’un livre mystérieux, vraisemblablement possédé par l’esprit des Frères Grimm, les deux adorables peluches se retrouvent ainsi embarquées dans le monde merveilleux de Simsala, où contes et légendes prennent vie. Et c’est évidemment à nos deux courageux baroudeurs qu’il appartient de faire en sorte que tout aille pour le mieux pour les héros de chaque histoire... Pour le reste, on ne va pas se mentir, Simsala Grimm n’est pas vraiment une série qui se bonifie avec l’âge. L’adaptation des différents contes est extrêmement convenue, et le rythme est souvent un peu mou. Mais de la revoir, comme ça, après toutes ces années, ça m’a rappelé à quel point j’adorais Croc et Yoyo. Et s’il y a une chose à propos de cette série qui ne prendra jamais une ride, c’est combien ces deux-là sont adorables. Que ce soit Yoyo, avec son optimisme juvénile et sa fougue cabotine, ou Croc, et la façon dont il bégaie et perd tous ses moyens quand il est intimidé, ces deux peluches vivantes forment un duo extraordinairement attachant. Aussi, quelle ne fut pas ma déception de ne trouver presque aucun fanart d’eux sur le Net. Leur complicité est pourtant tellement attendrissante. Que fait la Règle 34 quand on a besoin d'elle ? Voilà pourquoi je me suis dit que ce n’était peut-être pas une mauvaise idée que d’aider à faire connaître ces personnages et leur univers. Alors j'espère que vous aussi, vous tomberez sous leur charme. ;3
* Qui, d'après ce que j'ai entendu dire, serait un coyote... Il faut avouer que ça lui correspond plutôt bien.
Et voilà, c'était la deuxième édition de l’Eté. J’espère qu’elle vous a plu. En fin de compte, c’était un petit numéro plutôt sympa. Et qui aura été d’autant plus agréable à écrire que mes TOC se sont montrés beaucoup moins envahissants cette fois-ci. Je suppose qu’on peut appeler ça une victoire. ^_^ Dans tous les cas, profitez bien de l’Eté, et on se retrouve le mois prochain pour une nouvelle sélection. En attendant, je retourne m’éclater sur Yoshi’s Crafted World. C’est le jeu idéal pour vous mettre le moral au beau fixe, tellement il est mignon et déborde d’amour... Allez, yoshi ! (Bye-bye !)
Content de vous retrouver pour cette nouvelle édition. C'est dingue quand même, j'ai l'impression que c'était le week-end dernier que je postais le précédent numéro. On a beau dire, c'est toujours aussi affolant de constater à quel point le temps passe vite... Alors je suppose qu'il serait judicieux de ne pas le perdre à philosopher, haha. Bref (of the Wild). J'espère en tout cas que vous allez bien depuis la dernière fois. Parce qu'entre le virus, les vacances, la canicule, les orages qui en résultent, et les tensions sociales actuelles, j'oserais dire qu'on ne sait plus trop où donner de la tête. Personnellement, la chaleur estivale suffit à me saper toute mon énergie, alors je ne vous cache pas que ça n'a pas été facile de trouver la motivation nécessaire pour rédiger ce bulletin. D'autant que je n'étais pas très inspiré quant à ce que j'allais vous présenter cette fois-ci. Du coup, je m’excuse à l’avance si je ne suis pas aussi sémillant que d’habitude ; j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur, et que cela ne vous empêchera pas d’apprécier la sélection du mois. ^_^ Sur ce, je n’ai plus qu’une seule chose à vous dire : amusez-vous bien !
- Outplayed (Sleth et ArcticLion)
https://www.furaffinity.net/view/32750616/
Au cas où l’URL ne vous ait pas déjà mis la puce à l’oreille, sachez que ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Le reste est à votre entière discrétion, d’autant que c’est un scénario merveilleusement vicieux qui vous attend à l’autre bout du lien. Clifford, le loup (à ne pas confondre avec Clifford, le gros chien rouge XD ), et Damian, le lion, sont les deux cadors du campus universitaire de Farsdale. En effet, chacun d’eux est à la tête de l’une des plus influentes fraternités de l’école, et à ce titre, les deux hommes sont liés par une rivalité aussi intense que malsaine. Disons-le franchement, ils se détestent. Viscéralement. En particulier Cliff, pour qui le félin, intelligent, diplomate, propre sur lui, et surtout ouvertement gay, incarne tout ce qu’il a en horreur. Mais quand l’une des magouilles de l’arrogant canidé manque de coûter à Damian et ses confrères de précieuses subventions, et que c’est en personne que le lion vient demander des comptes au loup et à sa meute, il se pourrait que le dindon de la farce ne soit pas celui qu’on croit. Surtout quand le dindon en question ne peut pas s’empêcher de crâner devant ses camarades quant à ses qualités de mâle dominant... Enfin voilà. L’illustration ne vous laisse pas vraiment le temps d’imaginer quel sera le dénouement de l’intrigue - un terme qui devient délicieusement ironique quand on sait que le renflement qui se trouve à la base du pénis des canidés s’appelle aussi un "noeud" - mais je suppose que c’est aussi ça qui rend l’action aussi jouissive. En fait, j’irais même jusqu’à dire que c’est précisément le fait de connaître à l’avance l’humiliante position dans laquelle Cliff va se précipiter par la seule faute de son ego qui confère au récit toute sa puissance érotique. Ce serait d’ailleurs amusant que l’auteur écrive un second volet racontant la scène du point de vue de Damian ; je serais curieux de savoir à quoi il pensait pendant que le loup se faisait naïvement sucer la bite... Dans tous les cas, je vous souhaite une bonne lecture... et une bonne branlette. ;)
- Paper Zelda (A Crafted Parody) (64 Bits)
https://www.youtube.com/watch?v=KIoqNG9bSn4
J'imagine que le titre est déjà on ne peut plus explicite. Il s’agit d’un petit clip montrant à quoi ressemblerait l’univers de The Legend of Zelda s’il était transposé dans le style iconique de la série Paper Mario. Le concept en lui-même n’est évidemment pas nouveau, et vous avez sûrement déjà croisé des dizaines de fanarts reposant sur le même principe, que ce soit pour The Legend of Zelda ou une autre franchise. Mais c’est quand même rare de tomber sur une réalisation aussi charmante et aboutie. L’amour que les artistes ont mis dans le projet est palpable. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est une véritable réussite. Ils ont parfaitement su combiner l’esthétique des deux univers ; un vrai régal. Rien que le plan d’ouverture, absolument magique, suffit à vous transporter par sa féerie et son onirisme. On sent d’ailleurs bien l’influence qu’a eue le remake de Link’s Awakening sur le design de cette version papier du héros au bonnet vert. Le résultat est tout simplement adorable. Mon seul regret, c’est qu’ils n’aient pas inclus de scènes avec Link loup. Il aurait été tellement mignon dans le style Paper... Enfin bon, sait-on jamais, peut-être qu'ils feront une suite. :3
- Simsala Grimm (Greenlight Media)
https://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki......n/SimsalaGrimm
Une autre série que je regardais souvent quand j’étais gamin (c’était à prévoir : comme j’ai visionné plein d’épisodes de Patates et Dragons pendant que je rédigeais le bulletin précédent, les algorithmes qui régissent YouTube se sont fait une joie de remplir ma liste de recommandations de dessins animés des années 2000 ; la nostalgie a fait le reste :3 ). Comme son nom l’indique, cette production allemande revisite les contes retranscrits au dix-neuvième siècle par les Frères Grimm. Mais vous ne trouverez pas de fées dans cette version-là, seulement deux intrépides héros : Yoyo, aventurier au grand coeur et à la fourrure bleue*, un peu fanfaron sur les bords mais toujours prêt à rendre service, et son
* Qui, d'après ce que j'ai entendu dire, serait un coyote... Il faut avouer que ça lui correspond plutôt bien.
Et voilà, c'était la deuxième édition de l’Eté. J’espère qu’elle vous a plu. En fin de compte, c’était un petit numéro plutôt sympa. Et qui aura été d’autant plus agréable à écrire que mes TOC se sont montrés beaucoup moins envahissants cette fois-ci. Je suppose qu’on peut appeler ça une victoire. ^_^ Dans tous les cas, profitez bien de l’Eté, et on se retrouve le mois prochain pour une nouvelle sélection. En attendant, je retourne m’éclater sur Yoshi’s Crafted World. C’est le jeu idéal pour vous mettre le moral au beau fixe, tellement il est mignon et déborde d’amour... Allez, yoshi ! (Bye-bye !)
Sharing is Caring #26
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
Cette fois, ça y est, l'Eté est bel et bien arrivé. Et je ne vous cacherai pas que c'est sans doute la saison que j'aime le moins. Je suis un fils de l'Automne et de l'Hiver, moi. Le climat estival, je trouve ça beaucoup trop étouffant. Alors je ne dis pas, j'apprécie le beau temps, comme tout un chacun. Mais quand je vois toute la rotondité du monde écrasée sous un soleil blafard et un ciel sans relief, ça me rend complètement amorphe. Enfin bref. J'espère en tout cas que vous allez bien, et que la chaleur de ces derniers jours ne vous a pas trop assommés. Comme promis, je ne vous bassinerai pas avec l’épidémie de Covid-19, mais rappelez-vous que le virus court toujours, alors restez prudents. En attendant, voici de quoi vous changer les idées. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère que ça vous plaira. Alors amusez-vous bien, et restez au frais. ;)
- Bug Fables : The Everlasting Sapling (Moonsprout Games et Dangen Entertainment)
https://www.youtube.com/watch?v=Jy6spG2bEy8
Par-delà le feuillage et l’herbe folle se trouve une terre florissante et ensoleillée dont le nom résonne sur les lèvres de tous les aventuriers en quête de gloire : Bugaria. C’est dans cette contrée bucolique, partagée entre quatre royaumes, que des insectes du monde entier viennent chercher la fortune, déterminés à s’emparer des innombrables trésors qui dorment en son sein. Mais la plus convoitée de toutes ces reliques n’est autre que l’Arbrisseau Eternel, plante légendaire dont on dit qu’elle confère puissance et immortalité à celui qui en grignote les feuilles. Alors pour éviter que cet incommensurable pouvoir ne tombe entre de mauvaises mandibules, la reine Elizant II, souveraine éclairée du royaume des fourmis, décide de faire appel à un duo d’explorateurs émérites afin de retrouver l’arbuste miraculeux. Et c’est ainsi que nos courageux héros entrent en scène : Vi, une jeune abeille au caractère bien trempé dont les principaux défauts sont d’être paresseuse et cupide, et Kabbu, un guerrier scarabée au coeur noble et généreux qui a mis sa vaillance au service de la veuve et de l’orphelin. Mais ce n’est pas tout. Car dans leur quête de l’Arbrisseau Eternel, les deux acolytes feront aussi la connaissance du mystérieux Leif, un papillon de nuit taciturne et mélancolique possédant le pouvoir de contrôler la glace et qui se joindra à leur expédition après avoir été sauvé d’une mort certaine par les deux aventuriers. Une rencontre aussi fortuite que providentielle. Car avec la magie de Leif, la force de Kabbu, et l’époustouflant "beemerang" de Vi, notre improbable trio est maintenant prêt à affronter tout ce que les terres sauvages de Bugaria dresseront sur leur chemin. Que ce soit des énigmes ou des monstres, rien ne les empêchera d’accomplir leur mission et de trouver le trésor suprême. Mais ils vont devoir faire vite. Car dans l’ombre, le danger... guêpe. Hoaxe, despote impitoyable et mégalomane du royaume des vespidés, est en effet lui aussi sur la piste de la plante mythique, grâce à laquelle il entend bien imposer son règne de terreur à tout le continent. Et c’est évidemment à nos trois intrépides héros qu’il appartient de mettre un terme à ses venimeuses ambitions. Ainsi commence la légende de l’équipe Snakemouth, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle promet d’être... fabuleuse. XD Enfin bref. C’est évidemment assez difficile de parler de ce jeu sans penser à Hollow Knight, mais ne vous y trompez pas : c’est de Paper Mario que Bug Fables se veut le digne héritier. Et avec son histoire rocambolesque, ses environnements colorés et ses personnages attachants, son gameplay dynamique qui mélange habilement plateforme et RPG, son système de combat au tour par tour et son utilisation de commandes d’action pour maximiser les dommages, il semble que les développeurs ont bel et bien réussi à se réapproprier tout ce qui a fait le succès des premiers opus de la saga tout en donnant une saveur particulière à leur univers miniature. Je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer au jeu – malheureusement – mais il est clair que le résultat ne manque pas de charme. Ce qui est cocasse, par contre, c’est que son portage Switch est sorti peu de temps après l’annonce de The Origami King. Autant dire que ça a rendu la situation de ce dernier encore plus délicate (même si je suis personnellement d’avis que ce qu’on en a vu jusqu’à présent a l’air plutôt prometteur)... A l’inverse, j’ai vu des gens s’offusquer que Bug Fables soit constamment comparé à Hollow Knight et à La Porte Millénaire. Et je peux le comprendre. Mais très franchement, ce sont sans doute deux des meilleurs jeux vidéo jamais créés. Alors quand j’entends que The Everlasting Sapling ressemble à un croisement entre les deux, ça ne fait que me donner encore plus envie de plonger dans cet univers...
- Patates et Dragons (Cinar)
https://www.youtube.com/watch?v=TaQrlBJjnKw
Au royaume des patates, c'est le roi Hugo qui fait la loi. Entouré de sa cour, l'illustre monarque coule des jours heureux dans son immense château. Mais voilà que sa quiétude est troublée par les bravades insolentes du dragon qui s'est installé dans la caverne voisine et qui ne rate jamais une occasion de lui cramer sa royale moustache (même si c’est l’irascible souverain et son sale caractère qui ouvrent le plus souvent les hostilités). Tous les chevaliers du pays vont alors se précipiter aux portes du château et tenter d’entrer dans les bonnes grâces du roi en le débarrassant de cet encombrant reptile ignivome (je ne vous cache pas que ça fait des siècles que j’attends de pouvoir caser ce mot dans une phrase). Heureusement, la princesse Mélodine est là pour tenir les néfastes desseins de son père en échec. Aidée de ses amis Riri, le bouffon (qui est éperdument amoureux d’elle), et Juju, le petit page, la jeune fille a bien l’intention de faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger leur monstrueux camarade de tous les arrivistes farfelus qui viendront se présenter devant Hugo. Surtout que les énergumènes en question ont la fâcheuse habitude de demander sa main en récompense, une perspective qui est évidemment loin d’enchanter la princesse des patates... Enfin voilà, c’est une série que j’adorais quand j’étais plus jeune. Pas de quoi casser des briques, mais ça reste un dessin animé très sympa, avec son univers rondouillard et verdoyant et sa galerie de personnages loufoques, même si je reconnais, avec le recul, que certains sont parfois un peu antipathiques... Mais à part ça, c'est une série que je trouve très drôle et devant laquelle je passe toujours un bon moment. J'imagine que c'est l'essentiel. Et puis le générique d'ouverture est tout simplement génial. Alors si d'aventure vous ne savez pas quoi regarder à la télévision, n'hésitez pas à donner une chance à ces petites patates. ^_^
- Tatakae!+++ (Plus-san)!! (Pagumiee/Kenta)
https://e-hentai.org/g/1172050/4b4c9c0a78/
Au cas où vos nuits d’été ne soient pas assez torrides comme ça, voici un dojinshi qui ne manquera pas de vous faire dégouliner. De sueur et d’autres fluides ;) (je compte sur vous pour lire entre les lignes, mais je vais quand même explicitement préciser, histoire d’éviter tout malentendu, que je parle ici d’une oeuvre à caractère pornographique, alors vous savez à quoi vous en tenir). Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Juuzou Katou est un fringant jeune homme qui travaille comme gratte-papier dans une grande entreprise. Gay, célibataire, il se trouve qu’il a le béguin pour son patron, Hideo Taiga, un homme aimable et séduisant mais auquel il n’ose pas déclarer sa flamme. Il faut dire que le gaillard en question est aussi un peu intimidant, avec son physique robuste et sa prestance féline. Seulement, à force de se réserver pour l’homme de ses rêves, Katou doit faire face au fait qu’il va fêter ses trente ans en étant encore puceau. Une situation d’autant plus difficile à vivre que son entourage ne manque jamais de lui rappeler son immaculée condition. Mais la vie du jeune homme va prendre une nouvelle tournure quand, le soir de son anniversaire, il est convoqué par le mystérieux département de prévention des crimes sexuels et découvre que sa virginité prolongée n’a pas comme seul effet que de miner sa confiance en lui... Je ne vous cache pas que l’intrigue devient ensuite étonnamment alambiquée et sert surtout de prétexte pour glisser les protagonistes dans des costumes d’hommes-chats super moulants. Mais l’on ne va pas se mentir, c’est précisément cette sensualité virile qui imprègne chaque pan de l’ouvrage qui rend le récit aussi jouissif. Après tout, comme je vous le disais en préambule, c’est du porno ! Et de ce côté-là, le style de l’artiste est un vrai délice : lisse et soigné, mais toujours pimenté de cette espèce d’aura sauvage bien crasseuse qui vous émoustille l’entrejambe. Le gros plan sur celui de Tiger, en page 30, est d’ailleurs particulièrement exquis, avec sa verge qui se dessine fièrement à travers la toile de son slip, bordée de poils pubiens bien touffus... Miam !
Et voilà qui conclut cette édition. Fiou ! Y a pas à dire, ces bulletins étaient quand même tellement plus faciles à rédiger quand je n’avais pas tous ces TOC qui me parasitent la vie. J’ai bien cru que je n’allais jamais arriver à boucler celui-ci avant la fin du mois. -_- Mais c'est toujours un plaisir de partager avec vous les choses que j'aime, alors je le fais de bon coeur. ^_^ A part ça, que dire de plus, si ce n’est que j’espère que cette sélection vous a plu, et que je vous retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro (en espérant que celui-là soit moins pénible à taper XD ). D’ici là, prenez soin de vous, et méfiez-vous de la canicule. Tenez-vous bien à l’abri de la chaleur et jouez plutôt à Super Mario Sunshine. C'est le jeu idéal pour profiter de la plage et du soleil sans risquer de se cramer la peau. ;3 Allez, arrivederci !
Cette fois, ça y est, l'Eté est bel et bien arrivé. Et je ne vous cacherai pas que c'est sans doute la saison que j'aime le moins. Je suis un fils de l'Automne et de l'Hiver, moi. Le climat estival, je trouve ça beaucoup trop étouffant. Alors je ne dis pas, j'apprécie le beau temps, comme tout un chacun. Mais quand je vois toute la rotondité du monde écrasée sous un soleil blafard et un ciel sans relief, ça me rend complètement amorphe. Enfin bref. J'espère en tout cas que vous allez bien, et que la chaleur de ces derniers jours ne vous a pas trop assommés. Comme promis, je ne vous bassinerai pas avec l’épidémie de Covid-19, mais rappelez-vous que le virus court toujours, alors restez prudents. En attendant, voici de quoi vous changer les idées. Ce n’est pas grand-chose, mais j’espère que ça vous plaira. Alors amusez-vous bien, et restez au frais. ;)
- Bug Fables : The Everlasting Sapling (Moonsprout Games et Dangen Entertainment)
https://www.youtube.com/watch?v=Jy6spG2bEy8
Par-delà le feuillage et l’herbe folle se trouve une terre florissante et ensoleillée dont le nom résonne sur les lèvres de tous les aventuriers en quête de gloire : Bugaria. C’est dans cette contrée bucolique, partagée entre quatre royaumes, que des insectes du monde entier viennent chercher la fortune, déterminés à s’emparer des innombrables trésors qui dorment en son sein. Mais la plus convoitée de toutes ces reliques n’est autre que l’Arbrisseau Eternel, plante légendaire dont on dit qu’elle confère puissance et immortalité à celui qui en grignote les feuilles. Alors pour éviter que cet incommensurable pouvoir ne tombe entre de mauvaises mandibules, la reine Elizant II, souveraine éclairée du royaume des fourmis, décide de faire appel à un duo d’explorateurs émérites afin de retrouver l’arbuste miraculeux. Et c’est ainsi que nos courageux héros entrent en scène : Vi, une jeune abeille au caractère bien trempé dont les principaux défauts sont d’être paresseuse et cupide, et Kabbu, un guerrier scarabée au coeur noble et généreux qui a mis sa vaillance au service de la veuve et de l’orphelin. Mais ce n’est pas tout. Car dans leur quête de l’Arbrisseau Eternel, les deux acolytes feront aussi la connaissance du mystérieux Leif, un papillon de nuit taciturne et mélancolique possédant le pouvoir de contrôler la glace et qui se joindra à leur expédition après avoir été sauvé d’une mort certaine par les deux aventuriers. Une rencontre aussi fortuite que providentielle. Car avec la magie de Leif, la force de Kabbu, et l’époustouflant "beemerang" de Vi, notre improbable trio est maintenant prêt à affronter tout ce que les terres sauvages de Bugaria dresseront sur leur chemin. Que ce soit des énigmes ou des monstres, rien ne les empêchera d’accomplir leur mission et de trouver le trésor suprême. Mais ils vont devoir faire vite. Car dans l’ombre, le danger... guêpe. Hoaxe, despote impitoyable et mégalomane du royaume des vespidés, est en effet lui aussi sur la piste de la plante mythique, grâce à laquelle il entend bien imposer son règne de terreur à tout le continent. Et c’est évidemment à nos trois intrépides héros qu’il appartient de mettre un terme à ses venimeuses ambitions. Ainsi commence la légende de l’équipe Snakemouth, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle promet d’être... fabuleuse. XD Enfin bref. C’est évidemment assez difficile de parler de ce jeu sans penser à Hollow Knight, mais ne vous y trompez pas : c’est de Paper Mario que Bug Fables se veut le digne héritier. Et avec son histoire rocambolesque, ses environnements colorés et ses personnages attachants, son gameplay dynamique qui mélange habilement plateforme et RPG, son système de combat au tour par tour et son utilisation de commandes d’action pour maximiser les dommages, il semble que les développeurs ont bel et bien réussi à se réapproprier tout ce qui a fait le succès des premiers opus de la saga tout en donnant une saveur particulière à leur univers miniature. Je n’ai pas encore eu l’occasion de jouer au jeu – malheureusement – mais il est clair que le résultat ne manque pas de charme. Ce qui est cocasse, par contre, c’est que son portage Switch est sorti peu de temps après l’annonce de The Origami King. Autant dire que ça a rendu la situation de ce dernier encore plus délicate (même si je suis personnellement d’avis que ce qu’on en a vu jusqu’à présent a l’air plutôt prometteur)... A l’inverse, j’ai vu des gens s’offusquer que Bug Fables soit constamment comparé à Hollow Knight et à La Porte Millénaire. Et je peux le comprendre. Mais très franchement, ce sont sans doute deux des meilleurs jeux vidéo jamais créés. Alors quand j’entends que The Everlasting Sapling ressemble à un croisement entre les deux, ça ne fait que me donner encore plus envie de plonger dans cet univers...
- Patates et Dragons (Cinar)
https://www.youtube.com/watch?v=TaQrlBJjnKw
Au royaume des patates, c'est le roi Hugo qui fait la loi. Entouré de sa cour, l'illustre monarque coule des jours heureux dans son immense château. Mais voilà que sa quiétude est troublée par les bravades insolentes du dragon qui s'est installé dans la caverne voisine et qui ne rate jamais une occasion de lui cramer sa royale moustache (même si c’est l’irascible souverain et son sale caractère qui ouvrent le plus souvent les hostilités). Tous les chevaliers du pays vont alors se précipiter aux portes du château et tenter d’entrer dans les bonnes grâces du roi en le débarrassant de cet encombrant reptile ignivome (je ne vous cache pas que ça fait des siècles que j’attends de pouvoir caser ce mot dans une phrase). Heureusement, la princesse Mélodine est là pour tenir les néfastes desseins de son père en échec. Aidée de ses amis Riri, le bouffon (qui est éperdument amoureux d’elle), et Juju, le petit page, la jeune fille a bien l’intention de faire tout ce qui est en son pouvoir pour protéger leur monstrueux camarade de tous les arrivistes farfelus qui viendront se présenter devant Hugo. Surtout que les énergumènes en question ont la fâcheuse habitude de demander sa main en récompense, une perspective qui est évidemment loin d’enchanter la princesse des patates... Enfin voilà, c’est une série que j’adorais quand j’étais plus jeune. Pas de quoi casser des briques, mais ça reste un dessin animé très sympa, avec son univers rondouillard et verdoyant et sa galerie de personnages loufoques, même si je reconnais, avec le recul, que certains sont parfois un peu antipathiques... Mais à part ça, c'est une série que je trouve très drôle et devant laquelle je passe toujours un bon moment. J'imagine que c'est l'essentiel. Et puis le générique d'ouverture est tout simplement génial. Alors si d'aventure vous ne savez pas quoi regarder à la télévision, n'hésitez pas à donner une chance à ces petites patates. ^_^
- Tatakae!+++ (Plus-san)!! (Pagumiee/Kenta)
https://e-hentai.org/g/1172050/4b4c9c0a78/
Au cas où vos nuits d’été ne soient pas assez torrides comme ça, voici un dojinshi qui ne manquera pas de vous faire dégouliner. De sueur et d’autres fluides ;) (je compte sur vous pour lire entre les lignes, mais je vais quand même explicitement préciser, histoire d’éviter tout malentendu, que je parle ici d’une oeuvre à caractère pornographique, alors vous savez à quoi vous en tenir). Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Juuzou Katou est un fringant jeune homme qui travaille comme gratte-papier dans une grande entreprise. Gay, célibataire, il se trouve qu’il a le béguin pour son patron, Hideo Taiga, un homme aimable et séduisant mais auquel il n’ose pas déclarer sa flamme. Il faut dire que le gaillard en question est aussi un peu intimidant, avec son physique robuste et sa prestance féline. Seulement, à force de se réserver pour l’homme de ses rêves, Katou doit faire face au fait qu’il va fêter ses trente ans en étant encore puceau. Une situation d’autant plus difficile à vivre que son entourage ne manque jamais de lui rappeler son immaculée condition. Mais la vie du jeune homme va prendre une nouvelle tournure quand, le soir de son anniversaire, il est convoqué par le mystérieux département de prévention des crimes sexuels et découvre que sa virginité prolongée n’a pas comme seul effet que de miner sa confiance en lui... Je ne vous cache pas que l’intrigue devient ensuite étonnamment alambiquée et sert surtout de prétexte pour glisser les protagonistes dans des costumes d’hommes-chats super moulants. Mais l’on ne va pas se mentir, c’est précisément cette sensualité virile qui imprègne chaque pan de l’ouvrage qui rend le récit aussi jouissif. Après tout, comme je vous le disais en préambule, c’est du porno ! Et de ce côté-là, le style de l’artiste est un vrai délice : lisse et soigné, mais toujours pimenté de cette espèce d’aura sauvage bien crasseuse qui vous émoustille l’entrejambe. Le gros plan sur celui de Tiger, en page 30, est d’ailleurs particulièrement exquis, avec sa verge qui se dessine fièrement à travers la toile de son slip, bordée de poils pubiens bien touffus... Miam !
Et voilà qui conclut cette édition. Fiou ! Y a pas à dire, ces bulletins étaient quand même tellement plus faciles à rédiger quand je n’avais pas tous ces TOC qui me parasitent la vie. J’ai bien cru que je n’allais jamais arriver à boucler celui-ci avant la fin du mois. -_- Mais c'est toujours un plaisir de partager avec vous les choses que j'aime, alors je le fais de bon coeur. ^_^ A part ça, que dire de plus, si ce n’est que j’espère que cette sélection vous a plu, et que je vous retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro (en espérant que celui-là soit moins pénible à taper XD ). D’ici là, prenez soin de vous, et méfiez-vous de la canicule. Tenez-vous bien à l’abri de la chaleur et jouez plutôt à Super Mario Sunshine. C'est le jeu idéal pour profiter de la plage et du soleil sans risquer de se cramer la peau. ;3 Allez, arrivederci !
Sharing is Caring #25
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
Comme promis, c’est avec le sourire et un moral d’acier que je vous retrouve pour ce nouveau numéro. J’espère que vous allez bien vous aussi, et que vous continuez d’appliquer soigneusement les consignes de sécurité. Je sais que le proverbe dit "en Mai, fais ce qu'il te plaît" - un adage qui résonne de façon assez inattendue avec la situation actuelle - mais rappelez-vous que ce n’est pas parce que les mesures de confinement ont été assouplies - en tout cas en France - que l’épidémie a été jugulée pour autant. Restez vigilants, et ne prenez pas de risques inutiles. Car comme le dit un autre dicton tout aussi pertinent, prudence est mère de sûreté. Alors je compte sur vous pour faire preuve de sagesse. ^_^ Et pour vous encourager dans vos efforts sanitaires, voici une petite sélection d'oeuvres qui, je l'espère, ne devrait pas vous laisser indifférents. Elle n’est certes pas aussi mignonne que la précédente, mais je pense que vous allez vous régaler. Alors comme le dirait un certain docteur, allons-y !
- BNA - Brand New Animal
https://www.youtube.com/watch?v=JjYdL2qiCsg
Dans un monde où cohabitent humains et hommes-bêtes, une pétillante jeune fille du nom de Michiru Kagemori va voir sa vie complètement chamboulée le jour où elle se retrouve transformée en tanuki dans des circonstances mystérieuses. Déterminée à trouver un remède à ce qu’elle pense être une maladie et des réponses au mystère qui entoure sa métamorphose, l’intrépide adolescente part pour Anima City, le seul endroit de la Terre où les hommes-bêtes peuvent échapper aux persécutions des humains et vivre librement. Mais contrairement à ce qu’elle imaginait, et en dépit de tous les efforts du maire de la ville, il va très vite s’avérer que la métropole toute entière est en fait dominée par le crime et les pouvoirs humains que son existence dérange. Dans sa quête de la vérité, Michiru va ainsi se retrouver mêlée bien malgré elle au destin des habitants hauts en couleur d’Anima City, dans les rues de laquelle elle croisera la route d’une vieille amie qu’elle croyait disparue, Nazuna Hiwatashi, et d’un homme-loup désabusé apparemment immortel, Shirou Ogami. Sans compter que les tentatives de la jeune fille pour lutter contre l’injustice qui règne dans la métropole vont très vite démontrer que l’adolescente est peut-être un peu trop puissante pour une fillette qui s’est transformée en tanuki il n’y a même pas un an... Mais je vous laisse découvrir la suite par vous-même. En tout cas, voilà une série d’animation bestiale qui devrait rapidement trouver sa place dans le coeur de la communauté furry. Je suis même étonné de ne pas en avoir entendu parler plus tôt, mais bon, c’est vrai qu’elle est quand même plutôt récente. Enfin bref. Que dire de plus, si ce n’est que c’est un animé tout à fait charmant. Aussi bien sur le plan visuel, avec ses graphismes lumineux et son character design super fluffy, que sur celui de l’écriture, qui, sans prétendre révolutionner le genre, n’en est pas moins extrêmement savoureuse. On reconnaît bien la patte des réalisateurs de Kill la Kill et Little Witch Academia, si vous me pardonnez le calembour. En somme, c’est une série qui a tout pour séduire, et pas seulement le public furry. Mais si vous lisez ces lignes, c’est que vous fréquentez FA de toute façon, alors je ne devrais pas avoir besoin de beaucoup de diplomatie pour vous convaincre de donner une chance à cet adorable animé. ;)
- One Piece - Sea Moon See You
https://www.youtube.com/watch?v=sXC_eoocJQM
Ce serait bien présomptueux de ma part de prétendre faire découvrir à qui que ce soit ce qui est sans doute l’un des mangas les plus connus au monde. En vérité, je voulais juste partager avec vous cette petite pépite sur laquelle je suis tombé en parcourant la bande-son monumentale de la série. Comme il s’agit d’un single qui, à ma connaissance, n’a jamais été utilisé dans l’animé lui-même, je me disais que même en étant fan du manga, on pouvait facilement passer à côté. Ce qui serait dommage, parce que c’est vraiment une très belle composition. Il s’agit d’une envoûtante berceuse, éthérée et mélancolique, accompagnée par le murmure des flots et chantée par un tout jeune Sanji. Autant dire qu’elle ne manquera pas de vous donner... du vague à l’âme. XD Un jeu de mots qui serait encore plus affligeant, s’il n’était pas aussi approprié. Je ne sais pas quand est-ce que ce single a été produit exactement, mais c’est clair qu’il ne résonne plus de la même façon une fois qu’on connaît le passé de Sanji. Vous imaginez, le petit cuistot, en train de chanter cette berceuse à sa mère ; avouez qu’il y aurait quand même de quoi fondre en larmes. Dans tous les cas, si jamais vous avez besoin d’un peu d’évasion pendant cette période houleuse, One Piece est la série qu’il vous faut. Après tout, quoi de mieux pour lutter contre la morosité de la pandémie - et je ne parle pas de Queen, qui est tout sauf morose - que les aventures trépidantes et ensoleillées (enfin, la plupart du temps) de Luffy et sa bande. ^_^
- Tower of Heaven (Askiisoft)
http://askiisoft.com/games/tower-of-heaven/
Glissez-vous dans la peau d’un aventurier inflexible et lancez-vous à l’assaut de la Tour du Paradis afin de vous emparer des trésors divins qu’elle renferme. Mais prenez garde, car la divinité qui règne sur la Tour n’a pas l’intention de vous laisser profaner son domaine sacré impunément. Une fois que vous aurez franchi le seuil de son sanctuaire, il vous faudra, si vous espérez atteindre le sommet, vous plier aux règles qu’il inscrira dans le Livre des Lois au fur et à mesure que vous progresserez dans sa demeure céleste. Des commandements perfides tels que "tu ne marcheras pas vers la gauche" ou "tu ne toucheras pas les blocs jaunes". Dérogez à ces lois, et c’est la mort qui vous attend. Ce qui ne serait évidemment pas un tel problème, si les différents étages de la tour n’étaient pas tous remplis de pièges vicieux ! Face à tant de sadisme, vous aurez besoin de toute votre ingéniosité pour grimper jusqu’au pinacle et triompher du maître de la tour et de ses édits fatals. L’ascension sera difficile avant de toucher les cieux, mais c’est le prix à payer pour celui qui désire faire siens les secrets du Paradis... Vous l’aurez compris, avec son esthétique délicieusement rétro, Tower of Heaven est une véritable lettre d’amour aux vieux jeux Game Boy, et cela inclut le niveau de difficulté. C’est une aventure courte mais intense qui vous attend, alors préparez-vous à mourir des dizaines et des dizaines de fois. Car le dieu de la Tour ne fera preuve d’aucune pitié, et vous devrez gérer des phases de plate-forme qui rendraient fier le Palais Blanc de Hollow Knight tout en veillant à respecter scrupuleusement* les règles qu'il vous imposera. Et comme si ce n’était pas déjà assez brutal, il y a trois passages secrets à trouver afin de débloquer la fin bonus. Alors armez-vous de courage, et puisse le Ciel vous accorder la fortune.
* Je dirais même, religieusement. XD
Voilà, voilà. J’espère que ce numéro vous a plu, et surtout qu’il vous aura trouvés en bonne santé. Comme je vous le disais en introduction, ce n’est pas le moment de prendre la situation à la légère. N’oubliez pas que le virus court toujours. Alors restez prudents, n’essayez pas de jouer au plus fort avec la maladie, et à très bientôt (promis, la prochaine fois, j’arrête de vous asticoter avec ces histoires de virus et ces appels à la vigilance ; vous devez commencer à me trouver lourd, avec tout ce prêchi-prêcha). Allez, bye-bye. :3
Comme promis, c’est avec le sourire et un moral d’acier que je vous retrouve pour ce nouveau numéro. J’espère que vous allez bien vous aussi, et que vous continuez d’appliquer soigneusement les consignes de sécurité. Je sais que le proverbe dit "en Mai, fais ce qu'il te plaît" - un adage qui résonne de façon assez inattendue avec la situation actuelle - mais rappelez-vous que ce n’est pas parce que les mesures de confinement ont été assouplies - en tout cas en France - que l’épidémie a été jugulée pour autant. Restez vigilants, et ne prenez pas de risques inutiles. Car comme le dit un autre dicton tout aussi pertinent, prudence est mère de sûreté. Alors je compte sur vous pour faire preuve de sagesse. ^_^ Et pour vous encourager dans vos efforts sanitaires, voici une petite sélection d'oeuvres qui, je l'espère, ne devrait pas vous laisser indifférents. Elle n’est certes pas aussi mignonne que la précédente, mais je pense que vous allez vous régaler. Alors comme le dirait un certain docteur, allons-y !
- BNA - Brand New Animal
https://www.youtube.com/watch?v=JjYdL2qiCsg
Dans un monde où cohabitent humains et hommes-bêtes, une pétillante jeune fille du nom de Michiru Kagemori va voir sa vie complètement chamboulée le jour où elle se retrouve transformée en tanuki dans des circonstances mystérieuses. Déterminée à trouver un remède à ce qu’elle pense être une maladie et des réponses au mystère qui entoure sa métamorphose, l’intrépide adolescente part pour Anima City, le seul endroit de la Terre où les hommes-bêtes peuvent échapper aux persécutions des humains et vivre librement. Mais contrairement à ce qu’elle imaginait, et en dépit de tous les efforts du maire de la ville, il va très vite s’avérer que la métropole toute entière est en fait dominée par le crime et les pouvoirs humains que son existence dérange. Dans sa quête de la vérité, Michiru va ainsi se retrouver mêlée bien malgré elle au destin des habitants hauts en couleur d’Anima City, dans les rues de laquelle elle croisera la route d’une vieille amie qu’elle croyait disparue, Nazuna Hiwatashi, et d’un homme-loup désabusé apparemment immortel, Shirou Ogami. Sans compter que les tentatives de la jeune fille pour lutter contre l’injustice qui règne dans la métropole vont très vite démontrer que l’adolescente est peut-être un peu trop puissante pour une fillette qui s’est transformée en tanuki il n’y a même pas un an... Mais je vous laisse découvrir la suite par vous-même. En tout cas, voilà une série d’animation bestiale qui devrait rapidement trouver sa place dans le coeur de la communauté furry. Je suis même étonné de ne pas en avoir entendu parler plus tôt, mais bon, c’est vrai qu’elle est quand même plutôt récente. Enfin bref. Que dire de plus, si ce n’est que c’est un animé tout à fait charmant. Aussi bien sur le plan visuel, avec ses graphismes lumineux et son character design super fluffy, que sur celui de l’écriture, qui, sans prétendre révolutionner le genre, n’en est pas moins extrêmement savoureuse. On reconnaît bien la patte des réalisateurs de Kill la Kill et Little Witch Academia, si vous me pardonnez le calembour. En somme, c’est une série qui a tout pour séduire, et pas seulement le public furry. Mais si vous lisez ces lignes, c’est que vous fréquentez FA de toute façon, alors je ne devrais pas avoir besoin de beaucoup de diplomatie pour vous convaincre de donner une chance à cet adorable animé. ;)
- One Piece - Sea Moon See You
https://www.youtube.com/watch?v=sXC_eoocJQM
Ce serait bien présomptueux de ma part de prétendre faire découvrir à qui que ce soit ce qui est sans doute l’un des mangas les plus connus au monde. En vérité, je voulais juste partager avec vous cette petite pépite sur laquelle je suis tombé en parcourant la bande-son monumentale de la série. Comme il s’agit d’un single qui, à ma connaissance, n’a jamais été utilisé dans l’animé lui-même, je me disais que même en étant fan du manga, on pouvait facilement passer à côté. Ce qui serait dommage, parce que c’est vraiment une très belle composition. Il s’agit d’une envoûtante berceuse, éthérée et mélancolique, accompagnée par le murmure des flots et chantée par un tout jeune Sanji. Autant dire qu’elle ne manquera pas de vous donner... du vague à l’âme. XD Un jeu de mots qui serait encore plus affligeant, s’il n’était pas aussi approprié. Je ne sais pas quand est-ce que ce single a été produit exactement, mais c’est clair qu’il ne résonne plus de la même façon une fois qu’on connaît le passé de Sanji. Vous imaginez, le petit cuistot, en train de chanter cette berceuse à sa mère ; avouez qu’il y aurait quand même de quoi fondre en larmes. Dans tous les cas, si jamais vous avez besoin d’un peu d’évasion pendant cette période houleuse, One Piece est la série qu’il vous faut. Après tout, quoi de mieux pour lutter contre la morosité de la pandémie - et je ne parle pas de Queen, qui est tout sauf morose - que les aventures trépidantes et ensoleillées (enfin, la plupart du temps) de Luffy et sa bande. ^_^
- Tower of Heaven (Askiisoft)
http://askiisoft.com/games/tower-of-heaven/
Glissez-vous dans la peau d’un aventurier inflexible et lancez-vous à l’assaut de la Tour du Paradis afin de vous emparer des trésors divins qu’elle renferme. Mais prenez garde, car la divinité qui règne sur la Tour n’a pas l’intention de vous laisser profaner son domaine sacré impunément. Une fois que vous aurez franchi le seuil de son sanctuaire, il vous faudra, si vous espérez atteindre le sommet, vous plier aux règles qu’il inscrira dans le Livre des Lois au fur et à mesure que vous progresserez dans sa demeure céleste. Des commandements perfides tels que "tu ne marcheras pas vers la gauche" ou "tu ne toucheras pas les blocs jaunes". Dérogez à ces lois, et c’est la mort qui vous attend. Ce qui ne serait évidemment pas un tel problème, si les différents étages de la tour n’étaient pas tous remplis de pièges vicieux ! Face à tant de sadisme, vous aurez besoin de toute votre ingéniosité pour grimper jusqu’au pinacle et triompher du maître de la tour et de ses édits fatals. L’ascension sera difficile avant de toucher les cieux, mais c’est le prix à payer pour celui qui désire faire siens les secrets du Paradis... Vous l’aurez compris, avec son esthétique délicieusement rétro, Tower of Heaven est une véritable lettre d’amour aux vieux jeux Game Boy, et cela inclut le niveau de difficulté. C’est une aventure courte mais intense qui vous attend, alors préparez-vous à mourir des dizaines et des dizaines de fois. Car le dieu de la Tour ne fera preuve d’aucune pitié, et vous devrez gérer des phases de plate-forme qui rendraient fier le Palais Blanc de Hollow Knight tout en veillant à respecter scrupuleusement* les règles qu'il vous imposera. Et comme si ce n’était pas déjà assez brutal, il y a trois passages secrets à trouver afin de débloquer la fin bonus. Alors armez-vous de courage, et puisse le Ciel vous accorder la fortune.
* Je dirais même, religieusement. XD
Voilà, voilà. J’espère que ce numéro vous a plu, et surtout qu’il vous aura trouvés en bonne santé. Comme je vous le disais en introduction, ce n’est pas le moment de prendre la situation à la légère. N’oubliez pas que le virus court toujours. Alors restez prudents, n’essayez pas de jouer au plus fort avec la maladie, et à très bientôt (promis, la prochaine fois, j’arrête de vous asticoter avec ces histoires de virus et ces appels à la vigilance ; vous devez commencer à me trouver lourd, avec tout ce prêchi-prêcha). Allez, bye-bye. :3
Sharing is Caring #24
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
J’espère que votre quarantaine se passe sous les meilleurs auspices. Personnellement, je n’ai pas grand-chose à raconter. Les jours se suivent tranquillement. J’avais acheté Spyro Reignited Trilogy, sur Switch, à sa sortie en septembre dernier, mais je n’avais pas encore eu l’occasion d’y jouer (j’avais un peu la flemme de procéder aux téléchargements nécessaires, lol), alors j’avais l’instrument idéal pour occuper mes journées de claustration. Après tout, quoi de mieux pour garder le moral que de réunir un harem de séduisants papas dragons ? Ce qui me fait penser, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le second volet de Nekojishi a été annoncé il y a quelques semaines et sortira aussi sur la Switch ! C’est quand même assez surréaliste de penser que la suite d’un jeu furry gay va intégrer la ludothèque d’une console Nintendo, mais je suis impatient de voir ce que ça va donner. Du moment qu’ils ne passent pas sous silence la relation entre Lin et les trois esprits félins... Enfin bref. Je vous dis que je n’ai rien à raconter, et en fin de compte je vous tape tout un roman. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Pour me faire pardonner, voici un florilège qui devrait vous mettre un peu de baume au coeur. Parce que j’aime autant vous dire que ce numéro va être très, très mignon. ;3
- Bluey (Ludo Studio)
https://www.bluey.tv/
Et pour commencer, voici une série d’animation australienne tout à fait charmante dont j’ai récemment appris l’existence et dont je suis immédiatement tombé amoureux. C’est l’histoire d’une petite chienne bleue pleine d’énergie et d’imagination, Bluey, et de sa famille : sa petite soeur, Bingo, un petit rayon de soleil débordant de curiosité ; son père, Bandit, un papa poule dévoué et créatif qui travaille comme archéologue (il adore déterrer des os) ; et sa mère, Chilli, passionnée de hockey et toujours prête à encourager ses filles dans leurs escapades (voire même à les rejoindre). Ensemble, ils inventent toutes sortes de jeux et vivent d’incroyables aventures dans la banlieue haute en couleur de Brisbane. Je vous le dis en toute sincérité, il n’y a pas de mots assez pertinents pour exprimer à quel point cette série est adorable. Avec ses graphismes lumineux, mis au service d’une écriture pleine d’amour et de tendresse, Bluey fait partie de ces créations qui transcendent leur statut d'oeuvres pour enfants et se laissent apprécier par toutes les tranches d’âge. L’humour et la sensibilité sur lesquels est bâtie la série sont tout simplement irrésistibles. Sans parler des mimiques des personnages, qui sont vraiment à croquer. Et comme ce sont des chiens, ils ont cette manière absolument adorable de remuer la queue lorsqu’ils sont contents, ce qui, étant donné que le thème principal de la série est la jovialité enfantine, arrive pour ainsi dire tout le temps. Très franchement, si vous ne supportez plus la morosité ambiante, je ne vois pas de meilleur remède que les aventures pétillantes et pleines de vie de Bingo et Bluey pour vous redonner le sourire. Croyez-moi, les tribulations de ces deux fillettes ne manqueront pas de vous réchauffer le coeur. En somme le dessin animé idéal pour lutter contre les derniers relents de l’hiver (ce qui est plutôt ironique, quand on considère qu’en Australie, c’est l’été qui vient juste de se terminer...).
- Wolf / Cow (Dragon Heart - gamma)
https://e-hentai.org/g/1319178/90a7ddb8fd/
Le taureau, c’est un séduisant businessman, retenu loin de chez lui par un ennuyeux voyage d’affaires. Le loup, c’est l’escort boy qu’il a engagé pour égayer un peu son séjour. Et laissez-moi vous dire que sa soirée va effectivement prendre une tournure très, très gay. Analement gay même, si vous voyez où je veux en venir. A bon entendeur... Enfin voilà. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire sur ce dojinshi, mais j’ai toujours eu une tendresse particulière pour lui depuis que je l’ai lu pour la première fois. Le style de l’artiste est, comme toujours, visuellement très agréable, avec ses lignes propres et appuyées qui donnent tout son éclat à la sensualité sauvage qu’il met en scène sans pour autant tomber dans une sorte de volupté froide et aseptisée. Ne vous inquiétez pas, moi-même je ne suis pas sûr de comprendre tout ce qui sort du bout de mes doigts. Ce dont je suis sûr, en revanche, c’est que ce doujin est super sexy. Rien que la première page suffit à me faire bander comme un archer en rut. La façon dont le loup se tient dans l’encadrement de la porte a la puissance de frappe d’un rouleau compresseur érotique, avec sa dégaine de racaille hirsute, sa manière de saluer en relevant sa casquette, juste assez pour exhiber innocemment son aisselle poilue, ses tétons qui pointent presque imperceptiblement à travers son haut, sans oublier son minois charmeur qui vous met le feu au palpitant et transforme votre entrejambe en piton de la fournaise... Dios mio, ce loup empeste le sex-appeal à plein nez. Mais je digresse. Enfin voilà. Je pense que cela va sans dire, mais ce dojinshi me rend très enthousiaste. Alors pour faire simple, disons que c’est du porno à la fois torride et attendrissant. Un coup d’un soir qu’ils pensaient être sans lendemain, mais qui va semer les germes d’une complicité affectueuse et brûlante entre l’homme d’affaires et le gigolo, entre le taureau et le loup.
- Yoshi's Woolly World - Vidéos bonus
https://www.youtube.com/watch?v=_we4V1AaTMM
En Avril, ne te découvre pas d’un fil. Voilà un proverbe qui convient parfaitement à Yoshi’s Woolly World. Ce jeu entrait déjà facilement dans le top 10 des choses les plus mignonnes jamais créées, mais saviez-vous que les développeurs avaient estimé que la version de base n’était pas encore assez adorable comme ça, et que le portage 3DS du jeu avait ainsi été agrémenté de petites vidéos bonus – réalisées en stop-motion – mettant en scène les Yoshi de laine et leur fidèle compagnon pelucheux, Poochy ? Parce que personnellement, je ne l’ai appris que l’année dernière en feuilletant par hasard une page TV Tropes. Pour mémoire, la version 3DS du jeu est sortie en 2017. Je vous laisse faire le calcul... Du coup je me suis dit que ce n’était peut-être pas une mauvaise idée d’attirer un peu l’attention sur ces jolies saynètes duveteuses, au cas où, comme moi, vous soyez passés à côté. Et puis, même si vous les connaissiez déjà, ça ne peut pas vous faire de mal de les revoir, non ? ;) Dans tous les cas, il faut bien le dire, ces petites mises en scène chatoyantes sont tout à fait délicieuses. Les réalisateurs ont vraiment fait un travail formidable. Si c’était un concours du truc le plus mignon, je ne sais même pas qui gagnerait entre Bluey et les Yoshi de laine. L’esthétique de Woolly World fait des merveilles en stop-motion. En attendant, comme il y a une trentaine de clips, ce que je vous propose, c’est d’en visionner un par jour, à la manière d’un éphéméride. Comme ça, les Yoshi pourront vous tenir compagnie jusqu’au prochain bulletin, et vous aurez tout le loisir d’admirer à quel point ils sont trognons. ^_^
Et voilà, c’était une édition toute mignonne pour égayer un peu ce confinement. J’espère qu’elle vous a plu. Continuez de respecter les consignes de sécurité, et je vous retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro. D’ici là, prenez soin de vous et de vos proches, et ne commettez pas d’imprudences. Et comme dirait Ned Flanders, sali-salut !
J’espère que votre quarantaine se passe sous les meilleurs auspices. Personnellement, je n’ai pas grand-chose à raconter. Les jours se suivent tranquillement. J’avais acheté Spyro Reignited Trilogy, sur Switch, à sa sortie en septembre dernier, mais je n’avais pas encore eu l’occasion d’y jouer (j’avais un peu la flemme de procéder aux téléchargements nécessaires, lol), alors j’avais l’instrument idéal pour occuper mes journées de claustration. Après tout, quoi de mieux pour garder le moral que de réunir un harem de séduisants papas dragons ? Ce qui me fait penser, je ne sais pas si vous êtes au courant, mais le second volet de Nekojishi a été annoncé il y a quelques semaines et sortira aussi sur la Switch ! C’est quand même assez surréaliste de penser que la suite d’un jeu furry gay va intégrer la ludothèque d’une console Nintendo, mais je suis impatient de voir ce que ça va donner. Du moment qu’ils ne passent pas sous silence la relation entre Lin et les trois esprits félins... Enfin bref. Je vous dis que je n’ai rien à raconter, et en fin de compte je vous tape tout un roman. J’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur. Pour me faire pardonner, voici un florilège qui devrait vous mettre un peu de baume au coeur. Parce que j’aime autant vous dire que ce numéro va être très, très mignon. ;3
- Bluey (Ludo Studio)
https://www.bluey.tv/
Et pour commencer, voici une série d’animation australienne tout à fait charmante dont j’ai récemment appris l’existence et dont je suis immédiatement tombé amoureux. C’est l’histoire d’une petite chienne bleue pleine d’énergie et d’imagination, Bluey, et de sa famille : sa petite soeur, Bingo, un petit rayon de soleil débordant de curiosité ; son père, Bandit, un papa poule dévoué et créatif qui travaille comme archéologue (il adore déterrer des os) ; et sa mère, Chilli, passionnée de hockey et toujours prête à encourager ses filles dans leurs escapades (voire même à les rejoindre). Ensemble, ils inventent toutes sortes de jeux et vivent d’incroyables aventures dans la banlieue haute en couleur de Brisbane. Je vous le dis en toute sincérité, il n’y a pas de mots assez pertinents pour exprimer à quel point cette série est adorable. Avec ses graphismes lumineux, mis au service d’une écriture pleine d’amour et de tendresse, Bluey fait partie de ces créations qui transcendent leur statut d'oeuvres pour enfants et se laissent apprécier par toutes les tranches d’âge. L’humour et la sensibilité sur lesquels est bâtie la série sont tout simplement irrésistibles. Sans parler des mimiques des personnages, qui sont vraiment à croquer. Et comme ce sont des chiens, ils ont cette manière absolument adorable de remuer la queue lorsqu’ils sont contents, ce qui, étant donné que le thème principal de la série est la jovialité enfantine, arrive pour ainsi dire tout le temps. Très franchement, si vous ne supportez plus la morosité ambiante, je ne vois pas de meilleur remède que les aventures pétillantes et pleines de vie de Bingo et Bluey pour vous redonner le sourire. Croyez-moi, les tribulations de ces deux fillettes ne manqueront pas de vous réchauffer le coeur. En somme le dessin animé idéal pour lutter contre les derniers relents de l’hiver (ce qui est plutôt ironique, quand on considère qu’en Australie, c’est l’été qui vient juste de se terminer...).
- Wolf / Cow (Dragon Heart - gamma)
https://e-hentai.org/g/1319178/90a7ddb8fd/
Le taureau, c’est un séduisant businessman, retenu loin de chez lui par un ennuyeux voyage d’affaires. Le loup, c’est l’escort boy qu’il a engagé pour égayer un peu son séjour. Et laissez-moi vous dire que sa soirée va effectivement prendre une tournure très, très gay. Analement gay même, si vous voyez où je veux en venir. A bon entendeur... Enfin voilà. Il n’y a pas grand-chose d’autre à dire sur ce dojinshi, mais j’ai toujours eu une tendresse particulière pour lui depuis que je l’ai lu pour la première fois. Le style de l’artiste est, comme toujours, visuellement très agréable, avec ses lignes propres et appuyées qui donnent tout son éclat à la sensualité sauvage qu’il met en scène sans pour autant tomber dans une sorte de volupté froide et aseptisée. Ne vous inquiétez pas, moi-même je ne suis pas sûr de comprendre tout ce qui sort du bout de mes doigts. Ce dont je suis sûr, en revanche, c’est que ce doujin est super sexy. Rien que la première page suffit à me faire bander comme un archer en rut. La façon dont le loup se tient dans l’encadrement de la porte a la puissance de frappe d’un rouleau compresseur érotique, avec sa dégaine de racaille hirsute, sa manière de saluer en relevant sa casquette, juste assez pour exhiber innocemment son aisselle poilue, ses tétons qui pointent presque imperceptiblement à travers son haut, sans oublier son minois charmeur qui vous met le feu au palpitant et transforme votre entrejambe en piton de la fournaise... Dios mio, ce loup empeste le sex-appeal à plein nez. Mais je digresse. Enfin voilà. Je pense que cela va sans dire, mais ce dojinshi me rend très enthousiaste. Alors pour faire simple, disons que c’est du porno à la fois torride et attendrissant. Un coup d’un soir qu’ils pensaient être sans lendemain, mais qui va semer les germes d’une complicité affectueuse et brûlante entre l’homme d’affaires et le gigolo, entre le taureau et le loup.
- Yoshi's Woolly World - Vidéos bonus
https://www.youtube.com/watch?v=_we4V1AaTMM
En Avril, ne te découvre pas d’un fil. Voilà un proverbe qui convient parfaitement à Yoshi’s Woolly World. Ce jeu entrait déjà facilement dans le top 10 des choses les plus mignonnes jamais créées, mais saviez-vous que les développeurs avaient estimé que la version de base n’était pas encore assez adorable comme ça, et que le portage 3DS du jeu avait ainsi été agrémenté de petites vidéos bonus – réalisées en stop-motion – mettant en scène les Yoshi de laine et leur fidèle compagnon pelucheux, Poochy ? Parce que personnellement, je ne l’ai appris que l’année dernière en feuilletant par hasard une page TV Tropes. Pour mémoire, la version 3DS du jeu est sortie en 2017. Je vous laisse faire le calcul... Du coup je me suis dit que ce n’était peut-être pas une mauvaise idée d’attirer un peu l’attention sur ces jolies saynètes duveteuses, au cas où, comme moi, vous soyez passés à côté. Et puis, même si vous les connaissiez déjà, ça ne peut pas vous faire de mal de les revoir, non ? ;) Dans tous les cas, il faut bien le dire, ces petites mises en scène chatoyantes sont tout à fait délicieuses. Les réalisateurs ont vraiment fait un travail formidable. Si c’était un concours du truc le plus mignon, je ne sais même pas qui gagnerait entre Bluey et les Yoshi de laine. L’esthétique de Woolly World fait des merveilles en stop-motion. En attendant, comme il y a une trentaine de clips, ce que je vous propose, c’est d’en visionner un par jour, à la manière d’un éphéméride. Comme ça, les Yoshi pourront vous tenir compagnie jusqu’au prochain bulletin, et vous aurez tout le loisir d’admirer à quel point ils sont trognons. ^_^
Et voilà, c’était une édition toute mignonne pour égayer un peu ce confinement. J’espère qu’elle vous a plu. Continuez de respecter les consignes de sécurité, et je vous retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro. D’ici là, prenez soin de vous et de vos proches, et ne commettez pas d’imprudences. Et comme dirait Ned Flanders, sali-salut !
Sharing is Caring #23
General | Posted 5 years agoBonjour tout le monde.
J’espère que vous allez bien. Entre l’hiver extraordinairement doux que nous avons eu, et toutes les préoccupations liées à l’état d’urgence sanitaire actuel, le printemps serait presque passé inaperçu, mais ça y est, nous sommes officiellement entrés dans la belle saison. Ce n’est évidemment pas une raison pour ne pas respecter le confinement, mais ça fait quand même plaisir, même si ce n’est pas forcément facile d’apprécier le beau temps quand on pense à quel point cette douceur est climatiquement anormale. J’espère en tout cas que ces circonstances peu réjouissantes ne vous empêcheront pas d’apprécier le bulletin de ce mois-ci. Vous me direz, j’étais déjà très casanier de nature, alors le confinement ne me change pas trop, mais je sais que ce n’est pas aussi facile pour tout le monde. Tenez bon ! Ce n’est pas grand-chose, mais voici un peu de soleil pour illuminer cette fin de mois lugubre.
- The Acorn Princess (Tough Nut Studios)
https://www.youtube.com/watch?v=bSjjD6CbUIM
Cornelia, princesse du royaume du grand chêne, est fiancée depuis sa plus tendre enfance au prince du royaume des fleurs, Flower. Mais bien que les deux jeunes gens soient les meilleurs amis du monde, leurs coeurs battent déjà pour d’autres prétendants. Cornelia est éprise de la belle et brave Nutalia, la capitaine des gardes, quant à Flower, il est lui aussi amoureux de quelqu’un d’autre. Mais le jour des noces approche, et les deux amis, qui ne souhaitent pas décevoir leurs parents, vont rapidement devoir trouver un subterfuge pour échapper au mariage... Autant vous dire tout de suite que leur plan ne va pas se passer comme prévu. Enfin voilà. The Acorn Princess est un court-métrage dont je suis tombé fou amoureux. L’animation est certes encore un peu maladroite, mais avec leurs couleurs douces et lumineuses, presque pastel, les graphismes sont un vrai régal pour les mirettes. Les décors sont à croquer et débordent de charme, et les personnages sont tous extrêmement attachants (la façon dont Beetle sautille juste avant d’embrasser Flower me fait fondre à chaque fois, il est tellement adorable). En définitive, le seul véritable défaut de ce court-métrage, c’est justement d’être court. Où est Netflix quand on a besoin de lui ? Je veux toute une série, et un film, ou au moins des fanfics, des dizaines de fanfics mettant en scène ces personnages et leur univers bucolique. *soupir* J'espère que les gens de Tough Nut Studios ne vont pas s'arrêter là. Ils ont tout fait pour que je tombe amoureux de leurs créations, alors maintenant j'exige qu'ils prennent leurs responsabilités ! XD
- Le Coeur a ses Raisons
https://www.youtube.com/watch?v=vVlk9fZneVM
Je comptais vous présenter cette série dans le prochain numéro, mais quand je vois l’épidémie qui fait rage, je me dis que ça nous ferait du bien de rire un bon coup. Voici donc Le Coeur a ses Raisons, une désopilante parodie de soap opera, concoctée avec une jovialité éclatante par nos amis canadiens, et qui ne manquera pas de vous dérider un peu. Entrez dans le quotidien délicieusement absurde de Criquette Rockwell, semi-célébrité, reportrice, femme d’affaires, mère en devenir, future femme de médecin, soeur d'infirmière, déséquilibrée hormonale, artiste de vaudeville hors pair, ex-championne de saut olympique, ex-chanteuse de piano-bar pour les malentendants, légende du petit écran, spécialiste en imitations de licornes, support pour lunettes et hystérique notoire dont l’accent indescriptible ferait passer Fran Fine pour un délicat rossignol. Elle parle aussi couramment Italien. Avec elle, plongez dans la vie trépidante des habitants de St-Andrews, découvrez ce qui se trame entre les murs étincelants de la somptueuse demeure de la famille Montgomery, et régalez-vous des extravagances toujours plus surréalistes et des frasques burlesques de ces personnages hauts en couleur, tandis que la série raille avec une allégresse impitoyable tous les clichés des feuilletons américains. Et encore, de l’aveu-même des créateurs, ils n’ont pas toujours réussi à atteindre le degré de ridicule affiché par de véritables soap operas... En attendant, il se dégage de cette série une certaine légèreté printanière qui me fait penser que je ne me suis peut-être pas tant écarté du thème que ça. C’est à la fois débile et génial, en somme le divertissement parfait pour lutter contre la morosité actuelle. Et ceci conclut une autre conversation inutile. Champagne !
- You Ain’t Got Me (VonBoche)
https://www.furaffinity.net/gallery.....ou-Aint-Got-Me
Se branler étant un moyen comme un autre de s’occuper pendant le confinement, voici de quoi alimenter vos sulfureuses soirées de plaisirs solitaires. C’est une histoire d’orgueil et de rivalité passionnée. Shippun est un jeune bélier hargneux qui vit dans une petite bourgade paisible, entouré de ses congénères. Adepte des arts martiaux, il est aussi l’homme le plus fort du village. C’est donc tout naturellement vers lui que ses amis se tournent quand il s’agit de défendre la communauté contre les prédateurs qui la menacent. Mais tous les adversaires de l’adolescent revêche ne sont pas de redoutables carnassiers ; certains sont juste des idiots. C’est le cas de son rival le plus opiniâtre, un jeune loup un peu simplet mais têtu qui s’est promis de battre le bélier. Autant vous dire tout de suite qu’il est largement mené au score. Qu’à cela ne tienne, l’énergumène a de la ressource. C’est alors que les choses vont prendre une tournure pour le moins... intense. Inutile que je vous fasse un dessin, n’est-ce pas ? C’est du porno ! Alors forcément, vous vous doutez bien qu’ils ne vont pas gentiment prendre le thé. Je préfère vous prévenir, par contre, le style de l’artiste est assez particulier, et je me doute bien que ça ne plaira pas nécessairement à tout le monde. Je me souviens de quelqu’un, dans les commentaires, qui disait que c’était une question de "ça passe ou ça casse" (une expression qu'il vaut mieux employer avec parcimonie quand on parle de porno gay, lol), et pour être honnête, je pense que ça résume assez bien la situation. Personnellement, je trouve que son style voluptueux s’accorde tout à fait à la sensualité et la dépravation sauvage qu’il met en scène, mais bien sûr, ça n’engage que moi. Dans tous les cas, si vous aimez son travail, sa galerie déborde d'oeuvres toutes plus torrides les unes que les autres, alors n’hésitez pas à aller y promener vos yeux de chauds lapins. :p
Et voilà qui conclut cette édition. J’espère qu’elle aura un peu contribué à égayer votre quarantaine. N’oubliez pas qu’il est primordial de rester chez soi autant que faire se peut si l’on veut réussir à endiguer l’épidémie. En attendant, je compte sur vous pour respecter les mesures de sécurité. Ne faites pas comme tous ces imbéciles qui prennent la situation à la légère, et on se retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro. Prenez soin de vous. <3
J’espère que vous allez bien. Entre l’hiver extraordinairement doux que nous avons eu, et toutes les préoccupations liées à l’état d’urgence sanitaire actuel, le printemps serait presque passé inaperçu, mais ça y est, nous sommes officiellement entrés dans la belle saison. Ce n’est évidemment pas une raison pour ne pas respecter le confinement, mais ça fait quand même plaisir, même si ce n’est pas forcément facile d’apprécier le beau temps quand on pense à quel point cette douceur est climatiquement anormale. J’espère en tout cas que ces circonstances peu réjouissantes ne vous empêcheront pas d’apprécier le bulletin de ce mois-ci. Vous me direz, j’étais déjà très casanier de nature, alors le confinement ne me change pas trop, mais je sais que ce n’est pas aussi facile pour tout le monde. Tenez bon ! Ce n’est pas grand-chose, mais voici un peu de soleil pour illuminer cette fin de mois lugubre.
- The Acorn Princess (Tough Nut Studios)
https://www.youtube.com/watch?v=bSjjD6CbUIM
Cornelia, princesse du royaume du grand chêne, est fiancée depuis sa plus tendre enfance au prince du royaume des fleurs, Flower. Mais bien que les deux jeunes gens soient les meilleurs amis du monde, leurs coeurs battent déjà pour d’autres prétendants. Cornelia est éprise de la belle et brave Nutalia, la capitaine des gardes, quant à Flower, il est lui aussi amoureux de quelqu’un d’autre. Mais le jour des noces approche, et les deux amis, qui ne souhaitent pas décevoir leurs parents, vont rapidement devoir trouver un subterfuge pour échapper au mariage... Autant vous dire tout de suite que leur plan ne va pas se passer comme prévu. Enfin voilà. The Acorn Princess est un court-métrage dont je suis tombé fou amoureux. L’animation est certes encore un peu maladroite, mais avec leurs couleurs douces et lumineuses, presque pastel, les graphismes sont un vrai régal pour les mirettes. Les décors sont à croquer et débordent de charme, et les personnages sont tous extrêmement attachants (la façon dont Beetle sautille juste avant d’embrasser Flower me fait fondre à chaque fois, il est tellement adorable). En définitive, le seul véritable défaut de ce court-métrage, c’est justement d’être court. Où est Netflix quand on a besoin de lui ? Je veux toute une série, et un film, ou au moins des fanfics, des dizaines de fanfics mettant en scène ces personnages et leur univers bucolique. *soupir* J'espère que les gens de Tough Nut Studios ne vont pas s'arrêter là. Ils ont tout fait pour que je tombe amoureux de leurs créations, alors maintenant j'exige qu'ils prennent leurs responsabilités ! XD
- Le Coeur a ses Raisons
https://www.youtube.com/watch?v=vVlk9fZneVM
Je comptais vous présenter cette série dans le prochain numéro, mais quand je vois l’épidémie qui fait rage, je me dis que ça nous ferait du bien de rire un bon coup. Voici donc Le Coeur a ses Raisons, une désopilante parodie de soap opera, concoctée avec une jovialité éclatante par nos amis canadiens, et qui ne manquera pas de vous dérider un peu. Entrez dans le quotidien délicieusement absurde de Criquette Rockwell, semi-célébrité, reportrice, femme d’affaires, mère en devenir, future femme de médecin, soeur d'infirmière, déséquilibrée hormonale, artiste de vaudeville hors pair, ex-championne de saut olympique, ex-chanteuse de piano-bar pour les malentendants, légende du petit écran, spécialiste en imitations de licornes, support pour lunettes et hystérique notoire dont l’accent indescriptible ferait passer Fran Fine pour un délicat rossignol. Elle parle aussi couramment Italien. Avec elle, plongez dans la vie trépidante des habitants de St-Andrews, découvrez ce qui se trame entre les murs étincelants de la somptueuse demeure de la famille Montgomery, et régalez-vous des extravagances toujours plus surréalistes et des frasques burlesques de ces personnages hauts en couleur, tandis que la série raille avec une allégresse impitoyable tous les clichés des feuilletons américains. Et encore, de l’aveu-même des créateurs, ils n’ont pas toujours réussi à atteindre le degré de ridicule affiché par de véritables soap operas... En attendant, il se dégage de cette série une certaine légèreté printanière qui me fait penser que je ne me suis peut-être pas tant écarté du thème que ça. C’est à la fois débile et génial, en somme le divertissement parfait pour lutter contre la morosité actuelle. Et ceci conclut une autre conversation inutile. Champagne !
- You Ain’t Got Me (VonBoche)
https://www.furaffinity.net/gallery.....ou-Aint-Got-Me
Se branler étant un moyen comme un autre de s’occuper pendant le confinement, voici de quoi alimenter vos sulfureuses soirées de plaisirs solitaires. C’est une histoire d’orgueil et de rivalité passionnée. Shippun est un jeune bélier hargneux qui vit dans une petite bourgade paisible, entouré de ses congénères. Adepte des arts martiaux, il est aussi l’homme le plus fort du village. C’est donc tout naturellement vers lui que ses amis se tournent quand il s’agit de défendre la communauté contre les prédateurs qui la menacent. Mais tous les adversaires de l’adolescent revêche ne sont pas de redoutables carnassiers ; certains sont juste des idiots. C’est le cas de son rival le plus opiniâtre, un jeune loup un peu simplet mais têtu qui s’est promis de battre le bélier. Autant vous dire tout de suite qu’il est largement mené au score. Qu’à cela ne tienne, l’énergumène a de la ressource. C’est alors que les choses vont prendre une tournure pour le moins... intense. Inutile que je vous fasse un dessin, n’est-ce pas ? C’est du porno ! Alors forcément, vous vous doutez bien qu’ils ne vont pas gentiment prendre le thé. Je préfère vous prévenir, par contre, le style de l’artiste est assez particulier, et je me doute bien que ça ne plaira pas nécessairement à tout le monde. Je me souviens de quelqu’un, dans les commentaires, qui disait que c’était une question de "ça passe ou ça casse" (une expression qu'il vaut mieux employer avec parcimonie quand on parle de porno gay, lol), et pour être honnête, je pense que ça résume assez bien la situation. Personnellement, je trouve que son style voluptueux s’accorde tout à fait à la sensualité et la dépravation sauvage qu’il met en scène, mais bien sûr, ça n’engage que moi. Dans tous les cas, si vous aimez son travail, sa galerie déborde d'oeuvres toutes plus torrides les unes que les autres, alors n’hésitez pas à aller y promener vos yeux de chauds lapins. :p
Et voilà qui conclut cette édition. J’espère qu’elle aura un peu contribué à égayer votre quarantaine. N’oubliez pas qu’il est primordial de rester chez soi autant que faire se peut si l’on veut réussir à endiguer l’épidémie. En attendant, je compte sur vous pour respecter les mesures de sécurité. Ne faites pas comme tous ces imbéciles qui prennent la situation à la légère, et on se retrouve le mois prochain pour un nouveau numéro. Prenez soin de vous. <3
Sharing is Caring #22 - Dirty Rats
General | Posted 6 years agoBonjour tout le monde.
J'espère que vous allez bien. Comme je vous l'avais annoncé le mois dernier, ce numéro sera dédié à l’Année du Rat. Evidemment, ça n’a pas été facile de rédiger ce bulletin sans penser à la situation actuelle, mais essayons tout de même de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Comme je ne connais pas beaucoup d'oeuvres mettant à l'honneur des rats, ça n’a pas été évident de boucler cette édition, mais en fin de compte, je pense que je ne me suis pas trop mal débrouillé. Bien sûr, si vous connaissez des ouvrages dont les vedettes sont des rats ou des souris et que vous aimeriez partager avec nous - courts-métrages, littérature, webcomics... - n’hésitez pas à le faire dans les commentaires. Je suis toujours curieux d’enrichir mon répertoire. ;) En attendant, voici votre ration de petits rongeurs. J’espère que ça vous plaira. :3
- Adventure Time - Little Brother
https://www.youtube.com/watch?v=Nhnek77f20E
Maintenant que la série a touché à sa fin (enfin, jusqu'à la sortie de Distant Lands), c'est l'occasion de revenir sur les épisodes qui nous tiennent à coeur. Personnellement, j'ai toujours eu une tendresse particulière pour celui-ci, Little Brother. Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, ou qui ne se souviennent pas de la saison 6, la trame de l'épisode est la suivante. Suite à une fête bien débridée, Shelby, le ver qui vit dans le violon de Jake, se retrouve avec un petit frère sur les bras ! Pour un ver de terre, c'est quand même un comble. Alors non, sa mère ne s'est pas faite mettre en cloque pendant la soirée, il s'est tout simplement sectionné le bout de la queue (non, pas celle-là !) en relevant un défi stupide. Et comme c'est un ver de terre dans une oeuvre de fiction, le morceau ainsi amputé a donné naissance à un deuxième ver de terre (contemplez la toute-puissance de l'imagination) ! BaptiséButty Butterson Kent, le petit bout de chou va alors se lancer, sur les conseils de Jake, à la découverte du monde qui l'entoure et combattre les méchants. Un voyage qui conduira le petit bonhomme jusque dans les tréfonds de l'Arbre-Fort dans lequel habitent Finn et son chien ; et c'est dans ces profondeurs qu'il devra faire face au terrible Roi des Rats, qui ronge les racines de l'arbre et l'empêche de fleurir... Enfin voilà, c'est un épisode que je trouve tout à fait charmant. Le voyage initiatique de Kent, qui trouve ses racines, si vous me pardonnez le calembour, dans les travaux de Joseph Campbell, nous entraîne dans un univers fantasmagorique adorable et baigne dans une atmosphère à la fois poétique et pleine d'humour dont l'esthétique chtonienne me rappelle qu'acheter Hollow Knight a été l'une des meilleures décisions de ma vie. Alors bon, ce n’est peut-être pas le meilleur épisode de la série, mais ça reste une aventure pour laquelle j’ai beaucoup d’affection.
- Ratz (Xilam)
https://www.youtube.com/watch?v=1s1gnTbO5dA
La vie est belle pour Razmo et Rapido, une paire de rats délurés qui vit dans la tuyauterie d’un cargo spécialisé dans le transport de fromages et dont les cales sont toujours pleines à craquer de meules bien fraîches. Mais entre les gueuletons de gouda et les courses de rat-boards, les deux compères doivent veiller à ne pas attirer l’attention du Capitaine et de ses séides : Benny, l’irascible cuisinier japonais, et Svetlana, la gigantesque mécanicienne russe. Réalisée par le même studio qu’Oggy et les Cafards et les Zinzins de l’Espace, Ratz est une série d’humour déjantée que je trouve très sympa à regarder. Pour la petite anecdote, les deux personnages principaux sont doublés, en Français, par le duo de comédiens Eric et Ramzy. Je ne suis pas spécialement fan de leur humour, mais il faut reconnaître que l’animation leur réussit plutôt bien. Les dialogues sont savoureux, et il se dégage de l’ensemble une énergie burlesque communicative. Il faudra que je pense à vous présenter leur autre série animée, Moot-Moot, quand ça sera l’Année du Mouton...
- Rock & Rule
https://www.youtube.com/watch?v=-zl-GVkEj_0
Le cinéma d’animation aussi a ses nanars. Ces films, dont l’intrigue ou les graphismes sont tellement ridicules, tellement surréalistes, qu’ils en deviennent extraordinairement divertissants. Rock & Rule, avec tout le respect qu’il lui est dû, fait partie de ces films-là. Dans un monde ravagé par la troisième guerre mondiale, les rats et d’autres petits animaux comme les chats ou les chiens, ont évolué et pris la place laissée par les Hommes. Cette décharge post-apocalyptique aurait pu servir de cadre à toutes sortes d’aventures exotiques, mais non. C’est une histoire de vanité bafouée, sur fond de rock ‘n’ roll et de divergences artistiques, que le film a décidée de nous raconter. Omar, un homme-rat aussi sexy qu’insupportable, est le guitariste vedette d’un petit groupe prometteur. Mais sa fierté va être piquée au vif lorsqu’il apprend qu’il va devoir partager la scène avec Angel, une jeune chanteuse à la voix enchanteresse et au caractère bien trempé qui ne compte pas se laisser marcher sur les pattes par l’arrogant musicien. Pendant ce temps, Mok Swagger (his name is Mok, thanks a lot), rockstar vieillissante dont la popularité en déclin n’a en rien entaché la mégalomanie, cherche les derniers éléments dont il a besoin pour accomplir le rituel démoniaque qui lui permettra de se venger de ce public qui lui a tourné le dos. On fait difficilement plus rocambolesque, sans mauvais jeu de mots. D’autant que derrière ce scénario alambiqué se cache une animation dont la qualité oscille entre le "bizarre" et le "waouh". On ne sait jamais vraiment sur quel pied danser avec ce film, mais c’est aussi ça qui est tellement jubilatoire. Et puis il faut bien reconnaître que la bande-son est tout simplement spectaculaire, comme vous avez pu le constater en cliquant sur les liens que je vous ai donnés. Et est-ce que j’ai déjà mentionné à quel point Omar était sexy ? Parce qu’il est vraiment, vraiment très sexy. Non mais sérieusement, ce rat dégage presque autant de sex-appeal que Rum Tum Tugger.
Et voilà qui conclue cette édition du Rat. Fiou. Ca n’a pas été facile, mais dans l’ensemble, je suis plutôt content du résultat. J’espère en tout cas que vous avez - ou allez - passé un bon moment vous aussi. Quand on y pense, c’est quand même douloureusement ironique que l’Année du Rat débute par une épidémie - même si leur réputation de vecteurs de maladies est grandement exagérée et que ce sont surtout leurs puces qui sont en cause - mais tâchons de ne pas nous laisser abattre par la morosité ambiante. Le prochain numéro célébrera l’arrivée du Printemps, et j’ai déjà plein d’idées pour vous concocter un bulletin fleuri, alors soyez au rendez-vous. ;) En attendant, prenez soin de vous, ne vous exposez pas à des risques inutiles, et je vous retrouve tous le mois prochain, fringants et en bonne santé. Allez, bye-bye.
J'espère que vous allez bien. Comme je vous l'avais annoncé le mois dernier, ce numéro sera dédié à l’Année du Rat. Evidemment, ça n’a pas été facile de rédiger ce bulletin sans penser à la situation actuelle, mais essayons tout de même de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Comme je ne connais pas beaucoup d'oeuvres mettant à l'honneur des rats, ça n’a pas été évident de boucler cette édition, mais en fin de compte, je pense que je ne me suis pas trop mal débrouillé. Bien sûr, si vous connaissez des ouvrages dont les vedettes sont des rats ou des souris et que vous aimeriez partager avec nous - courts-métrages, littérature, webcomics... - n’hésitez pas à le faire dans les commentaires. Je suis toujours curieux d’enrichir mon répertoire. ;) En attendant, voici votre ration de petits rongeurs. J’espère que ça vous plaira. :3
- Adventure Time - Little Brother
https://www.youtube.com/watch?v=Nhnek77f20E
Maintenant que la série a touché à sa fin (enfin, jusqu'à la sortie de Distant Lands), c'est l'occasion de revenir sur les épisodes qui nous tiennent à coeur. Personnellement, j'ai toujours eu une tendresse particulière pour celui-ci, Little Brother. Pour ceux qui ne l'ont jamais vu, ou qui ne se souviennent pas de la saison 6, la trame de l'épisode est la suivante. Suite à une fête bien débridée, Shelby, le ver qui vit dans le violon de Jake, se retrouve avec un petit frère sur les bras ! Pour un ver de terre, c'est quand même un comble. Alors non, sa mère ne s'est pas faite mettre en cloque pendant la soirée, il s'est tout simplement sectionné le bout de la queue (non, pas celle-là !) en relevant un défi stupide. Et comme c'est un ver de terre dans une oeuvre de fiction, le morceau ainsi amputé a donné naissance à un deuxième ver de terre (contemplez la toute-puissance de l'imagination) ! Baptisé
- Ratz (Xilam)
https://www.youtube.com/watch?v=1s1gnTbO5dA
La vie est belle pour Razmo et Rapido, une paire de rats délurés qui vit dans la tuyauterie d’un cargo spécialisé dans le transport de fromages et dont les cales sont toujours pleines à craquer de meules bien fraîches. Mais entre les gueuletons de gouda et les courses de rat-boards, les deux compères doivent veiller à ne pas attirer l’attention du Capitaine et de ses séides : Benny, l’irascible cuisinier japonais, et Svetlana, la gigantesque mécanicienne russe. Réalisée par le même studio qu’Oggy et les Cafards et les Zinzins de l’Espace, Ratz est une série d’humour déjantée que je trouve très sympa à regarder. Pour la petite anecdote, les deux personnages principaux sont doublés, en Français, par le duo de comédiens Eric et Ramzy. Je ne suis pas spécialement fan de leur humour, mais il faut reconnaître que l’animation leur réussit plutôt bien. Les dialogues sont savoureux, et il se dégage de l’ensemble une énergie burlesque communicative. Il faudra que je pense à vous présenter leur autre série animée, Moot-Moot, quand ça sera l’Année du Mouton...
- Rock & Rule
https://www.youtube.com/watch?v=-zl-GVkEj_0
Le cinéma d’animation aussi a ses nanars. Ces films, dont l’intrigue ou les graphismes sont tellement ridicules, tellement surréalistes, qu’ils en deviennent extraordinairement divertissants. Rock & Rule, avec tout le respect qu’il lui est dû, fait partie de ces films-là. Dans un monde ravagé par la troisième guerre mondiale, les rats et d’autres petits animaux comme les chats ou les chiens, ont évolué et pris la place laissée par les Hommes. Cette décharge post-apocalyptique aurait pu servir de cadre à toutes sortes d’aventures exotiques, mais non. C’est une histoire de vanité bafouée, sur fond de rock ‘n’ roll et de divergences artistiques, que le film a décidée de nous raconter. Omar, un homme-rat aussi sexy qu’insupportable, est le guitariste vedette d’un petit groupe prometteur. Mais sa fierté va être piquée au vif lorsqu’il apprend qu’il va devoir partager la scène avec Angel, une jeune chanteuse à la voix enchanteresse et au caractère bien trempé qui ne compte pas se laisser marcher sur les pattes par l’arrogant musicien. Pendant ce temps, Mok Swagger (his name is Mok, thanks a lot), rockstar vieillissante dont la popularité en déclin n’a en rien entaché la mégalomanie, cherche les derniers éléments dont il a besoin pour accomplir le rituel démoniaque qui lui permettra de se venger de ce public qui lui a tourné le dos. On fait difficilement plus rocambolesque, sans mauvais jeu de mots. D’autant que derrière ce scénario alambiqué se cache une animation dont la qualité oscille entre le "bizarre" et le "waouh". On ne sait jamais vraiment sur quel pied danser avec ce film, mais c’est aussi ça qui est tellement jubilatoire. Et puis il faut bien reconnaître que la bande-son est tout simplement spectaculaire, comme vous avez pu le constater en cliquant sur les liens que je vous ai donnés. Et est-ce que j’ai déjà mentionné à quel point Omar était sexy ? Parce qu’il est vraiment, vraiment très sexy. Non mais sérieusement, ce rat dégage presque autant de sex-appeal que Rum Tum Tugger.
Et voilà qui conclue cette édition du Rat. Fiou. Ca n’a pas été facile, mais dans l’ensemble, je suis plutôt content du résultat. J’espère en tout cas que vous avez - ou allez - passé un bon moment vous aussi. Quand on y pense, c’est quand même douloureusement ironique que l’Année du Rat débute par une épidémie - même si leur réputation de vecteurs de maladies est grandement exagérée et que ce sont surtout leurs puces qui sont en cause - mais tâchons de ne pas nous laisser abattre par la morosité ambiante. Le prochain numéro célébrera l’arrivée du Printemps, et j’ai déjà plein d’idées pour vous concocter un bulletin fleuri, alors soyez au rendez-vous. ;) En attendant, prenez soin de vous, ne vous exposez pas à des risques inutiles, et je vous retrouve tous le mois prochain, fringants et en bonne santé. Allez, bye-bye.
Sharing is Caring #21
General | Posted 6 years agoBonjour tout le monde.
Avant toute chose, laissez-moi vous souhaiter une bonne année. J’espère que vous avez passé un bon réveillon et que ce début d’année n’a pas été trop dur. En tout cas, je vous transmets mes meilleurs voeux pour 2020. Faisons de notre mieux pour que cette année se passe sous les meilleurs auspices. Je n’ai rien de spécial à ajouter, alors sans plus de cérémonie, et pour votre plus grand plaisir, voici non seulement le premier bulletin de l’année, mais aussi le premier bulletin de la décennie. J’espère qu’il vous aidera à entamer cette nouvelle année de bonne humeur. :)
- Flint le Détective/Flint The Time Detective
https://www.youtube.com/watch?v=r_7Guil7eMY
Quoi de mieux pour inaugurer la nouvelle année qu’une histoire de voyage dans le temps. Alors qu’il était en train de chasser avec son père, Flint, un petit homme des cavernes attachant et courageux, se retrouve mêlé à une altercation entre une étrange petite créature prénommée Getalong et une jeune femme à l’allure sulfureuse qui dit s’appeler Petra Fina. Cette dernière est en réalité une criminelle spatio-temporelle activement recherchée qui poursuit Getalong à travers le temps dans le but d’accaparer les pouvoirs de la petite créature à des fins peu scrupuleuses. Flint n’a pas d’autre choix que de s’interposer, mais l’escarmouche tourne court quand un volcan entre en éruption non loin et menace de les engloutir sous la lave. Contrainte de se replier, Petra Fina tente un dernier coup et utilise sa technologie pour transformer Getalong en fossile, projetant de le récupérer plus loin dans le futur. Mais Flint et son père sont également dans le collimateur de la perfide jeune femme et se retrouvent eux aussi changés en pierre et ensevelis sous la lave, à la merci de Petra Fina. Seulement voilà, des milliers d’années plus tard, la ravissante criminelle et ses hommes de main sont pris de vitesse par la police du temps, et les fossiles atterrissent entre les mains expertes du docteur Bernard Goodman qui ramène tout ce petit monde à la vie. Tout le monde, excepté le père de Flint, qui restera coincé sous la forme d’un marteau de pierre parlant (ah, les mystères de la technologie). Mais pour le petit homme des cavernes, c’est l’heure des explications. Getalong est en fait ce qu’on appelle un "déphaseur temporel", une petite créature dotée de pouvoirs surnaturels dont la tâche est d’aider le maître du temps à veiller sur le cours de l’histoire. Malheureusement, le pays du temps où ils résidaient a été attaqué, et tous les déphaseurs temporels, à l’instar de Getalong, ont été éparpillés à travers les âges. Or sans eux, c’est toute la bonne marche du temps qui est menacée. Flint ne se le fait pas dire deux fois. Accompagné de Sarah et Tony, le neveu et la nièce du docteur Goodman, et secondé par Pterry, un petit robot ptéranodon, le petit homme des cavernes au grand coeur se joint à la police du temps et part à la recherche des déphaseurs perdus, bien décidé à mettre un terme aux manigances néfastes de Petra Fina. Enfin voilà, Flint le Détective est un dessin animé que j’adorais quand j’étais gamin. Avec le recul, je me rends compte que la série essayait surtout de surfer sur la vague du succès de Pokémon et de l’engouement pour les histoires de petites créatures à collectionner, mais cela reste un univers haut en couleur débordant de charme et de créativité.
- Harmony Ascendant (ponyphonic)
https://ponyphonic.bandcamp.com/tra.....mony-ascendant
Une autre composition du collectif ponyphonic. Celle-ci raconte comment les deux soeurs, Célestia et Luna, vinrent et libérèrent Equestria "des sombres caprices" de Discorde, l'esprit du Chaos, et apportèrent la lumière du Soleil, "pour illuminer le jour", et de la Lune, "pour veiller dans la nuit", à ses habitants affligés. Evidemment, ce morceau a été écrit assez tôt dans l'histoire de la série, et les précisions qui ont été données plus tard sur la chronologie d'Equestria et la nature des deux princesses ont rendu cette interprétation des événements un peu caduque. Mais cela reste un magnifique chant de grâce. Le travail d’écriture est tout simplement exquis. Les images et le vocabulaire convoqués expriment, avec une infinie délicatesse, tout le triomphe de la paix et de l’harmonie sur les puissances du chaos. On ressent vraiment toute la gloire et la puissance des deux princesses dans ces louanges que leur adressent leurs sujets. L’harmonie retrouvée du royaume se fait le reflet de ce nouvel ordonnancement céleste instauré par les deux soeurs, et le spectre psychédélique du règne de Discorde, dont la démence est dépeinte avec une finesse délétère dans le passage narratif qui ouvre le morceau, ne paraît plus qu’un mauvais rêve lointain, balayé par les lumières de l’aube. La chanson idéale pour accueillir la nouvelle année, en somme.
- La Vie est un Zoo.tv/Life's a Zoo.tv
https://www.youtube.com/watch?v=HOAIYVYA2XE
Sept candidats délurés et irrévérencieux - Chi Chi, un panda boulimique venu de Chine ; Ray, un singe junkie accro à la drogue ; Minou, une panthère top-modèle qui se donne des allures de diva et se prend très au sérieux ; Morreski, un vieil ours grincheux, fraîchement débarqué de la Russie profonde et élevé à la vodka ; Dr D, un pingouin rappeur dont le bagou et la gouaille de caïd trahissent que ses magouilles sentent le guano ; Rico, un crocodile homosexuel dont les penchants sont tout sauf subtils ; et enfin Jacques, un cochon québécois, incarnation absolue et grotesque de ce que l’on appellerait aujourd’hui un pervers narcissique (je mets l'accent sur le "pervers" et sur le "narcissique") - s’affrontent dans une émission de téléréalité impitoyable pour tenter de gagner un fabuleux manoir... perdu au beau milieu de la Saskatchewan. Le tout sous le regard de plus en plus désabusé de l’animateur, Claude, un vautour cynique dont la santé mentale ne va pas aller en s’améliorant. Inutile de vous faire un dessin (animé), cette série d’animation canadienne est une parodie extrêmement trash du concept de téléréalité. Mais c’est évidemment cette outrance complètement désinhibée qui est tellement jouissive. Amour (comprenez sexe), duplicité (comprenez coups de pute), humiliation (comprenez humiliation) ; tous les ingrédients qui font les grands moments de télévision sont réunis. Les insultes fusent et les clashs s’enchaînent, tandis que les con... currents se démènent pour survivre aux épreuves que leur impose leur hôte. Mais la question demeure, qui repartira avec le luxueux manoir ? Et plus important, qui repartira après avoir gaspillé treize semaines de sa vie ? Dans tous les cas, j’espère que le spectacle de cet étalage navrant de vice et de décadence vous encouragera à tenir vos bonnes résolutions. ;)
Et voilà, c’était la première édition de 2020. Espérons que cette année soit plus productive que la précédente. XD Et j’espère aussi que ce numéro vous a plu. N’hésitez pas à me dire si vous avez des suggestions pour améliorer ce petit bulletin, que ce soit en termes de présentation ou de contenu. Je suis tout ouïe. En attendant, la prochaine édition sera celle de l’Année du Rat, et je vous avouerai que j’ai beaucoup de mal à trouver de la matière. Il faut croire que je ne connais pas assez d'oeuvres mettant en vedette des rats ou des souris (j’essaye de ratisser - sans mauvais jeu de mots - le plus large possible). Enfin bon, on verra bien ce que ça va donner. Allez, je vous embrasse, et à la prochaine. Bye-bye.
Avant toute chose, laissez-moi vous souhaiter une bonne année. J’espère que vous avez passé un bon réveillon et que ce début d’année n’a pas été trop dur. En tout cas, je vous transmets mes meilleurs voeux pour 2020. Faisons de notre mieux pour que cette année se passe sous les meilleurs auspices. Je n’ai rien de spécial à ajouter, alors sans plus de cérémonie, et pour votre plus grand plaisir, voici non seulement le premier bulletin de l’année, mais aussi le premier bulletin de la décennie. J’espère qu’il vous aidera à entamer cette nouvelle année de bonne humeur. :)
- Flint le Détective/Flint The Time Detective
https://www.youtube.com/watch?v=r_7Guil7eMY
Quoi de mieux pour inaugurer la nouvelle année qu’une histoire de voyage dans le temps. Alors qu’il était en train de chasser avec son père, Flint, un petit homme des cavernes attachant et courageux, se retrouve mêlé à une altercation entre une étrange petite créature prénommée Getalong et une jeune femme à l’allure sulfureuse qui dit s’appeler Petra Fina. Cette dernière est en réalité une criminelle spatio-temporelle activement recherchée qui poursuit Getalong à travers le temps dans le but d’accaparer les pouvoirs de la petite créature à des fins peu scrupuleuses. Flint n’a pas d’autre choix que de s’interposer, mais l’escarmouche tourne court quand un volcan entre en éruption non loin et menace de les engloutir sous la lave. Contrainte de se replier, Petra Fina tente un dernier coup et utilise sa technologie pour transformer Getalong en fossile, projetant de le récupérer plus loin dans le futur. Mais Flint et son père sont également dans le collimateur de la perfide jeune femme et se retrouvent eux aussi changés en pierre et ensevelis sous la lave, à la merci de Petra Fina. Seulement voilà, des milliers d’années plus tard, la ravissante criminelle et ses hommes de main sont pris de vitesse par la police du temps, et les fossiles atterrissent entre les mains expertes du docteur Bernard Goodman qui ramène tout ce petit monde à la vie. Tout le monde, excepté le père de Flint, qui restera coincé sous la forme d’un marteau de pierre parlant (ah, les mystères de la technologie). Mais pour le petit homme des cavernes, c’est l’heure des explications. Getalong est en fait ce qu’on appelle un "déphaseur temporel", une petite créature dotée de pouvoirs surnaturels dont la tâche est d’aider le maître du temps à veiller sur le cours de l’histoire. Malheureusement, le pays du temps où ils résidaient a été attaqué, et tous les déphaseurs temporels, à l’instar de Getalong, ont été éparpillés à travers les âges. Or sans eux, c’est toute la bonne marche du temps qui est menacée. Flint ne se le fait pas dire deux fois. Accompagné de Sarah et Tony, le neveu et la nièce du docteur Goodman, et secondé par Pterry, un petit robot ptéranodon, le petit homme des cavernes au grand coeur se joint à la police du temps et part à la recherche des déphaseurs perdus, bien décidé à mettre un terme aux manigances néfastes de Petra Fina. Enfin voilà, Flint le Détective est un dessin animé que j’adorais quand j’étais gamin. Avec le recul, je me rends compte que la série essayait surtout de surfer sur la vague du succès de Pokémon et de l’engouement pour les histoires de petites créatures à collectionner, mais cela reste un univers haut en couleur débordant de charme et de créativité.
- Harmony Ascendant (ponyphonic)
https://ponyphonic.bandcamp.com/tra.....mony-ascendant
Une autre composition du collectif ponyphonic. Celle-ci raconte comment les deux soeurs, Célestia et Luna, vinrent et libérèrent Equestria "des sombres caprices" de Discorde, l'esprit du Chaos, et apportèrent la lumière du Soleil, "pour illuminer le jour", et de la Lune, "pour veiller dans la nuit", à ses habitants affligés. Evidemment, ce morceau a été écrit assez tôt dans l'histoire de la série, et les précisions qui ont été données plus tard sur la chronologie d'Equestria et la nature des deux princesses ont rendu cette interprétation des événements un peu caduque. Mais cela reste un magnifique chant de grâce. Le travail d’écriture est tout simplement exquis. Les images et le vocabulaire convoqués expriment, avec une infinie délicatesse, tout le triomphe de la paix et de l’harmonie sur les puissances du chaos. On ressent vraiment toute la gloire et la puissance des deux princesses dans ces louanges que leur adressent leurs sujets. L’harmonie retrouvée du royaume se fait le reflet de ce nouvel ordonnancement céleste instauré par les deux soeurs, et le spectre psychédélique du règne de Discorde, dont la démence est dépeinte avec une finesse délétère dans le passage narratif qui ouvre le morceau, ne paraît plus qu’un mauvais rêve lointain, balayé par les lumières de l’aube. La chanson idéale pour accueillir la nouvelle année, en somme.
- La Vie est un Zoo.tv/Life's a Zoo.tv
https://www.youtube.com/watch?v=HOAIYVYA2XE
Sept candidats délurés et irrévérencieux - Chi Chi, un panda boulimique venu de Chine ; Ray, un singe junkie accro à la drogue ; Minou, une panthère top-modèle qui se donne des allures de diva et se prend très au sérieux ; Morreski, un vieil ours grincheux, fraîchement débarqué de la Russie profonde et élevé à la vodka ; Dr D, un pingouin rappeur dont le bagou et la gouaille de caïd trahissent que ses magouilles sentent le guano ; Rico, un crocodile homosexuel dont les penchants sont tout sauf subtils ; et enfin Jacques, un cochon québécois, incarnation absolue et grotesque de ce que l’on appellerait aujourd’hui un pervers narcissique (je mets l'accent sur le "pervers" et sur le "narcissique") - s’affrontent dans une émission de téléréalité impitoyable pour tenter de gagner un fabuleux manoir... perdu au beau milieu de la Saskatchewan. Le tout sous le regard de plus en plus désabusé de l’animateur, Claude, un vautour cynique dont la santé mentale ne va pas aller en s’améliorant. Inutile de vous faire un dessin (animé), cette série d’animation canadienne est une parodie extrêmement trash du concept de téléréalité. Mais c’est évidemment cette outrance complètement désinhibée qui est tellement jouissive. Amour (comprenez sexe), duplicité (comprenez coups de pute), humiliation (comprenez humiliation) ; tous les ingrédients qui font les grands moments de télévision sont réunis. Les insultes fusent et les clashs s’enchaînent, tandis que les con... currents se démènent pour survivre aux épreuves que leur impose leur hôte. Mais la question demeure, qui repartira avec le luxueux manoir ? Et plus important, qui repartira après avoir gaspillé treize semaines de sa vie ? Dans tous les cas, j’espère que le spectacle de cet étalage navrant de vice et de décadence vous encouragera à tenir vos bonnes résolutions. ;)
Et voilà, c’était la première édition de 2020. Espérons que cette année soit plus productive que la précédente. XD Et j’espère aussi que ce numéro vous a plu. N’hésitez pas à me dire si vous avez des suggestions pour améliorer ce petit bulletin, que ce soit en termes de présentation ou de contenu. Je suis tout ouïe. En attendant, la prochaine édition sera celle de l’Année du Rat, et je vous avouerai que j’ai beaucoup de mal à trouver de la matière. Il faut croire que je ne connais pas assez d'oeuvres mettant en vedette des rats ou des souris (j’essaye de ratisser - sans mauvais jeu de mots - le plus large possible). Enfin bon, on verra bien ce que ça va donner. Allez, je vous embrasse, et à la prochaine. Bye-bye.
Sharing is Caring #20
General | Posted 6 years agoBonjour tout le monde.
J’espère que vous allez bien et que vous avez passé de bonnes fêtes. Désolé pour cette looooooongue absence. J’espère que vous ne vous êtes pas trop inquiétés. Je ne m’étalerai pas sur ma vie privée, mais disons simplement que les derniers mois ont été plutôt rudes, et que ça n’a pas toujours été évident de trouver le courage d’écrire ce bulletin. Mais les choses vont beaucoup mieux aujourd’hui. J’ai retrouvé un certain équilibre et l’envie d’écrire revient petit à petit. Résultat, je viens à peine de poster le numéro spécial de l’Année du Cochon, qu’il va déjà falloir que je commence à rédiger celui de l’Année du Rat. Misère, le temps passe décidément trop vite. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Voici déjà un petit numéro sympa pour clôturer 2019. Comme d’habitude, je vous ai préparé un joli florilège de derrière les fagots. Connaître le sens de ce mot en Anglais rend cette expression tellement plus amusante à utiliser. Surtout lorsqu’on voit mes affinités. Je dirais même, mes Fur Affinités... Enfin bref. Bonne lecture. :)
- Argaï : La Prophétie
https://www.youtube.com/watch?v=x-1wLqyynb0
Tirloch, an de grâce 1250. Alors qu'elle finit d'aider les moines avec les moissons, la jeune et lumineuse Angèle est accostée par une vieille femme qui prétend fuir la guerre qui menace aux frontières du royaume. Les deux femmes sympathisent et la voyageuse offre à Angèle un peu d’eau que la ravissante ingénue, qui a travaillé toute la journée sous un soleil de plomb, accepte bien volontiers. Mal lui en prend. A peine a-t-elle goûté au breuvage que la jeune fille tombe dans un profond sommeil. Faisons ensuite un bond dans le temps, et retrouvons-nous à New-York en 2075, dans un futur dévasté sur lequel règne d’une main de fer la cruelle Reine Noire. Dans une ruelle insalubre de la métropole, nous faisons la connaissance d’un curieux personnage dont la tenue de croisé fait un peu tâche au milieu de ce dépotoir futuriste. Pris en chasse par la milice locale, l’énergumène trouve par un heureux hasard refuge dans le bureau du détective privé Oscar Lampoule et de son assistant, Barnabé. Mis en confiance par la bonhomie de l’enquêteur, il va leur raconter son histoire. Il se prénomme Argaï, prince de Tirloch, et il vient du passé. En 1250, sa fiancée, Angèle, a été plongée dans un sommeil maudit par une sorcière. C’est en suivant les instructions d’un ancien livre de prophéties dans lequel était détaillée la recette du remède que le prince s’est retrouvé dans ce sombre futur. Convaincu que ces événements ne sont pas le fruit du hasard, Oscar Lampoule décide d’aider Argaï à sauver sa promise. Mais pour cela, ils vont d’abord devoir trouver un moyen pour retourner dans le passé et récupérer le précieux livre de prophéties... Enfin voilà. Ne tournons pas autour du pot, Argaï : La Prophétie est une série extrêmement kitsch. Pour vous donner une idée, la jaquette du DVD officiel la décrit comme "un univers entre Blade Runner et La Belle Au Bois Dormant." Mais c’est aussi ça qui est tellement jouissif. L’histoire est une sorte de croisement, étonnamment astucieux, entre un récit dystopique de science-fiction et une épopée médiévale, le tout saupoudré d’un peu de film noir et d’un zeste de voyage dans le temps. C’est kitsch, mais c’est aussi ridiculement cool. Alors oui, l’animation est assez médiocre, et le character design est parfois un peu moche, mais ça n'empêche que la série vaut vraiment le coup d'oeil. D’ailleurs, en parlant du character design, je me permets d’ajouter que la Reine Noire est vraiment impressionnante, avec sa cape et son allure serpentine. Enfin bref. Ecoutez au moins le générique, et osez me dire que ça ne vous donne pas envie de vous plonger dans cet univers.
- Chacal el Chacal (gabshiba)
https://e-hentai.org/g/1153160/ac798550af/
Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Je vous aurais prévenus. Eh oui, on rattaque en force avec un petit comic sulfureux qui ne manquera pas de vous émoustiller l’entrejambe. Le héros de l’histoire est une petite frappe malingre qui fait de son mieux pour joindre les deux bouts. Sous ses airs de racaille mal dégrossie, et en dépit de ce que peut dire son petit frère, c’est aussi un hétérosexuel endurci. Pourtant, lorsqu’un riche homme d’affaires le prend pour un giton faisant le trottoir et lui propose une belle somme d’argent pour faire l’amour avec lui, son sang ne fait qu’un tour. Commence alors une soirée riche en rebondissements, au cours de laquelle sa sexualité sera mise à rude épreuve. Des lignes claires, des personnages savoureux, des situations torrides, le style de l’auteur – qui est plus connu pour son webcomic tout public, Gab – est un vrai délice.
- Kagemono : The Shadow Folk (Sabrina Cotugno)
https://www.youtube.com/watch?v=mHsvtGbmsQo
Un charmant petit court-métrage racontant la mésaventure d’un renard maladroit qui, alors qu’il chassait dans la forêt, s’est aventuré par mégarde sur le territoire du peuple des ombres. Que dire de plus, si ce n’est que ce court-métrage est un vrai petit bijou. Les graphismes et les couleurs sont ravissants ; les décors sont absolument superbes ; le design des personnages, en particulier celui de la créature des ombres, est un vrai régal ; et le tout est mis au service d’une narration simple mais enlevée qui oscille avec une élégante brutalité entre l’adorable et le terrifiant. Autant dire que le résultat est un véritable enchantement. Le nom de la réalisatrice ne vous est par ailleurs peut-être pas inconnu, puisque Sabrina Cotugno fait partie des personnes qui ont travaillé sur la série Star vs The Forces of Evil. Elle est aussi l’auteur d’un webcomic assez populaire, The Glass Scientists, dans lequel elle revisite le mythe du Docteur Jekyll. Si j’ai bien compris, The Shadow Folk était un projet de fin d’études. Je ne sais pas quelle note elle a eue, mais j’espère qu’elle était bonne. Parce que sinon, l’examinateur va entendre parler du pays...
Et voilà, c’était la vingtième édition de ce petit bulletin. Avec beaucoup, beaucoup de retard, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. J’espère en tout cas que ce numéro vous a plu. Vous n’imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de partager toutes ces choses avec vous. Je ne sais pas encore qu’est-ce que je vous présenterai dans le prochain numéro, mais vous pouvez être sûrs que je ferai de mon mieux. En espérant que je ne mette pas huit mois à rédiger cette édition-là. XD Sur ce, prenez soin de vous, passez un joyeux réveillon, et à la prochaine. Allez, salut.
J’espère que vous allez bien et que vous avez passé de bonnes fêtes. Désolé pour cette looooooongue absence. J’espère que vous ne vous êtes pas trop inquiétés. Je ne m’étalerai pas sur ma vie privée, mais disons simplement que les derniers mois ont été plutôt rudes, et que ça n’a pas toujours été évident de trouver le courage d’écrire ce bulletin. Mais les choses vont beaucoup mieux aujourd’hui. J’ai retrouvé un certain équilibre et l’envie d’écrire revient petit à petit. Résultat, je viens à peine de poster le numéro spécial de l’Année du Cochon, qu’il va déjà falloir que je commence à rédiger celui de l’Année du Rat. Misère, le temps passe décidément trop vite. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs. Voici déjà un petit numéro sympa pour clôturer 2019. Comme d’habitude, je vous ai préparé un joli florilège de derrière les fagots. Connaître le sens de ce mot en Anglais rend cette expression tellement plus amusante à utiliser. Surtout lorsqu’on voit mes affinités. Je dirais même, mes Fur Affinités... Enfin bref. Bonne lecture. :)
- Argaï : La Prophétie
https://www.youtube.com/watch?v=x-1wLqyynb0
Tirloch, an de grâce 1250. Alors qu'elle finit d'aider les moines avec les moissons, la jeune et lumineuse Angèle est accostée par une vieille femme qui prétend fuir la guerre qui menace aux frontières du royaume. Les deux femmes sympathisent et la voyageuse offre à Angèle un peu d’eau que la ravissante ingénue, qui a travaillé toute la journée sous un soleil de plomb, accepte bien volontiers. Mal lui en prend. A peine a-t-elle goûté au breuvage que la jeune fille tombe dans un profond sommeil. Faisons ensuite un bond dans le temps, et retrouvons-nous à New-York en 2075, dans un futur dévasté sur lequel règne d’une main de fer la cruelle Reine Noire. Dans une ruelle insalubre de la métropole, nous faisons la connaissance d’un curieux personnage dont la tenue de croisé fait un peu tâche au milieu de ce dépotoir futuriste. Pris en chasse par la milice locale, l’énergumène trouve par un heureux hasard refuge dans le bureau du détective privé Oscar Lampoule et de son assistant, Barnabé. Mis en confiance par la bonhomie de l’enquêteur, il va leur raconter son histoire. Il se prénomme Argaï, prince de Tirloch, et il vient du passé. En 1250, sa fiancée, Angèle, a été plongée dans un sommeil maudit par une sorcière. C’est en suivant les instructions d’un ancien livre de prophéties dans lequel était détaillée la recette du remède que le prince s’est retrouvé dans ce sombre futur. Convaincu que ces événements ne sont pas le fruit du hasard, Oscar Lampoule décide d’aider Argaï à sauver sa promise. Mais pour cela, ils vont d’abord devoir trouver un moyen pour retourner dans le passé et récupérer le précieux livre de prophéties... Enfin voilà. Ne tournons pas autour du pot, Argaï : La Prophétie est une série extrêmement kitsch. Pour vous donner une idée, la jaquette du DVD officiel la décrit comme "un univers entre Blade Runner et La Belle Au Bois Dormant." Mais c’est aussi ça qui est tellement jouissif. L’histoire est une sorte de croisement, étonnamment astucieux, entre un récit dystopique de science-fiction et une épopée médiévale, le tout saupoudré d’un peu de film noir et d’un zeste de voyage dans le temps. C’est kitsch, mais c’est aussi ridiculement cool. Alors oui, l’animation est assez médiocre, et le character design est parfois un peu moche, mais ça n'empêche que la série vaut vraiment le coup d'oeil. D’ailleurs, en parlant du character design, je me permets d’ajouter que la Reine Noire est vraiment impressionnante, avec sa cape et son allure serpentine. Enfin bref. Ecoutez au moins le générique, et osez me dire que ça ne vous donne pas envie de vous plonger dans cet univers.
- Chacal el Chacal (gabshiba)
https://e-hentai.org/g/1153160/ac798550af/
Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Je vous aurais prévenus. Eh oui, on rattaque en force avec un petit comic sulfureux qui ne manquera pas de vous émoustiller l’entrejambe. Le héros de l’histoire est une petite frappe malingre qui fait de son mieux pour joindre les deux bouts. Sous ses airs de racaille mal dégrossie, et en dépit de ce que peut dire son petit frère, c’est aussi un hétérosexuel endurci. Pourtant, lorsqu’un riche homme d’affaires le prend pour un giton faisant le trottoir et lui propose une belle somme d’argent pour faire l’amour avec lui, son sang ne fait qu’un tour. Commence alors une soirée riche en rebondissements, au cours de laquelle sa sexualité sera mise à rude épreuve. Des lignes claires, des personnages savoureux, des situations torrides, le style de l’auteur – qui est plus connu pour son webcomic tout public, Gab – est un vrai délice.
- Kagemono : The Shadow Folk (Sabrina Cotugno)
https://www.youtube.com/watch?v=mHsvtGbmsQo
Un charmant petit court-métrage racontant la mésaventure d’un renard maladroit qui, alors qu’il chassait dans la forêt, s’est aventuré par mégarde sur le territoire du peuple des ombres. Que dire de plus, si ce n’est que ce court-métrage est un vrai petit bijou. Les graphismes et les couleurs sont ravissants ; les décors sont absolument superbes ; le design des personnages, en particulier celui de la créature des ombres, est un vrai régal ; et le tout est mis au service d’une narration simple mais enlevée qui oscille avec une élégante brutalité entre l’adorable et le terrifiant. Autant dire que le résultat est un véritable enchantement. Le nom de la réalisatrice ne vous est par ailleurs peut-être pas inconnu, puisque Sabrina Cotugno fait partie des personnes qui ont travaillé sur la série Star vs The Forces of Evil. Elle est aussi l’auteur d’un webcomic assez populaire, The Glass Scientists, dans lequel elle revisite le mythe du Docteur Jekyll. Si j’ai bien compris, The Shadow Folk était un projet de fin d’études. Je ne sais pas quelle note elle a eue, mais j’espère qu’elle était bonne. Parce que sinon, l’examinateur va entendre parler du pays...
Et voilà, c’était la vingtième édition de ce petit bulletin. Avec beaucoup, beaucoup de retard, mais comme on dit, mieux vaut tard que jamais. J’espère en tout cas que ce numéro vous a plu. Vous n’imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de partager toutes ces choses avec vous. Je ne sais pas encore qu’est-ce que je vous présenterai dans le prochain numéro, mais vous pouvez être sûrs que je ferai de mon mieux. En espérant que je ne mette pas huit mois à rédiger cette édition-là. XD Sur ce, prenez soin de vous, passez un joyeux réveillon, et à la prochaine. Allez, salut.
Sharing is Caring #19
General | Posted 6 years agoBonjour tout le monde.
J’espère que vous allez bien. Ca fait toujours plaisir de vous retrouver pour un nouveau numéro, même si je vous avouerai que j’ai beaucoup de mal à croire que ça fait déjà un mois depuis que j’ai posté la dernière édition. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi l’année passe à une vitesse vertigineuse. On vient tout juste de fêter le nouvel an chinois, et voilà qu’on entre déjà dans la dernière semaine de Mars. C’est quand même assez affolant quand on y pense. Enfin bref. Vous apprécierez en passant l’ironie de la situation. Je me plains que le temps passe trop vite, mais c’est pourtant moi qui le perds en bavardages inutiles. Franchement, c’est quand même un comble. En tout cas, j’espère que vous êtes prêts pour une nouvelle sélection. Comme ce bulletin coïncide avec le début du Printemps, je vous ai préparé un petit florilège qui sent bon la nature. Vous allez vous régaler. :3
- Breeze In The Clouds (Stormy Nights)
http://www.breezethegame.com/
Voici un jeu d’action-aventure 2D indie que j’ai découvert récemment. Comme il est encore en cours de développement, je ne peux pas vous en parler de manière approfondie, mais je suis tout de suite tombé sous le charme de son univers, alors je tenais à lui faire un peu de pub. Tout d’abord, il faut savoir que l’intrigue s’inscrit dans le débat actuel sur la sauvegarde du climat et la lutte contre la pollution. Breeze, un petit corgi astucieux, est malencontreusement séparé de sa famille et se retrouve perdu dans le monde météorologique de Tropolis. C’est dans ce monde céleste que vivent les membres du Comité Climatique, incarnations vivantes des phénomènes météorologiques qui gèrent le climat de la planète, comme par exemple Drop l’ornithorynque, le responsable des précipitations, ou Temper, le hérisson caractériel en charge de la température. Ce sont littéralement eux qui font la pluie et le beau temps. Déterminé à retourner auprès de sa maîtresse, une petite fille à l’esprit vif prénommée Diana dont il est malheureusement le seul ami, Breeze va donc se lancer dans une folle aventure à travers les nuages pour retrouver le chemin de son foyer. Un périple qui s'annonce orageux. En effet, avant de pouvoir rentrer chez lui, le petit corgi va devoir aider les membres du Comité à lutter contre les agents du Criterion, incarnations pernicieuses des gazs et des substances toxiques qui menacent l'environnement, comme par exemple le monoxyde de carbone ou le dioxyde de soufre. Autant dire que la route de Breeze est encore longue. Pour progresser dans l'aventure et aider le petit corgi à retrouver Diana, le joueur va donc devoir se lier d’amitié avec les différents membres du Comité Climatique et utiliser leurs pouvoirs pour surmonter les obstacles qui se dresseront sur son chemin. Dans l’absolu, je pense que le jeu devrait s’apparenter à un Metroidvania, même si je ne sais pas de quelle façon va se présenter le monde. Grande carte labyrinthique comme dans Ori and the Blind Forest ? Plusieurs petits niveaux dans lesquels vous devez retourner après avoir trouvé un nouveau pouvoir à la manière des jeux Shantae ? Dans tous les cas, je suis sûr qu’il va être super fun. Enfin voilà. Comme je vous le disais, le développement du jeu n’est pas encore assez avancé pour que je puisse entrer dans les détails, mais j’ai eu un véritable coup de foudre pour ce monde céleste et tous ces personnages hauts en couleur. Sérieusement, même les loubards du Criterion ont l’air adorables, avec leur look de délinquants punky, et ils sont pourtant censés incarner les substances les plus nocives de la terre. Sachez d’ailleurs que Piti Yindee, l’auteur de Wuffle the Big Nice Wolf, est associé au projet. Autant dire que le jeu promet d’être TRES mignon. ^_^
- Feed Me with Your Heart (ponyphonic)
https://www.youtube.com/watch?v=diY2nFv9LRM
Pour la petite anecdote, à la base, j’avais prévu de partager cette chanson avec vous pour la Saint-Valentin. Puis je me suis souvenu que le numéro de Février serait de toute façon consacré au nouvel an chinois et à l’Année du Cochon, alors je me suis dit, tant pis, ça sera pour la prochaine fois. Et voilà que la prochaine fois est arrivée. Sans plus de tergiversations, voici donc Feed Me with Your Heart, une composition du groupe ponyphonic. Si vous êtes fans de la série My Little Pony : Friendship Is Magic, ce nom ne vous est peut-être pas inconnu. C’est un collectif d’artistes qui produit des oeuvres musicales basées sur l’univers du dessin-animé. Ils sont notamment les auteurs de la chanson Lullaby for a Princess, https://www.youtube.com/watch?v=H4tyvJJzSDk , qui a connu un succès retentissant auprès des fans de la série. On comprend tout de suite pourquoi, c’est vraiment une superbe composition (et je ne parle même pas de la version animée). Ce morceau-ci met en scène la Reine Chrysalis dans une ballade envoûtante aux accents noirs et délétères. Pour ceux qui ne connaissent pas le dessin-animé, Chrysalis est la souveraine d’un peuple de monstres insectoïdes, les Changelings, qui, comme leur nom l’indique, possèdent le pouvoir de changer de forme à volonté et se nourrissent de l’amour. En fait, ils se comportent un peu comme des succubes. Ils utilisent leurs pouvoirs de transformation pour prendre la place des personnes qui vous sont chères et se repaissent de l’affection que vous leur portez, ne laissant derrière eux qu’une coquille vide. Dans cette parodie de chanson d’amour sombre et lancinante, la reine, qui se décrit elle-même comme un "paramour parasitique", révèle ainsi toute l’étendue de sa perversité et explique comment elle compte dévorer les sentiments de sa dernière victime jusqu’à lui assécher le coeur tout en s’amusant à susurrer des mots doux à sa proie, qui bien sûr ne se doute de rien. "Alors abandonne-toi entièrement, je prendrai tout ce que tu as et plus encore." On retrouve ici toute la qualité d’écriture qui a fait la réputation du groupe. La noirceur qui imprègne les paroles se marie à merveille avec la mélodie lente et doucereuse et dépeint avec une finesse diabolique toute la perfidie et la duplicité qui animent la monstrueuse séductrice. D’autant que le chanteur a une manière fantastique de mâcher les mots. Sa voix suave, portée par le tintement délicat du piano, est aussi enivrante que les artifices de la créature qu’il interprète. Franchement, même si vous n’êtes pas fans de la série, ne passez pas à côté de cette chanson, c’est un vrai petit bijou. Evidemment, c’est beaucoup moins drôle de l’écouter après la Saint-Valentin, mais vous pensez bien que je n’allais pas attendre un an pour vous présenter un aussi joli morceau.
- Koi to wa Jibun Hon'ina Mono/Wander Crown (Mercuro/Risuou)
https://e-hentai.org/g/1171765/f064bf1916/
Hien est un jeune homme-oiseau au caractère introverti et aux hanches voluptueuses qui travaille comme coursier. Parmi ses clients les plus importants se trouve un puissant dignitaire, Gandarof, un homme-loup exubérant avec lequel il est très intime. Ce dernier est en couple avec Hoemaru, un homme-tigre fier et robuste qui règne sur des terres reculées. Malheureusement, à cause de leurs obligations respectives, les deux hommes ne se voient pas souvent. Alors pour éviter que la distance ne vienne contrarier leur relation et n’éteigne la flamme, Gandarof a mis en place un système assez original : le sexe par coursier interposé, le coursier en question étant bien sûr Hien, son homme de confiance. Le procédé est le suivant. Le loup commence par faire l’amour avec l’homme-oiseau et décharge le contenu de ses couilles dans le cloaque du jeune garçon. Les entrailles débordantes de foutre chaud, le coursier ailé va ensuite s’envoler et rejoindre Hoemaru, qui va ainsi pouvoir se régaler de la semence de son petit ami que Hien gardait précieusement entre ses cuisses. Puis c’est au tour du tigre de sortir son attirail et de labourer le cloaque encore poisseux de l’homme-oiseau. Quand on vit dans un monde où les webcams n’existent pas, il faut savoir improviser. Evidemment, à force de partager ce genre d’intimité, les trois hommes se sont rapprochés et l’affection que Gandarof et Hoemaru avaient pour Hien est devenue plus intense. Heureusement pour eux, Zen, un homme-renard un peu lubrique qui gère un établissement de bains, est prêt à jouer les cupidons et à les aider à faire face à leurs sentiments, surtout s’il peut en profiter pour s’envoyer en l’air avec l’homme-oiseau lui aussi. Enfin voilà. Avec le Printemps qui arrive et le retour des oiseaux migrateurs, je me suis dit que c’était l’occasion idéale pour vous parler de ce dojinshi. Vous me direz, Hien s’apparente plus à un pigeon voyageur qu’à une hirondelle revenant du sud, mais vous conviendrez que ses courbes généreuses sont très efficaces pour faire monter la température. Et puis, c’est un doujin que j’adore et ça faisait longtemps que je voulais vous le présenter, alors vous pensez bien que je n’allais pas chipoter. Pour le reste, je ne vous cacherai pas que l’intrigue telle que je vous l’ai décrite est surtout basée sur des extrapolations, les personnages étant la plupart du temps trop occupés à baiser pour nous expliquer clairement qui ils sont et dans quelle situation ils se trouvent. Non pas que je me plaigne, évidemment. Je ne fréquenterai pas FA si je n’aimais pas voir des hommes-bêtes se bourrer le cul, et la mise en scène de cette sexualité effrénée est sauvagement bonne. Mais c’est sûr que ça rend le contexte un peu nébuleux. Honnêtement, je ne sais pas si mon interprétation est exacte, mais je suis très emballé par la relation triangulaire entre Hien, Gandarof et Hoemaru, alors je me dis que j’aimerais beaucoup écrire des fanfics explorant leur univers. Ils sont tellement adorables tous les trois. Dommage qu’il n’y ait pas de scène où ils soient tous ensemble. Rien que d’imaginer Hien se blottissant dans les bras du loup et du tigre, ça me fait tout chaud au coeur. Sinon, on retrouve dans ce doujin tout ce que j’apprécie dans le style de Risuou. Des lignes claires, des personnages super extra fluffy, et bien sûr, des scènes d’amour torrides. Sans oublier la passion de l’artiste pour les oiseaux et leur configuration génitale exotique. Avec cette sensualité caniculaire, vous aurez l’impression d’être passés directement de l’Hiver à l’Eté.
Voili-voilà, j’espère que cette sélection vous a plu. Pour ne rien vous cacher, je suis un peu au fond du trou en ce moment, sur le plan émotionnel, alors ça n’a pas été facile de rédiger ce bulletin. Je ne sais pas, je n’arrive pas à retrouver le goût de l’écriture comme je l’avais avant. Enfin bon, le résultat n’est pas trop mal alors je suis plutôt satisfait. Dans tous les cas, je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mes élucubrations. J’espère avoir été suffisamment éloquent pour vous donner envie de découvrir, ou peut-être même de redécouvrir ces oeuvres. Dans le cas contraire, je vous promets que le prochain numéro contiendra encore plus de compliments et de divagations élogieuses, mouahahaha. XD Sur ce, je vous donne rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle édition. Prenez soin de vous. ;)
J’espère que vous allez bien. Ca fait toujours plaisir de vous retrouver pour un nouveau numéro, même si je vous avouerai que j’ai beaucoup de mal à croire que ça fait déjà un mois depuis que j’ai posté la dernière édition. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais pour moi l’année passe à une vitesse vertigineuse. On vient tout juste de fêter le nouvel an chinois, et voilà qu’on entre déjà dans la dernière semaine de Mars. C’est quand même assez affolant quand on y pense. Enfin bref. Vous apprécierez en passant l’ironie de la situation. Je me plains que le temps passe trop vite, mais c’est pourtant moi qui le perds en bavardages inutiles. Franchement, c’est quand même un comble. En tout cas, j’espère que vous êtes prêts pour une nouvelle sélection. Comme ce bulletin coïncide avec le début du Printemps, je vous ai préparé un petit florilège qui sent bon la nature. Vous allez vous régaler. :3
- Breeze In The Clouds (Stormy Nights)
http://www.breezethegame.com/
Voici un jeu d’action-aventure 2D indie que j’ai découvert récemment. Comme il est encore en cours de développement, je ne peux pas vous en parler de manière approfondie, mais je suis tout de suite tombé sous le charme de son univers, alors je tenais à lui faire un peu de pub. Tout d’abord, il faut savoir que l’intrigue s’inscrit dans le débat actuel sur la sauvegarde du climat et la lutte contre la pollution. Breeze, un petit corgi astucieux, est malencontreusement séparé de sa famille et se retrouve perdu dans le monde météorologique de Tropolis. C’est dans ce monde céleste que vivent les membres du Comité Climatique, incarnations vivantes des phénomènes météorologiques qui gèrent le climat de la planète, comme par exemple Drop l’ornithorynque, le responsable des précipitations, ou Temper, le hérisson caractériel en charge de la température. Ce sont littéralement eux qui font la pluie et le beau temps. Déterminé à retourner auprès de sa maîtresse, une petite fille à l’esprit vif prénommée Diana dont il est malheureusement le seul ami, Breeze va donc se lancer dans une folle aventure à travers les nuages pour retrouver le chemin de son foyer. Un périple qui s'annonce orageux. En effet, avant de pouvoir rentrer chez lui, le petit corgi va devoir aider les membres du Comité à lutter contre les agents du Criterion, incarnations pernicieuses des gazs et des substances toxiques qui menacent l'environnement, comme par exemple le monoxyde de carbone ou le dioxyde de soufre. Autant dire que la route de Breeze est encore longue. Pour progresser dans l'aventure et aider le petit corgi à retrouver Diana, le joueur va donc devoir se lier d’amitié avec les différents membres du Comité Climatique et utiliser leurs pouvoirs pour surmonter les obstacles qui se dresseront sur son chemin. Dans l’absolu, je pense que le jeu devrait s’apparenter à un Metroidvania, même si je ne sais pas de quelle façon va se présenter le monde. Grande carte labyrinthique comme dans Ori and the Blind Forest ? Plusieurs petits niveaux dans lesquels vous devez retourner après avoir trouvé un nouveau pouvoir à la manière des jeux Shantae ? Dans tous les cas, je suis sûr qu’il va être super fun. Enfin voilà. Comme je vous le disais, le développement du jeu n’est pas encore assez avancé pour que je puisse entrer dans les détails, mais j’ai eu un véritable coup de foudre pour ce monde céleste et tous ces personnages hauts en couleur. Sérieusement, même les loubards du Criterion ont l’air adorables, avec leur look de délinquants punky, et ils sont pourtant censés incarner les substances les plus nocives de la terre. Sachez d’ailleurs que Piti Yindee, l’auteur de Wuffle the Big Nice Wolf, est associé au projet. Autant dire que le jeu promet d’être TRES mignon. ^_^
- Feed Me with Your Heart (ponyphonic)
https://www.youtube.com/watch?v=diY2nFv9LRM
Pour la petite anecdote, à la base, j’avais prévu de partager cette chanson avec vous pour la Saint-Valentin. Puis je me suis souvenu que le numéro de Février serait de toute façon consacré au nouvel an chinois et à l’Année du Cochon, alors je me suis dit, tant pis, ça sera pour la prochaine fois. Et voilà que la prochaine fois est arrivée. Sans plus de tergiversations, voici donc Feed Me with Your Heart, une composition du groupe ponyphonic. Si vous êtes fans de la série My Little Pony : Friendship Is Magic, ce nom ne vous est peut-être pas inconnu. C’est un collectif d’artistes qui produit des oeuvres musicales basées sur l’univers du dessin-animé. Ils sont notamment les auteurs de la chanson Lullaby for a Princess, https://www.youtube.com/watch?v=H4tyvJJzSDk , qui a connu un succès retentissant auprès des fans de la série. On comprend tout de suite pourquoi, c’est vraiment une superbe composition (et je ne parle même pas de la version animée). Ce morceau-ci met en scène la Reine Chrysalis dans une ballade envoûtante aux accents noirs et délétères. Pour ceux qui ne connaissent pas le dessin-animé, Chrysalis est la souveraine d’un peuple de monstres insectoïdes, les Changelings, qui, comme leur nom l’indique, possèdent le pouvoir de changer de forme à volonté et se nourrissent de l’amour. En fait, ils se comportent un peu comme des succubes. Ils utilisent leurs pouvoirs de transformation pour prendre la place des personnes qui vous sont chères et se repaissent de l’affection que vous leur portez, ne laissant derrière eux qu’une coquille vide. Dans cette parodie de chanson d’amour sombre et lancinante, la reine, qui se décrit elle-même comme un "paramour parasitique", révèle ainsi toute l’étendue de sa perversité et explique comment elle compte dévorer les sentiments de sa dernière victime jusqu’à lui assécher le coeur tout en s’amusant à susurrer des mots doux à sa proie, qui bien sûr ne se doute de rien. "Alors abandonne-toi entièrement, je prendrai tout ce que tu as et plus encore." On retrouve ici toute la qualité d’écriture qui a fait la réputation du groupe. La noirceur qui imprègne les paroles se marie à merveille avec la mélodie lente et doucereuse et dépeint avec une finesse diabolique toute la perfidie et la duplicité qui animent la monstrueuse séductrice. D’autant que le chanteur a une manière fantastique de mâcher les mots. Sa voix suave, portée par le tintement délicat du piano, est aussi enivrante que les artifices de la créature qu’il interprète. Franchement, même si vous n’êtes pas fans de la série, ne passez pas à côté de cette chanson, c’est un vrai petit bijou. Evidemment, c’est beaucoup moins drôle de l’écouter après la Saint-Valentin, mais vous pensez bien que je n’allais pas attendre un an pour vous présenter un aussi joli morceau.
- Koi to wa Jibun Hon'ina Mono/Wander Crown (Mercuro/Risuou)
https://e-hentai.org/g/1171765/f064bf1916/
Hien est un jeune homme-oiseau au caractère introverti et aux hanches voluptueuses qui travaille comme coursier. Parmi ses clients les plus importants se trouve un puissant dignitaire, Gandarof, un homme-loup exubérant avec lequel il est très intime. Ce dernier est en couple avec Hoemaru, un homme-tigre fier et robuste qui règne sur des terres reculées. Malheureusement, à cause de leurs obligations respectives, les deux hommes ne se voient pas souvent. Alors pour éviter que la distance ne vienne contrarier leur relation et n’éteigne la flamme, Gandarof a mis en place un système assez original : le sexe par coursier interposé, le coursier en question étant bien sûr Hien, son homme de confiance. Le procédé est le suivant. Le loup commence par faire l’amour avec l’homme-oiseau et décharge le contenu de ses couilles dans le cloaque du jeune garçon. Les entrailles débordantes de foutre chaud, le coursier ailé va ensuite s’envoler et rejoindre Hoemaru, qui va ainsi pouvoir se régaler de la semence de son petit ami que Hien gardait précieusement entre ses cuisses. Puis c’est au tour du tigre de sortir son attirail et de labourer le cloaque encore poisseux de l’homme-oiseau. Quand on vit dans un monde où les webcams n’existent pas, il faut savoir improviser. Evidemment, à force de partager ce genre d’intimité, les trois hommes se sont rapprochés et l’affection que Gandarof et Hoemaru avaient pour Hien est devenue plus intense. Heureusement pour eux, Zen, un homme-renard un peu lubrique qui gère un établissement de bains, est prêt à jouer les cupidons et à les aider à faire face à leurs sentiments, surtout s’il peut en profiter pour s’envoyer en l’air avec l’homme-oiseau lui aussi. Enfin voilà. Avec le Printemps qui arrive et le retour des oiseaux migrateurs, je me suis dit que c’était l’occasion idéale pour vous parler de ce dojinshi. Vous me direz, Hien s’apparente plus à un pigeon voyageur qu’à une hirondelle revenant du sud, mais vous conviendrez que ses courbes généreuses sont très efficaces pour faire monter la température. Et puis, c’est un doujin que j’adore et ça faisait longtemps que je voulais vous le présenter, alors vous pensez bien que je n’allais pas chipoter. Pour le reste, je ne vous cacherai pas que l’intrigue telle que je vous l’ai décrite est surtout basée sur des extrapolations, les personnages étant la plupart du temps trop occupés à baiser pour nous expliquer clairement qui ils sont et dans quelle situation ils se trouvent. Non pas que je me plaigne, évidemment. Je ne fréquenterai pas FA si je n’aimais pas voir des hommes-bêtes se bourrer le cul, et la mise en scène de cette sexualité effrénée est sauvagement bonne. Mais c’est sûr que ça rend le contexte un peu nébuleux. Honnêtement, je ne sais pas si mon interprétation est exacte, mais je suis très emballé par la relation triangulaire entre Hien, Gandarof et Hoemaru, alors je me dis que j’aimerais beaucoup écrire des fanfics explorant leur univers. Ils sont tellement adorables tous les trois. Dommage qu’il n’y ait pas de scène où ils soient tous ensemble. Rien que d’imaginer Hien se blottissant dans les bras du loup et du tigre, ça me fait tout chaud au coeur. Sinon, on retrouve dans ce doujin tout ce que j’apprécie dans le style de Risuou. Des lignes claires, des personnages super extra fluffy, et bien sûr, des scènes d’amour torrides. Sans oublier la passion de l’artiste pour les oiseaux et leur configuration génitale exotique. Avec cette sensualité caniculaire, vous aurez l’impression d’être passés directement de l’Hiver à l’Eté.
Voili-voilà, j’espère que cette sélection vous a plu. Pour ne rien vous cacher, je suis un peu au fond du trou en ce moment, sur le plan émotionnel, alors ça n’a pas été facile de rédiger ce bulletin. Je ne sais pas, je n’arrive pas à retrouver le goût de l’écriture comme je l’avais avant. Enfin bon, le résultat n’est pas trop mal alors je suis plutôt satisfait. Dans tous les cas, je vous remercie d’avoir pris le temps de lire mes élucubrations. J’espère avoir été suffisamment éloquent pour vous donner envie de découvrir, ou peut-être même de redécouvrir ces oeuvres. Dans le cas contraire, je vous promets que le prochain numéro contiendra encore plus de compliments et de divagations élogieuses, mouahahaha. XD Sur ce, je vous donne rendez-vous le mois prochain pour une nouvelle édition. Prenez soin de vous. ;)
Sharing is Caring #18 - Tout est bon dans le Cochon
General | Posted 7 years agoAhem ahem, désolé. Ce que je voulais dire c'est, bonjour tout le monde. Comme je vous l'avais annoncé la dernière fois, cette édition sera entièrement consacrée à la nouvelle année lunaire. Vous le savez sûrement déjà, mais cette année sera placée sous le signe du Cochon. Ou du Sanglier. Il existe plusieurs variantes. Dans tous les cas, j'espère que ce numéro va vous plaire (même si je regrette un peu de ne rien avoir trouvé avec Roadhog en vedette). Je préfère vous prévenir par contre, ce bulletin ne contient que des oeuvres not safe for work. Ce n'était pas mon intention initiale, mais en fin de compte, je trouve que le résultat n'est pas trop mal. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais les artistes pornographiques (je dirais même plus, porc-nographiques XD) sont les meilleurs quand il s'agit de dessiner des cochons. Il n’y a qu’à regarder Dunn, l’homme-sanglier de Wanikami. Cet étalon porcin est foutrement beau. Enfin bref. Je vous souhaite une bonne lecture (entre autres) et je dis hourra à tous les cochons de la terre, gruik. :(:)
- Boarcest (Baraking)
https://e621.net/pool/show/15563
Avant toute chose, examinons un peu le titre de ce webcomic. D'un côté, nous avons "boar", qui signifie "sanglier", de l'autre, "cest", qui est bien sûr l'abréviation de "incest". Un néologisme tout à fait approprié puisque le webcomic en question explore les amours incestueuses entre un homme-sanglier et sa progéniture. Alors évidemment, je sais que les histoires d'inceste ne plaisent pas forcément à tout le monde, mais je tenais vraiment à vous le présenter. Le reste est laissé à votre entière discrétion. Pour ceux qui comme moi apprécient ce genre de fantasmes, ce très court one-shot - 6 pages - raconte donc un intermède sensuel entre un père et son fils. Le fils est aventurier, le père tient une taverne. Mais si son métier consiste à remplir des panses, lui aime surtout se faire bourrer le cul, en particulier si c’est par la grosse bite de son fils. Et comme si la situation n’était pas déjà suffisamment obscène, les deux sangliers ont décidé de pimenter leurs ébats en utilisant un artefact magique que le fils a déniché durant son dernier voyage. Je n’entrerai pas dans les détails, dans la mesure où ce comic est extrêmement court, mais l’expression "now you're thinking with portals" devrait vous mettre sur la piste. En attendant, Boarcest est un petit webcomic délicieusement sexy dont la mise en scène fiévreuse et maîtrisée, servie par des graphismes lisses et soignés, fait ressortir tout l’amour que ces deux hommes éprouvent l’un pour l’autre. Et si le pseudo de l’artiste n’était pas assez explicite, sachez que le character design des deux sangliers a tout pour satisfaire les amateurs d’hommes virils, que ce soit le fils, taillé comme une armoire à glace, ou le père, dont le léger embonpoint et la large carrure sont extrêmement séduisants. Le gros plan sur ses fesses poilues à la fin est à se damner (si tant est que mon âme ne soit pas déjà destinée à l’Enfer, auquel cas je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous entraîner avec moi, mouahahaha).
- Butadorei/Pig's Slave (Bear Tail/Chobikuma)
https://e-hentai.org/g/881874/7b11cec2bb/
Eh oui, encore une oeuvre de Chobikuma. Je vous avais dit que j'adorais cet artiste. Celle-ci est un peu plus hardcore que celles que je vous ai déjà présentées, alors je vous conseille de bien examiner les tags avant de commencer à le lire. L'intrigue - qui sert surtout à contextualiser les scènes de sexe, ne nous le cachons pas - est la suivante (je vous préviens tout de suite, la traduction que j’ai trouvée est assez bancale, alors ne vous laissez pas rebuter par la grammaire approximative et les dialogues maladroits). Parti repousser les monstres qui menacent le village où il vit avec sa femme et son fils, un guerrier humain est fait prisonnier par une tribu d'hommes-cochons. Premier constat, ces barbares bestiaux sont super sexy. On retrouve tout ce que j’adore dans le character design viril de Chobikuma, et leurs crinières sont tellement fluffy. Après plusieurs tentatives infructueuses visant à lui soutirer des informations sur la puissance militaire de son peuple, les monstres porcins décideront finalement d’utiliser le beau mâle comme vide-couilles. Il faut dire que leur libido est apparemment assez débridée. Luttant tant bien que mal contre la virilité écrasante de ses ravisseurs, le guerrier finira par être submergé par le pouvoir aphrodisiaque de leurs fluides corporels et s’abandonnera tout entier à la frénésie sauvage des hommes-cochons, tandis que ses rêves et ses idéaux seront noyés dans un torrent de sperme porcin. D’autant que cette asphyxie mentale ne sera pas le seul effet que leurs sécrétions bestiales auront sur le pauvre homme... Enfin voilà, comme je vous le disais, ce doujin est un peu brutal. Butadorei ne fait pas dans la délicatesse : le sexe est empreint de violence et d’animalité, les corps sont traités avec aussi peu d’égard que des poupées de chiffon et la sauvagerie des hommes-cochons est dépeinte avec la subtilité d'un bulldozer. Alors bon, on est encore bien en-dessous du niveau de perversion de Gengoroh Tagame, mais le contraste avec les autres oeuvres de l’artiste est quand même impressionnant. J’espère que ça ne vous rebutera pas. Après tout, on a tous besoin de se vautrer dans la fange de temps en temps. ;)
- Kin Kyori Renai (Mensuke)
https://e-hentai.org/g/1362669/e6111810ab/
Pour finir, voici un doujin plein de tendresse et de bons sentiments (rassurez-vous, ça n’empêchera pas les deux protagonistes de faire l’amour comme des bêtes*). Kin Kyori Renai raconte une histoire d’amour entre un homme-lion et un homme-cochon. Après s’être rencontrés et avoir sympathisé sur le net, les deux hommes ont rapidement réalisé que leurs sentiments l’un pour l’autre n’étaient pas exclusivement platoniques. Ils ont donc décidé de sauter le pas (et de se sauter l’un l’autre, par la même occasion) et d’officialiser leur relation en emménageant ensemble. C’est alors que leur vie de couple va commencer à prendre du plomb dans l’aile. En effet, pour des raisons professionnelles, les deux hommes vont tous les deux être obligés de changer leurs horaires de travail, ce qui va complètement désynchroniser leurs emplois du temps, si bien que les deux amoureux finiront par ne presque plus se voir de la journée. Des circonstances déplaisantes qui les rendent l’un comme l’autre de plus en plus misérables, en particulier le cochon, qui n’a malheureusement pas l’optimisme pétillant de son partenaire. Le pire, c’est qu’ils ne peuvent même pas se retrouver pour discuter de la situation. Par chance, un jour de congé inattendu va leur permettre de rétablir le dialogue... en commençant bien sûr par évacuer toute l'énergie sexuelle que les deux hommes ont accumulée pendant cette période de séparation forcée. Et ça va être furieusement sexy. Il n’y a qu’à regarder la page de couverture, le character design est tip top. La silhouette massive du cochon, la musculature impeccable du lion, la pilosité exacerbée et les vêtements ultra-moulants de l’homme-porc, la façon dont ils sont assis : si ça ne suffit pas à vous mettre l’eau à la bouche, rien de ce que je pourrais dire ne le fera.
* Une expression qui perd un peu de sa puissance évocatrice quand on l’utilise en parlant de personnages furry, mais on admettra qu’elle reste délicieusement appropriée.
Et voilà, c’était l’édition spéciale de l’Année du Cochon-slash-Sanglier. J’espère que vous avez apprécié cette sélection porcine, gruik. J’ai fait de mon mieux, mais ça m’embête quand même un peu de ne pas avoir trouvé autre chose à vous présenter pour l’occasion que du contenu porno (même si j’adore le contenu en question, évidemment). Je ne sais pas, j’ai l’impression de ne pas avoir fait honneur à cet animal adorable. Pardonne-moi, dieu des cochons, j’ai échoué. Enfin bon, je pourrai toujours me rattraper dans douze ans. En attendant, il va falloir que je commence à penser au prochain numéro. Si je m’en tiens à mon rythme actuel, il sortira certainement juste après l’arrivée du Printemps, alors attendez-vous à une sélection fleurie. Allez, prenez soin de vous et à la prochaine. Bye-bye.
FA+
