Sharing is Caring #17
General | Posted 7 years agoBonjour tout le monde.
Avant toute chose, laissez-moi vous souhaiter une bonne année ! <:^' (C'est censé être un visage marrant qui souffle dans un sans-gêne, mais en fin de compte on dirait plutôt qu'il fume une cigarette.) Je sais que c’est un peu tard, mais tous mes vœux vous accompagnent pour la nouvelle année. Sinon, voici le premier bulletin de 2019. Comme mes articles commençaient à devenir ridiculement longs, la faute à trop d’enthousiasme, j’ai essayé de repartir sur de bonnes bases en essayant d’être un peu plus concis. De toute façon, du moment que j’arrive à vous convaincre de jeter un oeil à ce que je vous présente, je considère que j’ai réussi mon coup. Alors voilà, j’espère que la première sélection de l’année vous plaira. On commence en douceur avec un peu de musique.
- Buy the Stars (Marina and the Diamonds)
https://www.youtube.com/watch?v=HAAtmIoa_L0
Marina and the Diamonds fait partie des artistes que j’ai eu le bonheur de découvrir au cours de l’année dernière. Je ne sais pas quel algorithme m’a fait tomber dessus par hasard en naviguant sur YouTube, mais je lui dis un grand merci. Buy the Stars est tout de suite devenu l’une de mes chansons préférées. Sa mélodie, céleste et cristalline, est tout simplement superbe, pleine de grâce et de sincérité. D’après ce que je sais, la chanson parle de la relation difficile que la chanteuse avait avec son père, qui était un homme très religieux et autoritaire. La chanson évoque ainsi la façon qu’il avait de toujours chercher à contrôler la vie de sa fille, sans jamais se soucier de ce qu’elle pouvait ressentir, de la même manière que les hommes pensent qu’un certificat acheté sur internet leur donne le droit de s’approprier les étoiles, quand bien même les étoiles n’appartiennent qu’au ciel. La chanteuse déploie ainsi une imagerie stellaire empreinte de tristesse, de pitié pour cet homme qui, en croyant oeuvrer pour leur bonheur, s'est privé de tout ce qui comptait vraiment - un foyer chaleureux, une famille aimante, tout ce qui aurait pu être mais qui ne sera jamais... Une composition simple et délicate, mais aussi profonde que le ciel étoilé.
- Legend of Zelda: Born To Be Wild (mashed)
https://www.youtube.com/watch?v=JYGm7bdEU78
Le titre est pour le coup assez explicite. Il s’agit d’une parodie de la chanson Born To Be Wild, de Steppenwolf, mettant en scène les héros de Breath of the Wild. Franchement, je ne sais pas trop quoi ajouter ; la vidéo parle d’elle-même. Le seul point négatif, c’est que quand je la regarde, ça me rend triste que la tenue de motard ne soit pas réellement dans le jeu. Il n’y a rien de plus coolet sexy que de regarder Link chevaucher le destrier de légende – pardon, la légendaire moto licorne – moulé dans un ensemble en cuir. Embrace the badass.
- Ryuu no Takarashu/The Dragon's Jewels (Bear Tail/Chobikuma)
https://e-hentai.org/g/1261587/b7e8d63b19/
Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Je vous ai déjà présenté plusieurs oeuvres de cet auteur, alors vous aurez peut-être reconnu le nom. C'est un artiste dont j'adore le travail. Sa capacité à dépeindre la complicité de ses personnages, et à faire transpirer cette complicité dans les scènes de sexe, est tout à fait charmante, et son character design incarne tout un idéal de virilité, à la fois jovial et sauvage, qui répond parfaitement à mes sensibilités. A commencer par le personnage principal de ce doujin, un séduisant homme-rhinocéros du nom de Saita, dont la silhouette robuste à mi-chemin entre un camionneur et un ouvrier du bâtiment rappelle tout de suite que nous sommes dans un manga bara. Dans le village où il habite, la coutume veut que tous les hommes de la région se rendent une fois par an chez le chef du village, un vieux dragon ventripotent dont la carrure et la fougue ont de quoi forcer le respect, pour recevoir sa bénédiction. Le rituel en question est assez particulier, puisqu'il consiste à s'accoupler avec le dragon et à boire sa semence. On pourrait croire que ce n'est qu'une excuse que le vieil homme a inventée pour baiser, mais de toute évidence, le rituel est efficace. La plupart des hommes du village ne sont pourtant pas super emballés à l’idée de faire l’amour avec le vieux reptile. Ce n’est pas le cas de Saita. Au contraire, le rhinocéros attend même avec impatience de se retrouver seul à seul avec le dragon. En fait, il a toujours eu le béguin pour le vieil homme. Mais bien que les deux mâles aient toujours entretenu une relation privilégiée, Saita n’a jamais eu le courage d’avouer ses sentiments au vieux dragon. Le rituel annuel est ainsi devenu sa seule chance de partager ce genre d’intimité avec l’homme qu’il aime. Et voilà qu’il se tient devant la porte du vieil homme. L’année écoulée, c’est à nouveau son tour de recevoir la bénédiction du dragon. Et le jeune rhinocéros compte bien mettre tout son coeur à l'ouvrage pour faire jouir le vieux mâle.
Et voilà, j’espère que la première édition de 2019 vous a plu. Honnêtement, j’ai bien failli péter un câble en l’écrivant. Je travaillais dessus depuis deux bonnes heures quand mon ordinateur a décidé de planter sans crier gare. J’ai cru que j’allais faire une syncope... Enfin bref. Le prochain numéro sera un numéro spécial consacré au Nouvel An chinois, comme je l’avais fait l’année dernière pour l’Année du Chien. J’imagine que tous les gens qui fréquentent FA le savent déjà, mais cette année, c’est l’Année du Cochon. Ou du Sanglier. Ca dépend des versions. Dans tous les cas, préparez-vous à célébrer l’année du bacon ! Même si je pense qu’on préférerait tous que ce soit l’année de la saucisse, si vous voyez ce que je veux dire... Allez, sali-salut.
Avant toute chose, laissez-moi vous souhaiter une bonne année ! <:^' (C'est censé être un visage marrant qui souffle dans un sans-gêne, mais en fin de compte on dirait plutôt qu'il fume une cigarette.) Je sais que c’est un peu tard, mais tous mes vœux vous accompagnent pour la nouvelle année. Sinon, voici le premier bulletin de 2019. Comme mes articles commençaient à devenir ridiculement longs, la faute à trop d’enthousiasme, j’ai essayé de repartir sur de bonnes bases en essayant d’être un peu plus concis. De toute façon, du moment que j’arrive à vous convaincre de jeter un oeil à ce que je vous présente, je considère que j’ai réussi mon coup. Alors voilà, j’espère que la première sélection de l’année vous plaira. On commence en douceur avec un peu de musique.
- Buy the Stars (Marina and the Diamonds)
https://www.youtube.com/watch?v=HAAtmIoa_L0
Marina and the Diamonds fait partie des artistes que j’ai eu le bonheur de découvrir au cours de l’année dernière. Je ne sais pas quel algorithme m’a fait tomber dessus par hasard en naviguant sur YouTube, mais je lui dis un grand merci. Buy the Stars est tout de suite devenu l’une de mes chansons préférées. Sa mélodie, céleste et cristalline, est tout simplement superbe, pleine de grâce et de sincérité. D’après ce que je sais, la chanson parle de la relation difficile que la chanteuse avait avec son père, qui était un homme très religieux et autoritaire. La chanson évoque ainsi la façon qu’il avait de toujours chercher à contrôler la vie de sa fille, sans jamais se soucier de ce qu’elle pouvait ressentir, de la même manière que les hommes pensent qu’un certificat acheté sur internet leur donne le droit de s’approprier les étoiles, quand bien même les étoiles n’appartiennent qu’au ciel. La chanteuse déploie ainsi une imagerie stellaire empreinte de tristesse, de pitié pour cet homme qui, en croyant oeuvrer pour leur bonheur, s'est privé de tout ce qui comptait vraiment - un foyer chaleureux, une famille aimante, tout ce qui aurait pu être mais qui ne sera jamais... Une composition simple et délicate, mais aussi profonde que le ciel étoilé.
- Legend of Zelda: Born To Be Wild (mashed)
https://www.youtube.com/watch?v=JYGm7bdEU78
Le titre est pour le coup assez explicite. Il s’agit d’une parodie de la chanson Born To Be Wild, de Steppenwolf, mettant en scène les héros de Breath of the Wild. Franchement, je ne sais pas trop quoi ajouter ; la vidéo parle d’elle-même. Le seul point négatif, c’est que quand je la regarde, ça me rend triste que la tenue de motard ne soit pas réellement dans le jeu. Il n’y a rien de plus cool
- Ryuu no Takarashu/The Dragon's Jewels (Bear Tail/Chobikuma)
https://e-hentai.org/g/1261587/b7e8d63b19/
Attention, ce qui suit concerne du contenu à caractère pornographique. Je vous ai déjà présenté plusieurs oeuvres de cet auteur, alors vous aurez peut-être reconnu le nom. C'est un artiste dont j'adore le travail. Sa capacité à dépeindre la complicité de ses personnages, et à faire transpirer cette complicité dans les scènes de sexe, est tout à fait charmante, et son character design incarne tout un idéal de virilité, à la fois jovial et sauvage, qui répond parfaitement à mes sensibilités. A commencer par le personnage principal de ce doujin, un séduisant homme-rhinocéros du nom de Saita, dont la silhouette robuste à mi-chemin entre un camionneur et un ouvrier du bâtiment rappelle tout de suite que nous sommes dans un manga bara. Dans le village où il habite, la coutume veut que tous les hommes de la région se rendent une fois par an chez le chef du village, un vieux dragon ventripotent dont la carrure et la fougue ont de quoi forcer le respect, pour recevoir sa bénédiction. Le rituel en question est assez particulier, puisqu'il consiste à s'accoupler avec le dragon et à boire sa semence. On pourrait croire que ce n'est qu'une excuse que le vieil homme a inventée pour baiser, mais de toute évidence, le rituel est efficace. La plupart des hommes du village ne sont pourtant pas super emballés à l’idée de faire l’amour avec le vieux reptile. Ce n’est pas le cas de Saita. Au contraire, le rhinocéros attend même avec impatience de se retrouver seul à seul avec le dragon. En fait, il a toujours eu le béguin pour le vieil homme. Mais bien que les deux mâles aient toujours entretenu une relation privilégiée, Saita n’a jamais eu le courage d’avouer ses sentiments au vieux dragon. Le rituel annuel est ainsi devenu sa seule chance de partager ce genre d’intimité avec l’homme qu’il aime. Et voilà qu’il se tient devant la porte du vieil homme. L’année écoulée, c’est à nouveau son tour de recevoir la bénédiction du dragon. Et le jeune rhinocéros compte bien mettre tout son coeur à l'ouvrage pour faire jouir le vieux mâle.
Et voilà, j’espère que la première édition de 2019 vous a plu. Honnêtement, j’ai bien failli péter un câble en l’écrivant. Je travaillais dessus depuis deux bonnes heures quand mon ordinateur a décidé de planter sans crier gare. J’ai cru que j’allais faire une syncope... Enfin bref. Le prochain numéro sera un numéro spécial consacré au Nouvel An chinois, comme je l’avais fait l’année dernière pour l’Année du Chien. J’imagine que tous les gens qui fréquentent FA le savent déjà, mais cette année, c’est l’Année du Cochon. Ou du Sanglier. Ca dépend des versions. Dans tous les cas, préparez-vous à célébrer l’année du bacon ! Même si je pense qu’on préférerait tous que ce soit l’année de la saucisse, si vous voyez ce que je veux dire... Allez, sali-salut.
Sharing is Caring #16
General | Posted 7 years agoBonjour tout le monde.
Comme d'habitude, l'Hiver commence sur les chapeaux de roues. Avec Noël et le nouvel an qui arrivent, les prochains jours risquent d'être très chargés. Alors ne perdons pas de temps. Laissez-moi plutôt vous souhaiter de joyeuses fêtes, et passons tout de suite à la sélection de ce mois-ci. Vous allez vous régaler.
- Blue Magic (Kelly Hogan)
https://www.youtube.com/watch?v=k1XcBTc7h9o
Si vous êtes fans de la série Adventure Time, cette chanson ne doit pas vous être inconnue. En effet, elle peut s’entendre dans l’épisode "Winter Light", interprétée par les habitants du royaume des glaces (les images de la vidéo sont d’ailleurs tirées de cet épisode). Honnêtement, je ne sais pas du tout où en est la version française de la série, mais je serais curieux de voir comment ils s’en sont sortis avec la traduction. L’atmosphère de cet épisode était tellement fantastique... Mais je devrais peut-être éviter de m’appesantir sur le sujet. Dans tous les cas, je suis ravi que la série m’ait fait découvrir cette chanson. "Blue Magic" est vraiment une très belle composition, même si sa mélodie envoûtante et empreinte de mélancolie ne manquera pas de vous donner un peu de vague à l’âme. Comme pour beaucoup de chansons, le contexte n’est jamais exploré de manière explicite, c’est surtout de l’interprétation. Personnellement, voilà comment je perçois la situation. Par une nuit humide, le narrateur – si on peut l’appeler ainsi – assiste à un spectacle de prestidigitation. De toute évidence, l’individu en question n’a pas une très haute opinion de la magie de cabaret, et on perçoit même un certain dédain pour la performance de l’illusionniste. Pourtant, ce soir-là, malgré toute sa réticence, il se surprend à souhaiter que cette magie soit réelle, et que le magicien puisse faire disparaître la tristesse qui lui déchire le coeur. On ne connaîtra jamais la cause de ce chagrin – un amour à sens unique, une rupture qui n’arrive pas à passer, une histoire qui s’est mal finie ou qui, au contraire, n’a jamais commencé… - mais les illusions du magicien ne suffiront pas à effacer cette affliction. Enfin, bien sûr, ce n’est qu’une interprétation personnelle. Même avec mon niveau assez correct en Anglais, je suis sûrement passé à côté de certaines subtilités du texte, alors n’hésitez pas à me corriger si vous pensez que je fais fausse route. Dans tous les cas, c’est une chanson que je trouve magnifique. La mélodie minimaliste et la voix de la chanteuse fonctionnent super bien ensemble et teintent le morceau d’une ensorcelante aura de solitude.
- Budori l'étrange voyage (Gisaburo Sugii)
http://www.allocine.fr/film/fichefi.....lm=222398.html
Budori est un jeune félin insouciant qui vit avec sa famille dans un petit village aux abords de la forêt de Tohoku. Entouré de ses parents, qui travaillent pour une compagnie de bûcherons, il mène une existence bucolique. Courageux, intelligent, ses journées sont partagées entre aller à l’école, où il retrouve ses amis et assouvie sa curiosité en suivant avec assiduité les leçons de leur institutrice, et s’occuper de sa petite soeur, Neri. La tête pleine de rêves, le garçon coule ainsi des jours heureux dans la douceur et la simplicité de la campagne. Mais cette vie idyllique touchera à sa fin quand un Hiver particulièrement violent s’abattra sur la forêt. Incapable de faire face à ce froid polaire, la communauté sera rapidement décimée. Les villageois les plus téméraires quitteront la région pour aller tenter leur chance ailleurs. Les autres, comme les parents de Budori, essaieront tant bien que mal de faire survivre leurs familles en glanant de la nourriture dans la forêt, mais cela ne suffira pas à enrayer la famine. Le village qui était autrefois si chaleureux se transformera peu à peu en ville fantôme, sous le regard impuissant et désemparé du pauvre petit Budori. Même l’école qu’il aimait tant sera obligée de fermer après le départ de la maîtresse. C’est alors que va se produire un évènement encore plus terrible. Un soir, alors que leurs parents sont partis chercher à manger dans les bois, un sinistre homme-chat semblant venir d’un autre monde s’introduit dans leur maison et enlève Neri. Déterminé à retrouver sa soeur, Budori va ainsi se lancer sur les routes à la poursuite du mystérieux ravisseur. Commence alors un long voyage au cours duquel le chaton sera amené à rencontrer tout un tas de personnages excentriques, à élargir ses horizons, et enfin à découvrir la véritable cause de ce terrible Hiver qui a détruit son monde. Le film tisse ainsi une fable initiatique enlevée et pleine de tendresse, entrecoupée de passages fantasmagoriques qui, s’ils rendent parfois le récit un peu hermétique, n’en sont pas moins somptueux. On se demande parfois quelle drogue le réalisateur a bien pu consommer, mais honnêtement, le film est vraiment très beau.
- Le Festin de Juliette (Juliette Noureddine)
https://www.youtube.com/watch?v=lJ51nFIusd0
Si vous entrez "grande dame de la chanson française" dans un moteur de recherche, il y a de fortes chances que vous tombiez sur Juliette Noureddine. Sincèrement, la qualité littéraire de ses textes est phénoménale. Prenez cette chanson, par exemple. Il s’agit d’un hommage musical au livre danois "Le Festin de Babette". Il y a tout un travail sur la couleur noire et le vocabulaire gastronomique. La description des matières, de la salle à manger, "tendue d'étoffes et d'ombres", est vraiment exquise. C’est de la poésie sombre et envoûtante. Mais c’est toujours comme ça avec Juliette. Ses textes sont soit très poétiques, que le ton soit sombre ou lumineux, soit résolument humoristiques. Et puis elle a une manière de mâcher les mots que je trouve délicieuse. N'hésitez pas à écouter ses autres chansons, cette femme est un vrai bijou.
- Noël Noël (Nicola Lemay)
https://www.youtube.com/watch?v=7dJtIhiVhm4
Parce que je ne pouvais pas conclure ce bulletin sans mentionner au moins un truc en rapport avec Noël. Or il se trouve que j’ai récemment découvert qu’un court métrage d’animation de Noël que j’adorais quand j’étais gamin était disponible en intégralité sur YouTube. Le timing était parfait. Voici donc un joli conte de Noël pour égayer votre réveillon (et je ne parle pas de l'oeuvre de Charles Dickens, même si je reconnais qu’il y a quelques similitudes…). Noël Noël est un multimilliardaire véreux qui règne sans partage sur la métropole rutilante qui s’est développée autour de son entreprise. Grâce à la baguette magique qui lui sert de canne, ce magnat des affaires a transformé son empire en la plus efficace des pompes à fric. Quelle que soit la saison, tout est pensé pour épater les clients et leur soutirer jusqu’à leur dernier centime. L’union parfaite de la magie et du consumérisme de masse. Et l’histoire commence bien sûr à l’approche des célébrations de la Nativité, alors que les consommateurs se ruent dans les magasins pour faire leurs achats et dilapider leurs économies. Comme pour tous les commerciaux dans la vraie vie, c’est une période que le compte en banque de Noël apprécie tout particulièrement. Et cette année, pour satisfaire la folie dépensière de sa clientèle, le ploutocrate endurci a décidé de lancer un nouveau produit : des rennes de compagnie, fraîchement arrachés à leur forêt natale. C’est justement l’un de ces cervidés que va commander la petite Zoé Fléau, une fillette à l’esprit vif et pétillant dont le seul défaut est d’être un peu trop gâtée par ses parents. Aussitôt dit, aussitôt acheté, et c’est un superbe renne aux yeux bleus que la petite fille découvre au pied du sapin le soir du réveillon. Malheureusement, l’euphorie est de courte durée. Alors que la fillette attend le matin de Noël bien au chaud sous sa couette, son nouveau compagnon s’enfuit de la maison de la famille Fléau et s’élance dans la nuit. Pendant ce temps, le vieux Noël est rattrapé par les fantômes de son passé. Littéralement. Parce que la baguette magique avec laquelle il dirige son empire commercial, il ne l’a évidemment pas gagnée à la loterie. Assailli par une horde de spectres enragés fermement décidés à obtenir réparation, le magnat est obligé de s’enfuir de sa tour pour trouver refuge dans les rues enneigées de la ville, emportant avec lui la baguette magique… et une paire de lunettes. De son côté, Zoé s’est lancée sur les traces du cervidé fugueur. Qu’est-ce qui motive le renne de Zoé dans sa fugue solitaire à travers la ville ? Quelle erreur Noël a-t-il pu commettre pour être ainsi harcelé par cette légion d’esprits vengeurs ? A qui appartient la paire de lunettes que le milliardaire a emportée dans sa fuite ? Toutes ces questions ne sont en fait que les ramifications d’un seul et même mystère, un mystère qui trouve bien sûr sa réponse dans le passé de Noël. C’est une histoire d’amour… et de serment brisé (honnêtement, je laisse planer le suspense, mais le film fait vingt-deux minutes tout au plus, alors vous aurez rapidement le fin mot de l’histoire). Enfin voilà, j’adore ce court-métrage. Evidemment, le film est avant tout destiné aux plus jeunes, alors l’animation est plutôt sommaire. Le style est simpliste et bon enfant, mais dans l’ensemble, il ne manque pas de charme. Et puis, c’est surtout le travail d’écriture que je trouve remarquable. Tout d’abord, il faut savoir que le film ne contient aucun dialogue à proprement parler. Le récit est entièrement pris en charge par le narrateur. Ensuite, le texte est entièrement écrit en rimes, ce qui confère une musicalité incroyable au script. D'autant que le comédien a fait un travail formidable pour que la déclamation paraisse naturelle. Même avec le recul, je me dis que c'est vraiment un joli film. Un adorable petit conte de Noël.
Et voilà, j'espère que cette édition vous a plu. Ce n'était pas vraiment un numéro de Noël, mais j'ai quand même essayé d'assembler quelque chose qui soit un peu dans l'esprit de la fin d'année. Je ne suis pas sûr d'avoir réussi, mais bon, la sélection est quand même sympa, c'est l'essentiel. Enfin bref. Avec 2018 qui arrive à son terme, le prochain bulletin sera aussi la première édition de 2019. Alors je vous dis à bientôt, et surtout, passez de joyeuses fêtes. Allez, savook. ;3
Comme d'habitude, l'Hiver commence sur les chapeaux de roues. Avec Noël et le nouvel an qui arrivent, les prochains jours risquent d'être très chargés. Alors ne perdons pas de temps. Laissez-moi plutôt vous souhaiter de joyeuses fêtes, et passons tout de suite à la sélection de ce mois-ci. Vous allez vous régaler.
- Blue Magic (Kelly Hogan)
https://www.youtube.com/watch?v=k1XcBTc7h9o
Si vous êtes fans de la série Adventure Time, cette chanson ne doit pas vous être inconnue. En effet, elle peut s’entendre dans l’épisode "Winter Light", interprétée par les habitants du royaume des glaces (les images de la vidéo sont d’ailleurs tirées de cet épisode). Honnêtement, je ne sais pas du tout où en est la version française de la série, mais je serais curieux de voir comment ils s’en sont sortis avec la traduction. L’atmosphère de cet épisode était tellement fantastique... Mais je devrais peut-être éviter de m’appesantir sur le sujet. Dans tous les cas, je suis ravi que la série m’ait fait découvrir cette chanson. "Blue Magic" est vraiment une très belle composition, même si sa mélodie envoûtante et empreinte de mélancolie ne manquera pas de vous donner un peu de vague à l’âme. Comme pour beaucoup de chansons, le contexte n’est jamais exploré de manière explicite, c’est surtout de l’interprétation. Personnellement, voilà comment je perçois la situation. Par une nuit humide, le narrateur – si on peut l’appeler ainsi – assiste à un spectacle de prestidigitation. De toute évidence, l’individu en question n’a pas une très haute opinion de la magie de cabaret, et on perçoit même un certain dédain pour la performance de l’illusionniste. Pourtant, ce soir-là, malgré toute sa réticence, il se surprend à souhaiter que cette magie soit réelle, et que le magicien puisse faire disparaître la tristesse qui lui déchire le coeur. On ne connaîtra jamais la cause de ce chagrin – un amour à sens unique, une rupture qui n’arrive pas à passer, une histoire qui s’est mal finie ou qui, au contraire, n’a jamais commencé… - mais les illusions du magicien ne suffiront pas à effacer cette affliction. Enfin, bien sûr, ce n’est qu’une interprétation personnelle. Même avec mon niveau assez correct en Anglais, je suis sûrement passé à côté de certaines subtilités du texte, alors n’hésitez pas à me corriger si vous pensez que je fais fausse route. Dans tous les cas, c’est une chanson que je trouve magnifique. La mélodie minimaliste et la voix de la chanteuse fonctionnent super bien ensemble et teintent le morceau d’une ensorcelante aura de solitude.
- Budori l'étrange voyage (Gisaburo Sugii)
http://www.allocine.fr/film/fichefi.....lm=222398.html
Budori est un jeune félin insouciant qui vit avec sa famille dans un petit village aux abords de la forêt de Tohoku. Entouré de ses parents, qui travaillent pour une compagnie de bûcherons, il mène une existence bucolique. Courageux, intelligent, ses journées sont partagées entre aller à l’école, où il retrouve ses amis et assouvie sa curiosité en suivant avec assiduité les leçons de leur institutrice, et s’occuper de sa petite soeur, Neri. La tête pleine de rêves, le garçon coule ainsi des jours heureux dans la douceur et la simplicité de la campagne. Mais cette vie idyllique touchera à sa fin quand un Hiver particulièrement violent s’abattra sur la forêt. Incapable de faire face à ce froid polaire, la communauté sera rapidement décimée. Les villageois les plus téméraires quitteront la région pour aller tenter leur chance ailleurs. Les autres, comme les parents de Budori, essaieront tant bien que mal de faire survivre leurs familles en glanant de la nourriture dans la forêt, mais cela ne suffira pas à enrayer la famine. Le village qui était autrefois si chaleureux se transformera peu à peu en ville fantôme, sous le regard impuissant et désemparé du pauvre petit Budori. Même l’école qu’il aimait tant sera obligée de fermer après le départ de la maîtresse. C’est alors que va se produire un évènement encore plus terrible. Un soir, alors que leurs parents sont partis chercher à manger dans les bois, un sinistre homme-chat semblant venir d’un autre monde s’introduit dans leur maison et enlève Neri. Déterminé à retrouver sa soeur, Budori va ainsi se lancer sur les routes à la poursuite du mystérieux ravisseur. Commence alors un long voyage au cours duquel le chaton sera amené à rencontrer tout un tas de personnages excentriques, à élargir ses horizons, et enfin à découvrir la véritable cause de ce terrible Hiver qui a détruit son monde. Le film tisse ainsi une fable initiatique enlevée et pleine de tendresse, entrecoupée de passages fantasmagoriques qui, s’ils rendent parfois le récit un peu hermétique, n’en sont pas moins somptueux. On se demande parfois quelle drogue le réalisateur a bien pu consommer, mais honnêtement, le film est vraiment très beau.
- Le Festin de Juliette (Juliette Noureddine)
https://www.youtube.com/watch?v=lJ51nFIusd0
Si vous entrez "grande dame de la chanson française" dans un moteur de recherche, il y a de fortes chances que vous tombiez sur Juliette Noureddine. Sincèrement, la qualité littéraire de ses textes est phénoménale. Prenez cette chanson, par exemple. Il s’agit d’un hommage musical au livre danois "Le Festin de Babette". Il y a tout un travail sur la couleur noire et le vocabulaire gastronomique. La description des matières, de la salle à manger, "tendue d'étoffes et d'ombres", est vraiment exquise. C’est de la poésie sombre et envoûtante. Mais c’est toujours comme ça avec Juliette. Ses textes sont soit très poétiques, que le ton soit sombre ou lumineux, soit résolument humoristiques. Et puis elle a une manière de mâcher les mots que je trouve délicieuse. N'hésitez pas à écouter ses autres chansons, cette femme est un vrai bijou.
- Noël Noël (Nicola Lemay)
https://www.youtube.com/watch?v=7dJtIhiVhm4
Parce que je ne pouvais pas conclure ce bulletin sans mentionner au moins un truc en rapport avec Noël. Or il se trouve que j’ai récemment découvert qu’un court métrage d’animation de Noël que j’adorais quand j’étais gamin était disponible en intégralité sur YouTube. Le timing était parfait. Voici donc un joli conte de Noël pour égayer votre réveillon (et je ne parle pas de l'oeuvre de Charles Dickens, même si je reconnais qu’il y a quelques similitudes…). Noël Noël est un multimilliardaire véreux qui règne sans partage sur la métropole rutilante qui s’est développée autour de son entreprise. Grâce à la baguette magique qui lui sert de canne, ce magnat des affaires a transformé son empire en la plus efficace des pompes à fric. Quelle que soit la saison, tout est pensé pour épater les clients et leur soutirer jusqu’à leur dernier centime. L’union parfaite de la magie et du consumérisme de masse. Et l’histoire commence bien sûr à l’approche des célébrations de la Nativité, alors que les consommateurs se ruent dans les magasins pour faire leurs achats et dilapider leurs économies. Comme pour tous les commerciaux dans la vraie vie, c’est une période que le compte en banque de Noël apprécie tout particulièrement. Et cette année, pour satisfaire la folie dépensière de sa clientèle, le ploutocrate endurci a décidé de lancer un nouveau produit : des rennes de compagnie, fraîchement arrachés à leur forêt natale. C’est justement l’un de ces cervidés que va commander la petite Zoé Fléau, une fillette à l’esprit vif et pétillant dont le seul défaut est d’être un peu trop gâtée par ses parents. Aussitôt dit, aussitôt acheté, et c’est un superbe renne aux yeux bleus que la petite fille découvre au pied du sapin le soir du réveillon. Malheureusement, l’euphorie est de courte durée. Alors que la fillette attend le matin de Noël bien au chaud sous sa couette, son nouveau compagnon s’enfuit de la maison de la famille Fléau et s’élance dans la nuit. Pendant ce temps, le vieux Noël est rattrapé par les fantômes de son passé. Littéralement. Parce que la baguette magique avec laquelle il dirige son empire commercial, il ne l’a évidemment pas gagnée à la loterie. Assailli par une horde de spectres enragés fermement décidés à obtenir réparation, le magnat est obligé de s’enfuir de sa tour pour trouver refuge dans les rues enneigées de la ville, emportant avec lui la baguette magique… et une paire de lunettes. De son côté, Zoé s’est lancée sur les traces du cervidé fugueur. Qu’est-ce qui motive le renne de Zoé dans sa fugue solitaire à travers la ville ? Quelle erreur Noël a-t-il pu commettre pour être ainsi harcelé par cette légion d’esprits vengeurs ? A qui appartient la paire de lunettes que le milliardaire a emportée dans sa fuite ? Toutes ces questions ne sont en fait que les ramifications d’un seul et même mystère, un mystère qui trouve bien sûr sa réponse dans le passé de Noël. C’est une histoire d’amour… et de serment brisé (honnêtement, je laisse planer le suspense, mais le film fait vingt-deux minutes tout au plus, alors vous aurez rapidement le fin mot de l’histoire). Enfin voilà, j’adore ce court-métrage. Evidemment, le film est avant tout destiné aux plus jeunes, alors l’animation est plutôt sommaire. Le style est simpliste et bon enfant, mais dans l’ensemble, il ne manque pas de charme. Et puis, c’est surtout le travail d’écriture que je trouve remarquable. Tout d’abord, il faut savoir que le film ne contient aucun dialogue à proprement parler. Le récit est entièrement pris en charge par le narrateur. Ensuite, le texte est entièrement écrit en rimes, ce qui confère une musicalité incroyable au script. D'autant que le comédien a fait un travail formidable pour que la déclamation paraisse naturelle. Même avec le recul, je me dis que c'est vraiment un joli film. Un adorable petit conte de Noël.
Et voilà, j'espère que cette édition vous a plu. Ce n'était pas vraiment un numéro de Noël, mais j'ai quand même essayé d'assembler quelque chose qui soit un peu dans l'esprit de la fin d'année. Je ne suis pas sûr d'avoir réussi, mais bon, la sélection est quand même sympa, c'est l'essentiel. Enfin bref. Avec 2018 qui arrive à son terme, le prochain bulletin sera aussi la première édition de 2019. Alors je vous dis à bientôt, et surtout, passez de joyeuses fêtes. Allez, savook. ;3
Sharing is Caring #15
General | Posted 7 years agoBonjour tout le monde.
Avant toute chose, je voulais profiter de l'occasion pour souhaiter un bon anniversaire à Sonic Unleashed. Ca fait aujourd'hui dix ans que le jeu est sorti, et il faut reconnaître qu'il tient toujours aussi bien la route même après une décennie. C'est quand même assez éloquent qu'un jeu sorti il y a dix ans soit toujours en lice pour le titre de plus beau jeu de la saga. Que ce soit les décors ou les personnages, cette aventure est un enchantement. A part ça, je n'ai rien d'autre de spécial à ajouter en guise de préambule. Les dernières semaines ont été plutôt calmes. Alors sans plus attendre, je propose que l'on passe directement à la sélection de ce mois-ci. J'espère qu'elle vous plaira. :3
- Feuille d'automne (Indila)
https://www.youtube.com/watch?v=jUjlWQxGTlg
Pour commencer, voici une très belle chanson pour célébrer les splendeurs automnales. Bon, en vérité, le morceau ne parle pas vraiment de l'automne ; il utilise simplement l'image d'une feuille morte emportée par le vent pour évoquer les vicissitudes de l'amour, mais ça reste une très jolie composition. Et puis, le clip en lui-même est quand même une magnifique célébration de la grâce de la nature, même si je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le clip officiel... Pour le reste, je ne m'intéresse pas vraiment à la pop française actuelle, mais je dois avouer que j'ai toujours adoré la musique d'Indila. La première fois que je l'ai entendue, c'était en tombant par hasard à la télévision sur la chanson Dreamin' de Youssoupha, dans laquelle elle fait une apparition, et je suis instantanément tombé sous son charme quand elle est apparue dans sa longue robe blanche flottant dans le vent en chantant de sa voix cristalline. Je ne sais pas pourquoi cette image m'a fait une aussi forte impression, mais depuis ce jour, j'ai une tendresse particulière pour cette artiste. Enfin bref, ce n'est pas sa chanson la plus connue, alors je me suis dit que ça ne pouvait pas faire de mal de la mettre un peu en avant. Alors fermez les yeux, et laissez-vous doucement bercer pendant que Novembre et Décembre entament leur éternel pas de deux. Pour tout vous dire, quand j'ai posté le premier bulletin, je pensais que j'allais partager beaucoup plus de musique. Un peu comme des petites playlists. Mais en fin de compte, ce sont les mangas et les dojinshis qui sont devenus mon sujet principal. Il va falloir que j'essaye d'équilibrer un peu les choses dans les prochains numéros...
- Linked Universe (jojo56830)
https://linkeduniverse.tumblr.com/p.....r-recently-and
Alors, mettons tout de suite les points sur les i, non, il ne s'agit pas d'une fanfic de Steven Universe. Le titre fait en fait référence à Link, le garçon au bonnet vert et aux oreilles pointues, héros bien connu de la saga The Legend of Zelda. Je précise pour la forme, mais je pense que l'on sait tous plus ou moins qui il est. Ou plutôt, qui ils sont. En effet, Linked Universe explore un thème assez récurrent dans les oeuvres de fans de Zelda, et que personnellement je trouve fascinant, qui est de faire se rencontrer les différentes incarnations de l'Esprit du Héros. En effet, comme vous le savez peut-être, le personnage de Link n'est pas une seule personne, mais plusieurs individus différents - le Héros du Temps, le Héros du Crépuscule, le Héros du Vent, et cetera... - qui sont en fait - pour faire simple - les différentes réincarnations du chevalier légendaire qui s'est battu aux côtés de la déesse Hylia pour protéger Hyrule et vaincre l'Avatar du Néant, tel que raconté dans Skyward Sword, et qui revient inlassablement pour poursuivre leur lutte éternelle contre les puissances du mal. Et bien sûr, les fans adorent imaginer ce qui se passerait si tous ces Links pouvaient interagir les uns avec les autres, un sujet qui a déjà été effleuré dans Twilight Princess et Breath of the Wild (Link loup <3). L'auteur va ainsi reprendre ce concept, et nous livrer sa propre interprétation de ces personnages. Je ne vais pas vous les présenter un par un ; la page dont je vous ai donné le lien le fera beaucoup mieux que moi. J'ajouterai juste que j'adore la façon dont l'auteur a réinventé le design de chaque Link. Il a su intégrer le design originel tout en leur donnant à chacun une identité propre, comme par exemple la capuche en fourrure du héros du crépuscule, ou le costume à damier coloré du héros de l'épée de quatre. C'est très réussi. Pour le reste, Linked Universe n'est pas un webcomic à proprement parler, mais plutôt une collection de petites saynètes mettant en scène les Links dans des situations décousues, discutant de leurs aventures, partageant leurs expériences et leurs souvenirs, et voyageant tous ensemble à travers Hyrule. Ce sont surtout des tranches de vie intimistes. Il n'y a pas vraiment de trame générale, mais plutôt un prétexte : suite à un maléfice de Dark Link (je vous avouerai que je ne sais pas du tout comment son nom a été traduit dans la version française, même si je crois que c'est "l'Ombre de Link"), l'espace-temps d'Hyrule se retrouve complètement chamboulé. Les lieux et les époques se mélangent et le chaos menace de s'emparer de la contrée. Une intrigue qui, de l'aveu-même de l'auteur, s'inspire très largement d'Hyrule Warriors, mais comme je vous l'expliquais, c'est plus un prétexte qu'autre chose. Réunis par cet embrouillamini spatio-temporel, les porteurs de l'Esprit du Héros décident de faire cause commune et se lancent tous ensemble à la poursuite de leur double malfaisant, un voyage qui sera l'occasion pour les Links de faire connaissance les uns avec les autres et de s'ouvrir à de nouvelles perspectives. A partir de là, l'auteur va broder en fonction de ses idées et des questions que lui posent les lecteurs. C'est un modèle de blog assez courant, alors j'imagine que vous voyez le topo. Dans tous les cas, c'est une série que je recommande chaudement à tous les fans de LoZ. Les sketchs sont évidemment bourrés de références et de clins d'oeil à la saga, et les interactions entre les Links sont vraiment savoureuses. Vous verrez aussi que l'auteur n'hésite pas à reposter des oeuvres réalisées par les lecteurs, que ce soient des textes ou des fanarts. Certains sont vraiment très intéressants, alors jetez-y un coup d'oeil. ;)
- ZARK the SQUEEZER (Rokudenashi)
https://myreadingmanga.info/rokuden.....queezer-engjp/
Je préfère vous prévenir tout de suite, le contenu de ce dojinshi est assez hardcore. Je ne suis pas un expert de la terminologie pornographique, mais je crois que c'est ce qu'on appelle le style "hyper". Les proportions des corps et des organes sont extrêmement exagérées, les personnages expulsent des torrents de foutre à chaque fois qu'ils éjaculent, le réalisme anatomique se fait violer à tous les coins de rue ; c'est une sorte de sublimation de la sensualité par le grotesque. Je sais que ça ne plaît pas forcément à tout le monde, alors je préférais prendre les devants. Malgré tout, je trouve que le personnage principal est quand même super attachant. Mais justement, qui est ce "Zark" ? Essayons de faire plus ample connaissance avec cet énergumène. Zark, c'est un super-héros. Et contrairement à Andrew Saitou, qui était juste une mascotte, lui, c'est un véritable justicier. Ses méthodes ne sont peut-être pas très orthodoxes, mais il fait de son mieux. Bien moulé dans son costume de Daredevil strip-teaseur, c'est un partisan invétéré de la devise "faites l'amour, pas la guerre". Littéralement. Selon lui, n'importe quel délinquant peut être réhabilité si l'on arrive à rediriger son agressivité vers quelque chose de plus... constructif. Comprenez, le sexe. Et comme Zark est un insatiable bottom, il est prêt à se faire bourrer les fesses par tous les voyous du pays. Bien sûr, un super-héros ne serait rien sans ses super-pouvoirs. Et comme le reste de sa personnalité, ceux de Zark sont plutôt du genre sulfureux, à commencer par le pouvoir subjuguant de son regard, la pierre angulaire de sa stratégie. En effet, rien qu'en les regardant dans les yeux, notre justicier sadomasolitaire est capable de transformer n'importe qui en animal en rut. Enfin, métaphoriquement parlant. Il lui suffit de plonger son regard dans celui de son adversaire pour que ce dernier soit pris d'une furieuse envie de sexe. Zark n'a plus qu'à se laisser labourer les entrailles jusqu'à ce que le malfaiteur tombe d'épuisement et voilà, la ville est sauvée ! Bon, on ne va pas se mentir, la réhabilitation par le sexe, ça consiste surtout à rejoindre son harem d'hommes virils. Ses prouesses sexuelles sont tellement addictives, que la plupart de ses ennemis abandonnent leurs vies de criminels endurcis pour devenir ses concubins. Mais j'imagine que les transformer en hommes au foyer vaut mieux que de les laisser vagabonder dans la ville en tuant et pillant... Enfin voilà, je sais que dans le fond, Zark n'est rien de plus qu'une parodie (délicieusement) obscène de super-héros, mais je trouve que le personnage est étonnamment attendrissant dans la façon qu'a l'auteur de juxtaposer sa sexualité déchaînée et la sincérité naïve avec laquelle il aborde le monde. Pour le dire simplement, ce gars est un amour. En particulier dans le troisième chapitre (je ne sais plus s'il est disponible sur le site dont je vous ai donné le lien, mais vous pourrez facilement le trouver sur Internet, si ça vous intéresse). Pour le reste, le contenu est efficace et devrait plaire à tous les fans de porno hyper. Le seul détail que je ne supporte pas dans ce doujin, c'est cette manie qu'a l'auteur de saturer les scènes de sexe d'onomatopées. Même quand on est habitué au caractère excessif de son univers visuel, c'est assez ridicule. Je préférais vous prévenir...
Bon ben voilà, c'était un petit numéro tranquille. Je suis content de moi, pour une fois. J'ai réussi à m'en tenir à l'essentiel sans déblatérer pendant des heures ; c'est un exploit. Sinon, le prochain numéro devrait sortir au début de l'Hiver, qui est facilement dans le top 5 de mes saisons préférées... Je ne sais pas encore si je ferai une édition spéciale Noël (c'est tellement surfait, ce genre de truc), mais j'essaierai quand même de pondre quelque chose de festif pour l'occasion. Sur ce, au revoir tout le monde et à bientôt. ;3
Avant toute chose, je voulais profiter de l'occasion pour souhaiter un bon anniversaire à Sonic Unleashed. Ca fait aujourd'hui dix ans que le jeu est sorti, et il faut reconnaître qu'il tient toujours aussi bien la route même après une décennie. C'est quand même assez éloquent qu'un jeu sorti il y a dix ans soit toujours en lice pour le titre de plus beau jeu de la saga. Que ce soit les décors ou les personnages, cette aventure est un enchantement. A part ça, je n'ai rien d'autre de spécial à ajouter en guise de préambule. Les dernières semaines ont été plutôt calmes. Alors sans plus attendre, je propose que l'on passe directement à la sélection de ce mois-ci. J'espère qu'elle vous plaira. :3
- Feuille d'automne (Indila)
https://www.youtube.com/watch?v=jUjlWQxGTlg
Pour commencer, voici une très belle chanson pour célébrer les splendeurs automnales. Bon, en vérité, le morceau ne parle pas vraiment de l'automne ; il utilise simplement l'image d'une feuille morte emportée par le vent pour évoquer les vicissitudes de l'amour, mais ça reste une très jolie composition. Et puis, le clip en lui-même est quand même une magnifique célébration de la grâce de la nature, même si je ne suis pas sûr que ce soit vraiment le clip officiel... Pour le reste, je ne m'intéresse pas vraiment à la pop française actuelle, mais je dois avouer que j'ai toujours adoré la musique d'Indila. La première fois que je l'ai entendue, c'était en tombant par hasard à la télévision sur la chanson Dreamin' de Youssoupha, dans laquelle elle fait une apparition, et je suis instantanément tombé sous son charme quand elle est apparue dans sa longue robe blanche flottant dans le vent en chantant de sa voix cristalline. Je ne sais pas pourquoi cette image m'a fait une aussi forte impression, mais depuis ce jour, j'ai une tendresse particulière pour cette artiste. Enfin bref, ce n'est pas sa chanson la plus connue, alors je me suis dit que ça ne pouvait pas faire de mal de la mettre un peu en avant. Alors fermez les yeux, et laissez-vous doucement bercer pendant que Novembre et Décembre entament leur éternel pas de deux. Pour tout vous dire, quand j'ai posté le premier bulletin, je pensais que j'allais partager beaucoup plus de musique. Un peu comme des petites playlists. Mais en fin de compte, ce sont les mangas et les dojinshis qui sont devenus mon sujet principal. Il va falloir que j'essaye d'équilibrer un peu les choses dans les prochains numéros...
- Linked Universe (jojo56830)
https://linkeduniverse.tumblr.com/p.....r-recently-and
Alors, mettons tout de suite les points sur les i, non, il ne s'agit pas d'une fanfic de Steven Universe. Le titre fait en fait référence à Link, le garçon au bonnet vert et aux oreilles pointues, héros bien connu de la saga The Legend of Zelda. Je précise pour la forme, mais je pense que l'on sait tous plus ou moins qui il est. Ou plutôt, qui ils sont. En effet, Linked Universe explore un thème assez récurrent dans les oeuvres de fans de Zelda, et que personnellement je trouve fascinant, qui est de faire se rencontrer les différentes incarnations de l'Esprit du Héros. En effet, comme vous le savez peut-être, le personnage de Link n'est pas une seule personne, mais plusieurs individus différents - le Héros du Temps, le Héros du Crépuscule, le Héros du Vent, et cetera... - qui sont en fait - pour faire simple - les différentes réincarnations du chevalier légendaire qui s'est battu aux côtés de la déesse Hylia pour protéger Hyrule et vaincre l'Avatar du Néant, tel que raconté dans Skyward Sword, et qui revient inlassablement pour poursuivre leur lutte éternelle contre les puissances du mal. Et bien sûr, les fans adorent imaginer ce qui se passerait si tous ces Links pouvaient interagir les uns avec les autres, un sujet qui a déjà été effleuré dans Twilight Princess et Breath of the Wild (Link loup <3). L'auteur va ainsi reprendre ce concept, et nous livrer sa propre interprétation de ces personnages. Je ne vais pas vous les présenter un par un ; la page dont je vous ai donné le lien le fera beaucoup mieux que moi. J'ajouterai juste que j'adore la façon dont l'auteur a réinventé le design de chaque Link. Il a su intégrer le design originel tout en leur donnant à chacun une identité propre, comme par exemple la capuche en fourrure du héros du crépuscule, ou le costume à damier coloré du héros de l'épée de quatre. C'est très réussi. Pour le reste, Linked Universe n'est pas un webcomic à proprement parler, mais plutôt une collection de petites saynètes mettant en scène les Links dans des situations décousues, discutant de leurs aventures, partageant leurs expériences et leurs souvenirs, et voyageant tous ensemble à travers Hyrule. Ce sont surtout des tranches de vie intimistes. Il n'y a pas vraiment de trame générale, mais plutôt un prétexte : suite à un maléfice de Dark Link (je vous avouerai que je ne sais pas du tout comment son nom a été traduit dans la version française, même si je crois que c'est "l'Ombre de Link"), l'espace-temps d'Hyrule se retrouve complètement chamboulé. Les lieux et les époques se mélangent et le chaos menace de s'emparer de la contrée. Une intrigue qui, de l'aveu-même de l'auteur, s'inspire très largement d'Hyrule Warriors, mais comme je vous l'expliquais, c'est plus un prétexte qu'autre chose. Réunis par cet embrouillamini spatio-temporel, les porteurs de l'Esprit du Héros décident de faire cause commune et se lancent tous ensemble à la poursuite de leur double malfaisant, un voyage qui sera l'occasion pour les Links de faire connaissance les uns avec les autres et de s'ouvrir à de nouvelles perspectives. A partir de là, l'auteur va broder en fonction de ses idées et des questions que lui posent les lecteurs. C'est un modèle de blog assez courant, alors j'imagine que vous voyez le topo. Dans tous les cas, c'est une série que je recommande chaudement à tous les fans de LoZ. Les sketchs sont évidemment bourrés de références et de clins d'oeil à la saga, et les interactions entre les Links sont vraiment savoureuses. Vous verrez aussi que l'auteur n'hésite pas à reposter des oeuvres réalisées par les lecteurs, que ce soient des textes ou des fanarts. Certains sont vraiment très intéressants, alors jetez-y un coup d'oeil. ;)
- ZARK the SQUEEZER (Rokudenashi)
https://myreadingmanga.info/rokuden.....queezer-engjp/
Je préfère vous prévenir tout de suite, le contenu de ce dojinshi est assez hardcore. Je ne suis pas un expert de la terminologie pornographique, mais je crois que c'est ce qu'on appelle le style "hyper". Les proportions des corps et des organes sont extrêmement exagérées, les personnages expulsent des torrents de foutre à chaque fois qu'ils éjaculent, le réalisme anatomique se fait violer à tous les coins de rue ; c'est une sorte de sublimation de la sensualité par le grotesque. Je sais que ça ne plaît pas forcément à tout le monde, alors je préférais prendre les devants. Malgré tout, je trouve que le personnage principal est quand même super attachant. Mais justement, qui est ce "Zark" ? Essayons de faire plus ample connaissance avec cet énergumène. Zark, c'est un super-héros. Et contrairement à Andrew Saitou, qui était juste une mascotte, lui, c'est un véritable justicier. Ses méthodes ne sont peut-être pas très orthodoxes, mais il fait de son mieux. Bien moulé dans son costume de Daredevil strip-teaseur, c'est un partisan invétéré de la devise "faites l'amour, pas la guerre". Littéralement. Selon lui, n'importe quel délinquant peut être réhabilité si l'on arrive à rediriger son agressivité vers quelque chose de plus... constructif. Comprenez, le sexe. Et comme Zark est un insatiable bottom, il est prêt à se faire bourrer les fesses par tous les voyous du pays. Bien sûr, un super-héros ne serait rien sans ses super-pouvoirs. Et comme le reste de sa personnalité, ceux de Zark sont plutôt du genre sulfureux, à commencer par le pouvoir subjuguant de son regard, la pierre angulaire de sa stratégie. En effet, rien qu'en les regardant dans les yeux, notre justicier sadomasolitaire est capable de transformer n'importe qui en animal en rut. Enfin, métaphoriquement parlant. Il lui suffit de plonger son regard dans celui de son adversaire pour que ce dernier soit pris d'une furieuse envie de sexe. Zark n'a plus qu'à se laisser labourer les entrailles jusqu'à ce que le malfaiteur tombe d'épuisement et voilà, la ville est sauvée ! Bon, on ne va pas se mentir, la réhabilitation par le sexe, ça consiste surtout à rejoindre son harem d'hommes virils. Ses prouesses sexuelles sont tellement addictives, que la plupart de ses ennemis abandonnent leurs vies de criminels endurcis pour devenir ses concubins. Mais j'imagine que les transformer en hommes au foyer vaut mieux que de les laisser vagabonder dans la ville en tuant et pillant... Enfin voilà, je sais que dans le fond, Zark n'est rien de plus qu'une parodie (délicieusement) obscène de super-héros, mais je trouve que le personnage est étonnamment attendrissant dans la façon qu'a l'auteur de juxtaposer sa sexualité déchaînée et la sincérité naïve avec laquelle il aborde le monde. Pour le dire simplement, ce gars est un amour. En particulier dans le troisième chapitre (je ne sais plus s'il est disponible sur le site dont je vous ai donné le lien, mais vous pourrez facilement le trouver sur Internet, si ça vous intéresse). Pour le reste, le contenu est efficace et devrait plaire à tous les fans de porno hyper. Le seul détail que je ne supporte pas dans ce doujin, c'est cette manie qu'a l'auteur de saturer les scènes de sexe d'onomatopées. Même quand on est habitué au caractère excessif de son univers visuel, c'est assez ridicule. Je préférais vous prévenir...
Bon ben voilà, c'était un petit numéro tranquille. Je suis content de moi, pour une fois. J'ai réussi à m'en tenir à l'essentiel sans déblatérer pendant des heures ; c'est un exploit. Sinon, le prochain numéro devrait sortir au début de l'Hiver, qui est facilement dans le top 5 de mes saisons préférées... Je ne sais pas encore si je ferai une édition spéciale Noël (c'est tellement surfait, ce genre de truc), mais j'essaierai quand même de pondre quelque chose de festif pour l'occasion. Sur ce, au revoir tout le monde et à bientôt. ;3
Sharing is Caring #14
General | Posted 7 years agoBonjour tout le monde.
Alors, par où commencer ? Tout d'abord, laissez-moi vous dire que ça me fait très plaisir de vous retrouver pour un nouveau bulletin. Haha, ça fait quoi, quatre mois que je n'ai rien posté ? Désolé pour cette longue absence. Disons simplement que la rédaction de mon mémoire et la préparation de la soutenance m'ont pris plus de temps que prévu et m'avaient un peu dégoûté de l'écriture pendant quelques semaines. Mais ça y est, j'ai finalement validé mon semestre et je peux enfin passer à autre chose. Et donc, quoi de mieux pour repartir du bon pied qu'un nouveau bulletin ! Alors, au programme de cette semaine : des démons, des vampires, des costumes, tout un assortiment de monstres petits et grands, enfin bref, la mise en bouche parfaite pour la nuit d'Halloween. Croyez-moi, vous allez vous régaler.
- Black Torch (Tsuyoshi Takaki)
http://www.ki-oon.com/news/377-blac.....-shueisha.html
On commence avec un manga que j'avais déjà évoqué dans le bulletin précédent : Black Torch. C'est une publication assez récente, alors je ne la connais pas encore très bien, mais le récit a l'air plutôt prometteur. Le héros, Jiro Azuma, est un jeune homme tout à fait ordi... Non, en fait, il n'est pas du tout ordinaire. Tout d'abord, il appartient à une ancienne lignée de shinobis qui sert le gouvernement japonais depuis l'époque shogunale. Ensuite, il se trouve qu'il est aussi né avec le fabuleux pouvoir de communiquer avec les animaux. Alors bien sûr, ça ne le surprend pas plus que ça quand le chat noir qu'il a recueilli se met à lui parler, contrairement au chat, qui manque de faire une crise cardiaque quand il constate que Jiro le comprend parfaitement. Une fois son sang-froid retrouvé, le ténébreux félin va expliquer à son hôte qui il est réellement, et comment il a atterri dans son jardin. Jiro apprend ainsi que son nom est Rago. Sous son apparence de matou ordinaire, c'est en fait un Mononoke, une race de démons qui hantent le Japon depuis des temps immémoriaux (au cas où vous vous poseriez la question, le film de Miyazaki, Princesse Mononoké, doit effectivement son titre à cette race d'esprits vengeurs). Parmi les siens, il est aussi connu comme le "Soleil noir", l'un des plus puissants mononoke qui ait jamais foulé cette terre. Et bien sûr, une telle puissance déchaîne toutes les convoitises. Endormi depuis plusieurs siècles, il a été tiré de son sommeil séculaire quelques temps avant de rencontrer Jiro par une secte nébuleuse qui souhaitait utiliser sa force destructrice à des fins inavouables. Le matou, qui contrairement à ses semblables n'a pas spécialement envie de réduire le monde en cendres, leur dit poliment d'aller se faire voir et leur faussa compagnie. Pris en chasse aussi bien par les démons que par les exorcistes, il lutta tant qu'il put avant de s'écrouler et d'être recueilli par le jeune homme. Mais alors que leurs fiertés respectives rendent la conversation de plus en plus houleuse, le chat et l'apprenti-ninja sont assaillis par l'un des poursuivants démoniaques de Rago. Dépassé par la puissance surnaturelle de son adversaire, Jiro est grièvement blessé. Refusant de voir son bienfaiteur mourir avant d'avoir remboursé sa dette, Rago opte pour une mesure désespérée. Il fait alors appel à une ancienne technique de possession, et se glisse à l'intérieur du jeune homme... hors contexte, cette phrase aurait vraiment une toute autre connotation. Quoi qu'il en soit, l'effet est spectaculaire. Grâce à la puissance démoniaque de Rago qui coule à présent dans ses veines, Jiro va complètement pulvériser leur agresseur. Mais cette altercation n'était que le début. Car partageant désormais le même corps, à la fois humain et mononoke, les deux acolytes se retrouvent pris en sandwich entre les hommes et les démons. Exorcistes ou esprits, il faudra choisir un camp. Dans tous les cas, c'est parti pour la cohabitation corporelle la plus infernale du manga. Black Torch essaye ainsi de réinventer le récit de ninjas selon une perspective moderne et dynamique. Le rythme explosif de l'intrigue, servi par le style efficace de l'auteur, nous entraîne dans un tourbillon bouillonnant super jouissif, alors je ne peux que vous recommander de jeter un coup d'oeil à cette série.
- HERO Dekirumon (Restaurant Sukeroku/Cotton)
https://myreadingmanga.info/tsukiga.....dekirumon-eng/
Et voilà, le grand moment est finalement arrivé. Si vous vous souvenez bien, dans le premier bulletin que j'ai posté, je vous avais parlé d'un webcomic que j'adore, Tooboe Bookmark. J'en avais également profité pour évoquer rapidement un autre dojinshi réalisé par le même auteur et qui, contrairement à Tooboe Bookmark, était destiné à un public averti (comprenez, à caractère pornographique). Ce doujin, c'était HERO Dekirumon, et ça fait un moment que je voulais vous le présenter en bonne et due forme. Alors voilà, après n'avoir rien posté pendant quatre mois, je me suis dit que c'était peut-être le bon moment. Mais évitons de tergiverser, et entrons directement dans le vif du sujet. Andrew Saitou est un jeune homme plutôt introverti dont le rêve dans la vie est de devenir comédien de doublage. Vous savez, les personnes qui font les voix des personnages dans les dessins animés ou les jeux vidéo. Grand, séduisant, avec ses lunettes qui lui donnent un petit air intellectuel à croquer (et parce que les hommes parfaits existent bel et bien, gay comme un pinson), il a tout pour percer dans le métier. En attendant l'opportunité qui lui permettra d'entrer dans le milieu du doublage, il gagne sa vie en enchaînant les petits boulots d'acteur que lui propose son école de théâtre. Le récit commence justement le jour où Andrew est engagé par un parc d'attractions local pour interpréter un super-héros dans un de leurs spectacles. Si sa performance va beaucoup plaire au public, elle va surtout retenir l'attention d'un exubérant lapin : le docteur Akihara. Ce dernier est en fait un éminent scientifique qui travaille pour le compte d'un important fabricant de... sex toys et d'accessoires érotiques. Cet excentrique lagomorphe est pour ainsi dire une sommité dans le domaine du sexe, et plus exactement de l'amour entre hommes. Et si il s'intéresse ainsi à Andrew, c'est parce qu'il voudrait que le jeune comédien devienne l'interprète de la nouvelle mascotte de la marque : le super-héros du sexe, Mighty Blue ! Comme on peut s'en douter, M. Saitou a de sérieuses réserves à l'idée de signer un tel contrat, d'autant que la lubricité brutale du docteur s'accorde assez mal avec son caractère pudibond. Mais je ne vous spoilerai rien en vous disant que les techniques de négociation du lapin finiront par le convaincre d'accepter le rôle. Autant vous le dire, le pauvre canidé n'a aucune idée de ce dans quoi il s'embarque. En effet, les choses se compliqueront encore plus dans le deuxième chapitre, HERO Dekirumon Magnum, https://myreadingmanga.info/risutor.....on-magnum-eng/ , avec l'introduction de Kevin Takahata, un célèbre acteur gay - et l'un des partenaires occasionnels du docteur Akihara - que la marque a choisi pour interpréter le nouvel acolyte de Mighty Blue, Liberty Green. Alors bien sûr, ce lion au tempérament de diva n'est pas super ravi d'apprendre qu'il va devoir jouer les seconds rôles pour un parfait inconnu. D'autant que le physique sculpturalement plus avantageux d'Andrew lui donne des complexes, en particulier en ce qui concerne la taille de son... enfin, vous voyez tous de quoi je parle. Le jeune comédien fera tout son possible pour ménager l'ego du fougueux félin, mais hélas, il va très vite comprendre qu'il n'y a qu'un seul moyen de communiquer avec un acteur porno... Alors bon, on ne va pas se mentir, le principal intérêt de ce genre de publication reste probablement les scènes de sexe, et celles de HERO Dekirumon ne déçoivent pas, mais le récit cadre est bien plus charmant qu'on pourrait croire. Les aspirations d'Andrew, sa relation avec le rôle de Mighty Blue et la difficulté qu'il a à accepter cette partie troublante de sa vie, sa rivalité avec Kevin, le plan qu'ils échafauderont tous les deux dans le troisième chapitre pour éviter que l'association d'Andrew avec la marque Mighty Blue ne soit rendue publique et ne ruine ses chances dans le doublage... ce n'est pas non plus super développé, mais la trame narrative qui se dessine discrètement derrière les scènes de sexe est quand même étonnamment riche. Et puis, comme j'ai dû le dire lorsque je vous ai parlé de Tooboe Bookmark, j'adore vraiment le style de l'auteur. Il n'y a qu'à regarder Andrew ; cet homme est l'équilibre parfait entre adorable et sexy. Enfin bon, lisez-le, et dites-moi ce que vous en pensez. ;3
- Monster Prom (Beautiful Glitch)
http://monsterprom.pizza/
Et voici maintenant le jeu parfait pour égayer votre soirée d'Halloween. Alors bien sûr, vous pourriez enfiler un déguisement et sortir avec votre petit frère ou votre petite soeur pour récolter des bonbons ou faire des farces à vos voisins. Mais pourquoi vous livrer à ce genre d'activités puériles, quand vous pourriez... draguer un monstre ! Vous avouerez que c'est une perspective autrement plus alléchante. C'est ce que vous propose Monster Prom. Dans ce jeu de séduction (extrêmement) haut en couleur, vous incarnez l'un des élèves de Spooky High School, un lycée excentrique fréquenté par des monstres tous plussexy effrayants les uns que les autres (et qui, bizarrement, sont tous au-dessus de la majorité ; leur système éducatif doit être vraiment nul...). Vous aurez le choix entre quatre personnages jouables : Oz, incarnation vivante de l'ombre et de la peur, dont le veston jaune et le caractère timoré ne font rien pour cacher le fait que c'est un nerd ; Amira, un djinn à la chevelure flamboyante et au tempérament fougueux ; Brian, le zombie, un grand costaud qui fait de son mieux pour ne pas tomber en morceaux ; ou Vicky, une jeune fille pétillante qui ressemble à une parente éloignée de la famille Frankenstein. L'intrigue commence trois semaines avant le bal de promo. Désespéré, votre personnage est bien décidé à tout mettre en oeuvre pour séduire l'un des six étudiants les plus charismatiques du lycée : Vera Oberlin, une gorgone aussi perfide que ravissante et qui ne reculera devant rien pour réaliser ses ambitions ; Polly Geist, le fantôme d'une jeune fêtarde dont même la mort n'est pas parvenu à étancher la soif de vivre ; Damien LaVey, un démon enragé dont les deux passions dans la vie sont brûler des trucs et brûler encore plus de trucs ; Liam de Lioncourt, le vampire hipster, un artiste amateur qui essaye tant bien que mal de cacher le fait qu'il est tout aussi stupide que ses camarades ; Scott Howl, le loup-garou du campus, un grand gaillard un peu benêt dont la taille du coeur est proportionnelle à celle de ses pectoraux ; et enfin Miranda Vanderbilt, fille spirituelle d'Eridan et Feferi et princesse despotique du royaume des hommes-poissons. Face à une telle bande de dégénérés, trouver un partenaire pour le bal de promo ne va pas être chose facile. Bien sûr, c'est à vous qu'il appartient de faire en sorte que ce bal soit le point d'orgue de leur scolarité, et pas l'humiliation suprême qui précipitera le reste de leur vie dans la spirale ignominieuse de la déchéance et du déshonneur. Petite particularité, dans Monster Prom, le résultat ne dépend pas seulement de votre choix de dialogue, il est aussi conditionné par un système de statistiques : intelligence, audace, créativité, charme, rigolade et argent. Déterminées au début de la partie par les réponses que vous donnerez à un test de personnalité, ces statistiques seront ensuite ajustées en fonction des interactions que vous déclencherez et de la façon dont vous réagirez aux différentes situations. Par exemple, en vous rendant à l'auditorium pour participer à la pièce de l'école, vous augmenterez votre créativité, une qualité que Liam apprécie particulièrement, tandis qu'en allant à la bibliothèque pour vous livrer à Satan sait quel trafic frauduleux sur le net, vous gagnerez de l'argent, ce qui plait beaucoup à Vera et Miranda. A la fin des trois semaines, le monstre que vous aurez choisi d'inviter au bal pourra accepter ou refuser - plus ou moins poliment - votre proposition en se basant sur vos statistiques, et sur l'affection que vous aurez développée avec lui. C'est un mécanisme assez complexe (en particulier pour Vera, qui exige d'avoir un niveau assez élevé dans trois stats différentes), mais c’est aussi une manière diaboliquement efficace de réinventer le principe du jeu de séduction. Ca ajoute beaucoup de fraîcheur et de dynamisme au gameplay. Couplé à un nombre assez impressionnant d'événements et de dénouements possibles, l'expérience tient vraiment la route. Autre originalité qui fait que Monster Prom est le jeu idéal pour passer la soirée d'Halloween avec vos amis, il est possible d'y jouer à plusieurs ! Vous pouvez alors essayer d'aider vos amis à conquérir le coeur du monstre sur lequel ils auront jeté leur dévolu, ou, dans le cas où vous auriez choisi de courtiser le même monstre, mettre des bâtons dans les roues de vos rivaux, par exemple en les empêchant de s'asseoir avec lui à la cafétéria, ou en racontant des méchancetés sur eux derrière leur dos. Pour peu que vous ayez des amis qui veuillent jouer avec vous, ce système de compétition rend l’ensemble encore plus exaltant. Enfin voilà, le jeu a eu beaucoup de succès à sa sortie en avril dernier, alors vous le connaissez peut-être déjà. Mais je suis vraiment tombé sous le charme de cet univers et de ces personnages colorés, et avec la nuit d'Halloween qui approche, je ne pouvais pas ne pas en parler. Et puis je me suis dit qu’il y aurait toujours au moins une personne à qui je pourrais le faire découvrir. Un peu de publicité n’a jamais fait de mal, après tout. ;3 Pour le reste, c’est un jeu vraiment très drôle. Ce n’est pas quelque chose que je peux rendre facilement dans cet article, alors je vous conseille vraiment de regarder quelques extraits sur le net. Croyez-moi, ce jeu est désopilant.
- Servamp (Tanaka Strike)
https://www.doki-doki.fr/manga-serv.....818923115.html
Pour finir, je voulais vous parler d'un manga haut en couleur (enfin, tout est relatif ; comme la plupart des publications japonaises, les planches sont principalement en noir et blanc, mais la couverture de chaque volume ainsi que les quelques illustrations en couleur que l'éditeur inclut en bonus sont super jolies) dont je suis fan : Servamp. Le titre vous aura sûrement déjà mis la puce à l'oreille, mais il s'agit d'une réinterprétation sur le thème du vampire. Alors oui, je sais que le sujet est un peu surfait depuis quelques années, mais sincèrement, c'est une série que je trouve excellente. Enfin bref, évitons de nous écarter du sujet. Petit détail amusant, le récit commence exactement de la même manière que celui de Black Torch, avec un jeune garçon qui recueille un chat noir en piteux état. C'est un peu une façon pour moi de boucler la boucle. Le jeune homme en question, c'est Shirota Mahiru, un lycéen ordinaire dont la seule ambition dans la vie est de rendre service à ses proches. Il déteste quand les choses deviennent trop compliquées, pour lui, la solution la plus simple est toujours la meilleure. Alors bien sûr, quand il trouve un chaton mourant dans la rue, il le ramène immédiatement chez lui. Il va ensuite le soigner, le nourrir, il lui donne même une petite clochette et décide de l'appeler "Kuro"*. Dès lors, quelle n'est pas sa surprise, le lendemain, en rentrant de l'école, quand il se retrouve nez à nez avec un ado blafard, en train de manger des nouilles instantanées dans son salon en regardant la télévision. Le ténébreux intrus n'a même pas le temps de se présenter, que Mahiru commence à le chasser à coups de balai. C'est alors qu'il découvre qu'il s'agit en fait de Kuro, le chat qu'il a sauvé la veille. Celui-ci essaye tant bien que mal de lui expliquer la situation. Sous son apparence d'adorable minou, Kuro est en fait un "servamp", un vampire extrêmement puissant qui ne peut boire que le sang de son maître, c'est-à-dire la personne avec laquelle il s'est lié par contrat. Mais ce n'est pas tout, il se trouve que Kuro est en réalité Sleepy Ash, l'un des sept ancêtres vampires, les sept premiers vampires jamais créés. Chacun d'eux est associé à l'un des sept péchés capitaux. Kuro est ainsi le servamp de la Paresse, le plus grand traîne-savates de l'univers. Comme le dit la version française, c'est un vampire "no-life". Il préfère rester à l'intérieur pour faire la sieste et jouer aux jeux vidéo toute la journée plutôt que de sortir, à tel point que son apathie ressemblerait plutôt à un cas sévère de dépression. Et c'est là que les choses vont se compliquer. En effet, le chat noir explique ensuite à son hôte qu'en lui donnant un nom, aussi bidon soit-il, Mahiru a sans le savoir signé un contrat temporaire avec le vampire. Une situation incongrue qui ne plait ni à l'un, ni à l'autre. Par chance, le dit-contrat sera rompu à la fin de la journée, à condition que Kuro ne boive pas le sang de Mahiru. Et heureusement pour le jeune lycéen, il se trouve que Sleepy Ash n'est pas du tout attiré par le goût de l'hémoglobine. Son truc à lui, c'est plutôt les chips et les nouilles. C'est d'ailleurs parce qu'il n'a pas bu une seule goutte de sang depuis plusieurs siècles, que Kuro s'est retrouvé dans le piteux état dans lequel Mahiru l'a trouvé. La situation devrait donc très vite revenir à la normale, et le vampire sortira de la vie de Mahiru aussi rapidement qu'il y est entré. Seulement voilà, c'est que l'univers ne l'entend pas de cette oreille. Et alors que la journée arrive à son terme, ils se font attaquer par une sorte de prestidigitateur psychopathe. Celui-ci se présente comme un sbire du huitième servamp : Tsubaki, le vampire de la Mélancolie. Le problème, c'est que Kuro ne savait même pas qu'il avait un huitième frère. Toujours est-il que ce Tsubaki a tout l'air de vouloir la peau du chaton. Malheureusement, dans son état actuel, le servamp de la Paresse n'a aucune chance de battre son adversaire. Pour sauver sa peau et celle de Mahiru, Kuro est finalement obligé de boire le sang de son nouveau maître, passant avec le jeune homme un contrat irrévocable. Shirota peut ainsi dire adieu à sa petite vie tranquille. Le voilà dorénavant embarqué dans une guerre fratricide entre vampires, un conflit intrinsèquement lié au mystère qui entoure la naissance des servamps... Enfin voilà, je ne sais pas quoi vous dire d'autre si ce n'est que j'adore ce manga. Je trouve que le concept du vampire fainéant qui préfère manger des chips et regarder la télé au lieu de mordre des gens est vraiment charmant. Certainement pas le genre de personnage principal que l'on trouve d'habitude dans ce type de publication. D'autant que c'est assez facile de s'identifier à ce garçon renfermé, socialement maladroit, avec un sévère problème d'estime de soi, et qui aime passer ses journées à dormir et à jouer aux jeux vidéo et adore la malbouffe... Et puis, sa relation avec Mahiru est tout bonnement adorable (en fait, toutes les interactions entre les servamps et leurs maîtres font vraiment chaud au coeur). Le tout servi par des graphismes super soignés, c'est une série que je vous déconseille de bouder.
* Ce qui signifie "noir" en Japonais, par rapport à la couleur de son pelage. Culturellement parlant, c'est à peu près aussi original que d'appeler un chat "Félix" en Occident.
Bon ben voilà, c'est tout pour cette fois. Comme vous l'aurez remarqué, la sélection de ce mois-ci est un peu plus étoffée que d'habitude. Pour tout vous avouer, c'est uniquement parce que je n'arrivais pas à décider si j'allais vous parler de Black Torch, ou de Servamp. Et puis ça m'a frappé, mais ces deux mangas commencent vraiment de la même manière. Alors bon, le récit du garçon qui recueille un animal blessé qui se révèle être en fait une puissante créature surnaturelle est assez courant, alors ça n'a rien de spécialement extraordinaire, mais je me suis dit que ce serait intéressant de vous les présenter côte à côte. Et comme je ne voulais retirer ni Monster Prom, ni HERO Dekirumon... Enfin voilà, ça vous fait un petit bonus. En outre, je profite également de l'occasion pour vous signaler la sortie de Hellbent, https://www.youtube.com/watch?v=NN_Kbltsqx4 , la troisième vidéo musicale de la série Mystery Skulls Animated. Pour le reste, je vous dis au revoir, et à très bientôt pour un nouveau bulletin. Sali-salut.
Alors, par où commencer ? Tout d'abord, laissez-moi vous dire que ça me fait très plaisir de vous retrouver pour un nouveau bulletin. Haha, ça fait quoi, quatre mois que je n'ai rien posté ? Désolé pour cette longue absence. Disons simplement que la rédaction de mon mémoire et la préparation de la soutenance m'ont pris plus de temps que prévu et m'avaient un peu dégoûté de l'écriture pendant quelques semaines. Mais ça y est, j'ai finalement validé mon semestre et je peux enfin passer à autre chose. Et donc, quoi de mieux pour repartir du bon pied qu'un nouveau bulletin ! Alors, au programme de cette semaine : des démons, des vampires, des costumes, tout un assortiment de monstres petits et grands, enfin bref, la mise en bouche parfaite pour la nuit d'Halloween. Croyez-moi, vous allez vous régaler.
- Black Torch (Tsuyoshi Takaki)
http://www.ki-oon.com/news/377-blac.....-shueisha.html
On commence avec un manga que j'avais déjà évoqué dans le bulletin précédent : Black Torch. C'est une publication assez récente, alors je ne la connais pas encore très bien, mais le récit a l'air plutôt prometteur. Le héros, Jiro Azuma, est un jeune homme tout à fait ordi... Non, en fait, il n'est pas du tout ordinaire. Tout d'abord, il appartient à une ancienne lignée de shinobis qui sert le gouvernement japonais depuis l'époque shogunale. Ensuite, il se trouve qu'il est aussi né avec le fabuleux pouvoir de communiquer avec les animaux. Alors bien sûr, ça ne le surprend pas plus que ça quand le chat noir qu'il a recueilli se met à lui parler, contrairement au chat, qui manque de faire une crise cardiaque quand il constate que Jiro le comprend parfaitement. Une fois son sang-froid retrouvé, le ténébreux félin va expliquer à son hôte qui il est réellement, et comment il a atterri dans son jardin. Jiro apprend ainsi que son nom est Rago. Sous son apparence de matou ordinaire, c'est en fait un Mononoke, une race de démons qui hantent le Japon depuis des temps immémoriaux (au cas où vous vous poseriez la question, le film de Miyazaki, Princesse Mononoké, doit effectivement son titre à cette race d'esprits vengeurs). Parmi les siens, il est aussi connu comme le "Soleil noir", l'un des plus puissants mononoke qui ait jamais foulé cette terre. Et bien sûr, une telle puissance déchaîne toutes les convoitises. Endormi depuis plusieurs siècles, il a été tiré de son sommeil séculaire quelques temps avant de rencontrer Jiro par une secte nébuleuse qui souhaitait utiliser sa force destructrice à des fins inavouables. Le matou, qui contrairement à ses semblables n'a pas spécialement envie de réduire le monde en cendres, leur dit poliment d'aller se faire voir et leur faussa compagnie. Pris en chasse aussi bien par les démons que par les exorcistes, il lutta tant qu'il put avant de s'écrouler et d'être recueilli par le jeune homme. Mais alors que leurs fiertés respectives rendent la conversation de plus en plus houleuse, le chat et l'apprenti-ninja sont assaillis par l'un des poursuivants démoniaques de Rago. Dépassé par la puissance surnaturelle de son adversaire, Jiro est grièvement blessé. Refusant de voir son bienfaiteur mourir avant d'avoir remboursé sa dette, Rago opte pour une mesure désespérée. Il fait alors appel à une ancienne technique de possession, et se glisse à l'intérieur du jeune homme... hors contexte, cette phrase aurait vraiment une toute autre connotation. Quoi qu'il en soit, l'effet est spectaculaire. Grâce à la puissance démoniaque de Rago qui coule à présent dans ses veines, Jiro va complètement pulvériser leur agresseur. Mais cette altercation n'était que le début. Car partageant désormais le même corps, à la fois humain et mononoke, les deux acolytes se retrouvent pris en sandwich entre les hommes et les démons. Exorcistes ou esprits, il faudra choisir un camp. Dans tous les cas, c'est parti pour la cohabitation corporelle la plus infernale du manga. Black Torch essaye ainsi de réinventer le récit de ninjas selon une perspective moderne et dynamique. Le rythme explosif de l'intrigue, servi par le style efficace de l'auteur, nous entraîne dans un tourbillon bouillonnant super jouissif, alors je ne peux que vous recommander de jeter un coup d'oeil à cette série.
- HERO Dekirumon (Restaurant Sukeroku/Cotton)
https://myreadingmanga.info/tsukiga.....dekirumon-eng/
Et voilà, le grand moment est finalement arrivé. Si vous vous souvenez bien, dans le premier bulletin que j'ai posté, je vous avais parlé d'un webcomic que j'adore, Tooboe Bookmark. J'en avais également profité pour évoquer rapidement un autre dojinshi réalisé par le même auteur et qui, contrairement à Tooboe Bookmark, était destiné à un public averti (comprenez, à caractère pornographique). Ce doujin, c'était HERO Dekirumon, et ça fait un moment que je voulais vous le présenter en bonne et due forme. Alors voilà, après n'avoir rien posté pendant quatre mois, je me suis dit que c'était peut-être le bon moment. Mais évitons de tergiverser, et entrons directement dans le vif du sujet. Andrew Saitou est un jeune homme plutôt introverti dont le rêve dans la vie est de devenir comédien de doublage. Vous savez, les personnes qui font les voix des personnages dans les dessins animés ou les jeux vidéo. Grand, séduisant, avec ses lunettes qui lui donnent un petit air intellectuel à croquer (et parce que les hommes parfaits existent bel et bien, gay comme un pinson), il a tout pour percer dans le métier. En attendant l'opportunité qui lui permettra d'entrer dans le milieu du doublage, il gagne sa vie en enchaînant les petits boulots d'acteur que lui propose son école de théâtre. Le récit commence justement le jour où Andrew est engagé par un parc d'attractions local pour interpréter un super-héros dans un de leurs spectacles. Si sa performance va beaucoup plaire au public, elle va surtout retenir l'attention d'un exubérant lapin : le docteur Akihara. Ce dernier est en fait un éminent scientifique qui travaille pour le compte d'un important fabricant de... sex toys et d'accessoires érotiques. Cet excentrique lagomorphe est pour ainsi dire une sommité dans le domaine du sexe, et plus exactement de l'amour entre hommes. Et si il s'intéresse ainsi à Andrew, c'est parce qu'il voudrait que le jeune comédien devienne l'interprète de la nouvelle mascotte de la marque : le super-héros du sexe, Mighty Blue ! Comme on peut s'en douter, M. Saitou a de sérieuses réserves à l'idée de signer un tel contrat, d'autant que la lubricité brutale du docteur s'accorde assez mal avec son caractère pudibond. Mais je ne vous spoilerai rien en vous disant que les techniques de négociation du lapin finiront par le convaincre d'accepter le rôle. Autant vous le dire, le pauvre canidé n'a aucune idée de ce dans quoi il s'embarque. En effet, les choses se compliqueront encore plus dans le deuxième chapitre, HERO Dekirumon Magnum, https://myreadingmanga.info/risutor.....on-magnum-eng/ , avec l'introduction de Kevin Takahata, un célèbre acteur gay - et l'un des partenaires occasionnels du docteur Akihara - que la marque a choisi pour interpréter le nouvel acolyte de Mighty Blue, Liberty Green. Alors bien sûr, ce lion au tempérament de diva n'est pas super ravi d'apprendre qu'il va devoir jouer les seconds rôles pour un parfait inconnu. D'autant que le physique sculpturalement plus avantageux d'Andrew lui donne des complexes, en particulier en ce qui concerne la taille de son... enfin, vous voyez tous de quoi je parle. Le jeune comédien fera tout son possible pour ménager l'ego du fougueux félin, mais hélas, il va très vite comprendre qu'il n'y a qu'un seul moyen de communiquer avec un acteur porno... Alors bon, on ne va pas se mentir, le principal intérêt de ce genre de publication reste probablement les scènes de sexe, et celles de HERO Dekirumon ne déçoivent pas, mais le récit cadre est bien plus charmant qu'on pourrait croire. Les aspirations d'Andrew, sa relation avec le rôle de Mighty Blue et la difficulté qu'il a à accepter cette partie troublante de sa vie, sa rivalité avec Kevin, le plan qu'ils échafauderont tous les deux dans le troisième chapitre pour éviter que l'association d'Andrew avec la marque Mighty Blue ne soit rendue publique et ne ruine ses chances dans le doublage... ce n'est pas non plus super développé, mais la trame narrative qui se dessine discrètement derrière les scènes de sexe est quand même étonnamment riche. Et puis, comme j'ai dû le dire lorsque je vous ai parlé de Tooboe Bookmark, j'adore vraiment le style de l'auteur. Il n'y a qu'à regarder Andrew ; cet homme est l'équilibre parfait entre adorable et sexy. Enfin bon, lisez-le, et dites-moi ce que vous en pensez. ;3
- Monster Prom (Beautiful Glitch)
http://monsterprom.pizza/
Et voici maintenant le jeu parfait pour égayer votre soirée d'Halloween. Alors bien sûr, vous pourriez enfiler un déguisement et sortir avec votre petit frère ou votre petite soeur pour récolter des bonbons ou faire des farces à vos voisins. Mais pourquoi vous livrer à ce genre d'activités puériles, quand vous pourriez... draguer un monstre ! Vous avouerez que c'est une perspective autrement plus alléchante. C'est ce que vous propose Monster Prom. Dans ce jeu de séduction (extrêmement) haut en couleur, vous incarnez l'un des élèves de Spooky High School, un lycée excentrique fréquenté par des monstres tous plus
- Servamp (Tanaka Strike)
https://www.doki-doki.fr/manga-serv.....818923115.html
Pour finir, je voulais vous parler d'un manga haut en couleur (enfin, tout est relatif ; comme la plupart des publications japonaises, les planches sont principalement en noir et blanc, mais la couverture de chaque volume ainsi que les quelques illustrations en couleur que l'éditeur inclut en bonus sont super jolies) dont je suis fan : Servamp. Le titre vous aura sûrement déjà mis la puce à l'oreille, mais il s'agit d'une réinterprétation sur le thème du vampire. Alors oui, je sais que le sujet est un peu surfait depuis quelques années, mais sincèrement, c'est une série que je trouve excellente. Enfin bref, évitons de nous écarter du sujet. Petit détail amusant, le récit commence exactement de la même manière que celui de Black Torch, avec un jeune garçon qui recueille un chat noir en piteux état. C'est un peu une façon pour moi de boucler la boucle. Le jeune homme en question, c'est Shirota Mahiru, un lycéen ordinaire dont la seule ambition dans la vie est de rendre service à ses proches. Il déteste quand les choses deviennent trop compliquées, pour lui, la solution la plus simple est toujours la meilleure. Alors bien sûr, quand il trouve un chaton mourant dans la rue, il le ramène immédiatement chez lui. Il va ensuite le soigner, le nourrir, il lui donne même une petite clochette et décide de l'appeler "Kuro"*. Dès lors, quelle n'est pas sa surprise, le lendemain, en rentrant de l'école, quand il se retrouve nez à nez avec un ado blafard, en train de manger des nouilles instantanées dans son salon en regardant la télévision. Le ténébreux intrus n'a même pas le temps de se présenter, que Mahiru commence à le chasser à coups de balai. C'est alors qu'il découvre qu'il s'agit en fait de Kuro, le chat qu'il a sauvé la veille. Celui-ci essaye tant bien que mal de lui expliquer la situation. Sous son apparence d'adorable minou, Kuro est en fait un "servamp", un vampire extrêmement puissant qui ne peut boire que le sang de son maître, c'est-à-dire la personne avec laquelle il s'est lié par contrat. Mais ce n'est pas tout, il se trouve que Kuro est en réalité Sleepy Ash, l'un des sept ancêtres vampires, les sept premiers vampires jamais créés. Chacun d'eux est associé à l'un des sept péchés capitaux. Kuro est ainsi le servamp de la Paresse, le plus grand traîne-savates de l'univers. Comme le dit la version française, c'est un vampire "no-life". Il préfère rester à l'intérieur pour faire la sieste et jouer aux jeux vidéo toute la journée plutôt que de sortir, à tel point que son apathie ressemblerait plutôt à un cas sévère de dépression. Et c'est là que les choses vont se compliquer. En effet, le chat noir explique ensuite à son hôte qu'en lui donnant un nom, aussi bidon soit-il, Mahiru a sans le savoir signé un contrat temporaire avec le vampire. Une situation incongrue qui ne plait ni à l'un, ni à l'autre. Par chance, le dit-contrat sera rompu à la fin de la journée, à condition que Kuro ne boive pas le sang de Mahiru. Et heureusement pour le jeune lycéen, il se trouve que Sleepy Ash n'est pas du tout attiré par le goût de l'hémoglobine. Son truc à lui, c'est plutôt les chips et les nouilles. C'est d'ailleurs parce qu'il n'a pas bu une seule goutte de sang depuis plusieurs siècles, que Kuro s'est retrouvé dans le piteux état dans lequel Mahiru l'a trouvé. La situation devrait donc très vite revenir à la normale, et le vampire sortira de la vie de Mahiru aussi rapidement qu'il y est entré. Seulement voilà, c'est que l'univers ne l'entend pas de cette oreille. Et alors que la journée arrive à son terme, ils se font attaquer par une sorte de prestidigitateur psychopathe. Celui-ci se présente comme un sbire du huitième servamp : Tsubaki, le vampire de la Mélancolie. Le problème, c'est que Kuro ne savait même pas qu'il avait un huitième frère. Toujours est-il que ce Tsubaki a tout l'air de vouloir la peau du chaton. Malheureusement, dans son état actuel, le servamp de la Paresse n'a aucune chance de battre son adversaire. Pour sauver sa peau et celle de Mahiru, Kuro est finalement obligé de boire le sang de son nouveau maître, passant avec le jeune homme un contrat irrévocable. Shirota peut ainsi dire adieu à sa petite vie tranquille. Le voilà dorénavant embarqué dans une guerre fratricide entre vampires, un conflit intrinsèquement lié au mystère qui entoure la naissance des servamps... Enfin voilà, je ne sais pas quoi vous dire d'autre si ce n'est que j'adore ce manga. Je trouve que le concept du vampire fainéant qui préfère manger des chips et regarder la télé au lieu de mordre des gens est vraiment charmant. Certainement pas le genre de personnage principal que l'on trouve d'habitude dans ce type de publication. D'autant que c'est assez facile de s'identifier à ce garçon renfermé, socialement maladroit, avec un sévère problème d'estime de soi, et qui aime passer ses journées à dormir et à jouer aux jeux vidéo et adore la malbouffe... Et puis, sa relation avec Mahiru est tout bonnement adorable (en fait, toutes les interactions entre les servamps et leurs maîtres font vraiment chaud au coeur). Le tout servi par des graphismes super soignés, c'est une série que je vous déconseille de bouder.
* Ce qui signifie "noir" en Japonais, par rapport à la couleur de son pelage. Culturellement parlant, c'est à peu près aussi original que d'appeler un chat "Félix" en Occident.
Bon ben voilà, c'est tout pour cette fois. Comme vous l'aurez remarqué, la sélection de ce mois-ci est un peu plus étoffée que d'habitude. Pour tout vous avouer, c'est uniquement parce que je n'arrivais pas à décider si j'allais vous parler de Black Torch, ou de Servamp. Et puis ça m'a frappé, mais ces deux mangas commencent vraiment de la même manière. Alors bon, le récit du garçon qui recueille un animal blessé qui se révèle être en fait une puissante créature surnaturelle est assez courant, alors ça n'a rien de spécialement extraordinaire, mais je me suis dit que ce serait intéressant de vous les présenter côte à côte. Et comme je ne voulais retirer ni Monster Prom, ni HERO Dekirumon... Enfin voilà, ça vous fait un petit bonus. En outre, je profite également de l'occasion pour vous signaler la sortie de Hellbent, https://www.youtube.com/watch?v=NN_Kbltsqx4 , la troisième vidéo musicale de la série Mystery Skulls Animated. Pour le reste, je vous dis au revoir, et à très bientôt pour un nouveau bulletin. Sali-salut.
Sharing is Caring #13
General | Posted 7 years agoBonjour tout le monde.
Ca fait toujours plaisir de vous retrouver pour un nouveau bulletin. Cette semaine, c'est la treizième édition qui sort. Et j'imagine que vous savez ce que ce nombre représente dans la tradition occidentale. Pour l'occasion, j'avais prévu de faire un numéro spécial sur le thème de la malchance, mais je me suis très vite rendu compte que je ne connaissais pas beaucoup d'oeuvres qui pourraient rentrer dans cette thématique. En tout cas, pas sans une gymnastique mentale bizarre. Le seul truc que j'avais trouvé, c'est un manga qui est sorti récemment dont l'un des personnages principaux est un démon surpuissant qui prend l'apparence d'un chat noir (chat noir, porte-malheur, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin). Mais comme je n'ai pas eu le temps de finir le deuxième tome, je me suis dit que ce n'était pas une bonne idée de toute façon. Ca sera pour une prochaine fois. Alors à la place, je vous ai improvisé une petite sélection tranquille. Un peu de musique et les aventures extraordinaires d'un duo improbable. J'espère que ça vous plaira.
- God's an Energy Cheapskate (GUMI)
https://www.youtube.com/watch?v=J31-MsZp16g
Avec le mois de Juillet et les températures estivales qui approchent, la question que tout le monde se pose c'est pourquoi est-ce que la météo a l'air de plus en plus détraquée. Alors non, ce n'est pas à cause du réchauffement climatique : c'est parce que nous vivons sur une planète au rabais ! En effet, quand l'assemblée des dieux du système solaire s'est réunie il y a quelques milliards d'années pour voter le budget qui allait être alloué à la création de la Terre, la déesse qui avait été chargée du projet n'a obtenu que 10000000000000000 de yens japonais (dix billiards, selon la nomenclature de Nicolas Chuquet, soit à peu près l'équivalent de soixante-dix-huit mille milliards d'euros). Où est-ce qu'ils ont pu trouver cette somme alors que le Japon n'avait pas encore été créé ? Mystère. Toujours est-il que ce n'est pas vraiment un budget phénoménal pour créer une planète digne de ce nom, une planète qui tienne l'orbite, si vous me pardonnez le calembour. Mais qu'à cela ne tienne, la déesse est plutôt douée quand il s'agit de réduire les coûts (comprenez "jeter l'argent par les fenêtres et finir le travail avec des idées bas de gamme"). Alors bien sûr, la qualité du résultat final sera sans doute un peu approximative, mais il se pourrait aussi que cette planète en carton-pâte ait plus de potentiel que ce qu'elle avait imaginé... Enfin voilà, c'est une réinterprétation humoristique de la création du monde que je trouve très amusante. Evidemment, n'essayez pas d'utiliser ce que vous apprendrez dans cette vidéo pour briller en société. Il se peut que son contenu soit légèrement inexact sur le plan scientifique. Après tout, tout le monde sait que l'intérieur de la croûte terrestre n'est pas rembourré avec du coton, mais avec de la ouate. XD Pour le reste, la vidéo est assez jolie. Personnellement, je ne suis pas très fan de la palette monochrome verte, qui est parfois un peu trop criarde, mais j'imagine que les couleurs fonctionnent plutôt bien dans l'ensemble (même si j'aurais préféré qu'ils utilisent une palette normale pour certains passages). Mais surtout, j'adore le design de la déesse radine. La façon dont le dessinateur a incorporé les différents éléments de la nature dans sa tenue est tout simplement adorable.
- Long Exposure (Kam "Mars" Heyward/Marsoid)
http://longexposurecomic.com/
Jonas Wagner, c'est le nerd, un gentil garçon un peu timide et introverti qui fait du skateboard et qui s'accroche tant bien que mal pour survivre à sa dernière année de lycée malgré son manque évident de confiance en lui. Mitchell Mueller, alias Mitch, c'est la brute qui le martyrise, une petite racaille effrontée qui cultive son image de délinquant et fait régner la terreur autour de lui en se comportant de manière générale comme un sale enfoiré. Les seules choses que les deux adolescents ont en commun, c'est qu'ils fréquentent le même lycée et qu'ils sont tous les deux super mal dans leur peau. Eh oui, même le loubard arrogant n'est pas aussi sûr de lui qu'il le prétend. Alors bien sûr, comme la seule façon qu'il a trouvée pour gérer ses problèmes consiste à frapper ses camarades et à harceler Jonas, le courant a un peu du mal à passer entre les deux garçons. Donc vous imaginez bien que Jonas n'est pas super ravi quand il se retrouve obligé de faire équipe avec le délinquant pour un devoir de sciences environnementales. Mais c'est là que les choses vont prendre une tournure inattendue. Essayant de faire contre mauvaise fortune bon coeur, Jonas va emmener Mitch dans la forêt voisine pour effectuer une enquête de terrain. C'est alors que les deux adolescents tombent sur une inquiétante clôture. Ignorant le panneau d'interdiction et les protestations de Jonas, Mitch franchit la grille et part inspecter les alentours, obligeant son partenaire réticent à le suivre. Ils se retrouvent alors devant un étrange bâtiment ressemblant à un laboratoire. Mais à peine ont-ils commencé à explorer les lieux qu'ils sont repérés par des agents de sécurité. Pris en chasse, ils rebroussent chemin et se réfugient dans la forêt. Mais les deux lycéens ne sont pas au bout de leur surprise. En effet, dans les jours qui suivent l'incident, les deux adolescents vont se rendre compte qu'ils sont en train de développer des super pouvoirs. Mitch peut à présent déplacer les choses avec son esprit, quant à Jonas, il peut désormais manipuler la lumière et générer des rayons d'énergie dévastateurs. Déboussolés et poursuivis par les hommes de main d'une implacable organisation, le nerd et la brute vont devoir mettre leur différend de côté et s'entraider pour échapper à leurs agresseurs et résoudre le mystère de leurs nouveaux pouvoirs (et pourquoi pas finir leur devoir de science, tant qu'à faire). Mais surtout, cette aventure sera l'occasion pour les deux garçons de se rapprocher et d'en apprendre plus sur eux-mêmes. Car comme l'explique l'auteur, "le récit tourne autour de comment ils vont développer des super pouvoirs après un incident dans un étrange centre de recherche, se retrouver poursuivis par une mystérieuse voiture, surmonter des épreuves personnelles, et (le plus important) découvrir à quel point ils sont gay l'un pour l'autre." Avouez que les choses deviennent de plus en plus croustillantes. Pour ne rien vous cacher, j'ai découvert ce webcomic en tombant par hasard sur des illustrations latérales mettant en scène les deux lycéens après qu'ils aient commencé à sortir ensemble. Et bien sûr, ils étaient tellement adorables tous les deux que j'ai tout de suite voulu en savoir plus sur les personnages et leur histoire. Alors j'espère que vous aurez le même genre de déclic en lisant les premières pages. Pour le reste, je vous laisse découvrir la suite par vous-mêmes...
- The Rose (Deedee Magno-Hall et Susan Egan)
http://desnaa.tumblr.com/post/17469.....y-and-the-road
Ceux qui parmi vous suivent la version anglaise de Steven Universe auront tout de suite reconnu les noms des deux chanteuses. Il s'agit en effet des comédiennes qui doublent Perle (Deedee Magno-Hall) et Rose Quartz (Susan Egan). Pour remettre l'extrait dont je vous ai donné le lien dans son contexte, cet enregistrement a été réalisé durant une soirée spéciale au comedy club Hollywood Improv, pour laquelle les deux comédiennes avaient été invitées à monter sur scène pour parler de leur expérience avec la série. Pour l'occasion, elles ont aussi chanté une reprise de la chanson "The Rose", qui avait été écrite pour et interprétée par Bette Midler dans le film du même nom, sorti en 1979. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est tout simplement magique. L'harmonie entre leurs deux voix est belle à en pleurer. Enfin, faire verser des tonneaux de larmes au spectateur, c'est un peu la spécialité de la série, alors ça n'a rien d'étonnant, surtout quand il s'agit d'explorer la relation entre Perle et Rose Quartz. D'ailleurs, comme le font remarquer les deux comédiennes au début de l'extrait, c'est en fait la première fois qu'elles ont l'occasion de chanter ensemble, malgré cette complicité particulière qui unit les deux personnages. Et quand je repense à tout ce qui s'est passé dans le dernier épisode, "A Single Pale Rose", et à tout ce qu'il a remis en perspective, je me dis qu'elles n'auraient pas pu trouver de timing plus approprié. Alors bien sûr, leur performance n'est techniquement pas affiliée à la série, même si ce n'est pas difficile d'imaginer que ce sont vraiment Rose et Perle qui chantent, mais c'est quand même un duo très émouvant. D'autant que la chanson qu'elles ont choisie correspond merveilleusement bien à l'univers narratif de Steven Universe. D'abord, c'est avant tout une réflexion sur la nature profonde de l'amour, ce qui renvoie à l'un des thèmes fondamentaux de la série, mais on retrouve aussi une certaine similarité entre l'imagerie de la chanson et les aventures de Steven. Mais je m'égare. Dans tous les cas, c'est quelque chose que les fans occasionnels ne verront pas forcément (même moi qui m'intéresse quand même beaucoup à l'univers de la série, je suis tombé sur cette page par hasard), alors je me suis dit que c'était une bonne idée de faire circuler l'extrait. Mais Susan Egan et Deedee Magno-Hall sont toutes les deux d'excellentes chanteuses, et ça reste une très belle reprise d'une très belle chanson, alors n'hésitez pas à l'écouter, même si vous n'êtes pas fans de la série.
Bon ben voilà, comme je vous l'avais annoncé, c'était un numéro plutôt tranquille. Si j'arrive à m'en tenir à ce que j'ai prévu, je peux déjà vous dire que la prochaine sélection devrait être un peu plus... épicée, si vous voyez ce que je veux dire. Enfin voilà, je n'ai rien de spécial à ajouter. J'espère que ça vous a plu et à la prochaine fois. Bye-bye.
Ca fait toujours plaisir de vous retrouver pour un nouveau bulletin. Cette semaine, c'est la treizième édition qui sort. Et j'imagine que vous savez ce que ce nombre représente dans la tradition occidentale. Pour l'occasion, j'avais prévu de faire un numéro spécial sur le thème de la malchance, mais je me suis très vite rendu compte que je ne connaissais pas beaucoup d'oeuvres qui pourraient rentrer dans cette thématique. En tout cas, pas sans une gymnastique mentale bizarre. Le seul truc que j'avais trouvé, c'est un manga qui est sorti récemment dont l'un des personnages principaux est un démon surpuissant qui prend l'apparence d'un chat noir (chat noir, porte-malheur, je n'ai pas besoin de vous faire un dessin). Mais comme je n'ai pas eu le temps de finir le deuxième tome, je me suis dit que ce n'était pas une bonne idée de toute façon. Ca sera pour une prochaine fois. Alors à la place, je vous ai improvisé une petite sélection tranquille. Un peu de musique et les aventures extraordinaires d'un duo improbable. J'espère que ça vous plaira.
- God's an Energy Cheapskate (GUMI)
https://www.youtube.com/watch?v=J31-MsZp16g
Avec le mois de Juillet et les températures estivales qui approchent, la question que tout le monde se pose c'est pourquoi est-ce que la météo a l'air de plus en plus détraquée. Alors non, ce n'est pas à cause du réchauffement climatique : c'est parce que nous vivons sur une planète au rabais ! En effet, quand l'assemblée des dieux du système solaire s'est réunie il y a quelques milliards d'années pour voter le budget qui allait être alloué à la création de la Terre, la déesse qui avait été chargée du projet n'a obtenu que 10000000000000000 de yens japonais (dix billiards, selon la nomenclature de Nicolas Chuquet, soit à peu près l'équivalent de soixante-dix-huit mille milliards d'euros). Où est-ce qu'ils ont pu trouver cette somme alors que le Japon n'avait pas encore été créé ? Mystère. Toujours est-il que ce n'est pas vraiment un budget phénoménal pour créer une planète digne de ce nom, une planète qui tienne l'orbite, si vous me pardonnez le calembour. Mais qu'à cela ne tienne, la déesse est plutôt douée quand il s'agit de réduire les coûts (comprenez "jeter l'argent par les fenêtres et finir le travail avec des idées bas de gamme"). Alors bien sûr, la qualité du résultat final sera sans doute un peu approximative, mais il se pourrait aussi que cette planète en carton-pâte ait plus de potentiel que ce qu'elle avait imaginé... Enfin voilà, c'est une réinterprétation humoristique de la création du monde que je trouve très amusante. Evidemment, n'essayez pas d'utiliser ce que vous apprendrez dans cette vidéo pour briller en société. Il se peut que son contenu soit légèrement inexact sur le plan scientifique. Après tout, tout le monde sait que l'intérieur de la croûte terrestre n'est pas rembourré avec du coton, mais avec de la ouate. XD Pour le reste, la vidéo est assez jolie. Personnellement, je ne suis pas très fan de la palette monochrome verte, qui est parfois un peu trop criarde, mais j'imagine que les couleurs fonctionnent plutôt bien dans l'ensemble (même si j'aurais préféré qu'ils utilisent une palette normale pour certains passages). Mais surtout, j'adore le design de la déesse radine. La façon dont le dessinateur a incorporé les différents éléments de la nature dans sa tenue est tout simplement adorable.
- Long Exposure (Kam "Mars" Heyward/Marsoid)
http://longexposurecomic.com/
Jonas Wagner, c'est le nerd, un gentil garçon un peu timide et introverti qui fait du skateboard et qui s'accroche tant bien que mal pour survivre à sa dernière année de lycée malgré son manque évident de confiance en lui. Mitchell Mueller, alias Mitch, c'est la brute qui le martyrise, une petite racaille effrontée qui cultive son image de délinquant et fait régner la terreur autour de lui en se comportant de manière générale comme un sale enfoiré. Les seules choses que les deux adolescents ont en commun, c'est qu'ils fréquentent le même lycée et qu'ils sont tous les deux super mal dans leur peau. Eh oui, même le loubard arrogant n'est pas aussi sûr de lui qu'il le prétend. Alors bien sûr, comme la seule façon qu'il a trouvée pour gérer ses problèmes consiste à frapper ses camarades et à harceler Jonas, le courant a un peu du mal à passer entre les deux garçons. Donc vous imaginez bien que Jonas n'est pas super ravi quand il se retrouve obligé de faire équipe avec le délinquant pour un devoir de sciences environnementales. Mais c'est là que les choses vont prendre une tournure inattendue. Essayant de faire contre mauvaise fortune bon coeur, Jonas va emmener Mitch dans la forêt voisine pour effectuer une enquête de terrain. C'est alors que les deux adolescents tombent sur une inquiétante clôture. Ignorant le panneau d'interdiction et les protestations de Jonas, Mitch franchit la grille et part inspecter les alentours, obligeant son partenaire réticent à le suivre. Ils se retrouvent alors devant un étrange bâtiment ressemblant à un laboratoire. Mais à peine ont-ils commencé à explorer les lieux qu'ils sont repérés par des agents de sécurité. Pris en chasse, ils rebroussent chemin et se réfugient dans la forêt. Mais les deux lycéens ne sont pas au bout de leur surprise. En effet, dans les jours qui suivent l'incident, les deux adolescents vont se rendre compte qu'ils sont en train de développer des super pouvoirs. Mitch peut à présent déplacer les choses avec son esprit, quant à Jonas, il peut désormais manipuler la lumière et générer des rayons d'énergie dévastateurs. Déboussolés et poursuivis par les hommes de main d'une implacable organisation, le nerd et la brute vont devoir mettre leur différend de côté et s'entraider pour échapper à leurs agresseurs et résoudre le mystère de leurs nouveaux pouvoirs (et pourquoi pas finir leur devoir de science, tant qu'à faire). Mais surtout, cette aventure sera l'occasion pour les deux garçons de se rapprocher et d'en apprendre plus sur eux-mêmes. Car comme l'explique l'auteur, "le récit tourne autour de comment ils vont développer des super pouvoirs après un incident dans un étrange centre de recherche, se retrouver poursuivis par une mystérieuse voiture, surmonter des épreuves personnelles, et (le plus important) découvrir à quel point ils sont gay l'un pour l'autre." Avouez que les choses deviennent de plus en plus croustillantes. Pour ne rien vous cacher, j'ai découvert ce webcomic en tombant par hasard sur des illustrations latérales mettant en scène les deux lycéens après qu'ils aient commencé à sortir ensemble. Et bien sûr, ils étaient tellement adorables tous les deux que j'ai tout de suite voulu en savoir plus sur les personnages et leur histoire. Alors j'espère que vous aurez le même genre de déclic en lisant les premières pages. Pour le reste, je vous laisse découvrir la suite par vous-mêmes...
- The Rose (Deedee Magno-Hall et Susan Egan)
http://desnaa.tumblr.com/post/17469.....y-and-the-road
Ceux qui parmi vous suivent la version anglaise de Steven Universe auront tout de suite reconnu les noms des deux chanteuses. Il s'agit en effet des comédiennes qui doublent Perle (Deedee Magno-Hall) et Rose Quartz (Susan Egan). Pour remettre l'extrait dont je vous ai donné le lien dans son contexte, cet enregistrement a été réalisé durant une soirée spéciale au comedy club Hollywood Improv, pour laquelle les deux comédiennes avaient été invitées à monter sur scène pour parler de leur expérience avec la série. Pour l'occasion, elles ont aussi chanté une reprise de la chanson "The Rose", qui avait été écrite pour et interprétée par Bette Midler dans le film du même nom, sorti en 1979. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est tout simplement magique. L'harmonie entre leurs deux voix est belle à en pleurer. Enfin, faire verser des tonneaux de larmes au spectateur, c'est un peu la spécialité de la série, alors ça n'a rien d'étonnant, surtout quand il s'agit d'explorer la relation entre Perle et Rose Quartz. D'ailleurs, comme le font remarquer les deux comédiennes au début de l'extrait, c'est en fait la première fois qu'elles ont l'occasion de chanter ensemble, malgré cette complicité particulière qui unit les deux personnages. Et quand je repense à tout ce qui s'est passé dans le dernier épisode, "A Single Pale Rose", et à tout ce qu'il a remis en perspective, je me dis qu'elles n'auraient pas pu trouver de timing plus approprié. Alors bien sûr, leur performance n'est techniquement pas affiliée à la série, même si ce n'est pas difficile d'imaginer que ce sont vraiment Rose et Perle qui chantent, mais c'est quand même un duo très émouvant. D'autant que la chanson qu'elles ont choisie correspond merveilleusement bien à l'univers narratif de Steven Universe. D'abord, c'est avant tout une réflexion sur la nature profonde de l'amour, ce qui renvoie à l'un des thèmes fondamentaux de la série, mais on retrouve aussi une certaine similarité entre l'imagerie de la chanson et les aventures de Steven. Mais je m'égare. Dans tous les cas, c'est quelque chose que les fans occasionnels ne verront pas forcément (même moi qui m'intéresse quand même beaucoup à l'univers de la série, je suis tombé sur cette page par hasard), alors je me suis dit que c'était une bonne idée de faire circuler l'extrait. Mais Susan Egan et Deedee Magno-Hall sont toutes les deux d'excellentes chanteuses, et ça reste une très belle reprise d'une très belle chanson, alors n'hésitez pas à l'écouter, même si vous n'êtes pas fans de la série.
Bon ben voilà, comme je vous l'avais annoncé, c'était un numéro plutôt tranquille. Si j'arrive à m'en tenir à ce que j'ai prévu, je peux déjà vous dire que la prochaine sélection devrait être un peu plus... épicée, si vous voyez ce que je veux dire. Enfin voilà, je n'ai rien de spécial à ajouter. J'espère que ça vous a plu et à la prochaine fois. Bye-bye.
Sharing is Caring #12
General | Posted 7 years agoBonjour tout le monde.
Fiou, ça fait du bien de vous retrouver après tout ce temps. Ca fait quoi, presque deux mois que je n'ai rien posté. Haha, désolé. Comme j'avais dû vous l'expliquer la dernière fois, je suis en train de bosser sur mon mémoire en ce moment, alors je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à ce genre de projets personnels. Mais j'avais vraiment besoin de m'aérer un peu la tête, alors j'ai pensé que c'était le bon moment pour vous rédiger un nouveau bulletin. ;) Allez, trêve de cérémonies ; vous n'êtes pas là pour ça, je me trompe ? Voici donc la sélection numéro douze, j'espère qu'elle vous plaira.
- DIRTY PAWS (Werewolf Boyfriend)
https://www.youtube.com/watch?v=M0ZtbOeKoV8
Pour commencer, je voulais vous parler de ce petit court-métrage que je trouve tout simplement adorable. Maintenant que je le dis tout haut, c'est un peu pléonastique de dire "petit court-métrage". Et puis qu'est-ce que je raconte, ce n'est pas que je le trouve adorable : sa capacité à vous réchauffer le coeur est objectivement et universellement reconnue. Enfin bref, c'est une petite vidéo de cinq minutes, alors franchement, je ne sais pas trop quoi vous dire qui vous prenne moins de temps à lire qu'à la regarder. Pour faire simple, il s'agit d'un intermède intimiste dans la vie quotidienne d'un jeune couple, seulement, l'un des deux hommes est en fait un loup-garou. La vidéo va les suivre pendant toute une journée et nous présenter leur routine, les petits gestes du quotidien, les imperceptibles marques d'affection, ainsi que les préparatifs dont ils doivent s'occuper en prévision de la nuit de la pleine lune. C'est un petit film super attendrissant. Après tout, un petit-ami à moitié chien ne peut être que super affectueux.
- Le Loup-garou du Campus (Big Wolf on Campus)
https://www.youtube.com/watch?v=cou9QRqa87c
On continue sur le thème de la lycanthropie, puisque, comme je vous l'avais promis dans le numéro spécial sur l'année du Chien, je vais maintenant vous présenter une série canadienne que j'adorais quand j'étais plus jeune : Le Loup-garou du Campus. Je ne me souviens plus des dates exactes, mais elle était diffusée en France il y a une quinzaine d'années. Fiou, c'est loin déjà, mais rien que de repenser à cette série, je sens une bouffée de nostalgie me réchauffer la poitrine. Mais passons plutôt à la suite. L'intrigue se déroule à Pleasantville, une bourgade tranquille des Etats-Unis. Le personnage principal, Tommy Dawkins, est l'archétype absolu du lycéen américain dans les séries télévisées. Quarterback de l'équipe de football, grand, athlétique, c'est le garçon le plus populaire du lycée. Il n'est pas très brillant sur le plan intellectuel, mais dans l'ensemble, c'est un gars plutôt sympa. Un soir, alors qu'il se promène dans la forêt qui borde la ville, il est attaqué par une monstrueuse bête sauvage. Il parvient à réchapper à la créature sans trop de dommages, mais dans les jours qui suivent, le jeune homme commence à remarquer d'étranges changements au niveau de son corps et de sa personnalité. Il devient plus aggressif, sa pilosité se développe de façon anormale, et surtout, il se transforme en homme-animal à chaque fois qu'il ressent une émotion un peu trop violente. Plutôt inquiétants comme symptômes. Si le titre de la série ne vous a pas déjà mis sur la piste, vous comprendrez que Tommy a en fait été attaqué par un loup-garou, et qu'il est à présent en train d'en devenir un lui-même. Désespéré, le jeune homme n'a pas d'autre solution que de se tourner vers la seule personne qui pourra l'aider à comprendre ce qui lui arrive : Merton Dingle, la risée du lycée, un gothique excentrique passionné par tout ce qui concerne l'occultisme et les phénomènes paranormaux. Autant vous dire que la popularité de Tommy va en prendre un sacré coup. Mais ce partenariat improbable va vite se transformer en une indéfectible amitié. Les deux acolytes vont ainsi décider d'allier leurs compétences, l'intelligence de Merton et la force surhumaine de Tommy, pour lutter contre les puissances surnaturelles qui menacent de plonger Pleasantville dans les ténèbres...
Bien sûr, c'est difficile de parler du Loup-garou du Campus sans le comparer à d'autres séries fantastiques qui utilisent la même base narrative. Je pense par exemple à des programmes plus récents comme Teen Wolf. Pour tout vous avouer, la première fois que j'ai entendu parler de Teen Wolf, j'ai cru qu'il s'agissait d'un remake sophistiqué de cette série (ensuite, quand j'ai vu les fanarts que les gens postaient sur tumblr, j'ai cru que c'était le pendant gay et poilu de Twilight, mais c'est une autre histoire...). La différence majeure entre les deux séries se situe au niveau de leur ton respectif. Teen Wolf est une série dramatique plutôt sombre et mature, alors que le Loup-garou du Campus se pense avant tout comme une série d'action légère et humoristique qui n'essaye jamais de se prendre trop au sérieux. Il faut aussi savoir que les deux productions s'inspirent librement de la série culte Buffy contre les Vampires, même si le Loup-garou du Campus se veut plutôt comme une parodie affectueuse que comme un successeur spirituel. En parlant de références, la série est bourrée d'allusions et de clins d'oeil à la culture cinéphilique. C'est d'ailleurs l'un des principaux running gags de la série. A chaque épisode, Merton va établir un parallèle entre la situation dans laquelle ils se trouvent et l'intrigue d'un film. Les deux compères vont ensuite essayer d'appliquer la même solution que les personnages du film ont utilisée pour résoudre le problème... avant d'échouer lamentablement. Mon allusion préférée reste sans doute la référence au Septième Sceau, d'Ingmar Bergman : https://www.youtube.com/watch?v=O7MXMbK2a-0 . Pour ceux qui ne connaissent pas ce film, c'est une réflexion métaphysique portée par l'histoire d'un chevalier qui défie la Mort aux échecs pour sauver sa vie. Tommy, qui s'est retrouvé dans le collimateur de la Grande Faucheuse après l'avoir empêchée de collecter l'âme d'un vieillard, essaye d'utiliser la même ruse : il perd dès le début de la partie et se retrouve obligé de défier la Mort à tous les jeux de société qui lui passent sous la main (enfin, sous la patte) pour gagner du temps. Yahtzee, Puissance 4, ils poussent même le vice jusqu'à lui proposer une partie de Cluedo... Je me souviens encore de cette scène quinze ans après. Bref, passons. La série vaut aussi pour la complicité entre les deux personnages principaux, irrésistibles Brandon Quinn et Danny Smith. C'est un aspect de la série auquel je n'avais jamais fait attention quand j'étais plus jeune, mais maintenant que je la revoie après toutes ces années, je me rends compte que le Loup-garou du Campus était un programme très, très gay. Il ne se passe pas un épisode sans que Merton et Tommy ne fassent quelque chose de vaguement homoérotique. D'ailleurs, je ne résiste pas à la tentation de vous parler d'une fanfic - pornographique, je précise - que j'aime beaucoup, mettant en scène les deux acolytes : https://archiveofourown.org/works/5106275 . Après une soirée désastreuse au cours de laquelle Tommy a blessé la fille avec laquelle il sortait en se transformant involontairement en loup pendant qu'ils faisaient l'amour, Merton propose à son ami de l'aider à se familiariser davantage avec son anatomie animale. En d'autres termes, Merton propose à Tommy de se livrer à une petite expérience pratique durant laquelle le gothique jouera le rôle de sa louve. Au nom de la science, bien sûr, et pas parce qu'il a toujours rêvé de se faire pénétrer sauvagement par la bête qui lui sert de meilleur ami. J'ai hésité pendant un moment avant de me décider à vous parler de cette fanfic, mais honnêtement, elle est vraiment très bien écrite. Non seulement la scène de sexe est très bien amenée et remet en perspective les sentiments et les réflexions des deux protagonistes avec une sensibilité remarquable (en plus d'être une démonstration caniculaire de sensualité et d'affection), mais l'alchimie entre les deux personnages est retranscrite avec une justesse jubilatoire.
- Loup-garou Gokou (IKE Reibun)
https://myreadingmanga.info/ike-rei.....kou-extra-eng/
Attention, le paragraphe suivant est consacré à du contenu nsfw. Rien de vraiment hardcore, mais j'ai pensé que c'était préférable de vous prévenir avant. Dans un village isolé peuplé uniquement de loups-garous, quand la nuit de la pleine lune arrive, tous les habitants se transforment en hommes-bêtes et s'abandonnent à leur instinct le plus bestial : le rut. En clair (de lune XD), c'est un peu comme une gigantesque partouze à ciel ouvert. Durant cette nuit fiévreuse, la coutume veut que chaque habitant se choisisse un partenaire avec lequel il fera l'amour jusqu'au petit matin, dans un tourbillon de sexe et de sensualité sauvage. Ca a l'air amusant dans le principe, mais les choses ne sont pas aussi simples pour Ichi, un jeune loup-garou qui est loin de partager l'enthousiasme électrique de ses congénères pour cette nuit de débauche. En effet, le jeune lycanthrope est plutôt du genre romantique : il ne veut faire l'amour qu'avec la personne dont il est amoureux, le séduisant Goroku. L'ironie de la situation, c'est que Goroku a lui aussi le béguin pour Ichi, mais comme il a la réputation d'être un tombeur invétéré qui couche avec tout ce qui bouge et qu'il ne sait pas exprimer ses sentiments autrement qu'en flirtant comme un play-boy, le jeune garçon ne se rend pas compte que ses avances sont sincères et que Goroku est vraiment amoureux de lui. Mais la nuit approche. Après une petite altercation, Ichi part se réfugier dans la forêt. C'est alors que la lune se lève au-dessus du village. Les villageois se mettent à hurler, leurs corps se couvrent de poils, leurs ongles se transforment en griffes, une frénésie torride s'empare de la population. Le rut a commencé. Seul dans la forêt, Ichi sent son instinct animal qui se réveille. Sans personne avec qui s'accoupler, haletant, le regard vitreux, la fourrure trempée de sueur, le pauvre garçon n'a pas d'autre solution que de se branler vigoureusement pour apaiser la passion brûlante qui lui dévore les entrailles. Pendant ce temps, en ville, Goroku s'est lancé dans une traque désespérée pour retrouver la trace du jeune loup, la seule personne avec laquelle il souhaite partager la nuit, naviguant entre les corps en train de baiser, luttant de toutes ses forces contre les pulsions bestiales qui le poussent à enfoncer sa bite dans le cul du premier venu... Bon, on ne va pas tourner autour du pot, ils finissent par se retrouver et font l'amour comme des bêtes, si vous me pardonnez le calembour. Enfin bref, que pourrais-je vous dire de plus ? Loup-garou Gokou fait partie des premières oeuvres pornographiques que j'ai découvertes, à l'époque où je commençais à explorer ma sexualité, alors bien sûr, comme The Boss and the Mysterious Medicine, il a une importance particulière pour moi. C'est un manga que j'ai toujours trouvé vraiment beau. Allez, reconnaissez-le, Ichi et Goroku sont super craquants, pas vrai ? J'adore la façon dont l'auteur dessine le mélange entre les caractéristiques humaines et animales. Les oreilles, la fourrure, les griffes acérées... Ca ne devrait pas vous surprendre, dans la mesure où je fréquente un site comme FA, mais j'adore ce style de sensualité féroce. Et surtout, les deux protagonistes n'ont pas cette espèce de grâce androgyne que possèdent la plupart des personnages dans les mangas gay japonais. Bon, ils sont encore loins de la catégorie bara, mais cette virilité fiévreuse est tout simplement ébouriffante.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Haha, au final, le numéro de cette semaine aura été entièrement consacré à la thématique du loup-garou. Le plus drôle, c'est que ce n'était même pas prémédité. Au départ, quand j'ai commencé à écrire, la seule chose que j'avais décidée, c'était que j'allais vous parler du Loup-garou du Campus, puisque je l'avais déjà mentionné dans un précédent bulletin. Je me disais que j'allais improviser le reste sur le tas. Puis, à force de parler de loups-garous, j'ai pensé à Dirty Paws et je me suis dit "tiens, pourquoi est-ce que je ne profiterai pas de l'occasion pour vous présenter ce court-métrage ?". Ensuite, en me replongeant dans la série, je me suis laissé envahir par la nostalgie et j'ai repensé à ce doujin que j'adorais, qui mettait lui-aussi en scène des loups-garous, et j'ai réalisé que c'était la façon idéale de conclure cette édition. Et voilà le résultat. Enfin bref, dans tous les cas, j'espère que vous aurez apprécié la sélection de cette semaine, même si je dois reconnaître qu'elle manque un peu de variété. Sur ce, je vous dis salut et à la prochaine.
Fiou, ça fait du bien de vous retrouver après tout ce temps. Ca fait quoi, presque deux mois que je n'ai rien posté. Haha, désolé. Comme j'avais dû vous l'expliquer la dernière fois, je suis en train de bosser sur mon mémoire en ce moment, alors je n'ai pas beaucoup de temps à consacrer à ce genre de projets personnels. Mais j'avais vraiment besoin de m'aérer un peu la tête, alors j'ai pensé que c'était le bon moment pour vous rédiger un nouveau bulletin. ;) Allez, trêve de cérémonies ; vous n'êtes pas là pour ça, je me trompe ? Voici donc la sélection numéro douze, j'espère qu'elle vous plaira.
- DIRTY PAWS (Werewolf Boyfriend)
https://www.youtube.com/watch?v=M0ZtbOeKoV8
Pour commencer, je voulais vous parler de ce petit court-métrage que je trouve tout simplement adorable. Maintenant que je le dis tout haut, c'est un peu pléonastique de dire "petit court-métrage". Et puis qu'est-ce que je raconte, ce n'est pas que je le trouve adorable : sa capacité à vous réchauffer le coeur est objectivement et universellement reconnue. Enfin bref, c'est une petite vidéo de cinq minutes, alors franchement, je ne sais pas trop quoi vous dire qui vous prenne moins de temps à lire qu'à la regarder. Pour faire simple, il s'agit d'un intermède intimiste dans la vie quotidienne d'un jeune couple, seulement, l'un des deux hommes est en fait un loup-garou. La vidéo va les suivre pendant toute une journée et nous présenter leur routine, les petits gestes du quotidien, les imperceptibles marques d'affection, ainsi que les préparatifs dont ils doivent s'occuper en prévision de la nuit de la pleine lune. C'est un petit film super attendrissant. Après tout, un petit-ami à moitié chien ne peut être que super affectueux.
- Le Loup-garou du Campus (Big Wolf on Campus)
https://www.youtube.com/watch?v=cou9QRqa87c
On continue sur le thème de la lycanthropie, puisque, comme je vous l'avais promis dans le numéro spécial sur l'année du Chien, je vais maintenant vous présenter une série canadienne que j'adorais quand j'étais plus jeune : Le Loup-garou du Campus. Je ne me souviens plus des dates exactes, mais elle était diffusée en France il y a une quinzaine d'années. Fiou, c'est loin déjà, mais rien que de repenser à cette série, je sens une bouffée de nostalgie me réchauffer la poitrine. Mais passons plutôt à la suite. L'intrigue se déroule à Pleasantville, une bourgade tranquille des Etats-Unis. Le personnage principal, Tommy Dawkins, est l'archétype absolu du lycéen américain dans les séries télévisées. Quarterback de l'équipe de football, grand, athlétique, c'est le garçon le plus populaire du lycée. Il n'est pas très brillant sur le plan intellectuel, mais dans l'ensemble, c'est un gars plutôt sympa. Un soir, alors qu'il se promène dans la forêt qui borde la ville, il est attaqué par une monstrueuse bête sauvage. Il parvient à réchapper à la créature sans trop de dommages, mais dans les jours qui suivent, le jeune homme commence à remarquer d'étranges changements au niveau de son corps et de sa personnalité. Il devient plus aggressif, sa pilosité se développe de façon anormale, et surtout, il se transforme en homme-animal à chaque fois qu'il ressent une émotion un peu trop violente. Plutôt inquiétants comme symptômes. Si le titre de la série ne vous a pas déjà mis sur la piste, vous comprendrez que Tommy a en fait été attaqué par un loup-garou, et qu'il est à présent en train d'en devenir un lui-même. Désespéré, le jeune homme n'a pas d'autre solution que de se tourner vers la seule personne qui pourra l'aider à comprendre ce qui lui arrive : Merton Dingle, la risée du lycée, un gothique excentrique passionné par tout ce qui concerne l'occultisme et les phénomènes paranormaux. Autant vous dire que la popularité de Tommy va en prendre un sacré coup. Mais ce partenariat improbable va vite se transformer en une indéfectible amitié. Les deux acolytes vont ainsi décider d'allier leurs compétences, l'intelligence de Merton et la force surhumaine de Tommy, pour lutter contre les puissances surnaturelles qui menacent de plonger Pleasantville dans les ténèbres...
Bien sûr, c'est difficile de parler du Loup-garou du Campus sans le comparer à d'autres séries fantastiques qui utilisent la même base narrative. Je pense par exemple à des programmes plus récents comme Teen Wolf. Pour tout vous avouer, la première fois que j'ai entendu parler de Teen Wolf, j'ai cru qu'il s'agissait d'un remake sophistiqué de cette série (ensuite, quand j'ai vu les fanarts que les gens postaient sur tumblr, j'ai cru que c'était le pendant gay et poilu de Twilight, mais c'est une autre histoire...). La différence majeure entre les deux séries se situe au niveau de leur ton respectif. Teen Wolf est une série dramatique plutôt sombre et mature, alors que le Loup-garou du Campus se pense avant tout comme une série d'action légère et humoristique qui n'essaye jamais de se prendre trop au sérieux. Il faut aussi savoir que les deux productions s'inspirent librement de la série culte Buffy contre les Vampires, même si le Loup-garou du Campus se veut plutôt comme une parodie affectueuse que comme un successeur spirituel. En parlant de références, la série est bourrée d'allusions et de clins d'oeil à la culture cinéphilique. C'est d'ailleurs l'un des principaux running gags de la série. A chaque épisode, Merton va établir un parallèle entre la situation dans laquelle ils se trouvent et l'intrigue d'un film. Les deux compères vont ensuite essayer d'appliquer la même solution que les personnages du film ont utilisée pour résoudre le problème... avant d'échouer lamentablement. Mon allusion préférée reste sans doute la référence au Septième Sceau, d'Ingmar Bergman : https://www.youtube.com/watch?v=O7MXMbK2a-0 . Pour ceux qui ne connaissent pas ce film, c'est une réflexion métaphysique portée par l'histoire d'un chevalier qui défie la Mort aux échecs pour sauver sa vie. Tommy, qui s'est retrouvé dans le collimateur de la Grande Faucheuse après l'avoir empêchée de collecter l'âme d'un vieillard, essaye d'utiliser la même ruse : il perd dès le début de la partie et se retrouve obligé de défier la Mort à tous les jeux de société qui lui passent sous la main (enfin, sous la patte) pour gagner du temps. Yahtzee, Puissance 4, ils poussent même le vice jusqu'à lui proposer une partie de Cluedo... Je me souviens encore de cette scène quinze ans après. Bref, passons. La série vaut aussi pour la complicité entre les deux personnages principaux, irrésistibles Brandon Quinn et Danny Smith. C'est un aspect de la série auquel je n'avais jamais fait attention quand j'étais plus jeune, mais maintenant que je la revoie après toutes ces années, je me rends compte que le Loup-garou du Campus était un programme très, très gay. Il ne se passe pas un épisode sans que Merton et Tommy ne fassent quelque chose de vaguement homoérotique. D'ailleurs, je ne résiste pas à la tentation de vous parler d'une fanfic - pornographique, je précise - que j'aime beaucoup, mettant en scène les deux acolytes : https://archiveofourown.org/works/5106275 . Après une soirée désastreuse au cours de laquelle Tommy a blessé la fille avec laquelle il sortait en se transformant involontairement en loup pendant qu'ils faisaient l'amour, Merton propose à son ami de l'aider à se familiariser davantage avec son anatomie animale. En d'autres termes, Merton propose à Tommy de se livrer à une petite expérience pratique durant laquelle le gothique jouera le rôle de sa louve. Au nom de la science, bien sûr, et pas parce qu'il a toujours rêvé de se faire pénétrer sauvagement par la bête qui lui sert de meilleur ami. J'ai hésité pendant un moment avant de me décider à vous parler de cette fanfic, mais honnêtement, elle est vraiment très bien écrite. Non seulement la scène de sexe est très bien amenée et remet en perspective les sentiments et les réflexions des deux protagonistes avec une sensibilité remarquable (en plus d'être une démonstration caniculaire de sensualité et d'affection), mais l'alchimie entre les deux personnages est retranscrite avec une justesse jubilatoire.
- Loup-garou Gokou (IKE Reibun)
https://myreadingmanga.info/ike-rei.....kou-extra-eng/
Attention, le paragraphe suivant est consacré à du contenu nsfw. Rien de vraiment hardcore, mais j'ai pensé que c'était préférable de vous prévenir avant. Dans un village isolé peuplé uniquement de loups-garous, quand la nuit de la pleine lune arrive, tous les habitants se transforment en hommes-bêtes et s'abandonnent à leur instinct le plus bestial : le rut. En clair (de lune XD), c'est un peu comme une gigantesque partouze à ciel ouvert. Durant cette nuit fiévreuse, la coutume veut que chaque habitant se choisisse un partenaire avec lequel il fera l'amour jusqu'au petit matin, dans un tourbillon de sexe et de sensualité sauvage. Ca a l'air amusant dans le principe, mais les choses ne sont pas aussi simples pour Ichi, un jeune loup-garou qui est loin de partager l'enthousiasme électrique de ses congénères pour cette nuit de débauche. En effet, le jeune lycanthrope est plutôt du genre romantique : il ne veut faire l'amour qu'avec la personne dont il est amoureux, le séduisant Goroku. L'ironie de la situation, c'est que Goroku a lui aussi le béguin pour Ichi, mais comme il a la réputation d'être un tombeur invétéré qui couche avec tout ce qui bouge et qu'il ne sait pas exprimer ses sentiments autrement qu'en flirtant comme un play-boy, le jeune garçon ne se rend pas compte que ses avances sont sincères et que Goroku est vraiment amoureux de lui. Mais la nuit approche. Après une petite altercation, Ichi part se réfugier dans la forêt. C'est alors que la lune se lève au-dessus du village. Les villageois se mettent à hurler, leurs corps se couvrent de poils, leurs ongles se transforment en griffes, une frénésie torride s'empare de la population. Le rut a commencé. Seul dans la forêt, Ichi sent son instinct animal qui se réveille. Sans personne avec qui s'accoupler, haletant, le regard vitreux, la fourrure trempée de sueur, le pauvre garçon n'a pas d'autre solution que de se branler vigoureusement pour apaiser la passion brûlante qui lui dévore les entrailles. Pendant ce temps, en ville, Goroku s'est lancé dans une traque désespérée pour retrouver la trace du jeune loup, la seule personne avec laquelle il souhaite partager la nuit, naviguant entre les corps en train de baiser, luttant de toutes ses forces contre les pulsions bestiales qui le poussent à enfoncer sa bite dans le cul du premier venu... Bon, on ne va pas tourner autour du pot, ils finissent par se retrouver et font l'amour comme des bêtes, si vous me pardonnez le calembour. Enfin bref, que pourrais-je vous dire de plus ? Loup-garou Gokou fait partie des premières oeuvres pornographiques que j'ai découvertes, à l'époque où je commençais à explorer ma sexualité, alors bien sûr, comme The Boss and the Mysterious Medicine, il a une importance particulière pour moi. C'est un manga que j'ai toujours trouvé vraiment beau. Allez, reconnaissez-le, Ichi et Goroku sont super craquants, pas vrai ? J'adore la façon dont l'auteur dessine le mélange entre les caractéristiques humaines et animales. Les oreilles, la fourrure, les griffes acérées... Ca ne devrait pas vous surprendre, dans la mesure où je fréquente un site comme FA, mais j'adore ce style de sensualité féroce. Et surtout, les deux protagonistes n'ont pas cette espèce de grâce androgyne que possèdent la plupart des personnages dans les mangas gay japonais. Bon, ils sont encore loins de la catégorie bara, mais cette virilité fiévreuse est tout simplement ébouriffante.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Haha, au final, le numéro de cette semaine aura été entièrement consacré à la thématique du loup-garou. Le plus drôle, c'est que ce n'était même pas prémédité. Au départ, quand j'ai commencé à écrire, la seule chose que j'avais décidée, c'était que j'allais vous parler du Loup-garou du Campus, puisque je l'avais déjà mentionné dans un précédent bulletin. Je me disais que j'allais improviser le reste sur le tas. Puis, à force de parler de loups-garous, j'ai pensé à Dirty Paws et je me suis dit "tiens, pourquoi est-ce que je ne profiterai pas de l'occasion pour vous présenter ce court-métrage ?". Ensuite, en me replongeant dans la série, je me suis laissé envahir par la nostalgie et j'ai repensé à ce doujin que j'adorais, qui mettait lui-aussi en scène des loups-garous, et j'ai réalisé que c'était la façon idéale de conclure cette édition. Et voilà le résultat. Enfin bref, dans tous les cas, j'espère que vous aurez apprécié la sélection de cette semaine, même si je dois reconnaître qu'elle manque un peu de variété. Sur ce, je vous dis salut et à la prochaine.
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General | Posted 8 years agoBonjour tout le monde.
J'espère que vous allez bien et que l'édition spéciale du mois dernier sur le thème de l'année du Chien vous a plu. Comme je vous l'avais annoncé la dernière fois, le numéro d'aujourd'hui sera entièrement consacré à du contenu porno. Alors faites sortir les enfants, préparez votre bouteille de lubrifiant et échauffez-vous les doigts (les miens sont brûlants, à force de taper tout ce texte, parce que oui, je finis toujours par l'introduction). C'est parti.
- Kemono Company (Bear Tail/Chobikuma)
https://myreadingmanga.info/bear-ta.....o-company-eng/
Dans un monde où les humains et les hommes-bêtes cohabitent en bonne entente et où les incidents surnaturels sont monnaie courante, Kumagai, un jeune homme-ours au tempérament fougueux, et son mentor, Inose, un vieil homme-sanglier robuste et bienveillant, travaillent comme mercenaires pour une société spécialisée - entre autres - dans la résolution de problèmes paranormaux. Un jour, ils sont embauchés par un dénommé Hitoshi Monohoshi, un jeune homme d'une vingtaine d'années, propre sur lui, pour enquêter sur une apparition démoniaque. En effet, ça fait maintenant plusieurs mois que le jeune homme est hanté par un oni. Au début, le démon se contenter de l'observer de loin ou de le suivre dans la rue, mais il devient de plus en plus violent avec le temps. Il commence même à agresser l'entourage du pauvre garçon. Devant la détresse du jeune homme, Kumagai et Inose n'ont pas d'autre choix que d'accepter le contrat. Ils se rendent alors tous les trois à l'appartement de Hitoshi pour commencer le travail d'investigation. Sur place, les deux mercenaires n'ont aucun mal à repérer la piste de l'oni. Le problème, c'est qu'ils vont devoir attendre que l'esprit malveillant se manifeste pour pouvoir procéder à l'exorcisme. Alors bien sûr, comme c'est de toute évidence la chose la plus naturelle du monde à faire dans ce genre de situation, l'ours et le sanglier décident de passer le temps en faisant l'amour. Devant leur client... Enfin voilà, l'intrigue est surtout un prétexte pour lancer les personnages dans une séance de bourrage de cul bestial, mais même si la trame narrative n'est pas super sophistiquée, je trouve que ça reste un doujin très sympa à lire. Pour le reste, il contient tout ce qu'on est en droit d'attendre d'un bon manga porno. Les dessins sont vraiment très agréables à regarder, les dialogues se lisent facilement et n'empiètent jamais sur les scènes de sexe, le récit contient pas mal d'humour, et surtout, le design des personnages et la façon sauvage dont ils pratiquent leur sexualité risquent de faire baver tous les amateurs d'hommes virils et poilus à forte carrure. Je ne sais pas si l'auteur a prévu une suite ou si ce dojinshi restera un one-shot, mais franchement, j'aimerais beaucoup retrouver ces personnages dans un second volet. J'adorerais qu'il fasse un épisode centré sur Inose, le vieil homme-sanglier : si l'on en croit les commentaires de Kumagai, sa vie sentimentale a l'air passionnante (et super torride, soit dit en passant). Dans tous les cas, Bear Tail est un auteur que je vous recommande, surtout si vous avez un penchant pour les mangas bara. Comme d'habitude, je ne me priverai pas de vous parler de ses autres oeuvres dans mes futurs bulletins, mais rien ne vous empêche d'aller jeter un coup d'oeil à son travail par vous-même (faites attention par contre, certains de ses dojinshi sont un peu hardcore).
- Korou no Kaigyaku/Jest of the fox and the wolf (Mercuro/Risuou)
https://myreadingmanga.info/mercuro.....itsune-dj-eng/
Comme je vous l'avais promis le mois dernier, voici un excellent dojinshi mettant en scène Gintarô, l'un des personnages principaux de la série Gingitsune. L'avantage, c'est que je n'ai pas besoin de perdre mon temps à vous expliquer les bases de l'intrigue, puisque c'est déjà fait. Mais je vais quand même vous rappeler les points essentiels, au cas où vous n'ayez pas lu l'édition précédente. Gintarô est un esprit renard ; il veille depuis plusieurs siècles sur le temple Saeki, le sanctuaire shintô dont l'héroïne du récit, Makoto, est la prêtresse en titre ; et surtout, comme vous pourrez le constater en entrant ses références sur Google Images, il est super sexy. Pour le reste, je vous renvoie à l'article que j'ai écrit sur la série dans le bulletin précédent. De toute manière, vous n'avez pas vraiment besoin de connaître l'histoire du manga pour apprécier ce doujin, puisque c'est un porn without plot (c'est-à-dire, pour nous autres francophones, un porno sans intrigue). Il a été réalisé par Risuou - aussi connu sous le nom d'emprunt "Mercuro" - qui est un artiste pornographique dont j'adore le travail, alors j'espère qu'il vous plaira aussi. Un jour, Gintarô reçoit la visite de Tetsurô, l'esprit loup*. Ce dernier n'a pas seulement le béguin pour Gintarô, il considère aussi le renard comme son mâle alpha et serait prêt à faire n'importe quoi pour satisfaire les besoins de son "grand frère". Alors bien sûr, quand il voit que Gintarô n'a pas déchargé depuis longtemps, il propose immédiatement au renard d'utiliser sa bouche et son cul pour se vider les couilles. D'abord réticent, Gintarô finit par craquer devant les yeux de chien battu de Tetsurô et accepte de faire l'amour avec le jeune loup. Les deux messagers divins vont alors se lancer dans une après-midi de sexe et de bestialité torride... Comme je vous le disais, la trame narrative de ce dojinshi est assez minimaliste. On ne va pas se mentir, ce doujin vaut surtout pour le sexe ET pour le style graphique absolument irréprochable de Risuou. J'adore ses lignes claires et soignées, sa façon de dessiner la fourrure des personnages pour lui donner cet aspect épais et soyeux qui vous donnent envie de vous blottir dans leurs bras, l'expression de fièvre sur leur visage quand ils font l'amour... Enfin bref, il y a beaucoup d'oeuvres de cet artiste que j'aimerais vous présenter, alors j'espère que ces quelques mots auront suffit à attiser votre curiosité.
Par ailleurs, vous remarquerez que ce doujin inclut aussi un épisode bonus mettant en scène deux autres personnages de la série, Gunji et Watari, une paire d'esprits coqs qui veillent sur un temple dédié à Amaterasu, la déesse du Soleil. Il s'agit en fait de la suite d'un autre dojinshi que Risuou a réalisé sur ces deux personnages : Choukei (Morning Hen), https://e-hentai.org/g/690961/cf77631b80/ . Je préfère vous prévenir, les tags qui figurent sur cette page sont un peu trompeurs. Tout d'abord, Gunji n'est pas un "cuntboy" ; ce qu'il a entre les jambes n'est pas un vagin, mais un cloaque, l'orifice génital qui sert à la reproduction chez la plupart des oiseaux et des reptiles (pourquoi est-ce que Watari possède un pénis à peu près normal par contre, c'est une bonne question). Ensuite, ce n'est pas du mpreg (male pregnancy) à proprement parler, puisque l'oeuf a été introduit dans le cloaque de Gunji au cours d'un jeu sexuel et qu'il n'est jamais précisé si l'oeuf a effectivement été fécondé. Dans tous les cas, si vous n'aimez pas les cloaques ou le egg laying, je vous déconseille de lire ce doujin. Pour les autres, je vous promets que vous allez l'adorer. L'intrigue est d'ailleurs assez cocasse. Afin de se rapprocher spirituellement de leur divinité, qui passe pour être la mère des dieux, Watari propose à Gunji de réaliser une expérience : simuler une mise au monde en enfonçant un oeuf de poule dans son cloaque. On comprend très vite que ce n'est qu'un stratagème inventé par le jeune coq pour voir son confrère dans une position sexy, mais contre toute attente, Gunji accepte la proposition. Le voilà donc sur les fesses et les jambes écartées, essayant désespérément d'enfoncer un oeuf dans ses entrailles, tandis que Watari fait de son mieux pour résister à son envie irrépressible de se jeter bite la première sur l'autre coq...
* Comme je vous l'avais expliqué la dernière fois, c'est un personnage qui n'apparaît que dans le manga, alors ne vous étonnez pas si vous ne le voyez pas pointer le bout de son museau à la fin des douze épisodes de la série animée.
- Mori no Kumasan/The Bear in the Forest (Neyukidou/Takaku Nozomu)
https://myreadingmanga.info/neyukid.....-forest-engjp/
Voilà un doujin qui devrait faire plaisir à tous les amateurs de sexe bestial et de virilité suintante. L'histoire commence à la tombée de la nuit. Un jeune esclave doit se dépêcher de traverser la forêt pour rentrer chez lui et rapporter un paquet à son maître. Pour seul vêtement, la cage de chasteté qui lui comprime les organes génitaux. Mais alors qu'il avance à tâtons dans l'obscurité, le jeune homme tombe nez à nez avec un ours gigantesque. Le garçon se retrouve paralysé par un mélange de surprise et de peur. En effet, les ours sont censés hiberner à cette époque de l'année, et ceux qui ne le font pas sont réputés pour être extrêmement dangereux. Aucune échappatoire. Résigné, l'esclave se prépare à être dévoré par la bête, quand l'ours commence à parler... et lui demande de lui sucer la bite. Autant vous dire que la tension retombe comme un soufflet. Pourtant, l'ursidé est tout à fait sérieux. Il explique alors à l'esclave qu'il n'arrive pas à dormir à cause d'une érection particulièrement violente dont il n'arrive pas à se débarrasser. Il voudrait donc que le jeune homme lui suce la queue et le fasse jouir jusqu'à lui assécher les couilles. Evidemment, l'esclave est un peu dubitatif, mais il doit reconnaître que l'ours est très séduisant. Il peut sentir sa propre bite qui commence à gonfler à l'intérieur de sa cage... A ce moment-là, je parie que ma maîtrise aiguisée de la narration vous a déjà donner l'eau à la bouche et que vous mourrez d'envie de connaître la suite. Eh bien, vous allez devoir la découvrir par vous-même, mouahahaha (bon, en vérité, on sait tous qu'il va lui sucer la bite et qu'ils vont tomber amoureux, mais c'est moins drôle comme ça). Enfin voilà, The Bear in the Forest est un doujin hardcore et bien barré qui ne devrait pas laisser votre braquemard indifférent.
Voilà qui conclut la sélection de cette semaine. J'espère que vous aurez apprécié. Avec le recul, je me rends compte que cette sélection n'est pas très variée en fin de compte. Je veux dire, d'accord, il n'y a que du porno, ça c'était prévu, mais tous les doujin que je vous ai présentés aujourd'hui mettent en scène des personnages au physique assez similaire : Kumagai, Inose, Gintarô, l'ours de The Bear in the Forest... D'ailleurs, deux d'entre eux racontent la rencontre entre un humain et un homme-ours, et la façon dont ils tombent amoureux l'un de l'autre, même si cette partie est moins explicite dans Kemono Company. Il faudra que je fasse plus attention la prochaine fois. En parlant de ça, je ne peux pas vous dire quand est-ce que le prochain numéro sortira, étant donné que je dois travailler sur mon mémoire, mais j'essaierai de le poster le plus tôt possible. En attendant, je vous souhaite une bonne continuation. Au revoir et à la prochaine.
J'espère que vous allez bien et que l'édition spéciale du mois dernier sur le thème de l'année du Chien vous a plu. Comme je vous l'avais annoncé la dernière fois, le numéro d'aujourd'hui sera entièrement consacré à du contenu porno. Alors faites sortir les enfants, préparez votre bouteille de lubrifiant et échauffez-vous les doigts (les miens sont brûlants, à force de taper tout ce texte, parce que oui, je finis toujours par l'introduction). C'est parti.
- Kemono Company (Bear Tail/Chobikuma)
https://myreadingmanga.info/bear-ta.....o-company-eng/
Dans un monde où les humains et les hommes-bêtes cohabitent en bonne entente et où les incidents surnaturels sont monnaie courante, Kumagai, un jeune homme-ours au tempérament fougueux, et son mentor, Inose, un vieil homme-sanglier robuste et bienveillant, travaillent comme mercenaires pour une société spécialisée - entre autres - dans la résolution de problèmes paranormaux. Un jour, ils sont embauchés par un dénommé Hitoshi Monohoshi, un jeune homme d'une vingtaine d'années, propre sur lui, pour enquêter sur une apparition démoniaque. En effet, ça fait maintenant plusieurs mois que le jeune homme est hanté par un oni. Au début, le démon se contenter de l'observer de loin ou de le suivre dans la rue, mais il devient de plus en plus violent avec le temps. Il commence même à agresser l'entourage du pauvre garçon. Devant la détresse du jeune homme, Kumagai et Inose n'ont pas d'autre choix que d'accepter le contrat. Ils se rendent alors tous les trois à l'appartement de Hitoshi pour commencer le travail d'investigation. Sur place, les deux mercenaires n'ont aucun mal à repérer la piste de l'oni. Le problème, c'est qu'ils vont devoir attendre que l'esprit malveillant se manifeste pour pouvoir procéder à l'exorcisme. Alors bien sûr, comme c'est de toute évidence la chose la plus naturelle du monde à faire dans ce genre de situation, l'ours et le sanglier décident de passer le temps en faisant l'amour. Devant leur client... Enfin voilà, l'intrigue est surtout un prétexte pour lancer les personnages dans une séance de bourrage de cul bestial, mais même si la trame narrative n'est pas super sophistiquée, je trouve que ça reste un doujin très sympa à lire. Pour le reste, il contient tout ce qu'on est en droit d'attendre d'un bon manga porno. Les dessins sont vraiment très agréables à regarder, les dialogues se lisent facilement et n'empiètent jamais sur les scènes de sexe, le récit contient pas mal d'humour, et surtout, le design des personnages et la façon sauvage dont ils pratiquent leur sexualité risquent de faire baver tous les amateurs d'hommes virils et poilus à forte carrure. Je ne sais pas si l'auteur a prévu une suite ou si ce dojinshi restera un one-shot, mais franchement, j'aimerais beaucoup retrouver ces personnages dans un second volet. J'adorerais qu'il fasse un épisode centré sur Inose, le vieil homme-sanglier : si l'on en croit les commentaires de Kumagai, sa vie sentimentale a l'air passionnante (et super torride, soit dit en passant). Dans tous les cas, Bear Tail est un auteur que je vous recommande, surtout si vous avez un penchant pour les mangas bara. Comme d'habitude, je ne me priverai pas de vous parler de ses autres oeuvres dans mes futurs bulletins, mais rien ne vous empêche d'aller jeter un coup d'oeil à son travail par vous-même (faites attention par contre, certains de ses dojinshi sont un peu hardcore).
- Korou no Kaigyaku/Jest of the fox and the wolf (Mercuro/Risuou)
https://myreadingmanga.info/mercuro.....itsune-dj-eng/
Comme je vous l'avais promis le mois dernier, voici un excellent dojinshi mettant en scène Gintarô, l'un des personnages principaux de la série Gingitsune. L'avantage, c'est que je n'ai pas besoin de perdre mon temps à vous expliquer les bases de l'intrigue, puisque c'est déjà fait. Mais je vais quand même vous rappeler les points essentiels, au cas où vous n'ayez pas lu l'édition précédente. Gintarô est un esprit renard ; il veille depuis plusieurs siècles sur le temple Saeki, le sanctuaire shintô dont l'héroïne du récit, Makoto, est la prêtresse en titre ; et surtout, comme vous pourrez le constater en entrant ses références sur Google Images, il est super sexy. Pour le reste, je vous renvoie à l'article que j'ai écrit sur la série dans le bulletin précédent. De toute manière, vous n'avez pas vraiment besoin de connaître l'histoire du manga pour apprécier ce doujin, puisque c'est un porn without plot (c'est-à-dire, pour nous autres francophones, un porno sans intrigue). Il a été réalisé par Risuou - aussi connu sous le nom d'emprunt "Mercuro" - qui est un artiste pornographique dont j'adore le travail, alors j'espère qu'il vous plaira aussi. Un jour, Gintarô reçoit la visite de Tetsurô, l'esprit loup*. Ce dernier n'a pas seulement le béguin pour Gintarô, il considère aussi le renard comme son mâle alpha et serait prêt à faire n'importe quoi pour satisfaire les besoins de son "grand frère". Alors bien sûr, quand il voit que Gintarô n'a pas déchargé depuis longtemps, il propose immédiatement au renard d'utiliser sa bouche et son cul pour se vider les couilles. D'abord réticent, Gintarô finit par craquer devant les yeux de chien battu de Tetsurô et accepte de faire l'amour avec le jeune loup. Les deux messagers divins vont alors se lancer dans une après-midi de sexe et de bestialité torride... Comme je vous le disais, la trame narrative de ce dojinshi est assez minimaliste. On ne va pas se mentir, ce doujin vaut surtout pour le sexe ET pour le style graphique absolument irréprochable de Risuou. J'adore ses lignes claires et soignées, sa façon de dessiner la fourrure des personnages pour lui donner cet aspect épais et soyeux qui vous donnent envie de vous blottir dans leurs bras, l'expression de fièvre sur leur visage quand ils font l'amour... Enfin bref, il y a beaucoup d'oeuvres de cet artiste que j'aimerais vous présenter, alors j'espère que ces quelques mots auront suffit à attiser votre curiosité.
Par ailleurs, vous remarquerez que ce doujin inclut aussi un épisode bonus mettant en scène deux autres personnages de la série, Gunji et Watari, une paire d'esprits coqs qui veillent sur un temple dédié à Amaterasu, la déesse du Soleil. Il s'agit en fait de la suite d'un autre dojinshi que Risuou a réalisé sur ces deux personnages : Choukei (Morning Hen), https://e-hentai.org/g/690961/cf77631b80/ . Je préfère vous prévenir, les tags qui figurent sur cette page sont un peu trompeurs. Tout d'abord, Gunji n'est pas un "cuntboy" ; ce qu'il a entre les jambes n'est pas un vagin, mais un cloaque, l'orifice génital qui sert à la reproduction chez la plupart des oiseaux et des reptiles (pourquoi est-ce que Watari possède un pénis à peu près normal par contre, c'est une bonne question). Ensuite, ce n'est pas du mpreg (male pregnancy) à proprement parler, puisque l'oeuf a été introduit dans le cloaque de Gunji au cours d'un jeu sexuel et qu'il n'est jamais précisé si l'oeuf a effectivement été fécondé. Dans tous les cas, si vous n'aimez pas les cloaques ou le egg laying, je vous déconseille de lire ce doujin. Pour les autres, je vous promets que vous allez l'adorer. L'intrigue est d'ailleurs assez cocasse. Afin de se rapprocher spirituellement de leur divinité, qui passe pour être la mère des dieux, Watari propose à Gunji de réaliser une expérience : simuler une mise au monde en enfonçant un oeuf de poule dans son cloaque. On comprend très vite que ce n'est qu'un stratagème inventé par le jeune coq pour voir son confrère dans une position sexy, mais contre toute attente, Gunji accepte la proposition. Le voilà donc sur les fesses et les jambes écartées, essayant désespérément d'enfoncer un oeuf dans ses entrailles, tandis que Watari fait de son mieux pour résister à son envie irrépressible de se jeter bite la première sur l'autre coq...
* Comme je vous l'avais expliqué la dernière fois, c'est un personnage qui n'apparaît que dans le manga, alors ne vous étonnez pas si vous ne le voyez pas pointer le bout de son museau à la fin des douze épisodes de la série animée.
- Mori no Kumasan/The Bear in the Forest (Neyukidou/Takaku Nozomu)
https://myreadingmanga.info/neyukid.....-forest-engjp/
Voilà un doujin qui devrait faire plaisir à tous les amateurs de sexe bestial et de virilité suintante. L'histoire commence à la tombée de la nuit. Un jeune esclave doit se dépêcher de traverser la forêt pour rentrer chez lui et rapporter un paquet à son maître. Pour seul vêtement, la cage de chasteté qui lui comprime les organes génitaux. Mais alors qu'il avance à tâtons dans l'obscurité, le jeune homme tombe nez à nez avec un ours gigantesque. Le garçon se retrouve paralysé par un mélange de surprise et de peur. En effet, les ours sont censés hiberner à cette époque de l'année, et ceux qui ne le font pas sont réputés pour être extrêmement dangereux. Aucune échappatoire. Résigné, l'esclave se prépare à être dévoré par la bête, quand l'ours commence à parler... et lui demande de lui sucer la bite. Autant vous dire que la tension retombe comme un soufflet. Pourtant, l'ursidé est tout à fait sérieux. Il explique alors à l'esclave qu'il n'arrive pas à dormir à cause d'une érection particulièrement violente dont il n'arrive pas à se débarrasser. Il voudrait donc que le jeune homme lui suce la queue et le fasse jouir jusqu'à lui assécher les couilles. Evidemment, l'esclave est un peu dubitatif, mais il doit reconnaître que l'ours est très séduisant. Il peut sentir sa propre bite qui commence à gonfler à l'intérieur de sa cage... A ce moment-là, je parie que ma maîtrise aiguisée de la narration vous a déjà donner l'eau à la bouche et que vous mourrez d'envie de connaître la suite. Eh bien, vous allez devoir la découvrir par vous-même, mouahahaha (bon, en vérité, on sait tous qu'il va lui sucer la bite et qu'ils vont tomber amoureux, mais c'est moins drôle comme ça). Enfin voilà, The Bear in the Forest est un doujin hardcore et bien barré qui ne devrait pas laisser votre braquemard indifférent.
Voilà qui conclut la sélection de cette semaine. J'espère que vous aurez apprécié. Avec le recul, je me rends compte que cette sélection n'est pas très variée en fin de compte. Je veux dire, d'accord, il n'y a que du porno, ça c'était prévu, mais tous les doujin que je vous ai présentés aujourd'hui mettent en scène des personnages au physique assez similaire : Kumagai, Inose, Gintarô, l'ours de The Bear in the Forest... D'ailleurs, deux d'entre eux racontent la rencontre entre un humain et un homme-ours, et la façon dont ils tombent amoureux l'un de l'autre, même si cette partie est moins explicite dans Kemono Company. Il faudra que je fasse plus attention la prochaine fois. En parlant de ça, je ne peux pas vous dire quand est-ce que le prochain numéro sortira, étant donné que je dois travailler sur mon mémoire, mais j'essaierai de le poster le plus tôt possible. En attendant, je vous souhaite une bonne continuation. Au revoir et à la prochaine.
Sharing is Caring #10 - Doggy Style
General | Posted 8 years agoSalut tout le monde.
Comme vous le savez peut-être, vendredi dernier c'était le nouvel an chinois. Ce qui veut dire que nous sommes officiellement entrés dans l'année du Chien, woof ! Il se trouve aussi que j'adore tout ce qui touche à la mythologie et à l'astrologie. Non pas que je croie aux horoscopes ou à ce genre de trucs, moi ce que j'adore, c'est avant tout l'imagerie : les signes du Zodiaque, les symboles planétaires... Alors évidemment, le zodiaque chinois et son cortège d'animaux, c'est une tradition que je trouve fascinante. C'est d'ailleurs amusant de constater que le terme zodiaque est encore plus approprié à l'astrologie chinoise puisque la racine principale du mot signifie en fait "figurine d'animal". Alors bon, je n'ai rien contre la Balance, c'est une constellation très sympa, mais vous allez me dire où est l'animal là-dedans ?! (et avant que vous ne me le fassiez remarqué, je sais qu'il s'agissait à l'origine des pinces du Scorpion ; c'était juste une blague) Mais je sens que je commence à digresser, n'est-il pas. Quoi qu'il en soit, pour commémorer la nouvelle année lunaire, je me suis dit que ça serait sympa de faire une édition spéciale sur le thème du Chien, puisque c'est le signe de cette année (et bien sûr, je n'ai rien trouvé de mieux que de lui donner le nom d'une position sexuelle, tout ça pour un jeu de mots douteux). Voici donc la sélection du jour, consacrée aux toutous de tout poil.
- Gingitsune
https://myanimelist.net/anime/18411/Gingitsune
Ceux d'entre vous qui pratiquent un peu le Japonais, ou qui comme moi ont regardé suffisamment d'animation japonaise pour arriver à reconnaître certains mots, auront tout de suite remarqué que le titre de ce manga-slash-animé signifie en fait "Renard argenté". Alors mettons tout de suite les choses au clair. Je sais que le renard (vulpes vulpes) n'est pas aussi proche du chien (canis lupus familiaris) que le loup (canis lupus), mais puisque ils appartiennent tous les trois à la famille des canidés, je me suis dit que ça restait dans le thème de ce numéro. Et puis vous n'allez pas chipoter pour une histoire de taxinomie... Mais ne perdons plus de temps à discuter des subtilités de la classification animalière et intéressons-nous plutôt à la série dont je voulais vous parler. Gingitsune fait partie de ces mangas "tranches de vie" qui aiment mêler un peu de surnaturel à la vie quotidienne de leurs personnages. C'est une comédie légère et pleine de bons sentiments, alors ne vous attendez pas à un déferlement frénétique d'action et de suspense. Le personnage principal, Makoto Saeki, a perdu sa mère quand elle avait quatre ans. Depuis ce jour, la jeune fille vit seule avec son père qui a repris l'intendance du temple dont la famille de son épouse avait la charge depuis la période Edo. En effet, Makoto - qui est maintenant au lycée - est aussi la dernière héritière d'une longue lignée de prêtresses shintô. En dehors des cours, la jeune fille doit donc aider son père à entretenir le temple et à effectuer les rituels quotidiens. Une occupation plutôt atypique pour une jeune fille de son âge, mais jusque là rien de vraiment extraordinaire. Seulement voilà, comme vous vous en doutez sans doute déjà, l'adolescente possède une mystérieuse faculté. A la mort de sa mère, Makoto a hérité du pouvoir de voir les esprits, un don divin qui se transmet de génération en génération dans sa famille (mais qui ne peut être possédé que par un seul membre de la lignée à la fois). Par conséquent, c'est aussi ce jour-là que la petite fille a fait la connaissance de Gintarô, l'esprit renard qui veille depuis des siècles sur le temple familial. En effet, dans l'univers de Gingitsune, chaque sanctuaire shintô est placé sous la protection d'une paire de messagers divins. D'ailleurs, Gintarô aussi avait un partenaire, un autre esprit renard nommé Kinjirô, mais ce dernier s'est enfui du temple Saeki il y a longtemps pour découvrir le monde. Gintarô ne l'a plus jamais revu depuis. Mais même si le renard n'en parle que très rarement, il est clair que la solitude commence à lui peser. Alors évidemment, il est devenu un peu cynique avec le temps. Mais en dépit de son air patibulaire et de son tempérament bourru, Gintarô est en fait quelqu'un de très gentil. Au fil des années, Makoto et lui sont devenus très proches. C'est un peu comme un grand frère pour la jeune fille. Bien sûr, il leur arrive de se disputer (c'est d'ailleurs comme ça que la série commence), mais il fait toujours de son mieux pour l'aider à gérer ses responsabilités de prêtresse, même si c'est vrai qu'il est un peu flemmard sur les bords (mais comme il a un faible pour les mandarines, Makoto arrive en général à l'amadouer assez facilement). L'apprentie prêtresse va ainsi utiliser les pouvoirs du renard pour aider ses amis et les esprits du voisinage à résoudre leurs problèmes. Mais tout va changer avec l'arrivée au temple Saeki de Satoru Kamio, un jeune homme qui descend lui-aussi d'une lignée de prêtres et qui peut donc également voir les esprits. D'autant que le garçon n'est pas venu tout seul... Enfin voilà, je n'ai pas lu le manga, étant donné qu'il n'est pas encore édité en France, mais j'ai adoré l'adaptation animée de cette série. Les personnages sont très attachants et les décors sont vraiment magnifiques, en particulier les temples et les lieux sacrés du shintôisme (c'est-à-dire, à peu près quatre-vingts pour cent de l'animé). D'ailleurs, j'apprécie aussi la façon dont la série aborde la spiritualité japonaise, même si ce n'est que de manière superficielle. Et puis on ne va pas se mentir, Gintarô est tellement sexy. Ca m'étonne qu'il n'y ait pas plus de fanarts de lui sur FA. Non mais regardez-le : https://www.google.fr/search?q=gintaro+gingitsune&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwie-5rUlK7ZAhWHK8AKHQH1ACMQ_AUICigB ! Il est tellement beau, avec sa carrure large et robuste qui transpire la virilité, ses grosses pattes puissantes, son épaisse fourrure blanche et son petit air renfrogné. Pour tout vous avouer, j'avais aussi prévu de vous donner les références d'un doujin porno que j'adore, le mettant en scène avec Tetsurô, un esprit loup qui n'apparaît que dans le manga. Mais en fin de compte, je me suis dit qu'il valait mieux que je ne mélange pas des contenus adultes avec du tout public. Alors ça sera pour la prochaine fois. D'autant que c'est un artiste pornographique dont j'aime vraiment le travail...
- Le Paradis des chiens (Sayuri Tatsuyama, d'après une oeuvre originale de Yukoh Matsui et Marco Tanaka)
http://www.glenatmanga.com/le-parad.....2344003503.htm
Pour beaucoup d'entre nous, un chien n'est pas seulement un animal de compagnie, c'est un ami, un membre de la famille. Alors bien sûr, sa mort nous laisse complètement inconsolable. On a beau essayer de rationaliser la situation, en se disant par exemple que d'une manière ou d'une autre c'était inévitable, étant donné la différence extrême entre l'espérance de vie d'un chien et celle d'un homme, quand on perd quelqu'un qu'on aime, même si ce n'est qu'un sac à puces, c'est difficile de se relever. Qui n'a jamais rêvé de revoir une dernière fois son compagnon poilu, de savoir si tout va bien de l'autre côté, s'il est heureux là où il se trouve, s'il s'est fait de nouveaux amis ? Avec Le Paradis des chiens, les trois auteurs essayent de répondre à ces questions en proposant leur propre version de ce qui attend les chiens après la mort. Je préfère vous prévenir, si vous venez effectivement de perdre votre chien, ce manga ne risque pas de vous aider à retrouver le moral, étant donné qu'il ne fera sans doute que rouvrir la plaie. Mais dans tous les autres cas, c'est une excellente série "feel good", pleine de bons sentiments, d'espoir et d'adorables toutous. Comme Gingitsune, Le Paradis des chiens est un manga "tranches de vie", mais contrairement aux aventures de l'apprentie prêtresse et du renard bourru, il n'y a pas de cadres ou de personnages récurrents, à l'exception du pays où vivent les chiens morts et du chihuahua facteur. Chaque chapitre raconte la vie d'un chien en particulier, sa relation avec son maître, les cironstances de son décès et son devenir après la mort, au paradis des chiens (title drop !). En fait, chaque histoire suit à peu près le même schéma. On commence par assister à la rencontre entre le chien et son futur maître, en général un enfant ; on les regarde ensuite grandir ensemble, jouer, devenir amis, s'attacher l'un à l'autre ; puis le chien meurt. Vieillesse, accident, maladie, presque tous les cas de figure sont explorés. Le maître, accablé par le chagrin, va alors recevoir une lettre, signée par son chien. Celui-ci lui explique qu'il lui écrit depuis le paradis. Il va ensuite raconter à son maître ce qu'il est devenu, toutes les choses qu'il a faites depuis sa mort, tous les nouveaux amis qu'il a rencontrés dans l'au-delà. Mais surtout, il ve le remercier pour tous les bons moments qu'ils ont partagés ensemble et pour tout l'amour qu'il lui a donné. Grâce à cette lettre, le maître va finalement pouvoir faire son deuil, et son chien va pouvoir reposer en paix, sachant que son maître a enfin retrouver la force d'aller de l'avant... Normalement, c'est à ce moment-là que votre coeur se met à fondre et que vous vous rendez compte que vous n'avez plus de mouchoirs. Je vous avez dit que c'était une série "feel good". Bien sûr, c'est difficile pour moi de lire ce manga sans penser au film Charlie, https://www.youtube.com/watch?v=QPXBGgqLl5Q (All Dogs go to Heaven, https://www.youtube.com/watch?v=6ApPZWj05U8 ), qui était l'un de mes films préférés quand j'étais petit (il l'est toujours, d'ailleurs, même avec toute la concurrence supplémentaire, nostalgie oblige). Mais à part l'idée d'explorer ce qui arrive aux chiens après la mort, il faut reconnaître que les deux oeuvres n'ont pas beaucoup de points communs... Dans tous les cas, Le Paradis des chiens est un petit manga adorable qui ne manquera pas de vous donner le sourire aux lèvres. En tout cas si vous aimez les chiens (mais si ce n'est pas le cas, alors franchement pourquoi est-ce que vous avez continué à lire cet article après le premier paragraphe ? tout le numéro est consacré aux chiens !).
- Solatorobo - Red the Hunter (Namco Bandai)
https://www.youtube.com/watch?v=ftH2JHZY4Uk
Vous vous souvenez peut-être de cette illustration, http://www.furaffinity.net/view/25464562/ , que mon ami Dudebulge avait eu la gentillesse de réaliser pour moi et dont je vous avais parlée il y a deux-trois mois. Et bien ce gentilhomme poilu à l'air hirsute est justement un personnage de ce jeu ! (pour information, il s'appelle Québec, et comme vous pouvez le constater grâce au talent de mon ami, il est super sexy) Pour tout vous avouer, ça fait déjà un moment que je veux vous parler de Solatorobo, mais aussi bizarre que ça puisse paraître, l'opportunité ne s'est jamais présentée. Alors je me suis dit qu'un numéro ayant pour thème l'année du Chien, c'était l'occasion idéale, puisque le personnage principal du jeu appartient justement à une race d'hommes-chiens. Et si je voulais tellement vous parler de ce jeu, c'est pour réparer ce qui est - à mon avis - une énorme injustice. Je fais bien sûr référence au cruel manque de reconnaissance dont le jeu est victime depuis sa sortie. Attention, je ne dis pas que le jeu a fait un flop (en tout cas, il a eu suffisamment de succès pour que le studio envisage de produire une suite), mais je trouve qu'il ne bénéficie pas de la notoriété qu'un jeu de cette qualité mérite, en particulier auprès des membres de la communauté furry. Vous vous souvenez quand Zootopie a été annoncé, le film avait été vaguement critiqué parce qu'il essayait apparemment un peu trop de faire plaisir au public furry de Disney. C'est pareil avec Solatorobo : peu importe sa bande-son magnifique ou son univers fascinant ou ses personnages attachants ou son intrigue pleine de suspense, c'est un jeu à propos d'un garçon-chien alors évidemment tout le monde s'en fout. Même dans la communauté furry, le jeu n'est pas très connu. Alors okay, Solatorobo n'a pas des tigres strip-teaseurs dans des caleçons moule-burnes à paillettes, mais il a largement de quoi combler les amateurs de boules de poils. Bon, je suis presque sûr que ce n'était pas intentionnel de la part du développeur - je dis bien presque - étant donné que le kemono est une tradition artistique ancrée depuis très longtemps dans le paysage pictural japonais, mais c'est quand même dommage de voir la communauté furry négliger un univers qui semble pourtant avoir été fait sur mesure pour satisfaire ses goûts. Je vous l'accorde, le jeu est sorti en 2010, une époque où la communauté furry n'était peut-être pas aussi florissante qu'aujourd'hui, et le département marketing de Namco Bandai n'est peut-être pas aussi important que celui de Disney, mais c'est frustrant qu'un jeu de cette qualité passe à côté de son public évident (même si vous n'avez évidemment pas besoin d'être un furry pour apprécier ce jeu ; il reste excellent même sans cette valeur ajoutée). Heureusement que je suis là pour remédier à cette aberration (ben quoi, moi aussi j'ai le droit de masser mon ego de temps en temps). Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Solatorobo est un jeu de type action-RPG se déroulant dans un monde fantastique constitué de petites îles flottant dans le ciel au-dessus d'une impénétrable mer de nuages. A cause des courants de plasma qui agitent la couche nuageuse et empêchent quiconque de la traverser, personne n'a jamais vu à quoi ressemble la surface de la planète. Dans ce monde céleste vivent deux races d'hommes-animaux : les Caninu, des hommes-chiens réputés pour leur robustesse et leur tempérament affectueux, et les Felineko, des hommes-chats versés dans la magie et généralement plus réservés que leurs amis canins. En résumé, des chiens et des chats... Les deux races vivent ainsi en harmonie au-dessus des nuages où ils ont fondé leurs villes et leurs pays. L'histoire commence dans l'Etat de Shepherd, une république pacifique regroupant une douzaine d'îles. Red Savarin, un jeune Caninu de 17 ans, vit avec sa soeur adoptive, Chocolat, dans leur vaisseau volant, l'Asmodeus. Pour gagner leur vie, les deux orphelins travaillent comme mercenaires : Chocolat s'occupe de la logistique et du soutien radio, tandis que Red effectue le travail de terrain. Pour cela, il pilote un petit - mais puissant - robot de manutention, le Dahak, avec lequel il peut soulever de lourdes charges, lancer des objets, détruire des obstacles et combattre les ennemis qui se dressent sur sa route. Un jour, Red se voit confier une mission spéciale par Québec, un vieux chasseur à la retraite qui l'a déjà sorti plusieurs fois du pétrin. Le jeune Caninu va devoir pénétrer dans un des vaisseaux de guerre du Kurvaz, la plus grande guilde de mercenaires de la région, pour récupérer un document confidentiel. Malheureusement, la mission tourne mal et Red se retrouve obligé de fuir le vaisseau en perdition. Il a tout juste le temps d'emporter avec lui le mystérieux médaillon qu'il a trouvé dans le coffre de la forteresse volante. Mais alors qu'il s'apprête à quitter le vaisseau, Red tombe sur un jeune Felineko évanoui. De toute évidence, le petit félin n'appartient pas au Kurvaz. Le Caninu, qui ne peut décemment pas l'abandonner dans un vaisseau en flammes, décide de l'emmener avec lui et rejoint l'Asmodeus. C'est alors qu'une créature gigantesque apparaît au large de la mer de nuages : le Lares. Mais Red et sa soeur n'ont pas le temps de s'en préoccuper : l'heure est venue de faire les présentations avec leur nouvel invité. Ils apprennent que le Felineko s'appelle Elh. D'une manière ou d'une autre, le mystérieux félin est lié au Lares et au médaillon que Red a trouvé dans le vaisseau. Apprenant que ses hôtes sont des mercenaires, Elh propose de les engager pour accomplir une périlleuse mission : l'aider à retrouver les trois clés de cristal qui lui permettront d'ouvrir les portes de la terre sacrée, où la magie du jeune félin pourra être utilisée pour sceller une nouvelle fois le Lares. Cette quête finira par les entraîner de l'autre côté de la mer de nuages, où ils découvriront la terrible vérité sur les origines de leur monde. Ainsi commence l'histoire de Red, le chasseur qui a du chien... désolé... Enfin voilà, je ne peux pas vous recommander de jouer au jeu, étant donné qu'il est devenu très difficile à trouver, même d'occasion, mais je vous invite au moins à le regarder en let's play. Pour le reste, j'ai déjà évoqué les différentes raisons pour lesquelles j'adore ce jeu. Ses personnages, son histoire, son univers, le monde de Solatorobo est vraiment très soigné. Bien sûr, le jeu est limité technologiquement par les capacités graphiques de la DS, mais ça n'en est pas moins une aventure magnifique.
Bon, ben, voilà, c'est terminé pour aujourd'hui. J'espère que vous aurez apprécié cette édition spéciale "Année du Chien". Bien sûr, les oeuvres mettant en vedette le meilleur ami de l'homme sont très nombreuses. Cette sélection aurait donc pu être très différente si ces trois oeuvres n'avaient pas été les premières à bondir dans mon esprit quand j'ai choisi le thème de ce bulletin. Pendant un moment, j'ai hésité à vous parler d'une série canadienne que j'adorais quand j'étais plus jeune, Le Loup-garou du Campus (Big Wolf on Campus), mais je me suis dit qu'avec Gingitsune et Solatorobo, ça allait faire un peu beaucoup. Ca sera pour une prochaine fois. En parlant de prochaine fois, je préfère vous prévenir tout de suite que le prochain numéro sera sans doute entièrement consacré à du contenu nsfw. J'ai encore beaucoup de retard dans ma liste de doujins pornos... Je ne peux pas vous dire quand est-ce que ce numéro sortira (avant l'année du cochon, j'espère), mais ça devrait être dans la première quinzaine de Mars. Allez, au revoir tout le monde et à la prochaine. :)
Comme vous le savez peut-être, vendredi dernier c'était le nouvel an chinois. Ce qui veut dire que nous sommes officiellement entrés dans l'année du Chien, woof ! Il se trouve aussi que j'adore tout ce qui touche à la mythologie et à l'astrologie. Non pas que je croie aux horoscopes ou à ce genre de trucs, moi ce que j'adore, c'est avant tout l'imagerie : les signes du Zodiaque, les symboles planétaires... Alors évidemment, le zodiaque chinois et son cortège d'animaux, c'est une tradition que je trouve fascinante. C'est d'ailleurs amusant de constater que le terme zodiaque est encore plus approprié à l'astrologie chinoise puisque la racine principale du mot signifie en fait "figurine d'animal". Alors bon, je n'ai rien contre la Balance, c'est une constellation très sympa, mais vous allez me dire où est l'animal là-dedans ?! (et avant que vous ne me le fassiez remarqué, je sais qu'il s'agissait à l'origine des pinces du Scorpion ; c'était juste une blague) Mais je sens que je commence à digresser, n'est-il pas. Quoi qu'il en soit, pour commémorer la nouvelle année lunaire, je me suis dit que ça serait sympa de faire une édition spéciale sur le thème du Chien, puisque c'est le signe de cette année (et bien sûr, je n'ai rien trouvé de mieux que de lui donner le nom d'une position sexuelle, tout ça pour un jeu de mots douteux). Voici donc la sélection du jour, consacrée aux toutous de tout poil.
- Gingitsune
https://myanimelist.net/anime/18411/Gingitsune
Ceux d'entre vous qui pratiquent un peu le Japonais, ou qui comme moi ont regardé suffisamment d'animation japonaise pour arriver à reconnaître certains mots, auront tout de suite remarqué que le titre de ce manga-slash-animé signifie en fait "Renard argenté". Alors mettons tout de suite les choses au clair. Je sais que le renard (vulpes vulpes) n'est pas aussi proche du chien (canis lupus familiaris) que le loup (canis lupus), mais puisque ils appartiennent tous les trois à la famille des canidés, je me suis dit que ça restait dans le thème de ce numéro. Et puis vous n'allez pas chipoter pour une histoire de taxinomie... Mais ne perdons plus de temps à discuter des subtilités de la classification animalière et intéressons-nous plutôt à la série dont je voulais vous parler. Gingitsune fait partie de ces mangas "tranches de vie" qui aiment mêler un peu de surnaturel à la vie quotidienne de leurs personnages. C'est une comédie légère et pleine de bons sentiments, alors ne vous attendez pas à un déferlement frénétique d'action et de suspense. Le personnage principal, Makoto Saeki, a perdu sa mère quand elle avait quatre ans. Depuis ce jour, la jeune fille vit seule avec son père qui a repris l'intendance du temple dont la famille de son épouse avait la charge depuis la période Edo. En effet, Makoto - qui est maintenant au lycée - est aussi la dernière héritière d'une longue lignée de prêtresses shintô. En dehors des cours, la jeune fille doit donc aider son père à entretenir le temple et à effectuer les rituels quotidiens. Une occupation plutôt atypique pour une jeune fille de son âge, mais jusque là rien de vraiment extraordinaire. Seulement voilà, comme vous vous en doutez sans doute déjà, l'adolescente possède une mystérieuse faculté. A la mort de sa mère, Makoto a hérité du pouvoir de voir les esprits, un don divin qui se transmet de génération en génération dans sa famille (mais qui ne peut être possédé que par un seul membre de la lignée à la fois). Par conséquent, c'est aussi ce jour-là que la petite fille a fait la connaissance de Gintarô, l'esprit renard qui veille depuis des siècles sur le temple familial. En effet, dans l'univers de Gingitsune, chaque sanctuaire shintô est placé sous la protection d'une paire de messagers divins. D'ailleurs, Gintarô aussi avait un partenaire, un autre esprit renard nommé Kinjirô, mais ce dernier s'est enfui du temple Saeki il y a longtemps pour découvrir le monde. Gintarô ne l'a plus jamais revu depuis. Mais même si le renard n'en parle que très rarement, il est clair que la solitude commence à lui peser. Alors évidemment, il est devenu un peu cynique avec le temps. Mais en dépit de son air patibulaire et de son tempérament bourru, Gintarô est en fait quelqu'un de très gentil. Au fil des années, Makoto et lui sont devenus très proches. C'est un peu comme un grand frère pour la jeune fille. Bien sûr, il leur arrive de se disputer (c'est d'ailleurs comme ça que la série commence), mais il fait toujours de son mieux pour l'aider à gérer ses responsabilités de prêtresse, même si c'est vrai qu'il est un peu flemmard sur les bords (mais comme il a un faible pour les mandarines, Makoto arrive en général à l'amadouer assez facilement). L'apprentie prêtresse va ainsi utiliser les pouvoirs du renard pour aider ses amis et les esprits du voisinage à résoudre leurs problèmes. Mais tout va changer avec l'arrivée au temple Saeki de Satoru Kamio, un jeune homme qui descend lui-aussi d'une lignée de prêtres et qui peut donc également voir les esprits. D'autant que le garçon n'est pas venu tout seul... Enfin voilà, je n'ai pas lu le manga, étant donné qu'il n'est pas encore édité en France, mais j'ai adoré l'adaptation animée de cette série. Les personnages sont très attachants et les décors sont vraiment magnifiques, en particulier les temples et les lieux sacrés du shintôisme (c'est-à-dire, à peu près quatre-vingts pour cent de l'animé). D'ailleurs, j'apprécie aussi la façon dont la série aborde la spiritualité japonaise, même si ce n'est que de manière superficielle. Et puis on ne va pas se mentir, Gintarô est tellement sexy. Ca m'étonne qu'il n'y ait pas plus de fanarts de lui sur FA. Non mais regardez-le : https://www.google.fr/search?q=gintaro+gingitsune&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwie-5rUlK7ZAhWHK8AKHQH1ACMQ_AUICigB ! Il est tellement beau, avec sa carrure large et robuste qui transpire la virilité, ses grosses pattes puissantes, son épaisse fourrure blanche et son petit air renfrogné. Pour tout vous avouer, j'avais aussi prévu de vous donner les références d'un doujin porno que j'adore, le mettant en scène avec Tetsurô, un esprit loup qui n'apparaît que dans le manga. Mais en fin de compte, je me suis dit qu'il valait mieux que je ne mélange pas des contenus adultes avec du tout public. Alors ça sera pour la prochaine fois. D'autant que c'est un artiste pornographique dont j'aime vraiment le travail...
- Le Paradis des chiens (Sayuri Tatsuyama, d'après une oeuvre originale de Yukoh Matsui et Marco Tanaka)
http://www.glenatmanga.com/le-parad.....2344003503.htm
Pour beaucoup d'entre nous, un chien n'est pas seulement un animal de compagnie, c'est un ami, un membre de la famille. Alors bien sûr, sa mort nous laisse complètement inconsolable. On a beau essayer de rationaliser la situation, en se disant par exemple que d'une manière ou d'une autre c'était inévitable, étant donné la différence extrême entre l'espérance de vie d'un chien et celle d'un homme, quand on perd quelqu'un qu'on aime, même si ce n'est qu'un sac à puces, c'est difficile de se relever. Qui n'a jamais rêvé de revoir une dernière fois son compagnon poilu, de savoir si tout va bien de l'autre côté, s'il est heureux là où il se trouve, s'il s'est fait de nouveaux amis ? Avec Le Paradis des chiens, les trois auteurs essayent de répondre à ces questions en proposant leur propre version de ce qui attend les chiens après la mort. Je préfère vous prévenir, si vous venez effectivement de perdre votre chien, ce manga ne risque pas de vous aider à retrouver le moral, étant donné qu'il ne fera sans doute que rouvrir la plaie. Mais dans tous les autres cas, c'est une excellente série "feel good", pleine de bons sentiments, d'espoir et d'adorables toutous. Comme Gingitsune, Le Paradis des chiens est un manga "tranches de vie", mais contrairement aux aventures de l'apprentie prêtresse et du renard bourru, il n'y a pas de cadres ou de personnages récurrents, à l'exception du pays où vivent les chiens morts et du chihuahua facteur. Chaque chapitre raconte la vie d'un chien en particulier, sa relation avec son maître, les cironstances de son décès et son devenir après la mort, au paradis des chiens (title drop !). En fait, chaque histoire suit à peu près le même schéma. On commence par assister à la rencontre entre le chien et son futur maître, en général un enfant ; on les regarde ensuite grandir ensemble, jouer, devenir amis, s'attacher l'un à l'autre ; puis le chien meurt. Vieillesse, accident, maladie, presque tous les cas de figure sont explorés. Le maître, accablé par le chagrin, va alors recevoir une lettre, signée par son chien. Celui-ci lui explique qu'il lui écrit depuis le paradis. Il va ensuite raconter à son maître ce qu'il est devenu, toutes les choses qu'il a faites depuis sa mort, tous les nouveaux amis qu'il a rencontrés dans l'au-delà. Mais surtout, il ve le remercier pour tous les bons moments qu'ils ont partagés ensemble et pour tout l'amour qu'il lui a donné. Grâce à cette lettre, le maître va finalement pouvoir faire son deuil, et son chien va pouvoir reposer en paix, sachant que son maître a enfin retrouver la force d'aller de l'avant... Normalement, c'est à ce moment-là que votre coeur se met à fondre et que vous vous rendez compte que vous n'avez plus de mouchoirs. Je vous avez dit que c'était une série "feel good". Bien sûr, c'est difficile pour moi de lire ce manga sans penser au film Charlie, https://www.youtube.com/watch?v=QPXBGgqLl5Q (All Dogs go to Heaven, https://www.youtube.com/watch?v=6ApPZWj05U8 ), qui était l'un de mes films préférés quand j'étais petit (il l'est toujours, d'ailleurs, même avec toute la concurrence supplémentaire, nostalgie oblige). Mais à part l'idée d'explorer ce qui arrive aux chiens après la mort, il faut reconnaître que les deux oeuvres n'ont pas beaucoup de points communs... Dans tous les cas, Le Paradis des chiens est un petit manga adorable qui ne manquera pas de vous donner le sourire aux lèvres. En tout cas si vous aimez les chiens (mais si ce n'est pas le cas, alors franchement pourquoi est-ce que vous avez continué à lire cet article après le premier paragraphe ? tout le numéro est consacré aux chiens !).
- Solatorobo - Red the Hunter (Namco Bandai)
https://www.youtube.com/watch?v=ftH2JHZY4Uk
Vous vous souvenez peut-être de cette illustration, http://www.furaffinity.net/view/25464562/ , que mon ami Dudebulge avait eu la gentillesse de réaliser pour moi et dont je vous avais parlée il y a deux-trois mois. Et bien ce gentilhomme poilu à l'air hirsute est justement un personnage de ce jeu ! (pour information, il s'appelle Québec, et comme vous pouvez le constater grâce au talent de mon ami, il est super sexy) Pour tout vous avouer, ça fait déjà un moment que je veux vous parler de Solatorobo, mais aussi bizarre que ça puisse paraître, l'opportunité ne s'est jamais présentée. Alors je me suis dit qu'un numéro ayant pour thème l'année du Chien, c'était l'occasion idéale, puisque le personnage principal du jeu appartient justement à une race d'hommes-chiens. Et si je voulais tellement vous parler de ce jeu, c'est pour réparer ce qui est - à mon avis - une énorme injustice. Je fais bien sûr référence au cruel manque de reconnaissance dont le jeu est victime depuis sa sortie. Attention, je ne dis pas que le jeu a fait un flop (en tout cas, il a eu suffisamment de succès pour que le studio envisage de produire une suite), mais je trouve qu'il ne bénéficie pas de la notoriété qu'un jeu de cette qualité mérite, en particulier auprès des membres de la communauté furry. Vous vous souvenez quand Zootopie a été annoncé, le film avait été vaguement critiqué parce qu'il essayait apparemment un peu trop de faire plaisir au public furry de Disney. C'est pareil avec Solatorobo : peu importe sa bande-son magnifique ou son univers fascinant ou ses personnages attachants ou son intrigue pleine de suspense, c'est un jeu à propos d'un garçon-chien alors évidemment tout le monde s'en fout. Même dans la communauté furry, le jeu n'est pas très connu. Alors okay, Solatorobo n'a pas des tigres strip-teaseurs dans des caleçons moule-burnes à paillettes, mais il a largement de quoi combler les amateurs de boules de poils. Bon, je suis presque sûr que ce n'était pas intentionnel de la part du développeur - je dis bien presque - étant donné que le kemono est une tradition artistique ancrée depuis très longtemps dans le paysage pictural japonais, mais c'est quand même dommage de voir la communauté furry négliger un univers qui semble pourtant avoir été fait sur mesure pour satisfaire ses goûts. Je vous l'accorde, le jeu est sorti en 2010, une époque où la communauté furry n'était peut-être pas aussi florissante qu'aujourd'hui, et le département marketing de Namco Bandai n'est peut-être pas aussi important que celui de Disney, mais c'est frustrant qu'un jeu de cette qualité passe à côté de son public évident (même si vous n'avez évidemment pas besoin d'être un furry pour apprécier ce jeu ; il reste excellent même sans cette valeur ajoutée). Heureusement que je suis là pour remédier à cette aberration (ben quoi, moi aussi j'ai le droit de masser mon ego de temps en temps). Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Solatorobo est un jeu de type action-RPG se déroulant dans un monde fantastique constitué de petites îles flottant dans le ciel au-dessus d'une impénétrable mer de nuages. A cause des courants de plasma qui agitent la couche nuageuse et empêchent quiconque de la traverser, personne n'a jamais vu à quoi ressemble la surface de la planète. Dans ce monde céleste vivent deux races d'hommes-animaux : les Caninu, des hommes-chiens réputés pour leur robustesse et leur tempérament affectueux, et les Felineko, des hommes-chats versés dans la magie et généralement plus réservés que leurs amis canins. En résumé, des chiens et des chats... Les deux races vivent ainsi en harmonie au-dessus des nuages où ils ont fondé leurs villes et leurs pays. L'histoire commence dans l'Etat de Shepherd, une république pacifique regroupant une douzaine d'îles. Red Savarin, un jeune Caninu de 17 ans, vit avec sa soeur adoptive, Chocolat, dans leur vaisseau volant, l'Asmodeus. Pour gagner leur vie, les deux orphelins travaillent comme mercenaires : Chocolat s'occupe de la logistique et du soutien radio, tandis que Red effectue le travail de terrain. Pour cela, il pilote un petit - mais puissant - robot de manutention, le Dahak, avec lequel il peut soulever de lourdes charges, lancer des objets, détruire des obstacles et combattre les ennemis qui se dressent sur sa route. Un jour, Red se voit confier une mission spéciale par Québec, un vieux chasseur à la retraite qui l'a déjà sorti plusieurs fois du pétrin. Le jeune Caninu va devoir pénétrer dans un des vaisseaux de guerre du Kurvaz, la plus grande guilde de mercenaires de la région, pour récupérer un document confidentiel. Malheureusement, la mission tourne mal et Red se retrouve obligé de fuir le vaisseau en perdition. Il a tout juste le temps d'emporter avec lui le mystérieux médaillon qu'il a trouvé dans le coffre de la forteresse volante. Mais alors qu'il s'apprête à quitter le vaisseau, Red tombe sur un jeune Felineko évanoui. De toute évidence, le petit félin n'appartient pas au Kurvaz. Le Caninu, qui ne peut décemment pas l'abandonner dans un vaisseau en flammes, décide de l'emmener avec lui et rejoint l'Asmodeus. C'est alors qu'une créature gigantesque apparaît au large de la mer de nuages : le Lares. Mais Red et sa soeur n'ont pas le temps de s'en préoccuper : l'heure est venue de faire les présentations avec leur nouvel invité. Ils apprennent que le Felineko s'appelle Elh. D'une manière ou d'une autre, le mystérieux félin est lié au Lares et au médaillon que Red a trouvé dans le vaisseau. Apprenant que ses hôtes sont des mercenaires, Elh propose de les engager pour accomplir une périlleuse mission : l'aider à retrouver les trois clés de cristal qui lui permettront d'ouvrir les portes de la terre sacrée, où la magie du jeune félin pourra être utilisée pour sceller une nouvelle fois le Lares. Cette quête finira par les entraîner de l'autre côté de la mer de nuages, où ils découvriront la terrible vérité sur les origines de leur monde. Ainsi commence l'histoire de Red, le chasseur qui a du chien... désolé... Enfin voilà, je ne peux pas vous recommander de jouer au jeu, étant donné qu'il est devenu très difficile à trouver, même d'occasion, mais je vous invite au moins à le regarder en let's play. Pour le reste, j'ai déjà évoqué les différentes raisons pour lesquelles j'adore ce jeu. Ses personnages, son histoire, son univers, le monde de Solatorobo est vraiment très soigné. Bien sûr, le jeu est limité technologiquement par les capacités graphiques de la DS, mais ça n'en est pas moins une aventure magnifique.
Bon, ben, voilà, c'est terminé pour aujourd'hui. J'espère que vous aurez apprécié cette édition spéciale "Année du Chien". Bien sûr, les oeuvres mettant en vedette le meilleur ami de l'homme sont très nombreuses. Cette sélection aurait donc pu être très différente si ces trois oeuvres n'avaient pas été les premières à bondir dans mon esprit quand j'ai choisi le thème de ce bulletin. Pendant un moment, j'ai hésité à vous parler d'une série canadienne que j'adorais quand j'étais plus jeune, Le Loup-garou du Campus (Big Wolf on Campus), mais je me suis dit qu'avec Gingitsune et Solatorobo, ça allait faire un peu beaucoup. Ca sera pour une prochaine fois. En parlant de prochaine fois, je préfère vous prévenir tout de suite que le prochain numéro sera sans doute entièrement consacré à du contenu nsfw. J'ai encore beaucoup de retard dans ma liste de doujins pornos... Je ne peux pas vous dire quand est-ce que ce numéro sortira (avant l'année du cochon, j'espère), mais ça devrait être dans la première quinzaine de Mars. Allez, au revoir tout le monde et à la prochaine. :)
Sharing is Caring #9
General | Posted 8 years agoSalut tout le monde.
Bienvenue pour un nouveau bulletin et toujours plus de bavardages inutiles. L'épisode de ce soir vous est généreusement offert par... moi-même... comme tous les précédents... Mais assez plaisanter (même si ce n'était sans doute pas suffisamment drôle pour que l'on puisse appeler ça une plaisanterie), passons plutôt aux choses sérieuses. Comme je vous l'avais expliqué la dernière fois, j'ai pris un peu de retard dans la liste des doujins que je souhaite vous présenter, alors l'édition de cette semaine sera exclusivement consacrée à du contenu nsfw. Pour ceux qui ne sont pas habitués à ce genre d'argot, c'est une manière amusante de dire pornographique. De fait, je pense que ce numéro devrait être assez court. Après tout, nous savons tous quel est le principal intérêt de ce type d'ouvrages (je vous donne un indice, ça implique votre main - droite ou gauche, c'est comme vous préférez - et le truc que vous avez entre les jambes). Vous n'avez pas besoin que je vous fasse un dessin. Je ne sais pas dessiner de toute façon, alors à moins que vous ayez une sorte de fétichisme pour le porno moche, ça ne risque pas de vous aider à bander... Mais je m'égare. J'essaierai aussi - mais je ne promets rien - de ne pas vous faire perdre votre temps en rabâchant à quel point je trouve que les personnages de tel ou tel dojinshi sont adorables ou que le récit fait vraiment chaud au coeur. Je pense que vous avez compris comment je fonctionne, alors ce n'est pas la peine d'insister (haha, il faudra que j'essaye de vous présenter un truc bien hard la prochaine fois, rien que pour voir votre réaction). En fait, je crois que je vais juste vous faire un résumé rapide de chaque doujin. Le reste se passe d'explication...
- The Boss and the Mysterious Medicine (KAKUNI/Iwano)
https://myreadingmanga.info/iwano-b.....-medicine-eng/
Avant toute chose, je précise que ce doujin contient des scènes d'inflation. Je sais que ça ne plait pas forcément à tout le monde, alors je préférais vous prévenir tout de suite, histoire que vous n'ayez pas de mauvaise surprise en le lisant. A bon entendeur... Sur ce, entrons dans le vif du sujet. Elliot est la nouvelle recrue d'un petit groupe de mercenaires. Il n'est pas très courageux et manque un peu de confiance en lui, mais le petit gars fait de son mieux pour se montrer à la hauteur de ses camarades. Et comme tous les autres membres de la bande, il a le béguin pour leur chef, un grand gaillard tout en muscle nommé Vash. Sérieusement, ils sont tous fous amoureux de ce type et rêvent de coucher avec lui. Certains profitent même d'être de corvée de lessive pour renifler ses sous-vêtements. Une vraie petite meute de fanboys. Il faut dire que c'est un gars aux épaules solides sur lequel on peut toujours compter, le genre d'homme fort et viril qui inspire le respect. Alors évidemment, ça les fait tous craquer. De son côté, Vash les considère à la fois comme ses amis et comme ses protégés. Il serait prêt à faire n'importe quoi pour les sauver. Bien sûr, un homme comme lui ne peut pas n'avoir que des amis. Un soir, alors que la bande vient de terminer une mission et que les gars s'apprêtent à rentrer à la base, Elliot est séparé du groupe et se fait kidnappé. S'il veut retrouver son compagnon d'armes, Vash n'a pas d'autre choix que de se plier aux exigences des ravisseurs. Mais alors qu'il se rend seul au point de rendez-vous, il se fait capturer à son tour. On apprend alors que le chef des kidnappeurs est en fait un minable petit pillard que Vash avait autrefois affronté et ridiculisé. Bien sûr, notre grand gaillard avait complètement oublié cet incident, mais le bougre a quant à lui la rancune tenace. Pour se venger de cet affront, il a prévu d'humilier Vash en le droguant à l'aide d'une potion magique. Cette potion, qui est normalement utilisée pour engraisser le bétail, est censée faire perdre au guerrier son physique d'hercule pour le transformer en porc obèse. Mais l'élixir a aussi un effet aphrodisiaque, et en dépit de leur situation périlleuse, Vash se retrouve rapidement à bander comme un taureau en rut. Le chef des ravisseurs décrète alors qu'il sera dorénavant la fosse à foutre attitrée de sa bande. Il poussera même le vice jusqu'à forcer le pauvre Elliot à violer son chef adoré. Enchaînés, drogués, les deux hommes vont devoir trouver un moyen de se sortir de ce guêpier avant que les choses ne dégénèrent... Je vous l'accorde, présentée comme ça, l'histoire a l'air assez violente, mais je vous garantis que ce dojinshi est en fait très amusant. Mais je vous laisse découvrir la suite par vous-même. Pour tout vous dire, The Boss and the Mysterious Medicine est un doujin que j'adore. Vous me direz, c'est le cas pour tous les trucs dont je vous parle dans ces bulletins. Après tout, c'est un peu le principe fondamental de cette rubrique, vous présenter les oeuvres que j'aime et que je voudrais partager avec vous. Mais c'est encore plus vrai pour ce dojinshi-là. En effet, je le trouve non seulement drôle et sexy, mais il se trouve que c'est aussi l'un des premiers mangas furry que j'ai lu. Alors bien sûr, il a une valeur sentimentale particulière à mes yeux, nostalgie oblige. Avec le recul, je me rend compte que la qualité de la traduction n'est pas franchement excellente. Haha, le moi du passé n'était pas encore très doué en anglais ; assez pour comprendre, mais pas assez pour voir que la traduction était un peu bancale. Enfin, ça reste compréhensible, alors j'imagine que ça ne devrait pas poser de problème...
- The Future (Koorigumo/KENN)
https://myreadingmanga.info/koorigu.....nn-future-eng/
Kazuma, un jeune homme tigre à l'optimisme pétillant, est en dernière année au lycée. Pour son plus grand bonheur, il est également en couple avec l'un de ses professeurs, Kimishima, un homme dragon d'âge moyen dont il est follement amoureux. Bien sûr, comme les relations amoureuses entre élèves et professeurs ne sont pas très bien perçues, ils doivent faire preuve de discrétion pour ne pas trop attirer l'attention sur eux. Une précaution qui, au final, ne semble pas vraiment indispensable, puisque l'on apprend incidemment que la moitié de l'établissement est déjà au courant, que ce soient les camarades de classe de Kazuma ou les collègues de Kimishima, et que tout le monde a l'air plus ou moins ravi qu'ils sortent ensemble. Il faut dire que cette relation a eu un effet positif sur l'un comme sur l'autre, alors personne ne peut leur reprocher quoi que ce soit. Mais pendant que nos deux tourtereaux filent le parfait amour, la fin de l'année approche, et avec elle se pose la question de l'avenir du jeune homme. Mais Kazuma n'a pas vraiment l'air de s'inquiéter à ce sujet. Au contraire, il est même impatient de quitter le lycée pour pouvoir se trouver un job et emménager avec son dragon chéri. Seulement voilà, l'insouciance naïve du jeune homme et la façon qu'il a d'aborder la situation avec une telle désinvolture commencent à agacer Kimishima, qui commence à se demander si le tigre prend vraiment leur relation au sérieux. Malheureusement, alors qu'il essaye d'amener le garçon à réfléchir à son avenir, l'enseignant va prononcer des mots que Kazuma va très mal interpréter. Le jeune tigre va commencer à douter de ses sentiments, et ce regrettable malentendu va très vite les pousser au bord de la rupture. Le tout est maintenant de savoir s'ils arriveront à se réconcilier avant que les choses n'aillent trop loin et qu'ils ne se séparent pour de bon. Spoil : la réponse est oui et il y aura beaucoup de sexe (dont une scène extrêmement torride impliquant la pénétration de la fente génitale de Kimishima). Enfin voilà, le titre de ce dojinshi n'est sans doute pas très inspiré, mais le récit est super attendrissant. Je sais que je vous avais promis de ne pas recourir à ce genre d'arguments, mais il faut bien reconnaître que Kazuma et Kimishima sont adorables tous les deux. Bien sûr, je ne suis pas sans savoir que les relations prof/élève sont très controversées (même si ça reste un fantasme récurrent dans les pornos), d'autant que les auteurs japonais ont souvent tendance à romantiser cette situation problématique, mais franchement, je trouve que celui-ci s'en sort plutôt bien. Le fait que Kazuma soit à la fin de son parcours scolaire permet non seulement de minimiser le problème de la différence d'âge, mais aussi de réduire le rapport d'autorité entre les deux personnages. Et puis surtout, on voit bien que les deux protagonistes sont sincèrement amoureux l'un de l'autre et que leur relation est mutuellement bénéfique. Kimishima va aider Kazuma à gagner en maturité, tandis que la joie de vivre du jeune tigre va déteindre sur le dragon. Non, vraiment, ce dojinshi est adorable. Vous pouvez vous lancer sans appréhension.
- Onakaga Kininarunode (Rokuyo Ten)
https://myreadingmanga.info/rokuyo-.....inarunode-eng/
Et pour finir, un petit one-shot sympa (et surtout un peu plus court que les deux précédents). Garo, un homme lézard au tempérament chaleureux, travaille comme serveur dans un restaurant (honnêtement, je ne sais pas vraiment à quelle espèce il est censé appartenir, mais a) je suis presque certain que c'est un reptile, et b) ça n'a pas d'importance puisqu'il est absolument adorable de toute manière). Au moment où débute le récit, il attend le retour de son petit ami, un homme chèvre nommé Cobb, qui doit rentrer d'un voyage d'affaires. Seulement voilà, pendant son business trip, Cobb a développé un léger complexe par rapport à son ventre qui est un peu flasque. Ce n'est pas qu'il se trouve trop gros - il sait qu'il est dans la moyenne - mais quand tous vos collègues ont des abdos en béton, c'est difficile de ne pas se sentir un peu mal dans sa peau. Heureusement, Garo est là, et il adore le petit bedon de son petit ami ! Il est si doux et moelleux... Face à la détresse de son amant poilu, l'homme lézard n'a plus le choix : il va devoir remonter le moral de Cobb à grands coups de câlins et de papouilles... et de sexe anal. Parce que tout le monde sait que le meilleur moyen de rassurer votre petit copain sur son ventre, c'est de le remplir de sperme... Comme vous pouvez le constatez, la trame narrative de ce doujin est assez sommaire (en même temps, on ne va pas se mentir : le but d'un manga porno, c'est surtout de se branler). Mais je le trouve quand même plutôt sympathique. La scène de sexe est adorable, et j'adore la façon dont l'artiste a dessiné la fourrure de Cobb. Il est tellement fluffy !
Bon ben voilà ; c'est tout ce dont je voulais vous parler aujourd'hui. Ca aura été plus long que ce à quoi je m'attendais ; j'espère que je ne vous ai pas trop gaver et que mes résumés vous auront donner envie de lire ces dojinshis. Il y a encore plein d'autres mangas érotiques que j'aimerais vous présenter, alors je ferai sans doute d'autres numéros comme celui-ci, consacrés exclusivement à du nsfw. Bien sûr, rien ne vous empêche de prendre les devants, et d'aller fouiller les archives des sites dont je vous donne les liens (à condition que vous ne soyez pas déjà des habitués, bien sûr). Je vous recommande d'ailleurs d'aller jeter un oeil aux autres oeuvres de Koorigumo/KENN. Je trouve que son style est très agréable. En attendant, je pense que le prochain numéro sera consacré au nouvel an chinois, étant donné que je ne pourrai sans doute rien posté avant la seconde quinzaine de Février. Et comme c'est l'année du Chien, attendez-vous à voir plein de petits toutous ! Allez, salut et à la prochaine.
Bienvenue pour un nouveau bulletin et toujours plus de bavardages inutiles. L'épisode de ce soir vous est généreusement offert par... moi-même... comme tous les précédents... Mais assez plaisanter (même si ce n'était sans doute pas suffisamment drôle pour que l'on puisse appeler ça une plaisanterie), passons plutôt aux choses sérieuses. Comme je vous l'avais expliqué la dernière fois, j'ai pris un peu de retard dans la liste des doujins que je souhaite vous présenter, alors l'édition de cette semaine sera exclusivement consacrée à du contenu nsfw. Pour ceux qui ne sont pas habitués à ce genre d'argot, c'est une manière amusante de dire pornographique. De fait, je pense que ce numéro devrait être assez court. Après tout, nous savons tous quel est le principal intérêt de ce type d'ouvrages (je vous donne un indice, ça implique votre main - droite ou gauche, c'est comme vous préférez - et le truc que vous avez entre les jambes). Vous n'avez pas besoin que je vous fasse un dessin. Je ne sais pas dessiner de toute façon, alors à moins que vous ayez une sorte de fétichisme pour le porno moche, ça ne risque pas de vous aider à bander... Mais je m'égare. J'essaierai aussi - mais je ne promets rien - de ne pas vous faire perdre votre temps en rabâchant à quel point je trouve que les personnages de tel ou tel dojinshi sont adorables ou que le récit fait vraiment chaud au coeur. Je pense que vous avez compris comment je fonctionne, alors ce n'est pas la peine d'insister (haha, il faudra que j'essaye de vous présenter un truc bien hard la prochaine fois, rien que pour voir votre réaction). En fait, je crois que je vais juste vous faire un résumé rapide de chaque doujin. Le reste se passe d'explication...
- The Boss and the Mysterious Medicine (KAKUNI/Iwano)
https://myreadingmanga.info/iwano-b.....-medicine-eng/
Avant toute chose, je précise que ce doujin contient des scènes d'inflation. Je sais que ça ne plait pas forcément à tout le monde, alors je préférais vous prévenir tout de suite, histoire que vous n'ayez pas de mauvaise surprise en le lisant. A bon entendeur... Sur ce, entrons dans le vif du sujet. Elliot est la nouvelle recrue d'un petit groupe de mercenaires. Il n'est pas très courageux et manque un peu de confiance en lui, mais le petit gars fait de son mieux pour se montrer à la hauteur de ses camarades. Et comme tous les autres membres de la bande, il a le béguin pour leur chef, un grand gaillard tout en muscle nommé Vash. Sérieusement, ils sont tous fous amoureux de ce type et rêvent de coucher avec lui. Certains profitent même d'être de corvée de lessive pour renifler ses sous-vêtements. Une vraie petite meute de fanboys. Il faut dire que c'est un gars aux épaules solides sur lequel on peut toujours compter, le genre d'homme fort et viril qui inspire le respect. Alors évidemment, ça les fait tous craquer. De son côté, Vash les considère à la fois comme ses amis et comme ses protégés. Il serait prêt à faire n'importe quoi pour les sauver. Bien sûr, un homme comme lui ne peut pas n'avoir que des amis. Un soir, alors que la bande vient de terminer une mission et que les gars s'apprêtent à rentrer à la base, Elliot est séparé du groupe et se fait kidnappé. S'il veut retrouver son compagnon d'armes, Vash n'a pas d'autre choix que de se plier aux exigences des ravisseurs. Mais alors qu'il se rend seul au point de rendez-vous, il se fait capturer à son tour. On apprend alors que le chef des kidnappeurs est en fait un minable petit pillard que Vash avait autrefois affronté et ridiculisé. Bien sûr, notre grand gaillard avait complètement oublié cet incident, mais le bougre a quant à lui la rancune tenace. Pour se venger de cet affront, il a prévu d'humilier Vash en le droguant à l'aide d'une potion magique. Cette potion, qui est normalement utilisée pour engraisser le bétail, est censée faire perdre au guerrier son physique d'hercule pour le transformer en porc obèse. Mais l'élixir a aussi un effet aphrodisiaque, et en dépit de leur situation périlleuse, Vash se retrouve rapidement à bander comme un taureau en rut. Le chef des ravisseurs décrète alors qu'il sera dorénavant la fosse à foutre attitrée de sa bande. Il poussera même le vice jusqu'à forcer le pauvre Elliot à violer son chef adoré. Enchaînés, drogués, les deux hommes vont devoir trouver un moyen de se sortir de ce guêpier avant que les choses ne dégénèrent... Je vous l'accorde, présentée comme ça, l'histoire a l'air assez violente, mais je vous garantis que ce dojinshi est en fait très amusant. Mais je vous laisse découvrir la suite par vous-même. Pour tout vous dire, The Boss and the Mysterious Medicine est un doujin que j'adore. Vous me direz, c'est le cas pour tous les trucs dont je vous parle dans ces bulletins. Après tout, c'est un peu le principe fondamental de cette rubrique, vous présenter les oeuvres que j'aime et que je voudrais partager avec vous. Mais c'est encore plus vrai pour ce dojinshi-là. En effet, je le trouve non seulement drôle et sexy, mais il se trouve que c'est aussi l'un des premiers mangas furry que j'ai lu. Alors bien sûr, il a une valeur sentimentale particulière à mes yeux, nostalgie oblige. Avec le recul, je me rend compte que la qualité de la traduction n'est pas franchement excellente. Haha, le moi du passé n'était pas encore très doué en anglais ; assez pour comprendre, mais pas assez pour voir que la traduction était un peu bancale. Enfin, ça reste compréhensible, alors j'imagine que ça ne devrait pas poser de problème...
- The Future (Koorigumo/KENN)
https://myreadingmanga.info/koorigu.....nn-future-eng/
Kazuma, un jeune homme tigre à l'optimisme pétillant, est en dernière année au lycée. Pour son plus grand bonheur, il est également en couple avec l'un de ses professeurs, Kimishima, un homme dragon d'âge moyen dont il est follement amoureux. Bien sûr, comme les relations amoureuses entre élèves et professeurs ne sont pas très bien perçues, ils doivent faire preuve de discrétion pour ne pas trop attirer l'attention sur eux. Une précaution qui, au final, ne semble pas vraiment indispensable, puisque l'on apprend incidemment que la moitié de l'établissement est déjà au courant, que ce soient les camarades de classe de Kazuma ou les collègues de Kimishima, et que tout le monde a l'air plus ou moins ravi qu'ils sortent ensemble. Il faut dire que cette relation a eu un effet positif sur l'un comme sur l'autre, alors personne ne peut leur reprocher quoi que ce soit. Mais pendant que nos deux tourtereaux filent le parfait amour, la fin de l'année approche, et avec elle se pose la question de l'avenir du jeune homme. Mais Kazuma n'a pas vraiment l'air de s'inquiéter à ce sujet. Au contraire, il est même impatient de quitter le lycée pour pouvoir se trouver un job et emménager avec son dragon chéri. Seulement voilà, l'insouciance naïve du jeune homme et la façon qu'il a d'aborder la situation avec une telle désinvolture commencent à agacer Kimishima, qui commence à se demander si le tigre prend vraiment leur relation au sérieux. Malheureusement, alors qu'il essaye d'amener le garçon à réfléchir à son avenir, l'enseignant va prononcer des mots que Kazuma va très mal interpréter. Le jeune tigre va commencer à douter de ses sentiments, et ce regrettable malentendu va très vite les pousser au bord de la rupture. Le tout est maintenant de savoir s'ils arriveront à se réconcilier avant que les choses n'aillent trop loin et qu'ils ne se séparent pour de bon. Spoil : la réponse est oui et il y aura beaucoup de sexe (dont une scène extrêmement torride impliquant la pénétration de la fente génitale de Kimishima). Enfin voilà, le titre de ce dojinshi n'est sans doute pas très inspiré, mais le récit est super attendrissant. Je sais que je vous avais promis de ne pas recourir à ce genre d'arguments, mais il faut bien reconnaître que Kazuma et Kimishima sont adorables tous les deux. Bien sûr, je ne suis pas sans savoir que les relations prof/élève sont très controversées (même si ça reste un fantasme récurrent dans les pornos), d'autant que les auteurs japonais ont souvent tendance à romantiser cette situation problématique, mais franchement, je trouve que celui-ci s'en sort plutôt bien. Le fait que Kazuma soit à la fin de son parcours scolaire permet non seulement de minimiser le problème de la différence d'âge, mais aussi de réduire le rapport d'autorité entre les deux personnages. Et puis surtout, on voit bien que les deux protagonistes sont sincèrement amoureux l'un de l'autre et que leur relation est mutuellement bénéfique. Kimishima va aider Kazuma à gagner en maturité, tandis que la joie de vivre du jeune tigre va déteindre sur le dragon. Non, vraiment, ce dojinshi est adorable. Vous pouvez vous lancer sans appréhension.
- Onakaga Kininarunode (Rokuyo Ten)
https://myreadingmanga.info/rokuyo-.....inarunode-eng/
Et pour finir, un petit one-shot sympa (et surtout un peu plus court que les deux précédents). Garo, un homme lézard au tempérament chaleureux, travaille comme serveur dans un restaurant (honnêtement, je ne sais pas vraiment à quelle espèce il est censé appartenir, mais a) je suis presque certain que c'est un reptile, et b) ça n'a pas d'importance puisqu'il est absolument adorable de toute manière). Au moment où débute le récit, il attend le retour de son petit ami, un homme chèvre nommé Cobb, qui doit rentrer d'un voyage d'affaires. Seulement voilà, pendant son business trip, Cobb a développé un léger complexe par rapport à son ventre qui est un peu flasque. Ce n'est pas qu'il se trouve trop gros - il sait qu'il est dans la moyenne - mais quand tous vos collègues ont des abdos en béton, c'est difficile de ne pas se sentir un peu mal dans sa peau. Heureusement, Garo est là, et il adore le petit bedon de son petit ami ! Il est si doux et moelleux... Face à la détresse de son amant poilu, l'homme lézard n'a plus le choix : il va devoir remonter le moral de Cobb à grands coups de câlins et de papouilles... et de sexe anal. Parce que tout le monde sait que le meilleur moyen de rassurer votre petit copain sur son ventre, c'est de le remplir de sperme... Comme vous pouvez le constatez, la trame narrative de ce doujin est assez sommaire (en même temps, on ne va pas se mentir : le but d'un manga porno, c'est surtout de se branler). Mais je le trouve quand même plutôt sympathique. La scène de sexe est adorable, et j'adore la façon dont l'artiste a dessiné la fourrure de Cobb. Il est tellement fluffy !
Bon ben voilà ; c'est tout ce dont je voulais vous parler aujourd'hui. Ca aura été plus long que ce à quoi je m'attendais ; j'espère que je ne vous ai pas trop gaver et que mes résumés vous auront donner envie de lire ces dojinshis. Il y a encore plein d'autres mangas érotiques que j'aimerais vous présenter, alors je ferai sans doute d'autres numéros comme celui-ci, consacrés exclusivement à du nsfw. Bien sûr, rien ne vous empêche de prendre les devants, et d'aller fouiller les archives des sites dont je vous donne les liens (à condition que vous ne soyez pas déjà des habitués, bien sûr). Je vous recommande d'ailleurs d'aller jeter un oeil aux autres oeuvres de Koorigumo/KENN. Je trouve que son style est très agréable. En attendant, je pense que le prochain numéro sera consacré au nouvel an chinois, étant donné que je ne pourrai sans doute rien posté avant la seconde quinzaine de Février. Et comme c'est l'année du Chien, attendez-vous à voir plein de petits toutous ! Allez, salut et à la prochaine.
Sharing is Caring #8
General | Posted 8 years agoSalut tout le monde.
Et voilà, la Terre vient de terminer une nouvelle révolution autour de son étoile, et repart pour un tour dans le grand manège cosmique. Les saisons recommenceront bientôt à défiler, et le Soleil traversera à nouveau les douze signes du Zodiaque, tandis que notre planète, pour quelques jours comptés, poursuivra sa ronde éternelle. Oui, enfin, je voulais surtout vous souhaiter une bonne année (désolé pour ce déballage indigeste de pseudo-poésie). J'espére que vous avez passé de bonnes fêtes. En attendant, voici le premier bulletin de la nouvelle année ! :o)
- Inkbus ! (Bonsamuhai/Tecfront, Kira Nerisu)
https://myreadingmanga.info/bonsamu.....incubus-1-eng/
Et quoi de mieux, pour célébrer la nouvelle année, que de se tirer la queue en lisant un peu de porno furry gay. Et n'essayez pas de jouer les effarouchés, je sais que vous adorez ça. Après tout, si ce n'était pas le cas, qu'est-ce que vous viendriez faire sur Fur Affinity (et si ce n'est vraiment pas le cas, je vous conseille fortement de commencer à vous remettre en question, parce que ce site est presque entièrement dédié à ce genre de contenu) ? Mais assez perdu de temps en bavardages inutiles (dixit la personne qui parle encore pour ne rien dire), laissez-moi plutôt vous parler de ce doujin. Inokuma Taku est un jeune homme tout à fait ordinaire. Gay, passionné par les mangas, il a un penchant pour les hommes-bêtes virils et tout poilus, et dépense tout son argent en revues pornographiques. En d'autres termes, il est comme toutes les personnes qui fréquentent ce site, un furry. Une passion qu'il partage avec son meilleur ami, Kisaragi Shingen, un aspirant mangaka qui travaille sur des récits de bondage hardcore que Taku trouve un peu trop extrême à son goût. Un jour, alors que le jeune homme rentre chez lui après avoir déjeuné avec Shingen, il tombe sur un mec un peu pataud qui se traîne dans un costume grotesque. L'individu a l'air mal en point et s'effondre devant lui. Taku, qui ne peut évidemment pas le laisser au milieu de la rue dans cet état, décide de l'emmener à son apartement pour vérifier si tout va bien. Par chance, l'inconnu n'est pas blessé ; il est simplement tombé d'inanition. Mais alors que Taku revient avec de la nourriture, ce n'est pas un humain qu'il retrouve dans son lit, mais un homme-bête en train de lire ses revues porno. Le moment est venu de faire les présentations. L'homme-bête s'appelle Ink Incuberia, et c'est un démon. Issu d'une prestigieuse famille de l'Enfer, il étudie pour devenir un incube, un type de démons qui séduit les femmes pour leur voler leur énergie vitale, et marcher dans les traces de ses parents. Il a été envoyé dans le monde des humains pour passer son examen final et obtenir son diplôme. Seulement voilà, Ink a un problème. Non seulement il ne maîtrise pas très bien ses pouvoirs de transformation, mais pour couronner le tout, il se trouve qu'il est gay. Non pas que ce soit mal perçu par la société infernale, mais c'est plutôt embarrassant quand la carrière que vous ont choisie vos parents consiste presque entièrement à faire l'amour à des femmes... Bien sûr, vous aurez tout de suite deviné où est-ce que le récit veut en venir. Ink va demander à Taku de l'aider à passer son examen en... ahem ahem, en déversant un peu d'énergie vitale dans son cul. Et après une journée de sexe bestial et poisseux, le garçon et l'homme-bête finissent par tomber amoureux l'un de l'autre. Allez, tous en choeur : "Awww !" Les choses deviendront un peu plus compliquées dans le second chapitre, avec l'apparition de Wol, un homme-loup venu des enfers qui est raide dingue de Ink... Enfin voilà, c'est un doujin que je trouve tout à fait adorable. Je sais, je vous sors le même argument à chaque fois ("ça fait chaud au coeur", "c'est trop mignon"), mais je n'y peux rien, moi, si les auteurs de mangas furry gay n'inventent que des personnages adorables et fluffy (je précise que ma définition de "mignon" est très, très large). Et puis j'adore les histoires de démons qui tombent amoureux d'un être humain. Je trouve que c'est un renversement intéressant de la notion de tentation. Enfin bref, je vous laisse commencer votre lecture. Par ailleurs, je précise aussi que vous pourrez trouver les chapitres 2 et 3 sur le même site, vous n'avez qu'à chercher le nom de l'auteur dans les tags.
- Mystery Skulls Animated
https://www.youtube.com/watch?v=YlEb3L1PIco
Mystery Skulls Animated est une série de vidéos musicales basées sur les chansons du groupe de rock électronique américain Mystery Skulls, créée par un fan du groupe sous le pseudonyme MysteryBen. D'après ce que j'ai compris, il n'y a pas vraiment de rapport narratif entre l'univers des chansons et le récit développé dans les vidéos réalisées par Ben, mais la musique de Mystery Skulls reste un élément majeur de la série. Mais comme je n'y connais toujours rien en musique, je vous parlerai surtout de la trame narrative. L'histoire commence comme une parodie affectueuse de la série Scooby-Doo. Mystery Skulls est une équipe de jeunes qui parcourent le pays dans leur camionnette pour enquêter sur des phénomènes surnaturels : Vivi, la fondatrice du groupe, une jeune femme passionnée par tout ce qui touche au paranormal et à l'occulte ; Arthur, le mécanicien de la bande, un gars un peu nerveux et mal dans sa peau ; Lewis, le petit ami de Vivi, un gentil garçon qu'il vaut mieux ne pas mettre en colère ; et leur chien Mystery (qu'il est trognon). Un jour, alors qu'ils sont en train d'explorer une grotte, Arthur se fait possédé par un esprit malfaisant. Sous l'emprise de l'esprit, il tue le pauvre Lewis, avant d'être libéré par Mystery qui lui arrache le bras pour le sauver. C'est là que les choses se compliquent. En effet, Lewis va alors revenir d'entre les morts sous la forme d'un fantôme, bien décidé à retrouver Vivi et à se venger de son meurtrier. Seulement voilà, l'incident avec l'esprit maléfique a aussi fait perdre la mémoire à Vivi et Arthur : ils ne se souviennent plus que Lewis est mort ! Ils sont persuadés que leur ami est perdu quelque part dans la nature. Ils se sont donc lancés à sa recherche, sans savoir que la personne qu'ils recherchent est elle-même à leur poursuite. La situation va rapidement dégénérer avec l'arrivée de Shiromori, une sorte de sorcière de la forêt qui semble avoir une dent contre Mystery, un chien qui porte décidément bien son nom... Voili-voilà, ce résumé couvre les événements des deux premières vidéos, Ghost et Freaking Out. Apparemment, le créateur de la série a annoncé qu'il y en aurait cinq en tout. Et si j'ai bien compris, la troisième, basée sur la chanson Hellbent, ne devrait pas tarder à sortir. Je suis plutôt impatient de connaître la suite...
- Le Royaume des Couleurs
https://www.youtube.com/watch?v=w_l87adf5lM
Diamant est la princesse bien-aimée du Royaume des Couleurs. Choyée par ses parents, le roi Lumière et la reine Opale, et par le premier ministre Caméléon, la jeune fille rêve de devenir comme son illustre aïeule, la reine Constance, que la légende présente comme la souveraine la plus vertueuse qu'il y ait eu dans l'histoire du royaume. Mais ce n'est pas gagné. En effet, sous ses dehors angéliques, la princesse possède, comme le veut une formule bien connue dans le pays, douze vilains défauts ! Bon, on est d'accord, avoir deux ou trois mauvaises habitudes, ce n'est pas non plus la fin du monde, mais douze, ça commence à faire un peu trop pour une seule personne. Autant dire que Diamant en fait voir de toutes les couleurs à ses serviteurs (sans mauvais jeu de mots). L'histoire commence le jour du douzième anniversaire de la jeune fille. Alors que la famille royale est occupée à accueillir les dignitaires étrangers venus présenter leurs voeux à l'héritière du trône, un mystérieux garçon fait irruption dans le château. Diamant tombe immédiatement sous son charme, mais après une brève altercation avec la princesse, au cours de laquelle il ridiculise l'arrogante jeune fille, il jette un sort sur le roi et la reine et les transforme tous les deux en statues de pierre. Seulement voilà, il se trouve que la magie qui change les gens en pierre est la marque du Roi des Ombres, une créature maléfique que la reine Constance avait jadis vaincue et emprisonnée dans les profondeurs de la terre. Une enquête rapide vient alors confirmer ce que les ministres redoutaient : le sceau qui retenait le Roi des Ombres prisonnier a bel et bien était brisé. Et comme il est dit que seul un descendant de la reine a le pouvoir de vaincre cet esprit malfaisant, c'est Diamant qui va devoir trouver le moyen de mettre un terme à ses ambitions maléfiques. La princesse va donc se lancer dans un long et périlleux voyage afin de retrouver l'énigmatique garçonet lui rabattre le caquet et sauver ses parents. Bien sûr, elle ne sera pas seule dans cette aventure. En effet, le premier ministre Caméléon va lui adjoindre - sans vraiment lui demander son avis - deux compagnons de voyage pour l'aider dans sa quête : Nicorico, un coq un peu râleur sur les bords qui essayera de mettre un peu de plomb dans la tête de la jeune fille, et Patachon, un cochon insouciant qui ne pense qu'à se remplir l'estomac. Le premier ministre lui remettra également une valise magique qui renferme les accessoires enchantés qui se transmettent de génération en génération dans la famille royale, comme par exemple la boîte à parfum, qui lui permet de faire apparaître les douze légumes magiques, une (plate-)bande de petits êtres végétaux qui viendront lui prêter main forte dans cette aventure. Diamant va ainsi entreprendre un long périple au cours duquel elle devra faire l'apprentissage de l'humilité si elle espère triompher du Roi des Ombres... Enfin voilà, le Royaume des Couleurs est vraiment un dessin animé que j'adore et je tenais à le partager avec vous (je ne remercierai jamais assez l'ami qui me l'avait fait découvrir quand nous étions plus jeunes). Je sais, le ton général de la série est plutôt enfantin - on ne va pas se mentir, cette série est avant tout destinée à un public d'enfants - mais même en faisant abstraction de l'affection nostalgique que j'éprouve pour ce dessin animé, je pense sincèrement que le Royaume des Couleurs fait partie de ces séries dites pour enfants que l'on peut apprécier à n'importe quel âge. C'est un univers coloré et plein d'imagination, le récit et l'humour ne sont jamais puérils, et surtout, les décors et les paysages sont absolument magnifiques. Ecoutez le générique d'ouverture et essayez de me dire que vous n'avez pas envie de regarder la suite.
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Comme promis, je n'ai pas parlé de Homestuck cette semaine (et ce n'était pourtant pas l'envie qui m'en manquait). Haha, si ça peut vous rassurer, je n'en parlerai pas non plus la prochaine fois. Je me suis rendu compte que j'avais pris un peu de retard dans la liste des dojinshis pornographiques que je voulais vous présenter. Il y en a tellement, je pense que je ferai comme j'ai fait avec le deuxième bulletin ; le prochain numéro sera entièrement consacré à du contenu nsfw. Il faudra aussi que je pense à faire un numéro spécial chien pour célébrer le nouvel an chinois... En attendant, je vous dit encore une fois bonne année, et à la prochaine (le prochain bulletin, hein, pas la prochaine année).
Et voilà, la Terre vient de terminer une nouvelle révolution autour de son étoile, et repart pour un tour dans le grand manège cosmique. Les saisons recommenceront bientôt à défiler, et le Soleil traversera à nouveau les douze signes du Zodiaque, tandis que notre planète, pour quelques jours comptés, poursuivra sa ronde éternelle. Oui, enfin, je voulais surtout vous souhaiter une bonne année (désolé pour ce déballage indigeste de pseudo-poésie). J'espére que vous avez passé de bonnes fêtes. En attendant, voici le premier bulletin de la nouvelle année ! :o)
- Inkbus ! (Bonsamuhai/Tecfront, Kira Nerisu)
https://myreadingmanga.info/bonsamu.....incubus-1-eng/
Et quoi de mieux, pour célébrer la nouvelle année, que de se tirer la queue en lisant un peu de porno furry gay. Et n'essayez pas de jouer les effarouchés, je sais que vous adorez ça. Après tout, si ce n'était pas le cas, qu'est-ce que vous viendriez faire sur Fur Affinity (et si ce n'est vraiment pas le cas, je vous conseille fortement de commencer à vous remettre en question, parce que ce site est presque entièrement dédié à ce genre de contenu) ? Mais assez perdu de temps en bavardages inutiles (dixit la personne qui parle encore pour ne rien dire), laissez-moi plutôt vous parler de ce doujin. Inokuma Taku est un jeune homme tout à fait ordinaire. Gay, passionné par les mangas, il a un penchant pour les hommes-bêtes virils et tout poilus, et dépense tout son argent en revues pornographiques. En d'autres termes, il est comme toutes les personnes qui fréquentent ce site, un furry. Une passion qu'il partage avec son meilleur ami, Kisaragi Shingen, un aspirant mangaka qui travaille sur des récits de bondage hardcore que Taku trouve un peu trop extrême à son goût. Un jour, alors que le jeune homme rentre chez lui après avoir déjeuné avec Shingen, il tombe sur un mec un peu pataud qui se traîne dans un costume grotesque. L'individu a l'air mal en point et s'effondre devant lui. Taku, qui ne peut évidemment pas le laisser au milieu de la rue dans cet état, décide de l'emmener à son apartement pour vérifier si tout va bien. Par chance, l'inconnu n'est pas blessé ; il est simplement tombé d'inanition. Mais alors que Taku revient avec de la nourriture, ce n'est pas un humain qu'il retrouve dans son lit, mais un homme-bête en train de lire ses revues porno. Le moment est venu de faire les présentations. L'homme-bête s'appelle Ink Incuberia, et c'est un démon. Issu d'une prestigieuse famille de l'Enfer, il étudie pour devenir un incube, un type de démons qui séduit les femmes pour leur voler leur énergie vitale, et marcher dans les traces de ses parents. Il a été envoyé dans le monde des humains pour passer son examen final et obtenir son diplôme. Seulement voilà, Ink a un problème. Non seulement il ne maîtrise pas très bien ses pouvoirs de transformation, mais pour couronner le tout, il se trouve qu'il est gay. Non pas que ce soit mal perçu par la société infernale, mais c'est plutôt embarrassant quand la carrière que vous ont choisie vos parents consiste presque entièrement à faire l'amour à des femmes... Bien sûr, vous aurez tout de suite deviné où est-ce que le récit veut en venir. Ink va demander à Taku de l'aider à passer son examen en... ahem ahem, en déversant un peu d'énergie vitale dans son cul. Et après une journée de sexe bestial et poisseux, le garçon et l'homme-bête finissent par tomber amoureux l'un de l'autre. Allez, tous en choeur : "Awww !" Les choses deviendront un peu plus compliquées dans le second chapitre, avec l'apparition de Wol, un homme-loup venu des enfers qui est raide dingue de Ink... Enfin voilà, c'est un doujin que je trouve tout à fait adorable. Je sais, je vous sors le même argument à chaque fois ("ça fait chaud au coeur", "c'est trop mignon"), mais je n'y peux rien, moi, si les auteurs de mangas furry gay n'inventent que des personnages adorables et fluffy (je précise que ma définition de "mignon" est très, très large). Et puis j'adore les histoires de démons qui tombent amoureux d'un être humain. Je trouve que c'est un renversement intéressant de la notion de tentation. Enfin bref, je vous laisse commencer votre lecture. Par ailleurs, je précise aussi que vous pourrez trouver les chapitres 2 et 3 sur le même site, vous n'avez qu'à chercher le nom de l'auteur dans les tags.
- Mystery Skulls Animated
https://www.youtube.com/watch?v=YlEb3L1PIco
Mystery Skulls Animated est une série de vidéos musicales basées sur les chansons du groupe de rock électronique américain Mystery Skulls, créée par un fan du groupe sous le pseudonyme MysteryBen. D'après ce que j'ai compris, il n'y a pas vraiment de rapport narratif entre l'univers des chansons et le récit développé dans les vidéos réalisées par Ben, mais la musique de Mystery Skulls reste un élément majeur de la série. Mais comme je n'y connais toujours rien en musique, je vous parlerai surtout de la trame narrative. L'histoire commence comme une parodie affectueuse de la série Scooby-Doo. Mystery Skulls est une équipe de jeunes qui parcourent le pays dans leur camionnette pour enquêter sur des phénomènes surnaturels : Vivi, la fondatrice du groupe, une jeune femme passionnée par tout ce qui touche au paranormal et à l'occulte ; Arthur, le mécanicien de la bande, un gars un peu nerveux et mal dans sa peau ; Lewis, le petit ami de Vivi, un gentil garçon qu'il vaut mieux ne pas mettre en colère ; et leur chien Mystery (qu'il est trognon). Un jour, alors qu'ils sont en train d'explorer une grotte, Arthur se fait possédé par un esprit malfaisant. Sous l'emprise de l'esprit, il tue le pauvre Lewis, avant d'être libéré par Mystery qui lui arrache le bras pour le sauver. C'est là que les choses se compliquent. En effet, Lewis va alors revenir d'entre les morts sous la forme d'un fantôme, bien décidé à retrouver Vivi et à se venger de son meurtrier. Seulement voilà, l'incident avec l'esprit maléfique a aussi fait perdre la mémoire à Vivi et Arthur : ils ne se souviennent plus que Lewis est mort ! Ils sont persuadés que leur ami est perdu quelque part dans la nature. Ils se sont donc lancés à sa recherche, sans savoir que la personne qu'ils recherchent est elle-même à leur poursuite. La situation va rapidement dégénérer avec l'arrivée de Shiromori, une sorte de sorcière de la forêt qui semble avoir une dent contre Mystery, un chien qui porte décidément bien son nom... Voili-voilà, ce résumé couvre les événements des deux premières vidéos, Ghost et Freaking Out. Apparemment, le créateur de la série a annoncé qu'il y en aurait cinq en tout. Et si j'ai bien compris, la troisième, basée sur la chanson Hellbent, ne devrait pas tarder à sortir. Je suis plutôt impatient de connaître la suite...
- Le Royaume des Couleurs
https://www.youtube.com/watch?v=w_l87adf5lM
Diamant est la princesse bien-aimée du Royaume des Couleurs. Choyée par ses parents, le roi Lumière et la reine Opale, et par le premier ministre Caméléon, la jeune fille rêve de devenir comme son illustre aïeule, la reine Constance, que la légende présente comme la souveraine la plus vertueuse qu'il y ait eu dans l'histoire du royaume. Mais ce n'est pas gagné. En effet, sous ses dehors angéliques, la princesse possède, comme le veut une formule bien connue dans le pays, douze vilains défauts ! Bon, on est d'accord, avoir deux ou trois mauvaises habitudes, ce n'est pas non plus la fin du monde, mais douze, ça commence à faire un peu trop pour une seule personne. Autant dire que Diamant en fait voir de toutes les couleurs à ses serviteurs (sans mauvais jeu de mots). L'histoire commence le jour du douzième anniversaire de la jeune fille. Alors que la famille royale est occupée à accueillir les dignitaires étrangers venus présenter leurs voeux à l'héritière du trône, un mystérieux garçon fait irruption dans le château. Diamant tombe immédiatement sous son charme, mais après une brève altercation avec la princesse, au cours de laquelle il ridiculise l'arrogante jeune fille, il jette un sort sur le roi et la reine et les transforme tous les deux en statues de pierre. Seulement voilà, il se trouve que la magie qui change les gens en pierre est la marque du Roi des Ombres, une créature maléfique que la reine Constance avait jadis vaincue et emprisonnée dans les profondeurs de la terre. Une enquête rapide vient alors confirmer ce que les ministres redoutaient : le sceau qui retenait le Roi des Ombres prisonnier a bel et bien était brisé. Et comme il est dit que seul un descendant de la reine a le pouvoir de vaincre cet esprit malfaisant, c'est Diamant qui va devoir trouver le moyen de mettre un terme à ses ambitions maléfiques. La princesse va donc se lancer dans un long et périlleux voyage afin de retrouver l'énigmatique garçon
Et voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Comme promis, je n'ai pas parlé de Homestuck cette semaine (et ce n'était pourtant pas l'envie qui m'en manquait). Haha, si ça peut vous rassurer, je n'en parlerai pas non plus la prochaine fois. Je me suis rendu compte que j'avais pris un peu de retard dans la liste des dojinshis pornographiques que je voulais vous présenter. Il y en a tellement, je pense que je ferai comme j'ai fait avec le deuxième bulletin ; le prochain numéro sera entièrement consacré à du contenu nsfw. Il faudra aussi que je pense à faire un numéro spécial chien pour célébrer le nouvel an chinois... En attendant, je vous dit encore une fois bonne année, et à la prochaine (le prochain bulletin, hein, pas la prochaine année).
Sharing is Caring #7
General | Posted 8 years agoSalut tout le monde.
Je dois dire que je ne suis pas mécontent de vous retrouver. Ca doit bien faire deux semaines que j'essaye de poster ce bulletin, mais mes cours de code et la rédaction de mon mémoire (qui commence vraiment à me sortir par les yeux) ne m'ont pas laissé beaucoup de temps pour travailler dessus. Et ça ne risque pas de s'améliorer, avec la saison des fêtes qui arrive. Enfin bon, je ne vais pas vous assomer avec mes problèmes. Restons-en là avec les formules de politesse et les civilités habituelles, et intéressons-nous plutôt à la sélection de cette semaine.
- Dudebulge
http://www.furaffinity.net/user/dudebulge/
Pour commencer, je tenais à remercier mon ami Dudebulge pour ce qu'il a fait pour moi. Il y a quelques semaines, il m'a proposé de réaliser une icône pour mon compte FA. Je dois avouer que j'étais un peu gêné au début, mais j'ai fini par accepter. Et voilà le résultat : http://www.furaffinity.net/view/25464562/ . Il s'agit de Québec, un homme tigre un peu hirsute tiré du jeu Solatorobo. J'adore ce personnage, mais il n'y a presque aucun fanart de lui sur le net. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ? Et voilà. N'est-il pas magnifique (en plus d'être super sexy) ? Dudebulge a vraiment fait un travail formidable. C'est pour ça que je tenais à le remercier comme il se doit. Honnêtement, je ne suis toujours pas sûr d'avoir fait quoi que ce soit pour mériter une telle générosité, alors je profite aussi de l'occasion pour lui faire un peu de publicité. Franchement, n'hésitez pas à visiter sa galerie, surtout si vous avez un faible pour les hommes mûrs, épais comme des troncs d'arbres, poilus et qui respirent la virilité. C'est comme ça qu'il les aime.
- Homestuck: The Musical
https://www.youtube.com/channel/UCH.....-n7UDqkFcBtkeQ
Et oui, tel un Dante des temps modernes, bravant les froids et les flammes, je continue de m'enfoncer de plus en plus profondément dans l'enfer de Homestuck. Je pensais que l'édition spéciale que j'ai postée le mois dernier aurait suffit à apaiser ma passion grandissante pour ce webcomic, mais j'ai l'impression qu'il ne se passe pas une semaine sans que je ne tombe sur un nouveau truc en rapport avec les absurdités d'Andrew Hussie. En même temps, je me dis que c'était inévitable, étant donné que j'essaye de rattraper huit ans de fan works ! Mais arrêtons de tourner autour du pot comme j'en ai l'habitude (je sais, je suis incorrigible). Cette semaine, j'ai choisi de vous parler de Homestuck: The Musical. Comme le suggère le titre, il s'agit d'une adaptation du webcomic (seulement les cinq premiers actes et quelques éléments tirés du sixième) en spectacle musical. Je sais, ça semble un peu ridicule dit comme ça, mais le résultat est vraiment pas mal. Vous trouverez la captation de l'une de leurs représentations sur leur page YouTube. La qualité de la vidéo n'est pas très bonne (ne leur en tenez pas rigueur, c'est toujours un cauchemar technique de filmer une représentation théâtrale, en particulier tout ce qui concerne la capture du son), mais on voit qu'ils y ont mis tout leur coeur. Bien sûr, c'est une production amateure réalisée par des fans du webcomic ; ne vous attendez donc pas à quelque chose d'extraordinaire sur le plan théâtral. Le jeu d'acteur et la mise en scène laissent un peu à désirer par moments, mais ça reste très sympa à regarder. Surtout si vous êtes un fan du comic vous aussi. Voir tous les personnages que vous aimez prendre vie sur la scène, ça fait toujours un peu chaud au coeur. Et puis, il faut aussi saluer tout le travail qu'ils ont fourni. Ce n'est pas facile de monter ce genre de projet. Je ne sais pas quel était leur budget, mais je trouve que dans l'ensemble, ils se sont plutôt bien débrouillés. Evidemment, ce sont surtout les chansons, écrites et composées par LumiStarLight, qui ont retenu mon intérêt. Après tout, c'est ce qui fait tout le charme d'un spectacle musical. En fait, c'est même la seule raison d'être d'un spectacle musical ! Quoi qu'il en soit, LumiStarLight a vraiment fait un travail formidable avec ces chansons. Je vous laisse vous faire votre propre opinion, mais mes préférées sont : The Ultimate Riddle, https://www.youtube.com/watch?v=5s_k9t0abNI , un duo entre John et Nannasprite dans lequel la grand-mère fantôme va expliquer au jeune garçon le fonctionnement de Sburb ainsi que les enjeux de la guerre entre les armées de Prospit et Derse ; Cheer Up, https://www.youtube.com/watch?v=3nfuQwdNYrg , un numéro mettant en scène les douze trolls après qu'ils se sont réfugiés dans le laboratoire pour échapper à Jack Noir et dans lequel Nepeta et Equius vont tenter de leur remonter le moral en chantant une chanson ; Make Her Pay, https://www.youtube.com/watch?v=p5wJg358XJE , les différents duos entre Vriska et les autres trolls détaillant les désastreuses étapes de leur cycle de vengeance sont très réussis ; et Scratch The Disk, https://www.youtube.com/watch?v=HXxpiS_K6pM , un numéro particulièrement émouvant illustrant le désespoir des quatre enfants au moment où ils doivent réinitialiser leur session. Mais aussi Happy Birthday, Something There, Make A Wish, It's Not Over... Franchement, elles sont toutes géniales. Enfin voilà, je trouvais que c'était une initiative plutôt sympathique. Et puis, c'est une manière amusante d'aborder la trame narrative de Homestuck, étant donné que l'histoire a été simplifiée pour les besoins du spectacle. En passant, mention spéciale à l'actrice qui interprète Calliope et Caliborn. La façon dont elle passe d'un rôle à l'autre est impressionnante, en particulier au niveau de sa voix. Je n'en croyais pas les crédits quand j'ai vu que c'était la même actrice qui jouait les deux rôles (haha, je n'avais même pas remarqué que c'était la même personne).
- Les Royaumes carnivores (Yui Hata)
http://www.akata.fr/actus/annonce-l.....mes-carnivores
Les Royaumes carnivores, c'est un peu la version trash du Roi Lion. Dans un monde où les animaux ont renoncé à la quadrupédie pour se tenir sur leurs pattes arrière, les lions de la tribu royale règnent d'une main de fer sur la savane (ce n'est qu'une image, bien sûr, leurs petites papattes sont toujours aussi poilues et soyeuses). Mais alors que Disney représentait les lions comme les seigneurs éclairés du royaume animal et comme les garants bienveillants de l'ordre de la nature, Yui Hata en fait une bande de tyrans hédonistes qui ne pensent qu'à se goinfrer. Pour eux, les autres habitants de la savane, en particulier les herbivores, ne sont rien d'autre que des casse-croûte ambulants dont ils peuvent disposer à leur guise pour satisfaire leur gourmandise perverse. Une seule espèce semble échapper à leur appétit insatiable, les gazelles de Thompson. Non pas parce que les lions ont une quelconque tendresse pour ces bovidés, mais parce que leur viande a un goût répugnant. Faute de pouvoir les manger, les lions les ont donc réduits en esclavage. Un jour, alors que les lionnes reviennent de la chasse, Buena, un jeune mâle de la tribu des gazelles, est témoin une fois de trop de la cruauté sans limites de leurs oppresseurs. Il décide donc de se rebeller contre la tribu royale. Avec l'aide de Zon, un guerrier de la tribu des hyènes, il parvient à s'enfuir de la cité des lions et part à la recherche de la Démone blanche, le seul animal de la savane qui ose s'attaquer ouvertement à cette horde de despotes à crinière. Chasseuse impitoyable, celle-ci est aussi la dernière survivante de la tribu des guépards blancs, que les lions ont traqués jusqu'à extinction à cause du goût exquis de leur chair. A la mort de ses petits, la démone s'est juré d'exterminer les lions jusqu'au dernier, et a fait le serment de ne plus manger que de la viande de lion tant que sa mission n'aura pas été accomplie... Je préfère vous prévenir, même si ce manga n'est pas exceptionnellement gore (ça reste en tout cas dans les limites de ce que je suis capable de tolérer, et je me définis comme quelqu'un d'assez sensible en règle générale), il faut tout de même avoir l'estomac bien accroché pour pouvoir apprécier le récit et le coup de crayon sauvage de Yui Hata, surtout le premier volume. Le passage de la fosse à faisandage est à ce titre particulièrement écoeurant, je vous déconseille de le lire après avoir mangé. Mais si vous arrivez à surmonter la violence glaçante des premiers chapitres, je vous assure que cette série vaut vraiment le détour. Pour le reste, je n'ai pas envie de paraphraser l'article dont je vous ai donné le lien, alors je vais m'arrêter là. Je précise quand même que la série s'est arrêtée au bout de trois volumes. Je ne sais pas si c'était la volonté de l'auteur, ou si c'est à cause du désintérêt du public, mais c'est dommage, parce que l'histoire devenait vraiment passionnante. L'arc narratif développé dans ces trois tomes est complet, mais on voit bien que ce n'était qu'un prologue. Enfin bon, on peut toujours espérer que l'auteur décide de reprendre cette série un jour ou l'autre...
Voilà voilà, c'est tout pour cette semaine. Promis, je ne parlerai pas de Homestuck dans le prochain bulletin (et je vous jure que je ne suis pas en train de croiser les doigts ; pour qui me prenez-vous, hommes de peu de foi, ça serait puéril). Bon ben, pour le coup, je n'ai rien de plus à ajouter. Allez, salut et à la prochaine !
Je dois dire que je ne suis pas mécontent de vous retrouver. Ca doit bien faire deux semaines que j'essaye de poster ce bulletin, mais mes cours de code et la rédaction de mon mémoire (qui commence vraiment à me sortir par les yeux) ne m'ont pas laissé beaucoup de temps pour travailler dessus. Et ça ne risque pas de s'améliorer, avec la saison des fêtes qui arrive. Enfin bon, je ne vais pas vous assomer avec mes problèmes. Restons-en là avec les formules de politesse et les civilités habituelles, et intéressons-nous plutôt à la sélection de cette semaine.
- Dudebulge
http://www.furaffinity.net/user/dudebulge/
Pour commencer, je tenais à remercier mon ami Dudebulge pour ce qu'il a fait pour moi. Il y a quelques semaines, il m'a proposé de réaliser une icône pour mon compte FA. Je dois avouer que j'étais un peu gêné au début, mais j'ai fini par accepter. Et voilà le résultat : http://www.furaffinity.net/view/25464562/ . Il s'agit de Québec, un homme tigre un peu hirsute tiré du jeu Solatorobo. J'adore ce personnage, mais il n'y a presque aucun fanart de lui sur le net. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coups ? Et voilà. N'est-il pas magnifique (en plus d'être super sexy) ? Dudebulge a vraiment fait un travail formidable. C'est pour ça que je tenais à le remercier comme il se doit. Honnêtement, je ne suis toujours pas sûr d'avoir fait quoi que ce soit pour mériter une telle générosité, alors je profite aussi de l'occasion pour lui faire un peu de publicité. Franchement, n'hésitez pas à visiter sa galerie, surtout si vous avez un faible pour les hommes mûrs, épais comme des troncs d'arbres, poilus et qui respirent la virilité. C'est comme ça qu'il les aime.
- Homestuck: The Musical
https://www.youtube.com/channel/UCH.....-n7UDqkFcBtkeQ
Et oui, tel un Dante des temps modernes, bravant les froids et les flammes, je continue de m'enfoncer de plus en plus profondément dans l'enfer de Homestuck. Je pensais que l'édition spéciale que j'ai postée le mois dernier aurait suffit à apaiser ma passion grandissante pour ce webcomic, mais j'ai l'impression qu'il ne se passe pas une semaine sans que je ne tombe sur un nouveau truc en rapport avec les absurdités d'Andrew Hussie. En même temps, je me dis que c'était inévitable, étant donné que j'essaye de rattraper huit ans de fan works ! Mais arrêtons de tourner autour du pot comme j'en ai l'habitude (je sais, je suis incorrigible). Cette semaine, j'ai choisi de vous parler de Homestuck: The Musical. Comme le suggère le titre, il s'agit d'une adaptation du webcomic (seulement les cinq premiers actes et quelques éléments tirés du sixième) en spectacle musical. Je sais, ça semble un peu ridicule dit comme ça, mais le résultat est vraiment pas mal. Vous trouverez la captation de l'une de leurs représentations sur leur page YouTube. La qualité de la vidéo n'est pas très bonne (ne leur en tenez pas rigueur, c'est toujours un cauchemar technique de filmer une représentation théâtrale, en particulier tout ce qui concerne la capture du son), mais on voit qu'ils y ont mis tout leur coeur. Bien sûr, c'est une production amateure réalisée par des fans du webcomic ; ne vous attendez donc pas à quelque chose d'extraordinaire sur le plan théâtral. Le jeu d'acteur et la mise en scène laissent un peu à désirer par moments, mais ça reste très sympa à regarder. Surtout si vous êtes un fan du comic vous aussi. Voir tous les personnages que vous aimez prendre vie sur la scène, ça fait toujours un peu chaud au coeur. Et puis, il faut aussi saluer tout le travail qu'ils ont fourni. Ce n'est pas facile de monter ce genre de projet. Je ne sais pas quel était leur budget, mais je trouve que dans l'ensemble, ils se sont plutôt bien débrouillés. Evidemment, ce sont surtout les chansons, écrites et composées par LumiStarLight, qui ont retenu mon intérêt. Après tout, c'est ce qui fait tout le charme d'un spectacle musical. En fait, c'est même la seule raison d'être d'un spectacle musical ! Quoi qu'il en soit, LumiStarLight a vraiment fait un travail formidable avec ces chansons. Je vous laisse vous faire votre propre opinion, mais mes préférées sont : The Ultimate Riddle, https://www.youtube.com/watch?v=5s_k9t0abNI , un duo entre John et Nannasprite dans lequel la grand-mère fantôme va expliquer au jeune garçon le fonctionnement de Sburb ainsi que les enjeux de la guerre entre les armées de Prospit et Derse ; Cheer Up, https://www.youtube.com/watch?v=3nfuQwdNYrg , un numéro mettant en scène les douze trolls après qu'ils se sont réfugiés dans le laboratoire pour échapper à Jack Noir et dans lequel Nepeta et Equius vont tenter de leur remonter le moral en chantant une chanson ; Make Her Pay, https://www.youtube.com/watch?v=p5wJg358XJE , les différents duos entre Vriska et les autres trolls détaillant les désastreuses étapes de leur cycle de vengeance sont très réussis ; et Scratch The Disk, https://www.youtube.com/watch?v=HXxpiS_K6pM , un numéro particulièrement émouvant illustrant le désespoir des quatre enfants au moment où ils doivent réinitialiser leur session. Mais aussi Happy Birthday, Something There, Make A Wish, It's Not Over... Franchement, elles sont toutes géniales. Enfin voilà, je trouvais que c'était une initiative plutôt sympathique. Et puis, c'est une manière amusante d'aborder la trame narrative de Homestuck, étant donné que l'histoire a été simplifiée pour les besoins du spectacle. En passant, mention spéciale à l'actrice qui interprète Calliope et Caliborn. La façon dont elle passe d'un rôle à l'autre est impressionnante, en particulier au niveau de sa voix. Je n'en croyais pas les crédits quand j'ai vu que c'était la même actrice qui jouait les deux rôles (haha, je n'avais même pas remarqué que c'était la même personne).
- Les Royaumes carnivores (Yui Hata)
http://www.akata.fr/actus/annonce-l.....mes-carnivores
Les Royaumes carnivores, c'est un peu la version trash du Roi Lion. Dans un monde où les animaux ont renoncé à la quadrupédie pour se tenir sur leurs pattes arrière, les lions de la tribu royale règnent d'une main de fer sur la savane (ce n'est qu'une image, bien sûr, leurs petites papattes sont toujours aussi poilues et soyeuses). Mais alors que Disney représentait les lions comme les seigneurs éclairés du royaume animal et comme les garants bienveillants de l'ordre de la nature, Yui Hata en fait une bande de tyrans hédonistes qui ne pensent qu'à se goinfrer. Pour eux, les autres habitants de la savane, en particulier les herbivores, ne sont rien d'autre que des casse-croûte ambulants dont ils peuvent disposer à leur guise pour satisfaire leur gourmandise perverse. Une seule espèce semble échapper à leur appétit insatiable, les gazelles de Thompson. Non pas parce que les lions ont une quelconque tendresse pour ces bovidés, mais parce que leur viande a un goût répugnant. Faute de pouvoir les manger, les lions les ont donc réduits en esclavage. Un jour, alors que les lionnes reviennent de la chasse, Buena, un jeune mâle de la tribu des gazelles, est témoin une fois de trop de la cruauté sans limites de leurs oppresseurs. Il décide donc de se rebeller contre la tribu royale. Avec l'aide de Zon, un guerrier de la tribu des hyènes, il parvient à s'enfuir de la cité des lions et part à la recherche de la Démone blanche, le seul animal de la savane qui ose s'attaquer ouvertement à cette horde de despotes à crinière. Chasseuse impitoyable, celle-ci est aussi la dernière survivante de la tribu des guépards blancs, que les lions ont traqués jusqu'à extinction à cause du goût exquis de leur chair. A la mort de ses petits, la démone s'est juré d'exterminer les lions jusqu'au dernier, et a fait le serment de ne plus manger que de la viande de lion tant que sa mission n'aura pas été accomplie... Je préfère vous prévenir, même si ce manga n'est pas exceptionnellement gore (ça reste en tout cas dans les limites de ce que je suis capable de tolérer, et je me définis comme quelqu'un d'assez sensible en règle générale), il faut tout de même avoir l'estomac bien accroché pour pouvoir apprécier le récit et le coup de crayon sauvage de Yui Hata, surtout le premier volume. Le passage de la fosse à faisandage est à ce titre particulièrement écoeurant, je vous déconseille de le lire après avoir mangé. Mais si vous arrivez à surmonter la violence glaçante des premiers chapitres, je vous assure que cette série vaut vraiment le détour. Pour le reste, je n'ai pas envie de paraphraser l'article dont je vous ai donné le lien, alors je vais m'arrêter là. Je précise quand même que la série s'est arrêtée au bout de trois volumes. Je ne sais pas si c'était la volonté de l'auteur, ou si c'est à cause du désintérêt du public, mais c'est dommage, parce que l'histoire devenait vraiment passionnante. L'arc narratif développé dans ces trois tomes est complet, mais on voit bien que ce n'était qu'un prologue. Enfin bon, on peut toujours espérer que l'auteur décide de reprendre cette série un jour ou l'autre...
Voilà voilà, c'est tout pour cette semaine. Promis, je ne parlerai pas de Homestuck dans le prochain bulletin (et je vous jure que je ne suis pas en train de croiser les doigts ; pour qui me prenez-vous, hommes de peu de foi, ça serait puéril). Bon ben, pour le coup, je n'ai rien de plus à ajouter. Allez, salut et à la prochaine !
Sharing is Caring #6 - Spéciale Homestuck
General | Posted 8 years agoBonjour tout le monde... Franchement, il faudrait peut-être que j'essaye de varier un peu la façon dont je vous dis bonjour, parce que ça commence à devenir un peu répétitif. Allez, on la refait, et on essaye de se montrer un peu plus créatif cette fois.
Hello everybody... Bon, d'accord, c'est juste la traduction anglaise de ma salutation habituelle, mais c'est déjà un début. Et puis, ce n'est pas comme si il y avait trente-six mille façons de saluer quelqu'un. Vous voulez peut-être que j'essaye le "bonjour bonjour" à la C.C. Babcock ?
Haha, désolé de vous faire perdre votre temps avec mes élucubrations débiles. Parlons plutôt du bulletin de cette semaine. Comme vous l'aurez sans doute déjà remarqué, le format de ce week-end est un peu différent de celui des bulletins précédents. Laissez-moi vous expliquer (même si le titre vous donne déjà une petite idée de ce que j'ai derrière la tête). Comme je vous l'avais expliqué la dernière fois, ça va bientôt faire deux mois que j'ai commencé à m'intéresser à Homestuck. C'est devenu une véritable obsession au cours des dernières semaines (comme quoi, la réputation de ce webcomic n'est pas surfaite). Bon, c'est vrai que j'exagère peut-être un peu, mais il faut bien reconnaître que cet univers est vraiment passionnant. J'ai donc décidé de poster un bulletin entièrement consacré à Homestuck ! Pour tout vous avouer, je ne savais pas vraiment de quoi allait parler cet article quand j'ai eu cette idée. A la base, je voulais vous présenter des oeuvres créées par les fans du comic, comme je l'ai fait la dernière fois avec Broadway Karkat. Des fanfictions par exemple. J'en connais quelques unes qui ont très bonne réputation auprès des fans du comic, comme Cultstuck ou Brainbent, mais ce genre de contenu demande souvent que le lecteur ait une bonne connaissance de l'oeuvre originale pour pouvoir l'apprécier. Au final, j'ai préféré me concentrer sur un aspect de Homestuck qui peut être apprécié aussi bien par ceux qui sont déjà fans du comic que par ceux qui n'en ont jamais entendu parler, sa bande-son. C'était d'ailleurs mon cas, puisque je connaissais certaines musiques du comic - le thème de Jack Noir par exemple, trouvé par hasard sur YouTube - avant même de savoir d'où elles provenaient. Je vous ai donc préparé une petite compilation de mes morceaux préférés. Je ne préciserai pas le contexte associé à chacun de ces titres. Tout ce que vous avez à faire, c'est cliquer sur un lien et profiter de la musique. D'ailleurs, ça reste bien dans l'esprit du comic, puisque certains de ces morceaux sont sortis des années avant que les pages dans lesquelles ils sont utilisés ne soient publiées. Haha, je n'étais pas là pour voir ça, mais j'imagine que ça a dû grandement alimenter les spéculations des fans... Enfin bref, je vous laisse parcourir cette playlist et enivrer vos oreilles de ces musiques éclatantes. Comme d'habitude, vous êtes libres de poster vos impressions dans les commentaires ; je serais curieux d'entendre ce que vous avez à dire.
♪ Descend (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/track/descend
♪ Walls Covered In Blood (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....vered-in-blood
♪ Umbral Ultimatum (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....bral-ultimatum
♪ Heir Conditioning (par Joren "Tensei" de Bruin)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....r-conditioning
♪ Terezi's Theme (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/track/terezis-theme
♪ Horschestra STRONG Version (par Alexander Rosetti)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....strong-version
♪ Rex Duodecim Angelus (par Malcolm Brown)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....odecim-angelus
♪ Alternia (par Seth "Beatfox" Peelle)
https://homestuck.bandcamp.com/track/alternia
♪ Earthsea Borealis (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....thsea-borealis
♪ Mayor Maynot (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/track/mayor-maynot
♪ Derse Dreamers (par Jeremy "Solatrus" Iamurri)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....derse-dreamers
♪ Skies of Skaia (par Mark Hadley)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....ies-of-skaia-2
♪ Galactic Cancer (par Thomas Ferkol)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....alactic-cancer
♪ Iron Infidel (par Samm Neiland)
https://homestuck.bandcamp.com/track/iron-infidel
♪ Pipeorgankind (par James "soselfimportant" Roach)
https://homestuck.bandcamp.com/track/pipeorgankind
♪ Moonsetter (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/track/moonsetter
♪ Unlabeled (par Erik "Jit" Scheele)
https://homestuck.bandcamp.com/track/unlabeled
♪ Hallowed Halls (par Jeremy "Solatrus" Iamurri)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....hallowed-halls
♪ Showtime (Imp Strife Mix) (par Malcolm Brown)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....p-strife-mix-2
♪ Unite Synchronization (par Malcolm Brown)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....ynchronization
♪ Bronze Page (par Ian "MyUsernamesMud" White et Eston "silence" Schweickart)
https://homestuck.bandcamp.com/track/bronze-page
♪ Red Disc (par Nathan "EbonHawk7x" H.)
https://homestuck.bandcamp.com/track/red-disc
♪ Sweet Dreams, Timaeus (par Thomas Ferkol)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....dreams-timaeus
♪ Creata (par Seth "Beatfox" Peelle)
https://homestuck.bandcamp.com/track/creata-2
Haha, je me rends compte que beaucoup de mes morceaux préférés ont été écrits par Toby Fox (oui, ce Toby Fox là). Je savais que c'était l'un des compositeurs associés au projet, mais je n'avais jamais réalisé qu'il en avait composés autant... Enfin voilà, ce n'est qu'un petit échantillon de toutes les musiques qui ont été composées pour le comic. La bande-son de Homestuck est à l'image du webcomic, énorme, et ça a été difficile de ne sélectionner qu'une vingtaine de titres pour cette playlist. Il y a bien sûr des incontournables, comme Descend ou Rex Duodecim Angelus, mais j'ai aussi essayé d'insérer des titres qui ne sont pas nécessairement aussi connus que les musiques principales. Malheureusement, mes goûts sont ce qu'ils sont, et je suis sans doute passé à côté de beaucoup de morceaux intéressants, comme par exemple les compositions aux accents jazzy de Midnight Crew: Drawing Dead ou de The Felt, mais je pense que dans l'ensemble, ça reste une playlist plus que convenable. Bien sûr, je vous invite à écouter le reste des albums, et peut-être à les acheter si jamais vous devenez accro à l'un des morceaux (et non, je ne suis pas payé pour leur faire de la pub, je ne pense pas qu'ils en aient besoin de toute façon...). Je vous accorde que le nombre de titres est assez intimidant, mais croyez-moi, ça en vaut vraiment la peine.
Voilà voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. C'était assez différent de ce que je fais d'habitude, mais l'idée était amusante. Je ne sais pas si je referai d'autres numéros spéciaux à l'avenir, mais je ne suis pas mécontent de l'expérience. Allez, salut tout le monde et à la prochaine fois. :o)
P.-S. - Pour la petite anecdote, je voulais poster ce bulletin hier, le 11/11, la date à laquelle les fans ont fixé le "jour des Trolls" ou "Troll Day" (pour faire court, le numéro 111111 a une portée symbolique et revient régulièrement dans le comic), mais comme on recevait du monde à la maison, je n'ai pas pu m'en occuper. Bah, j'imagine que ce n'est pas bien grave si je suis un peu en retard...
Hello everybody... Bon, d'accord, c'est juste la traduction anglaise de ma salutation habituelle, mais c'est déjà un début. Et puis, ce n'est pas comme si il y avait trente-six mille façons de saluer quelqu'un. Vous voulez peut-être que j'essaye le "bonjour bonjour" à la C.C. Babcock ?
Haha, désolé de vous faire perdre votre temps avec mes élucubrations débiles. Parlons plutôt du bulletin de cette semaine. Comme vous l'aurez sans doute déjà remarqué, le format de ce week-end est un peu différent de celui des bulletins précédents. Laissez-moi vous expliquer (même si le titre vous donne déjà une petite idée de ce que j'ai derrière la tête). Comme je vous l'avais expliqué la dernière fois, ça va bientôt faire deux mois que j'ai commencé à m'intéresser à Homestuck. C'est devenu une véritable obsession au cours des dernières semaines (comme quoi, la réputation de ce webcomic n'est pas surfaite). Bon, c'est vrai que j'exagère peut-être un peu, mais il faut bien reconnaître que cet univers est vraiment passionnant. J'ai donc décidé de poster un bulletin entièrement consacré à Homestuck ! Pour tout vous avouer, je ne savais pas vraiment de quoi allait parler cet article quand j'ai eu cette idée. A la base, je voulais vous présenter des oeuvres créées par les fans du comic, comme je l'ai fait la dernière fois avec Broadway Karkat. Des fanfictions par exemple. J'en connais quelques unes qui ont très bonne réputation auprès des fans du comic, comme Cultstuck ou Brainbent, mais ce genre de contenu demande souvent que le lecteur ait une bonne connaissance de l'oeuvre originale pour pouvoir l'apprécier. Au final, j'ai préféré me concentrer sur un aspect de Homestuck qui peut être apprécié aussi bien par ceux qui sont déjà fans du comic que par ceux qui n'en ont jamais entendu parler, sa bande-son. C'était d'ailleurs mon cas, puisque je connaissais certaines musiques du comic - le thème de Jack Noir par exemple, trouvé par hasard sur YouTube - avant même de savoir d'où elles provenaient. Je vous ai donc préparé une petite compilation de mes morceaux préférés. Je ne préciserai pas le contexte associé à chacun de ces titres. Tout ce que vous avez à faire, c'est cliquer sur un lien et profiter de la musique. D'ailleurs, ça reste bien dans l'esprit du comic, puisque certains de ces morceaux sont sortis des années avant que les pages dans lesquelles ils sont utilisés ne soient publiées. Haha, je n'étais pas là pour voir ça, mais j'imagine que ça a dû grandement alimenter les spéculations des fans... Enfin bref, je vous laisse parcourir cette playlist et enivrer vos oreilles de ces musiques éclatantes. Comme d'habitude, vous êtes libres de poster vos impressions dans les commentaires ; je serais curieux d'entendre ce que vous avez à dire.
♪ Descend (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/track/descend
♪ Walls Covered In Blood (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....vered-in-blood
♪ Umbral Ultimatum (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....bral-ultimatum
♪ Heir Conditioning (par Joren "Tensei" de Bruin)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....r-conditioning
♪ Terezi's Theme (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/track/terezis-theme
♪ Horschestra STRONG Version (par Alexander Rosetti)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....strong-version
♪ Rex Duodecim Angelus (par Malcolm Brown)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....odecim-angelus
♪ Alternia (par Seth "Beatfox" Peelle)
https://homestuck.bandcamp.com/track/alternia
♪ Earthsea Borealis (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....thsea-borealis
♪ Mayor Maynot (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/track/mayor-maynot
♪ Derse Dreamers (par Jeremy "Solatrus" Iamurri)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....derse-dreamers
♪ Skies of Skaia (par Mark Hadley)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....ies-of-skaia-2
♪ Galactic Cancer (par Thomas Ferkol)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....alactic-cancer
♪ Iron Infidel (par Samm Neiland)
https://homestuck.bandcamp.com/track/iron-infidel
♪ Pipeorgankind (par James "soselfimportant" Roach)
https://homestuck.bandcamp.com/track/pipeorgankind
♪ Moonsetter (par Toby "Radiation" Fox)
https://homestuck.bandcamp.com/track/moonsetter
♪ Unlabeled (par Erik "Jit" Scheele)
https://homestuck.bandcamp.com/track/unlabeled
♪ Hallowed Halls (par Jeremy "Solatrus" Iamurri)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....hallowed-halls
♪ Showtime (Imp Strife Mix) (par Malcolm Brown)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....p-strife-mix-2
♪ Unite Synchronization (par Malcolm Brown)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....ynchronization
♪ Bronze Page (par Ian "MyUsernamesMud" White et Eston "silence" Schweickart)
https://homestuck.bandcamp.com/track/bronze-page
♪ Red Disc (par Nathan "EbonHawk7x" H.)
https://homestuck.bandcamp.com/track/red-disc
♪ Sweet Dreams, Timaeus (par Thomas Ferkol)
https://homestuck.bandcamp.com/trac.....dreams-timaeus
♪ Creata (par Seth "Beatfox" Peelle)
https://homestuck.bandcamp.com/track/creata-2
Haha, je me rends compte que beaucoup de mes morceaux préférés ont été écrits par Toby Fox (oui, ce Toby Fox là). Je savais que c'était l'un des compositeurs associés au projet, mais je n'avais jamais réalisé qu'il en avait composés autant... Enfin voilà, ce n'est qu'un petit échantillon de toutes les musiques qui ont été composées pour le comic. La bande-son de Homestuck est à l'image du webcomic, énorme, et ça a été difficile de ne sélectionner qu'une vingtaine de titres pour cette playlist. Il y a bien sûr des incontournables, comme Descend ou Rex Duodecim Angelus, mais j'ai aussi essayé d'insérer des titres qui ne sont pas nécessairement aussi connus que les musiques principales. Malheureusement, mes goûts sont ce qu'ils sont, et je suis sans doute passé à côté de beaucoup de morceaux intéressants, comme par exemple les compositions aux accents jazzy de Midnight Crew: Drawing Dead ou de The Felt, mais je pense que dans l'ensemble, ça reste une playlist plus que convenable. Bien sûr, je vous invite à écouter le reste des albums, et peut-être à les acheter si jamais vous devenez accro à l'un des morceaux (et non, je ne suis pas payé pour leur faire de la pub, je ne pense pas qu'ils en aient besoin de toute façon...). Je vous accorde que le nombre de titres est assez intimidant, mais croyez-moi, ça en vaut vraiment la peine.
Voilà voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. C'était assez différent de ce que je fais d'habitude, mais l'idée était amusante. Je ne sais pas si je referai d'autres numéros spéciaux à l'avenir, mais je ne suis pas mécontent de l'expérience. Allez, salut tout le monde et à la prochaine fois. :o)
P.-S. - Pour la petite anecdote, je voulais poster ce bulletin hier, le 11/11, la date à laquelle les fans ont fixé le "jour des Trolls" ou "Troll Day" (pour faire court, le numéro 111111 a une portée symbolique et revient régulièrement dans le comic), mais comme on recevait du monde à la maison, je n'ai pas pu m'en occuper. Bah, j'imagine que ce n'est pas bien grave si je suis un peu en retard...
Sharing is Caring #5
General | Posted 8 years agoBonjour tout le monde.
Phew, ça va bientôt faire cinq mois que je n'ai pas publié de nouveau bulletin. J'en suis vraiment désolé, j'espère que vous ne vous êtes pas trop inquiétés (enfin, encore faudrait-il que des gens suivent ce truc, mais ce n'est pas la question). J'imagine que je vous dois une petite explication. Pour faire court, disons simplement que mon année universitaire ne s'est pas terminé comme je l'espérais. Enfin bon, je ne vais pas en faire un fromage, ce qui est fait est fait. Le problème, c'est que mes travaux de fins d'année et les complications qui ont suivies ne m'ont pas laissé beaucoup de temps pour me consacrer à l'écriture de ces petits bulletins. J'imagine que la plupart d'entre vous sait ce que c'est, que ce soit les études ou le travail. Mais ne nous éternisons pas là-dessus, vous n'êtes pas là pour m'écouter déblatérer sur ma vie. Laissez-moi plutôt vous présenter le cinquième numéro de Sharing is Caring (j'ai toujours un doute à propos du titre, alors si vous avez des suggestions...). Je rappelle le principe. Dans chaque bulletin, je présente une sélection de trois ou quatre oeuvres - films, livres, musiques, séries, n'importe quoi - qui me tiennent à coeur et que j'aimerais partager avec vous. L'objectif est simple, il s'agit juste de faire découvrir ces oeuvres à des personnes qui ne les auraient peut-être jamais connues autrement, dans ce grand cirque de hasards qu'est la vie. Je sais que ça semble très prétentieux dit comme ça, mais en vérité, c'est juste que j'aime partager mes centres d'intérêt avec les autres. Après, vous êtes libres de faire comme bon vous semble. Mais regardez plutôt la sélection de cette semaine.
- Arashi no yoru ni (One stormy night)
https://www.youtube.com/watch?v=kktRCGLBU3I
Et pour commencer en beauté, j'ai décidé de vous parler d'un film d'animation que j'adore, Arashi no yoru ni (aussi connu sous le titre anglais "One stormy night", ce qui signifie en français "Une nuit orageuse"). Je ne l'ai découvert que l'année dernière, mais c'est très vite devenu l'un de mes films d'animation préférés. Honnêtement, je ne sais même pas pourquoi j'ai attendu le cinquième bulletin pour vous en parler. Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Le film raconte l'histoire d'une amitié improbable entre un chevreau prénommé Mei et un loup prénommé Gabu. Un soir, alors qu'il joue dans la forêt avec des amis, Mei est surpris par un violent orage. Séparé de son troupeau, il trouve refuge dans une vieille grange abandonnée. C'est là qu'il fait la rencontre de Gabu, un loup, qui est lui-aussi venu s'abriter de la tempête dans la vieille bâtisse. Comme vous pouvez vous en doutez, les chèvres et les loups sont normalement des ennemis mortels (rapport au fait que les seconds ont pour habitude de manger les premières et tout et tout), mais à cause de l'obscurité, les deux jeunes gens ne voient pas à quelle espèce leur interlocuteur appartient. Pensant avoir affaire à l'un de leurs congénères, ils commencent à discuter. Le loup et le chevreau se rendent alors compte qu'ils ont beaucoup de choses en commun et deviennent très vite complices. Ils décident donc de se retrouver le lendemain pour déjeuner ensemble. Bien sûr, vous pouvez sans doute imaginer quelle n'est pas leur surprise lorsqu'ils se rencontrent le jour suivant et qu'ils découvrent la véritable identité de la personne avec qui ils ont sympathisé la nuit dernière. Mais le loup et le chevreau se sont déjà pris d'affection l'un pour l'autre ! Ils décident donc de mettre de côté le différend entre leurs espèces et de devenir amis. Bien sûr, il ne faut surtout pas que leurs clans respectifs découvrent qu'une chèvre fricote avec un loup (ou inversement) et ils doivent donc impérativement garder leur relation secrète. Ca ne sera pas facile, d'autant plus que Gabu a parfois du mal à contrôler ses instincts de prédateur et que Mei est vraiment appétissant. Mais le pire reste encore à venir, car ce n'est qu'une question de temps avant que les chèvres et les loups ne découvrent la vérité. Les deux amis vont alors se retrouver confrontés à un choix douloureux : trahir leur nouvelle amitié et rester fidèles à leurs origines, ou fuir à travers les montagnes pour trouver la forêt d'émeraude, une terre légendaire où ils seront libres de rester ensemble. Je vous laisse deviner qu'est-ce qu'ils choisissent... Enfin voilà. Le dénouement est sensiblement différent, mais comme vous l'aurez constaté, la situation initiale fait un peu penser à Rox et Rouky (The Fox and the Hound). Et comme vous l'aurez aussi constaté, ce film a encore plus de sous-texte homoromantique que Rox et Rouky. On ne va pas se mentir, en dépit de ce que peuvent dire les commentaires youtube, ce film est très très gay. L'amitié entre Mei et Gabu peut très facilement être lu comme une histoire d'amour, et la dynamique de leur relation ainsi que les dialogues ont souvent une tonalité extrêmement romantique. En fait, ce film a une connotation homoérotique tellement énorme, que tous leurs discours sur l'"amitié" semblent avoir été rajoutés uniquement pour que les publics adultes ne commencent pas à se tracasser pour rien. Il faut aussi savoir que le sexe de Mei, qui est un mâle dans le film, n'est jamais précisé dans la série de livres dont il est adapté. L'auteur a finalement avoué que le personnage avait toujours été conçu comme un garçon, mais ça ne change rien au fait que le récit a longtemps été interprèté comme une romance entre un loup et une chèvre. Je ne m'étendrai pas sur le sujet, étant donné que la nature exacte de la relation entre Gabu et Mei est apparemment un point de contention pour les fans du film, mais je vous invite à lire cette page TV Tropes si vous voulez de plus amples informations : http://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.p.....ArashiNoYoruNi . Pour ma part, je me contenterai de paraphraser un commentaire que j'ai lu sur tumblr, et dire que je veux croire que le studio responsable de la production du film a eu les tripes de réaliser un long-métrage racontant une histoire d'amour homosexuelle. D'autant que c'est un très bon exemple que ce genre de récit n'est pas nécessairement inapproprié pour les enfants. Dans tous les cas, quelle que soit la façon dont vous choisissez d'interprèter la relation entre Mei et Gabu, le film n'en est pas moins un adorable bijou d'animation. Le graphisme et les décors sont très beaux, les deux personnages principaux sont très attachants et leur histoire fait vraiment chaud au coeur. En dépit de quelques passages un peu violents, c'est vraiment un merveilleux feel good movie.
Je précise aussi que le film n'a jamais été commercialisé en dehors du Japon, mais qu'il en existe tout de même un doublage anglais officieux. Celui-ci a été réalisé par des fans avec la permission du studio de production d'origine, étant donné qu'ils n'avaient pas l'intention d'exploiter le film en dehors du territoire japonais. Je ne l'ai pas encore visionné, mais je pense que vous pouvez le trouver facilement sur YouTube. Je sais aussi que la série de livres dont le film a été tiré a aussi été adaptée en série télévisée. Il y a un certain nombre de différences entre les deux - à commencer par le sexe de Mei - mais comme là-aussi je ne l'ai pas encore vu, je ne saurais pas vous dire ce qu'elle vaut par rapport au long-métrage.
- Broadway Karkat
https://www.youtube.com/watch?v=IWcb2pdgZTc
Et oui, comme beaucoup de pauvres âmes innocentes avant moi, j'ai fini par tomber dans l'Enfer de Homestuck. Et je ne regrette absolument rien ! Bien sûr, j'avais déjà entendu parler de ce webcomic. Il faut dire que c'est assez difficile de naviguer sur le web sans tomber sur un fanart des trolls - vous savez, ces personnages à la peau grise avec des cornes oranges - tellement ils sont populaires. Mais même si je le connaissais de réputation, je n'avais jamais pris le temps de m'y intéresser plus que ça. Et puis, il y a quelques semaines, je suis tombé par hasard sur un article qui en faisait mention, et je me suis dit qu'il serait peut-être temps que je m'intéresse d'avantage à ce webcomic. J'ai donc commencé à feuilleter les pages du wiki qui lui est dédié, et ce qui devait arriver arriva, je suis immédiatement tombé sous le charme de cet univers. Pour tout vous avouer, je n'ai pas encore commencé à lire le comic lui-même (eh, ce truc est trois fois plus long que Le Seigneur des Anneaux, excusez-moi du peu !), mais sans vouloir trop m'étendre sur le sujet, j'adore le monde que Andrew Hussie a développé, que ce soit la société des trolls et leur système de quadrants, ou bien la guerre entre Prospit et Derse et tout ce qui concerne le fonctionnement de Sburb. J'ai encore du mal avec le côté un peu fataliste du récit, mais ça, c'est une autre histoire. Et bien sûr, je ne pouvais pas passer à côté d'une occasion de partager avec vous ma nouvelle passion. Je n'ai évidemment pas la prétention de faire découvrir Homestuck à qui que ce soit (j'ai toujours un train de retard pour ce genre de choses), mais je me suis dit que je pourrais au moins faire de la pub pour des oeuvres, musicales dans le cas présent, que des fans ont produit autour de l'univers du comic. Sur ce, laissez-moi vous présenter Broadway Karkat ! Il s'agit d'un mouvement qui consiste à parodier des chansons connues, en les faisant chanter par Karkat Vantas, l'un des personnages principaux du comic. La chanson dont je vous ai donné le lien, par exemple, est une parodie de Fergalicious, de la chanteuse Fergie. Comme Karkat est un adolescent grincheux dont les seules passions sont insulter les gens et les comédies romantiques, le résultat est souvent très drôle. Bien sûr, il faut souvent avoir une bonne connaissance de l'intrigue du comic, de ses personnages et des termes qui lui sont propres pour pouvoir comprendre les paroles, mais ça reste très sympa à écouter. Par ailleurs, je ne connais pas l'historique de ce mouvement ni qui en est à l'origine, mais je sais qu'il se rattache à un phénomène plus large que les fans ont surnommé Broadwaystuck. Comme vous l'aurez compris, il s'agit du même principe, mais appliqué à tous les personnages du comic. Voilà voilà, je vous laisse profiter de la vidéo. Les fans du comic ont produit un nombre incroyable d'oeuvres musicales autour de Homestuck, alors je serai sans doute amené à vous en présenter d'autres. D'ailleurs, puisque c'est bientôt la saison des fêtes, je me permets de vous recommander cette autre vidéo de Broadway Karkat, https://www.youtube.com/watch?v=Iie9thV28Ew . Pas sûr que ça vous attire les bonnes grâces du Père Noël, mais au moins, ça mettra de l'ambiance le soir du réveillon... :o)
Et pour finir, un petit doujin à caractère pornographique (bon, pas si petit que ça en fait), pour que vous puissiez vous vider les couilles avant d'aller au lit (parce que je vous connais, bande de petits pervers).
- Mekko Rarekko (Goroujirou/Kinoshita Jiroh)
https://myreadingmanga.info/gorouji.....o-rarekko-eng/
Hirata Tadakatsu, surnommé Buchi par ses camarades de classe, est un jeune garçon introverti qui se passionne pour la photographie. Yamano Taishou est une petite frappe qui se prend pour un gros dur. Les deux garçons ont une relation assez conflictuelle. Quand il gagne le premier prix d'un concours de photographie local, Buchi devient le centre d'attention de la classe. Jaloux, Taishou va mettre au point un plan pour humilier son ami en faisant circuler des photos de lui nu. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévues, et la petite brute va prendre conscience qu'il est allé trop loin. Les deux garçons finirons par se réconcilier, mais la situation ne se sera pas améliorée pour autant. Ils doivent encore faire face à des sentiments enfouis en eux depuis trop longtemps. D'autant plus que c'est l'époque où les adolescents commencent à explorer leur sexualité. Et alors que Taishou et lui se rapprochent, Buchi commence aussi à s'ouvrir à ses autres camarades de classe, en particulier Fukami, un grand gaillard taciturne qui partage avec Hirata son amour de la photographie... La jalousie de Taishou finira par se réveiller, et la situation deviendra très vite incontrôlable. Voilà pour l'histoire. Mekko Rarekko est un doujin en huit volumes (auxquels s'ajoute un chapitre intermédiaire centré sur le personnage de Fukami) que je trouve très intéressant dans sa façon d'aborder la relation ambiguë entre affection et brutalité. Le premier chapitre n'est sans doute pas le plus réussi, mais les différents flashbacks et le partage des points de vue qui caractérisent la suite du récit permettent de remettre en perspective les états d'âme et les actions des personnages et d'éviter une simplification abusive du problème. Et puis le character design est tout à fait adorable. Lisez le premier chapitre et osez me dire que vous n'avez pas envie de faire un gros câlin à Buchi ! Allez-y, prouvez-moi que j'ai tort !
Bon ben voilà, c'est tout ce dont je voulais vous parler cette semaine. J'espère que cette sélection vous aura plu. J'en profite aussi pour vous signaler la suite - https://myreadingmanga.info/powerfu.....x-furry-2-eng/ - de Sex and the Furry, un doujin gay dont je vous avez parlé dans le deuxième ou troisième bulletin (j'ai la flemme de vérifier). Sur ce, je vous dis à la prochaine. Je ne sais pas encore de quoi je vous parlerai dans le prochain bulletin, mais ça me fait vraiment plaisir de recommencer à poster ces petits articles. Allez, salut tout le monde.
Phew, ça va bientôt faire cinq mois que je n'ai pas publié de nouveau bulletin. J'en suis vraiment désolé, j'espère que vous ne vous êtes pas trop inquiétés (enfin, encore faudrait-il que des gens suivent ce truc, mais ce n'est pas la question). J'imagine que je vous dois une petite explication. Pour faire court, disons simplement que mon année universitaire ne s'est pas terminé comme je l'espérais. Enfin bon, je ne vais pas en faire un fromage, ce qui est fait est fait. Le problème, c'est que mes travaux de fins d'année et les complications qui ont suivies ne m'ont pas laissé beaucoup de temps pour me consacrer à l'écriture de ces petits bulletins. J'imagine que la plupart d'entre vous sait ce que c'est, que ce soit les études ou le travail. Mais ne nous éternisons pas là-dessus, vous n'êtes pas là pour m'écouter déblatérer sur ma vie. Laissez-moi plutôt vous présenter le cinquième numéro de Sharing is Caring (j'ai toujours un doute à propos du titre, alors si vous avez des suggestions...). Je rappelle le principe. Dans chaque bulletin, je présente une sélection de trois ou quatre oeuvres - films, livres, musiques, séries, n'importe quoi - qui me tiennent à coeur et que j'aimerais partager avec vous. L'objectif est simple, il s'agit juste de faire découvrir ces oeuvres à des personnes qui ne les auraient peut-être jamais connues autrement, dans ce grand cirque de hasards qu'est la vie. Je sais que ça semble très prétentieux dit comme ça, mais en vérité, c'est juste que j'aime partager mes centres d'intérêt avec les autres. Après, vous êtes libres de faire comme bon vous semble. Mais regardez plutôt la sélection de cette semaine.
- Arashi no yoru ni (One stormy night)
https://www.youtube.com/watch?v=kktRCGLBU3I
Et pour commencer en beauté, j'ai décidé de vous parler d'un film d'animation que j'adore, Arashi no yoru ni (aussi connu sous le titre anglais "One stormy night", ce qui signifie en français "Une nuit orageuse"). Je ne l'ai découvert que l'année dernière, mais c'est très vite devenu l'un de mes films d'animation préférés. Honnêtement, je ne sais même pas pourquoi j'ai attendu le cinquième bulletin pour vous en parler. Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. Le film raconte l'histoire d'une amitié improbable entre un chevreau prénommé Mei et un loup prénommé Gabu. Un soir, alors qu'il joue dans la forêt avec des amis, Mei est surpris par un violent orage. Séparé de son troupeau, il trouve refuge dans une vieille grange abandonnée. C'est là qu'il fait la rencontre de Gabu, un loup, qui est lui-aussi venu s'abriter de la tempête dans la vieille bâtisse. Comme vous pouvez vous en doutez, les chèvres et les loups sont normalement des ennemis mortels (rapport au fait que les seconds ont pour habitude de manger les premières et tout et tout), mais à cause de l'obscurité, les deux jeunes gens ne voient pas à quelle espèce leur interlocuteur appartient. Pensant avoir affaire à l'un de leurs congénères, ils commencent à discuter. Le loup et le chevreau se rendent alors compte qu'ils ont beaucoup de choses en commun et deviennent très vite complices. Ils décident donc de se retrouver le lendemain pour déjeuner ensemble. Bien sûr, vous pouvez sans doute imaginer quelle n'est pas leur surprise lorsqu'ils se rencontrent le jour suivant et qu'ils découvrent la véritable identité de la personne avec qui ils ont sympathisé la nuit dernière. Mais le loup et le chevreau se sont déjà pris d'affection l'un pour l'autre ! Ils décident donc de mettre de côté le différend entre leurs espèces et de devenir amis. Bien sûr, il ne faut surtout pas que leurs clans respectifs découvrent qu'une chèvre fricote avec un loup (ou inversement) et ils doivent donc impérativement garder leur relation secrète. Ca ne sera pas facile, d'autant plus que Gabu a parfois du mal à contrôler ses instincts de prédateur et que Mei est vraiment appétissant. Mais le pire reste encore à venir, car ce n'est qu'une question de temps avant que les chèvres et les loups ne découvrent la vérité. Les deux amis vont alors se retrouver confrontés à un choix douloureux : trahir leur nouvelle amitié et rester fidèles à leurs origines, ou fuir à travers les montagnes pour trouver la forêt d'émeraude, une terre légendaire où ils seront libres de rester ensemble. Je vous laisse deviner qu'est-ce qu'ils choisissent... Enfin voilà. Le dénouement est sensiblement différent, mais comme vous l'aurez constaté, la situation initiale fait un peu penser à Rox et Rouky (The Fox and the Hound). Et comme vous l'aurez aussi constaté, ce film a encore plus de sous-texte homoromantique que Rox et Rouky. On ne va pas se mentir, en dépit de ce que peuvent dire les commentaires youtube, ce film est très très gay. L'amitié entre Mei et Gabu peut très facilement être lu comme une histoire d'amour, et la dynamique de leur relation ainsi que les dialogues ont souvent une tonalité extrêmement romantique. En fait, ce film a une connotation homoérotique tellement énorme, que tous leurs discours sur l'"amitié" semblent avoir été rajoutés uniquement pour que les publics adultes ne commencent pas à se tracasser pour rien. Il faut aussi savoir que le sexe de Mei, qui est un mâle dans le film, n'est jamais précisé dans la série de livres dont il est adapté. L'auteur a finalement avoué que le personnage avait toujours été conçu comme un garçon, mais ça ne change rien au fait que le récit a longtemps été interprèté comme une romance entre un loup et une chèvre. Je ne m'étendrai pas sur le sujet, étant donné que la nature exacte de la relation entre Gabu et Mei est apparemment un point de contention pour les fans du film, mais je vous invite à lire cette page TV Tropes si vous voulez de plus amples informations : http://tvtropes.org/pmwiki/pmwiki.p.....ArashiNoYoruNi . Pour ma part, je me contenterai de paraphraser un commentaire que j'ai lu sur tumblr, et dire que je veux croire que le studio responsable de la production du film a eu les tripes de réaliser un long-métrage racontant une histoire d'amour homosexuelle. D'autant que c'est un très bon exemple que ce genre de récit n'est pas nécessairement inapproprié pour les enfants. Dans tous les cas, quelle que soit la façon dont vous choisissez d'interprèter la relation entre Mei et Gabu, le film n'en est pas moins un adorable bijou d'animation. Le graphisme et les décors sont très beaux, les deux personnages principaux sont très attachants et leur histoire fait vraiment chaud au coeur. En dépit de quelques passages un peu violents, c'est vraiment un merveilleux feel good movie.
Je précise aussi que le film n'a jamais été commercialisé en dehors du Japon, mais qu'il en existe tout de même un doublage anglais officieux. Celui-ci a été réalisé par des fans avec la permission du studio de production d'origine, étant donné qu'ils n'avaient pas l'intention d'exploiter le film en dehors du territoire japonais. Je ne l'ai pas encore visionné, mais je pense que vous pouvez le trouver facilement sur YouTube. Je sais aussi que la série de livres dont le film a été tiré a aussi été adaptée en série télévisée. Il y a un certain nombre de différences entre les deux - à commencer par le sexe de Mei - mais comme là-aussi je ne l'ai pas encore vu, je ne saurais pas vous dire ce qu'elle vaut par rapport au long-métrage.
- Broadway Karkat
https://www.youtube.com/watch?v=IWcb2pdgZTc
Et oui, comme beaucoup de pauvres âmes innocentes avant moi, j'ai fini par tomber dans l'Enfer de Homestuck. Et je ne regrette absolument rien ! Bien sûr, j'avais déjà entendu parler de ce webcomic. Il faut dire que c'est assez difficile de naviguer sur le web sans tomber sur un fanart des trolls - vous savez, ces personnages à la peau grise avec des cornes oranges - tellement ils sont populaires. Mais même si je le connaissais de réputation, je n'avais jamais pris le temps de m'y intéresser plus que ça. Et puis, il y a quelques semaines, je suis tombé par hasard sur un article qui en faisait mention, et je me suis dit qu'il serait peut-être temps que je m'intéresse d'avantage à ce webcomic. J'ai donc commencé à feuilleter les pages du wiki qui lui est dédié, et ce qui devait arriver arriva, je suis immédiatement tombé sous le charme de cet univers. Pour tout vous avouer, je n'ai pas encore commencé à lire le comic lui-même (eh, ce truc est trois fois plus long que Le Seigneur des Anneaux, excusez-moi du peu !), mais sans vouloir trop m'étendre sur le sujet, j'adore le monde que Andrew Hussie a développé, que ce soit la société des trolls et leur système de quadrants, ou bien la guerre entre Prospit et Derse et tout ce qui concerne le fonctionnement de Sburb. J'ai encore du mal avec le côté un peu fataliste du récit, mais ça, c'est une autre histoire. Et bien sûr, je ne pouvais pas passer à côté d'une occasion de partager avec vous ma nouvelle passion. Je n'ai évidemment pas la prétention de faire découvrir Homestuck à qui que ce soit (j'ai toujours un train de retard pour ce genre de choses), mais je me suis dit que je pourrais au moins faire de la pub pour des oeuvres, musicales dans le cas présent, que des fans ont produit autour de l'univers du comic. Sur ce, laissez-moi vous présenter Broadway Karkat ! Il s'agit d'un mouvement qui consiste à parodier des chansons connues, en les faisant chanter par Karkat Vantas, l'un des personnages principaux du comic. La chanson dont je vous ai donné le lien, par exemple, est une parodie de Fergalicious, de la chanteuse Fergie. Comme Karkat est un adolescent grincheux dont les seules passions sont insulter les gens et les comédies romantiques, le résultat est souvent très drôle. Bien sûr, il faut souvent avoir une bonne connaissance de l'intrigue du comic, de ses personnages et des termes qui lui sont propres pour pouvoir comprendre les paroles, mais ça reste très sympa à écouter. Par ailleurs, je ne connais pas l'historique de ce mouvement ni qui en est à l'origine, mais je sais qu'il se rattache à un phénomène plus large que les fans ont surnommé Broadwaystuck. Comme vous l'aurez compris, il s'agit du même principe, mais appliqué à tous les personnages du comic. Voilà voilà, je vous laisse profiter de la vidéo. Les fans du comic ont produit un nombre incroyable d'oeuvres musicales autour de Homestuck, alors je serai sans doute amené à vous en présenter d'autres. D'ailleurs, puisque c'est bientôt la saison des fêtes, je me permets de vous recommander cette autre vidéo de Broadway Karkat, https://www.youtube.com/watch?v=Iie9thV28Ew . Pas sûr que ça vous attire les bonnes grâces du Père Noël, mais au moins, ça mettra de l'ambiance le soir du réveillon... :o)
Et pour finir, un petit doujin à caractère pornographique (bon, pas si petit que ça en fait), pour que vous puissiez vous vider les couilles avant d'aller au lit (parce que je vous connais, bande de petits pervers).
- Mekko Rarekko (Goroujirou/Kinoshita Jiroh)
https://myreadingmanga.info/gorouji.....o-rarekko-eng/
Hirata Tadakatsu, surnommé Buchi par ses camarades de classe, est un jeune garçon introverti qui se passionne pour la photographie. Yamano Taishou est une petite frappe qui se prend pour un gros dur. Les deux garçons ont une relation assez conflictuelle. Quand il gagne le premier prix d'un concours de photographie local, Buchi devient le centre d'attention de la classe. Jaloux, Taishou va mettre au point un plan pour humilier son ami en faisant circuler des photos de lui nu. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévues, et la petite brute va prendre conscience qu'il est allé trop loin. Les deux garçons finirons par se réconcilier, mais la situation ne se sera pas améliorée pour autant. Ils doivent encore faire face à des sentiments enfouis en eux depuis trop longtemps. D'autant plus que c'est l'époque où les adolescents commencent à explorer leur sexualité. Et alors que Taishou et lui se rapprochent, Buchi commence aussi à s'ouvrir à ses autres camarades de classe, en particulier Fukami, un grand gaillard taciturne qui partage avec Hirata son amour de la photographie... La jalousie de Taishou finira par se réveiller, et la situation deviendra très vite incontrôlable. Voilà pour l'histoire. Mekko Rarekko est un doujin en huit volumes (auxquels s'ajoute un chapitre intermédiaire centré sur le personnage de Fukami) que je trouve très intéressant dans sa façon d'aborder la relation ambiguë entre affection et brutalité. Le premier chapitre n'est sans doute pas le plus réussi, mais les différents flashbacks et le partage des points de vue qui caractérisent la suite du récit permettent de remettre en perspective les états d'âme et les actions des personnages et d'éviter une simplification abusive du problème. Et puis le character design est tout à fait adorable. Lisez le premier chapitre et osez me dire que vous n'avez pas envie de faire un gros câlin à Buchi ! Allez-y, prouvez-moi que j'ai tort !
Bon ben voilà, c'est tout ce dont je voulais vous parler cette semaine. J'espère que cette sélection vous aura plu. J'en profite aussi pour vous signaler la suite - https://myreadingmanga.info/powerfu.....x-furry-2-eng/ - de Sex and the Furry, un doujin gay dont je vous avez parlé dans le deuxième ou troisième bulletin (j'ai la flemme de vérifier). Sur ce, je vous dis à la prochaine. Je ne sais pas encore de quoi je vous parlerai dans le prochain bulletin, mais ça me fait vraiment plaisir de recommencer à poster ces petits articles. Allez, salut tout le monde.
Sharing is Caring #4
General | Posted 8 years agoBonjour tout le monde.
En fin de compte, il s'est avéré que je m'étais trompé de date la semaine dernière. Ce n'était pas ce week-end, mais le prochain, que je devais me rendre à l'anniversaire d'un ami. Du coup, j'ai pu en profiter pour taper un nouveau bulletin. J'ai été un peu pris de court, vu que je n'avais pas encore décidé quelles oeuvres je voulais partager avec vous la prochaine fois, mais j'espère que vous apprécierez la sélection de cette semaine.
- Renzo S.
https://www.youtube.com/user/Soupistan
Le compte YouTube dont je vous ai donné le lien appartient à l'auteur de The Rewind Chronicles, une fanfiction de Paper Mario que j'adore (je n'irai pas jusqu'à dire que c'est ma préférée, surtout parce que c'est un concept dans lequel je ne crois pas vraiment, mais c'est en tout cas un sérieux prétendant au titre). Il s'agit en fait du revamp d'un projet antérieur, Countdown to Chaos. A la base, Mario devait voyager dans le temps et retrouver des pierres magiques qui avaient été dispersées à travers différentes époques. L'auteur a finalement décidé de simplifier son récit et a enlevé toute cette histoire de voyage dans le temps, mais la trame narrative principale est restée sensiblement la même. Mario doit retrouver les artefacts légendaires qui lui permettront d'accéder à la Dimension-T, la dimension du temps, où il pourra affronter le grand méchant de l'histoire. Mais vous vous demandez sans doute ce que tout cela a à voir avec YouTube. Eh bien il se trouve que l'auteur de The Rewind Chronicles est aussi étudiant en musicologie, et qu'il a composé toute une série de thèmes pour accompagner son histoire. En fait, c'est carrément une bande-son qu'il a réalisé. Il a déjà composé plus d'une centaine de morceaux, et chacun d'eux est absolument magnifique. Mais je pense que le mieux est encore une fois de vous laisser les découvrir par vous même. Voici tout de même quelques uns de mes préférés, histoire de vous mettre en appétit : Sky Citadel, https://www.youtube.com/watch?v=-Eu-NVuREwU ; Thunderspike Castle Entrance (un hommage de l'auteur à la série des Castlevania), https://www.youtube.com/watch?v=HK7A2d5iQA8 ; et enfin The true final boss - Phase 1 : Finem Temporis, https://www.youtube.com/watch?v=IEKzn3MQW0U . Bien sûr, je sais que l'univers de Paper Mario n'est pas forcément quelque chose qui plait à tout le monde, mais je vous conseille quand même de jeter un coup d'oeil (ou plutôt un coup d'oreille) à son travail. Et si vraiment c'est un univers que vous ne supportez pas, essayez juste de faire abstraction du contexte. Ouvrez la vidéo dans un nouvel onglet et laissez vous emporter par la musique. Vous pourrez aussi trouver un certain nombre de compositions indépendantes sur sa chaîne. En passant, je vous laisse le lien de son compte Deviantart, http://soupgeist.deviantart.com/ , au cas où vous auriez envie de connaître l'histoire qui va avec ces musiques.
- The Tenth Line (Sungazer Software)
http://store.steampowered.com/app/5.....he_Tenth_Line/
On enchaîne avec un RPG indie dont vous avez peut-être déjà vu la pub sur FA il y a quelques semaines. C'est en tout cas comme ça que je l'ai découvert, personnellement. Pour tout vous dire, je n'ai pas encore eu l'occasion d'y jouer moi-même, mais j'ai regardé les premières heures de l'aventure en let's play et je suis tombé totalement amoureux de l'univers de ce jeu. Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. L'aventure commence alors que l'héroïne de l'histoire, la Princesse du royaume d'Easania - dont on ne connaît apparemment pas le nom - vient de se faire enlever par les membres d'un culte mysterieux qui veulent l'utiliser pour accomplir une sorte de rituel. Elle parvient à échapper à ses ravisseurs, mais se retrouve perdue dans le royaume de Skyweather. Poursuivie, la jeune fille se réfugie dans une vallée sauvage infestée de ronces. C'est alors qu'elle fait la connaissance de deux hommes-bêtes : Rik, un roublard malingre qui ressemble à un fennec, et son frère adoptif, Tox, un dracomage noir, un dragon humanoïde versé dans l'art de la magie. Mais la Princesse se fait rattrapper par les traqueurs du culte, et les deux frères n'ont pas d'autre choix que de s'interposer. Après qu'ils aient réussi à semer leurs assaillants, Rik, qui ne laisse jamais filer une occasion de s'en mettre plein les poches, passe un marché avec la Princesse. Les deux hommes-bêtes se chargent de l'escorter jusqu'à Easania, et la jeune fille s'engage à ce qu'ils soient généreusement récompensés par le roi son père. Une fois l'accord conclu, nos trois compagnons d'infortune se mettent en route pour la capitale de Skyweather, où ils espèrent trouver un moyen pour rejoindre Easania plus rapidement... Bien sûr, comme c'est un RPG, on peut s'attendre à ce que la quête de nos trois aventuriers débouche sur une intrigue plus large, mettant en jeu le sort du royaume. Je ne connais pas tous les détails, mais je sais que le titre du jeu, que l'on pourrait traduire par "La Dixième Ligne", dans le sens de "ligne de texte", fait référence aux écritures sacrées de la religion des personnages. Il s'agit en fait d'une série de prophéties pour le monde. Certaines d'entre elles se sont d'ailleurs déjà réalisées au moment où l'aventure se lance, et les érudits s'accordent à dire que la cinquième ligne s'est accomplie avec le récent assassinat du roi de Skyweather. Le hic, c'est que la dixième ligne est incomplète ! Du coup, personne ne sais vraiment ce qu'elle annonce et ce qu'il adviendra du monde une fois que toutes les prophéties se seront réalisées...
C'est tout ce que je peux vous dire à propos de l'intrigue. En ce qui concerne le gameplay, le jeu suit les standards du genre et alterne entre des phases d'exploration et des phases de combat, mais contrairement à un RPG habituel, les phases d'exploration se jouent en 2D, à la manière d'un jeu de plates-formes. Le joueur doit passer d'un personnage à l'autre et utiliser leurs capacités spéciales - les couteaux et la petite taille de Rik, les souffles élémentaires de Tox... - pour progresser dans la zone. Un principe qui rappelle par exemple Super Paper Mario (on fait avec les références qu'on a). Les combats se déroulent au tour par tour et utilisent un système de commandes d'action et de garde assez similaire à celui des RPGs Mario, ce qui permet de rendre les affrontements un peu plus dynamiques et de maximiser les dégats infligés, ou au contraire de diminuer les dégats reçus. La mécanique de combat repose sur un système de rangées d'ennemis et de gestion des points de compétences, mais pour être franc, je n'ai pas encore compris tous les éléments du gameplay. Mon niveau d'Anglais me permet de suivre l'intrigue et les dialogues sans problème, mais pour le coup, j'ai vraiment du mal à assimiler comment les combats fonctionnent (d'autant que les youtubeurs vous laissent rarement le temps de lire les tutoriels). Enfin, j'imagine que ça devient beaucoup plus simple quand on a le jeu entre les mains. De toute manière, ne vous laissez pas décourager par cette soi-disant complexité ; d'après ce que j'ai pu lire sur Internet, le système de combat est l'un des aspects les plus appréciés du jeu, alors c'est qu'il doit être vraiment sympa à jouer. D'ailleurs, le jeu propose plusieurs niveaux de difficulté, dont un qui permet de sauter tous les combats facultatifs pour se concentrer sur l'histoire. Pour finir, j'ajouterai que le jeu est très beau. Les décors sont somptueux, et même si les animations des sprites des personnages sont un peu bizarres par moments, le character design est vraiment très réussi. Ce sont les amateurs de reptiles qui vont être contents, avec tous les (séduisants) dragons qu'ils vont rencontrer au cours de l'aventure. Et puis Rik est absolument adorable, avec son air de Rocket Raccoon du Moyen Age.
- Watching Us (mothy)
https://www.youtube.com/watch?v=Gt7K44JDmAE
Je préfère vous prévenir tout de suite, cette chanson risque de vous arracher des larmes (attendu que vous ayez un coeur et qu'il soit encore capable de s'émouvoir, bien entendu, ce qui n'est pas certain quand on voit le monde dans lequel on vit). Enfin, je dis ça, mais vous aurez sans doute cliqué sur le lien avant d'avoir lu la description, alors cet avertissement arrivera probablement un peu tard. En tout cas, si vous avez déjà cliqué sur le lien et regardé la vidéo, vous avez dû vous rendre compte que cette chanson n'est pas seulement triste, elle est aussi très belle. C'est une sorte de... tristesse sublime, en particulier le couplet qui révèle l'identité de la personne qui chante. Enfin voilà. Cette chanson fait à peine quatre minutes, alors je ne peux pas vraiment dire grand chose. Mais je vous reparlerai sans doute de ce compositeur dans un prochain bulletin. En effet, il a réalisé une série de chansons - communément appelée The Evillious Chronicles, même si je ne suis pas sûr que ce soit son titre officiel - que j'aime beaucoup, centrée sur le thème des sept péchés capitaux. C'est une série très large. Elle compte plusieurs dizaines de chansons et sa trame narrative se développe sur plusieurs types de supports, notamment des romans et une série de mangas. Alors je préfère vous en parler séparément. Bien sûr, si ça vous intéresse, rien ne vous empêche d'aller tout de suite voir sur Google...
Bon ben voilà, c'est tout ce dont je voulais vous parler aujourd'hui. Et oui, pas de contenu nsfw cette semaine. Désolé pour tous ceux qui avaient l'intention de se branler. J'essaierais de me rattraper la prochaine fois. :p Cela dit, je risque de ne rien pouvoir poster avant au moins deux bonnes semaines. J'espère que vous saurez faire preuve de patience... C'est juste une formule de politesse, je sais que vous n'êtes plus des gamins (en tout cas, j'espère !). Allez, salut tout le monde.
En fin de compte, il s'est avéré que je m'étais trompé de date la semaine dernière. Ce n'était pas ce week-end, mais le prochain, que je devais me rendre à l'anniversaire d'un ami. Du coup, j'ai pu en profiter pour taper un nouveau bulletin. J'ai été un peu pris de court, vu que je n'avais pas encore décidé quelles oeuvres je voulais partager avec vous la prochaine fois, mais j'espère que vous apprécierez la sélection de cette semaine.
- Renzo S.
https://www.youtube.com/user/Soupistan
Le compte YouTube dont je vous ai donné le lien appartient à l'auteur de The Rewind Chronicles, une fanfiction de Paper Mario que j'adore (je n'irai pas jusqu'à dire que c'est ma préférée, surtout parce que c'est un concept dans lequel je ne crois pas vraiment, mais c'est en tout cas un sérieux prétendant au titre). Il s'agit en fait du revamp d'un projet antérieur, Countdown to Chaos. A la base, Mario devait voyager dans le temps et retrouver des pierres magiques qui avaient été dispersées à travers différentes époques. L'auteur a finalement décidé de simplifier son récit et a enlevé toute cette histoire de voyage dans le temps, mais la trame narrative principale est restée sensiblement la même. Mario doit retrouver les artefacts légendaires qui lui permettront d'accéder à la Dimension-T, la dimension du temps, où il pourra affronter le grand méchant de l'histoire. Mais vous vous demandez sans doute ce que tout cela a à voir avec YouTube. Eh bien il se trouve que l'auteur de The Rewind Chronicles est aussi étudiant en musicologie, et qu'il a composé toute une série de thèmes pour accompagner son histoire. En fait, c'est carrément une bande-son qu'il a réalisé. Il a déjà composé plus d'une centaine de morceaux, et chacun d'eux est absolument magnifique. Mais je pense que le mieux est encore une fois de vous laisser les découvrir par vous même. Voici tout de même quelques uns de mes préférés, histoire de vous mettre en appétit : Sky Citadel, https://www.youtube.com/watch?v=-Eu-NVuREwU ; Thunderspike Castle Entrance (un hommage de l'auteur à la série des Castlevania), https://www.youtube.com/watch?v=HK7A2d5iQA8 ; et enfin The true final boss - Phase 1 : Finem Temporis, https://www.youtube.com/watch?v=IEKzn3MQW0U . Bien sûr, je sais que l'univers de Paper Mario n'est pas forcément quelque chose qui plait à tout le monde, mais je vous conseille quand même de jeter un coup d'oeil (ou plutôt un coup d'oreille) à son travail. Et si vraiment c'est un univers que vous ne supportez pas, essayez juste de faire abstraction du contexte. Ouvrez la vidéo dans un nouvel onglet et laissez vous emporter par la musique. Vous pourrez aussi trouver un certain nombre de compositions indépendantes sur sa chaîne. En passant, je vous laisse le lien de son compte Deviantart, http://soupgeist.deviantart.com/ , au cas où vous auriez envie de connaître l'histoire qui va avec ces musiques.
- The Tenth Line (Sungazer Software)
http://store.steampowered.com/app/5.....he_Tenth_Line/
On enchaîne avec un RPG indie dont vous avez peut-être déjà vu la pub sur FA il y a quelques semaines. C'est en tout cas comme ça que je l'ai découvert, personnellement. Pour tout vous dire, je n'ai pas encore eu l'occasion d'y jouer moi-même, mais j'ai regardé les premières heures de l'aventure en let's play et je suis tombé totalement amoureux de l'univers de ce jeu. Mais entrons plutôt dans le vif du sujet. L'aventure commence alors que l'héroïne de l'histoire, la Princesse du royaume d'Easania - dont on ne connaît apparemment pas le nom - vient de se faire enlever par les membres d'un culte mysterieux qui veulent l'utiliser pour accomplir une sorte de rituel. Elle parvient à échapper à ses ravisseurs, mais se retrouve perdue dans le royaume de Skyweather. Poursuivie, la jeune fille se réfugie dans une vallée sauvage infestée de ronces. C'est alors qu'elle fait la connaissance de deux hommes-bêtes : Rik, un roublard malingre qui ressemble à un fennec, et son frère adoptif, Tox, un dracomage noir, un dragon humanoïde versé dans l'art de la magie. Mais la Princesse se fait rattrapper par les traqueurs du culte, et les deux frères n'ont pas d'autre choix que de s'interposer. Après qu'ils aient réussi à semer leurs assaillants, Rik, qui ne laisse jamais filer une occasion de s'en mettre plein les poches, passe un marché avec la Princesse. Les deux hommes-bêtes se chargent de l'escorter jusqu'à Easania, et la jeune fille s'engage à ce qu'ils soient généreusement récompensés par le roi son père. Une fois l'accord conclu, nos trois compagnons d'infortune se mettent en route pour la capitale de Skyweather, où ils espèrent trouver un moyen pour rejoindre Easania plus rapidement... Bien sûr, comme c'est un RPG, on peut s'attendre à ce que la quête de nos trois aventuriers débouche sur une intrigue plus large, mettant en jeu le sort du royaume. Je ne connais pas tous les détails, mais je sais que le titre du jeu, que l'on pourrait traduire par "La Dixième Ligne", dans le sens de "ligne de texte", fait référence aux écritures sacrées de la religion des personnages. Il s'agit en fait d'une série de prophéties pour le monde. Certaines d'entre elles se sont d'ailleurs déjà réalisées au moment où l'aventure se lance, et les érudits s'accordent à dire que la cinquième ligne s'est accomplie avec le récent assassinat du roi de Skyweather. Le hic, c'est que la dixième ligne est incomplète ! Du coup, personne ne sais vraiment ce qu'elle annonce et ce qu'il adviendra du monde une fois que toutes les prophéties se seront réalisées...
C'est tout ce que je peux vous dire à propos de l'intrigue. En ce qui concerne le gameplay, le jeu suit les standards du genre et alterne entre des phases d'exploration et des phases de combat, mais contrairement à un RPG habituel, les phases d'exploration se jouent en 2D, à la manière d'un jeu de plates-formes. Le joueur doit passer d'un personnage à l'autre et utiliser leurs capacités spéciales - les couteaux et la petite taille de Rik, les souffles élémentaires de Tox... - pour progresser dans la zone. Un principe qui rappelle par exemple Super Paper Mario (on fait avec les références qu'on a). Les combats se déroulent au tour par tour et utilisent un système de commandes d'action et de garde assez similaire à celui des RPGs Mario, ce qui permet de rendre les affrontements un peu plus dynamiques et de maximiser les dégats infligés, ou au contraire de diminuer les dégats reçus. La mécanique de combat repose sur un système de rangées d'ennemis et de gestion des points de compétences, mais pour être franc, je n'ai pas encore compris tous les éléments du gameplay. Mon niveau d'Anglais me permet de suivre l'intrigue et les dialogues sans problème, mais pour le coup, j'ai vraiment du mal à assimiler comment les combats fonctionnent (d'autant que les youtubeurs vous laissent rarement le temps de lire les tutoriels). Enfin, j'imagine que ça devient beaucoup plus simple quand on a le jeu entre les mains. De toute manière, ne vous laissez pas décourager par cette soi-disant complexité ; d'après ce que j'ai pu lire sur Internet, le système de combat est l'un des aspects les plus appréciés du jeu, alors c'est qu'il doit être vraiment sympa à jouer. D'ailleurs, le jeu propose plusieurs niveaux de difficulté, dont un qui permet de sauter tous les combats facultatifs pour se concentrer sur l'histoire. Pour finir, j'ajouterai que le jeu est très beau. Les décors sont somptueux, et même si les animations des sprites des personnages sont un peu bizarres par moments, le character design est vraiment très réussi. Ce sont les amateurs de reptiles qui vont être contents, avec tous les (séduisants) dragons qu'ils vont rencontrer au cours de l'aventure. Et puis Rik est absolument adorable, avec son air de Rocket Raccoon du Moyen Age.
- Watching Us (mothy)
https://www.youtube.com/watch?v=Gt7K44JDmAE
Je préfère vous prévenir tout de suite, cette chanson risque de vous arracher des larmes (attendu que vous ayez un coeur et qu'il soit encore capable de s'émouvoir, bien entendu, ce qui n'est pas certain quand on voit le monde dans lequel on vit). Enfin, je dis ça, mais vous aurez sans doute cliqué sur le lien avant d'avoir lu la description, alors cet avertissement arrivera probablement un peu tard. En tout cas, si vous avez déjà cliqué sur le lien et regardé la vidéo, vous avez dû vous rendre compte que cette chanson n'est pas seulement triste, elle est aussi très belle. C'est une sorte de... tristesse sublime, en particulier le couplet qui révèle l'identité de la personne qui chante. Enfin voilà. Cette chanson fait à peine quatre minutes, alors je ne peux pas vraiment dire grand chose. Mais je vous reparlerai sans doute de ce compositeur dans un prochain bulletin. En effet, il a réalisé une série de chansons - communément appelée The Evillious Chronicles, même si je ne suis pas sûr que ce soit son titre officiel - que j'aime beaucoup, centrée sur le thème des sept péchés capitaux. C'est une série très large. Elle compte plusieurs dizaines de chansons et sa trame narrative se développe sur plusieurs types de supports, notamment des romans et une série de mangas. Alors je préfère vous en parler séparément. Bien sûr, si ça vous intéresse, rien ne vous empêche d'aller tout de suite voir sur Google...
Bon ben voilà, c'est tout ce dont je voulais vous parler aujourd'hui. Et oui, pas de contenu nsfw cette semaine. Désolé pour tous ceux qui avaient l'intention de se branler. J'essaierais de me rattraper la prochaine fois. :p Cela dit, je risque de ne rien pouvoir poster avant au moins deux bonnes semaines. J'espère que vous saurez faire preuve de patience... C'est juste une formule de politesse, je sais que vous n'êtes plus des gamins (en tout cas, j'espère !). Allez, salut tout le monde.
Sharing is Caring #3
General | Posted 8 years agoBonjour tout le monde.
Et c'est parti pour la troisième édition de mon bulletin hebdomadaire, "Sharing is Caring". Pour tout vous dire, je ne sais toujours si ce titre est bien ou pas. Je trouvais que c'était une interprétation intéressante de cette expression, mais je devrais peut-être essayer de trouver quelque chose de mieux. Mais passons. La sélection de cette semaine est un peu plus variée que celle de la dernière fois. Chacun devrait pouvoir y trouver son bonheur. J'essaierais aussi d'être un peu moins verbeux que d'habitude. Vous avez sans doute que de m'écouter raconter ma vie.
- Shiroi's Public Investigation - Begginer Walk (Dabo/Syukouakanaru)
https://myreadingmanga.info/dabo-sh.....stigation-eng/
On commence avec un petit doujin nsfw que j'aime beaucoup. Shiroi est un jeune homme timide qui manque totalement de confiance en lui. Il aimerait rencontrer quelqu'un et explorer sa sexualité, mais sa timidité fait qu'il n'ose pas aborder d'autres hommes. Un jour, il décide de prendre le taureau par les cornes et s'inscrit à un cruising spot (je ne sais pas vraiment comment on appelle ce genre d'établissements en Français, mais je pense que vous voyez tous de quoi il s'agit). Malheureusement, il se décourage en voyant tous les mecs virils qui fréquentent l'établissement et reste assis dans le hall d'entrée. Ne sachant plus quoi faire, il se met à lire les BD qui ont été laissées à disposition des clients. C'est alors qu'il tombe sur Kurokawa, un berger allemand à la mine patibulaire. Le physique intimidant de l'homme chien ne rassure pas vraiment Shiroi, mais contre toute attente, il s'avère que Kurokawa est lui-aussi un fan de bandes dessinées ! Les deux hommes se lient rapidement d'amitié, et naturellement, puisque ça reste une oeuvre à caractère pornographique et qu'ils sont toujours dans un cruising spot, Kurokawa finit par proposer à Shiroi de faire l'amour avec lui... Enfin voilà, c'est un doujin que je trouve très sympathique. La mise en scène est assez simple en définitive. Rien de très extravagant, juste deux hommes qui se rencontrent et qui décident de faire l'amour ensemble. Et puis les deux personnages sont vraiment adorables, et je trouve que leur dynamique est aussi très attendrissante. J'ai entendu dire que l'auteur prévoyait de faire une suite à ce doujin, mais je ne peux pas confirmer ou infirmer la véracité de cette information. J'espère que c'est vrai en tout cas. J'adorerais revoir ces deux-là, et voir comment leur relation va évoluer après le cliffhanger de la première partie.
- Studio Killers
https://www.youtube.com/watch?v=uGjHsLnUO1U
Studio Killers est un groupe de musique virtuel dont les premiers titres ont été publiés entre 2012 et 2013 (leur premier album, qui porte le même nom que le groupe, est sorti en Juin 2013). Quand je dis qu'il s'agit d'un groupe virtuel, je veux dire que tous les membres du groupe sont en fait des personnages fictifs. Il y a : Cherry, la chantause au look atypique et pulpeux dont les problèmes de mascara sont la marque de fabrique ; Goldie Foxx, le claviériste, un renard à l'allure décontractée et un peu charmeur sur les bords ; Dyna Mink, le DJ, un vison à la fourrure bleue absolument adorable ; et leur manager acariâtre et carnassier, Bipolar Bear. Apparamment, personne ne sais vraiment qui se cache derrière ces avatars. Mais après tout, c'est sans doute mieux comme ça. Une part de mystère, ça attise toujours la curiosité du public... Pour être parfaitement honnête avec vous, je ne m'y connais pas assez en terminologie musicale pour vous parler en détails de leur style. Je sais qu'ils font de la musique électronique - je crois même que c'est ce que l'on appelle de l'electropop - mais honnêtement, tout ce que je peux vous dire, c'est que j'adore leur musique. Je pense que le mieux, c'est encore que vous vous fassiez votre propre opinion. La chanson dont je vous ai donné le lien, Eros and Apollo, est l'une de mes préférées, mais il y en a beaucoup d'autres : All Men Are Pigs,https://www.youtube.com/watch?v=OCqzd-gYJXE , Jenny, https://www.youtube.com/watch?v=hyj4JFSErrw , Friday Night Gurus, https://www.youtube.com/watch?v=XxHihuVFyGM ...
- Wuffle the Big Nice Wolf (Piti Yindee)
http://wufflecomic.tumblr.com/
Wuffle est un loup. Mais contrairement à celui des contes de fées, il est tout sauf grand et méchant. Bon, d'accord, il est grand, très grand. Mais c'est surtout le plus gentil, le plus serviable, et par dessus tout le plus adorable loup qui ait jamais existé. Il habite dans le petit village de Gingerbread Village où il s'occupe d'une ferme avec son meilleur ami Puipui, un hérisson un peu paresseux mais qui a le coeur sur la main. Wuffle the Big Nice Wolf est donc un webcomic humoristique produit par Piti Yindee (aussi connu sous le pseudonyme Mokamoka), un artiste thaïlandais, et qui suit les aventures de... ben, de Wuffle, le grand gentil loup, un grand gaillard un peu naïf qui aime rendre service à ses amis. Je sais que j'utilise souvent ce mot, mais ce webcomic est vraiment adorable. Ce n'est sans doute pas le genre de choses qui plait à tout le monde, mais il est plein de bons sentiments. Si jamais vous avez le cafard, n'hésitez pas à en lire quelques pages ; ça vous remontera immédiatement le moral. Wuffle est juste trop mignon dans sa vieille salopette rapiécée ^_^. Mais les autres personnages sont aussi très attachants, comme par exemple Debbita, une lapine qui habite à côté de chez Wuffle et Puipui. C'est une petite boule de poils optimiste et souriante, toujours prête à aider les autres, et qui, comme tout lapin qui se respecte, entretient une passion pour les carottes. Il y a aussi Foxxo, un renard milliardaire qui ne rate jamais une occasion de profiter de la gentillesse de Wuffle. Mais il est tellement pathétique, c'est difficile de le détester. Les personnages secondaires sont aussi très sympathiques, comme par exemple Chuck, le postier, ou encore Aunty Pinky, une vieille dame qui habite dans Gingerbread Village et qui pourrait bien avoir encore quelques tours dans sa manche. Mention spéciale pour Joe, le majordôme de Foxxo ; ce type est une bête ! Enfin bref, le sentiment de communauté qui se dégage de ce webcomic fait vraiment chaud au coeur. Je vous mets aussi le lien de la page Deviantart de l'auteur ; http://pitiyindee.deviantart.com/ . On ne sait jamais, je n'ai pas l'impression que le système d'archives de tumblr soit très pratique. Et puis comme ça, vous pourrez jeter un coup d'oeil à ses autres travaux. Allez, bonne lecture. ^_^
Voilà voilà, ce sera tout pour cette fois. J'espère que ça vous aura plu. Je fête l'anniversaire d'un ami samedi prochain, alors je ne sais pas si j'aurais le temps d'écrire et de poster un nouveau bulletin la semaine prochaine. J'espère en tout cas vous revoir très vite. Salut, et prenez soin de vous.
Et c'est parti pour la troisième édition de mon bulletin hebdomadaire, "Sharing is Caring". Pour tout vous dire, je ne sais toujours si ce titre est bien ou pas. Je trouvais que c'était une interprétation intéressante de cette expression, mais je devrais peut-être essayer de trouver quelque chose de mieux. Mais passons. La sélection de cette semaine est un peu plus variée que celle de la dernière fois. Chacun devrait pouvoir y trouver son bonheur. J'essaierais aussi d'être un peu moins verbeux que d'habitude. Vous avez sans doute que de m'écouter raconter ma vie.
- Shiroi's Public Investigation - Begginer Walk (Dabo/Syukouakanaru)
https://myreadingmanga.info/dabo-sh.....stigation-eng/
On commence avec un petit doujin nsfw que j'aime beaucoup. Shiroi est un jeune homme timide qui manque totalement de confiance en lui. Il aimerait rencontrer quelqu'un et explorer sa sexualité, mais sa timidité fait qu'il n'ose pas aborder d'autres hommes. Un jour, il décide de prendre le taureau par les cornes et s'inscrit à un cruising spot (je ne sais pas vraiment comment on appelle ce genre d'établissements en Français, mais je pense que vous voyez tous de quoi il s'agit). Malheureusement, il se décourage en voyant tous les mecs virils qui fréquentent l'établissement et reste assis dans le hall d'entrée. Ne sachant plus quoi faire, il se met à lire les BD qui ont été laissées à disposition des clients. C'est alors qu'il tombe sur Kurokawa, un berger allemand à la mine patibulaire. Le physique intimidant de l'homme chien ne rassure pas vraiment Shiroi, mais contre toute attente, il s'avère que Kurokawa est lui-aussi un fan de bandes dessinées ! Les deux hommes se lient rapidement d'amitié, et naturellement, puisque ça reste une oeuvre à caractère pornographique et qu'ils sont toujours dans un cruising spot, Kurokawa finit par proposer à Shiroi de faire l'amour avec lui... Enfin voilà, c'est un doujin que je trouve très sympathique. La mise en scène est assez simple en définitive. Rien de très extravagant, juste deux hommes qui se rencontrent et qui décident de faire l'amour ensemble. Et puis les deux personnages sont vraiment adorables, et je trouve que leur dynamique est aussi très attendrissante. J'ai entendu dire que l'auteur prévoyait de faire une suite à ce doujin, mais je ne peux pas confirmer ou infirmer la véracité de cette information. J'espère que c'est vrai en tout cas. J'adorerais revoir ces deux-là, et voir comment leur relation va évoluer après le cliffhanger de la première partie.
- Studio Killers
https://www.youtube.com/watch?v=uGjHsLnUO1U
Studio Killers est un groupe de musique virtuel dont les premiers titres ont été publiés entre 2012 et 2013 (leur premier album, qui porte le même nom que le groupe, est sorti en Juin 2013). Quand je dis qu'il s'agit d'un groupe virtuel, je veux dire que tous les membres du groupe sont en fait des personnages fictifs. Il y a : Cherry, la chantause au look atypique et pulpeux dont les problèmes de mascara sont la marque de fabrique ; Goldie Foxx, le claviériste, un renard à l'allure décontractée et un peu charmeur sur les bords ; Dyna Mink, le DJ, un vison à la fourrure bleue absolument adorable ; et leur manager acariâtre et carnassier, Bipolar Bear. Apparamment, personne ne sais vraiment qui se cache derrière ces avatars. Mais après tout, c'est sans doute mieux comme ça. Une part de mystère, ça attise toujours la curiosité du public... Pour être parfaitement honnête avec vous, je ne m'y connais pas assez en terminologie musicale pour vous parler en détails de leur style. Je sais qu'ils font de la musique électronique - je crois même que c'est ce que l'on appelle de l'electropop - mais honnêtement, tout ce que je peux vous dire, c'est que j'adore leur musique. Je pense que le mieux, c'est encore que vous vous fassiez votre propre opinion. La chanson dont je vous ai donné le lien, Eros and Apollo, est l'une de mes préférées, mais il y en a beaucoup d'autres : All Men Are Pigs,https://www.youtube.com/watch?v=OCqzd-gYJXE , Jenny, https://www.youtube.com/watch?v=hyj4JFSErrw , Friday Night Gurus, https://www.youtube.com/watch?v=XxHihuVFyGM ...
- Wuffle the Big Nice Wolf (Piti Yindee)
http://wufflecomic.tumblr.com/
Wuffle est un loup. Mais contrairement à celui des contes de fées, il est tout sauf grand et méchant. Bon, d'accord, il est grand, très grand. Mais c'est surtout le plus gentil, le plus serviable, et par dessus tout le plus adorable loup qui ait jamais existé. Il habite dans le petit village de Gingerbread Village où il s'occupe d'une ferme avec son meilleur ami Puipui, un hérisson un peu paresseux mais qui a le coeur sur la main. Wuffle the Big Nice Wolf est donc un webcomic humoristique produit par Piti Yindee (aussi connu sous le pseudonyme Mokamoka), un artiste thaïlandais, et qui suit les aventures de... ben, de Wuffle, le grand gentil loup, un grand gaillard un peu naïf qui aime rendre service à ses amis. Je sais que j'utilise souvent ce mot, mais ce webcomic est vraiment adorable. Ce n'est sans doute pas le genre de choses qui plait à tout le monde, mais il est plein de bons sentiments. Si jamais vous avez le cafard, n'hésitez pas à en lire quelques pages ; ça vous remontera immédiatement le moral. Wuffle est juste trop mignon dans sa vieille salopette rapiécée ^_^. Mais les autres personnages sont aussi très attachants, comme par exemple Debbita, une lapine qui habite à côté de chez Wuffle et Puipui. C'est une petite boule de poils optimiste et souriante, toujours prête à aider les autres, et qui, comme tout lapin qui se respecte, entretient une passion pour les carottes. Il y a aussi Foxxo, un renard milliardaire qui ne rate jamais une occasion de profiter de la gentillesse de Wuffle. Mais il est tellement pathétique, c'est difficile de le détester. Les personnages secondaires sont aussi très sympathiques, comme par exemple Chuck, le postier, ou encore Aunty Pinky, une vieille dame qui habite dans Gingerbread Village et qui pourrait bien avoir encore quelques tours dans sa manche. Mention spéciale pour Joe, le majordôme de Foxxo ; ce type est une bête ! Enfin bref, le sentiment de communauté qui se dégage de ce webcomic fait vraiment chaud au coeur. Je vous mets aussi le lien de la page Deviantart de l'auteur ; http://pitiyindee.deviantart.com/ . On ne sait jamais, je n'ai pas l'impression que le système d'archives de tumblr soit très pratique. Et puis comme ça, vous pourrez jeter un coup d'oeil à ses autres travaux. Allez, bonne lecture. ^_^
Voilà voilà, ce sera tout pour cette fois. J'espère que ça vous aura plu. Je fête l'anniversaire d'un ami samedi prochain, alors je ne sais pas si j'aurais le temps d'écrire et de poster un nouveau bulletin la semaine prochaine. J'espère en tout cas vous revoir très vite. Salut, et prenez soin de vous.
Sharing is Caring #2
General | Posted 8 years agoBonjour tout le monde.
Pfiou, je ne sais pas vous, mais je n'ai vraiment pas vu la semaine passer. J'ai l'impression que c'était hier que je postais le premier bulletin. Pour tout vous dire, je ne savais même pas si j'arriverais à taper tout ça ce week-end. J'ai eu pas mal d'obligations familiales (enfin, je dis ça comme si c'était une corvée, mais j'adore rendre visite à mes grands-parents). Mais comme c'était la deuxième entrée de cette série, je voulais vraiment essayer de respecter les délais que je m'étais fixé. Après tout, de quoi est-ce que j'aurais l'air si je n'étais pas capable de finir mon travail dans les temps. Enfin bref, ces petits bulletins ont toujours pour but de présenter des oeuvres qui me tiennent à coeur, que j'ai découvert la plupart du temps par hasard, et que j'aimerais partager avec vous. Comme Fur Affinity n'a pas de système de statistiques pour les entrées de journal (en tout cas, s'il y en a un, je n'ai pas encore trouvé comment il fonctionne), je ne sais pas combien de personnes ont vu le précédent bulletin. J'espère en tout cas que la sélection de la semaine dernière vous a plu. Comme je l'avais précisé la dernière fois, celle de cette semaine sera exclusivement consacrée à du contenu nsfw (not safe for work, pornographique). J'essaierais également de ne pas être aussi bavard que la dernière fois. Après tout, on sait tous quel est le principal intérêt de ce genre d'oeuvres XD. Bon, d'accord, ce n'est sans doute pas le seul, loin de là, mais c'est tout de même un argument non négligeable. Alors voici de quoi accompagner vos nuits solitaires.
- Beast Tracks 4.5 (MAD-PUPPY/Date Natsuku)
https://myreadingmanga.info/mad-pup.....racks-4-5-eng/
(désolé, cette scanlation est parfois un peu difficile à lire à cause de la couleur des textes, mais c'est la seule que j'ai pu trouvée)
Je préfère vous prévenir tout de suite, ce doujin est centré sur des rapports sexuels incestueux entre un père et son fils. Je sais que ce n'est pas forcément quelque chose qui plait à tout le monde, mais je sais aussi que c'est quand même un fétiche assez répandu, alors j'ai pensé que ça ne devrait pas vous poser trop de problèmes. Cela dit, je préférais tout de même jouer carte sur table. C'est un doujin que j'aime beaucoup, et je tenais vraiment à le partager avec vous, mais je comprends très bien que ce genre de scénario ne soit pas nécessairement votre tasse de thé. Bien sûr, j'estime que vous êtes assez grands pour savoir ce que vous aimez et ce que vous n'aimez pas. Alors ne venez pas vous plaindre si vous êtes dégoûtés par ce qu'il y a au bout du lien. Enfin bref, arrêtons de tourner autour du pot. Comme l'auteur l'explique dans la préface, l'intrigue s'inspire librement de certains éléments du folklore chinois. Huanglong, fils illégitime de Longwang, le roi dragon, a été chargé par son père de veiller sur l'orbe de la Terre, un joyau sacré qui assure l'équilibre du monde. Malheureusement, le jeune dragon se montre un peu trop négligent et fait tomber l'orbe, ce qui provoque une série de catastrophes qui ravagent la Terre. Pour réparer les dégâts causés par son fils, Longwang a besoin d'essence de dragon (et c'est exactement ce à quoi vous pensez, au cas où vous vous poseriez la question). Le vieil homme décide donc de punir son arrogant bâtard, et de se servir de lui pour récolter la précieuse semence. Ca sera l'occasion pour le père et le fils de se dire tout ce qu'ils ont sur le coeur... Bon, d'accord, cette histoire est surtout un prétexte pour voir un vieux dragon libidineux se vider les couilles dans le ventre d'un fils en manque de discipline et d'amour paternel, mais j'adore le character design de l'auteur. Date Natsuku a vraiment une façon magnifique de représenter des dragons. Reconnaissez-le, Longwang est peut-être un père écoeurant, mais putain qu'est-ce qu'il est sexy !
Ce doujin a donné lieu à une suite, https://myreadingmanga.info/mad-pup.....ck-dragon-eng/ . Cette fois-ci, Huanglong est chargé par son père d'aller réconforter son frère, Xuanlong, le dragon noir qui règne sur les eaux du monde. Celui-ci est en pleine dépression, ce qui entraîne des pluies torrentielles et des inondations dans tout le pays. Bien sûr, on se rendra très vite compte que Xuanlong n'a pas la lumière à tous les étages, et les choses prendront rapidement une tournure nettement plus intéressante. N'essayez pas de jouer les innocents, vous voyez très bien de quoi je veux parler. Si l'on s'en réfère à son titre, ce dojinshi devrait probablement s'inscrire dans une série basée sur la pensée du Wu Xing, les cinq éléments chinois. Ce qui veut dire que Huanglong a encore trois frères susceptibles d'avoir besoin d'un peu de réconfort...
- Reign of the Sword (Senmatsu Chaya/Kamado)
https://myreadingmanga.info/senmats.....ign-sword-eng/
Raul et Lester, deux chevaliers, sont chargés par leur roi d'aller vaincre le seigneur maléfique, une créature démoniaque qui cherche à s'emparer de leurs terres. Au cours du voyage, les deux guerriers tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Arrivés aux portes du château du roi maléfique, ils se font la promesse de terminer l'aventure ensemble, quoi qu'il en coûte. Mais alors qu'ils se lancent à l'assaut de la forteresse, les deux amants tombent dans une embuscade. Raul est pris à revers et se fait battre par les gardes du roi maléfique. Mais tandis qu'il est fait prisonnier par les soldats ennemis, le chevalier se rend compte que Lester a disparu. Enfermé dans le donjon du roi des monstres (et non, il ne s'agit pas d'Asgore), le guerrier va devoir faire face à une terrible découverte et accepter l'idée que son compagnon n'était peut-être pas celui qu'il semblait être. Est-ce que cette révélation amènera Raul à remettre en question ses sentiment pour Lester, où est-ce que son amour se montrera suffisamment fort pour surmonter cette épreuve ? Enfin voilà, c'est un one shot que je trouve vraiment très sympathique. Je ne peux pas vraiment vous expliquer pourquoi dans la mesure où ça vous spoilerait toute l'intrigue, mais j'adore la façon dont l'auteur a fait évoluer la relation entre Raul et Lester. Même si la fin reste un peu douce-amère - je préférais vous prévenir - je trouve que leur relation a quelque chose de très attendrissant. C'est un type de scénario que j'aime beaucoup. Bien sûr, je me doute que les plus perspicaces d'entre vous auront tout de suite deviné quel est le rebondissement de l'histoire, mais j'espère que vous vous donnerez quand même la peine de le lire. Sinon, c'est que je ne fais pas mon travail correctement.
- Sex and the Furry (BomBom)
https://myreadingmanga.info/bombom-sex-furry-eng/
Comme son nom l'indique, ce doujin est une parodie gay et furry de Sex and the City. Il s'agit en fait d'une série de petites saynètes détaillant la vie et les pratiques sexuelles de quatre amis : Torano Kuniyoshi, le tigre, un journaliste qui a du mal à concilier sa vie de couple et sa vie professionnelle ; Umeushi Manten, le taureau, un homme d'affaires respectable avec un penchant pour les hommes mûrs ; Mitsumine Shirou, le loup, un officier de police accro au sexe qui passe ses nuits à écumer les bars ; et Kamii Kumaichi, l'ours, en couple depuis deux ans et qui file le parfait amour avec son petit ami. Il n'y a pas vraiment d'intrigue à proprement parler, mais les problèmes de couple de Torano vont servir de fil conducteur au récit. En effet, son petit copain, un lapin un peu trop dépendant, lui reproche de ne pas lui accorder assez de temps. Le tigre va donc appeler ses amis pour leur demander des conseils, ce qui sera l'occasion pour le lecteur d'avoir un aperçu de la vie sexuelle de chacun d'eux. En dehors peut-être du jeu de mots un peu douteux qui lui sert de titre, je trouve que ce doujin est vraiment adorable. Les protagonistes sont tous très attachants, et les interactions entre les différents personnages font vraiment chaud au coeur, en particulier les différentes interactions entre les quatre personnages principaux et leurs amants. Et pour couronner le tout, les scènes de sexe sont furieusement torrides et se terminent toujours par un petit moment adorable entre les deux partenaires.
Voilà voilà, je me suis dit que ça serait mieux de finir avec quelque chose d'un peu plus réconfortant. J'espère en tout cas que la sélection de cette semaine vous aura plu. Je vous retrouve la semaine prochaine pour partager avec vous d'autres oeuvres qui me tiennent à coeur. Je pense d'ailleurs que la prochaine sélection devrait être un peu plus variée en termes de rating. J'essaierais aussi d'être un peu plus concis, histoire de ne pas vous faire perdre votre temps. Allez, salut tout le monde.
Pfiou, je ne sais pas vous, mais je n'ai vraiment pas vu la semaine passer. J'ai l'impression que c'était hier que je postais le premier bulletin. Pour tout vous dire, je ne savais même pas si j'arriverais à taper tout ça ce week-end. J'ai eu pas mal d'obligations familiales (enfin, je dis ça comme si c'était une corvée, mais j'adore rendre visite à mes grands-parents). Mais comme c'était la deuxième entrée de cette série, je voulais vraiment essayer de respecter les délais que je m'étais fixé. Après tout, de quoi est-ce que j'aurais l'air si je n'étais pas capable de finir mon travail dans les temps. Enfin bref, ces petits bulletins ont toujours pour but de présenter des oeuvres qui me tiennent à coeur, que j'ai découvert la plupart du temps par hasard, et que j'aimerais partager avec vous. Comme Fur Affinity n'a pas de système de statistiques pour les entrées de journal (en tout cas, s'il y en a un, je n'ai pas encore trouvé comment il fonctionne), je ne sais pas combien de personnes ont vu le précédent bulletin. J'espère en tout cas que la sélection de la semaine dernière vous a plu. Comme je l'avais précisé la dernière fois, celle de cette semaine sera exclusivement consacrée à du contenu nsfw (not safe for work, pornographique). J'essaierais également de ne pas être aussi bavard que la dernière fois. Après tout, on sait tous quel est le principal intérêt de ce genre d'oeuvres XD. Bon, d'accord, ce n'est sans doute pas le seul, loin de là, mais c'est tout de même un argument non négligeable. Alors voici de quoi accompagner vos nuits solitaires.
- Beast Tracks 4.5 (MAD-PUPPY/Date Natsuku)
https://myreadingmanga.info/mad-pup.....racks-4-5-eng/
(désolé, cette scanlation est parfois un peu difficile à lire à cause de la couleur des textes, mais c'est la seule que j'ai pu trouvée)
Je préfère vous prévenir tout de suite, ce doujin est centré sur des rapports sexuels incestueux entre un père et son fils. Je sais que ce n'est pas forcément quelque chose qui plait à tout le monde, mais je sais aussi que c'est quand même un fétiche assez répandu, alors j'ai pensé que ça ne devrait pas vous poser trop de problèmes. Cela dit, je préférais tout de même jouer carte sur table. C'est un doujin que j'aime beaucoup, et je tenais vraiment à le partager avec vous, mais je comprends très bien que ce genre de scénario ne soit pas nécessairement votre tasse de thé. Bien sûr, j'estime que vous êtes assez grands pour savoir ce que vous aimez et ce que vous n'aimez pas. Alors ne venez pas vous plaindre si vous êtes dégoûtés par ce qu'il y a au bout du lien. Enfin bref, arrêtons de tourner autour du pot. Comme l'auteur l'explique dans la préface, l'intrigue s'inspire librement de certains éléments du folklore chinois. Huanglong, fils illégitime de Longwang, le roi dragon, a été chargé par son père de veiller sur l'orbe de la Terre, un joyau sacré qui assure l'équilibre du monde. Malheureusement, le jeune dragon se montre un peu trop négligent et fait tomber l'orbe, ce qui provoque une série de catastrophes qui ravagent la Terre. Pour réparer les dégâts causés par son fils, Longwang a besoin d'essence de dragon (et c'est exactement ce à quoi vous pensez, au cas où vous vous poseriez la question). Le vieil homme décide donc de punir son arrogant bâtard, et de se servir de lui pour récolter la précieuse semence. Ca sera l'occasion pour le père et le fils de se dire tout ce qu'ils ont sur le coeur... Bon, d'accord, cette histoire est surtout un prétexte pour voir un vieux dragon libidineux se vider les couilles dans le ventre d'un fils en manque de discipline et d'amour paternel, mais j'adore le character design de l'auteur. Date Natsuku a vraiment une façon magnifique de représenter des dragons. Reconnaissez-le, Longwang est peut-être un père écoeurant, mais putain qu'est-ce qu'il est sexy !
Ce doujin a donné lieu à une suite, https://myreadingmanga.info/mad-pup.....ck-dragon-eng/ . Cette fois-ci, Huanglong est chargé par son père d'aller réconforter son frère, Xuanlong, le dragon noir qui règne sur les eaux du monde. Celui-ci est en pleine dépression, ce qui entraîne des pluies torrentielles et des inondations dans tout le pays. Bien sûr, on se rendra très vite compte que Xuanlong n'a pas la lumière à tous les étages, et les choses prendront rapidement une tournure nettement plus intéressante. N'essayez pas de jouer les innocents, vous voyez très bien de quoi je veux parler. Si l'on s'en réfère à son titre, ce dojinshi devrait probablement s'inscrire dans une série basée sur la pensée du Wu Xing, les cinq éléments chinois. Ce qui veut dire que Huanglong a encore trois frères susceptibles d'avoir besoin d'un peu de réconfort...
- Reign of the Sword (Senmatsu Chaya/Kamado)
https://myreadingmanga.info/senmats.....ign-sword-eng/
Raul et Lester, deux chevaliers, sont chargés par leur roi d'aller vaincre le seigneur maléfique, une créature démoniaque qui cherche à s'emparer de leurs terres. Au cours du voyage, les deux guerriers tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Arrivés aux portes du château du roi maléfique, ils se font la promesse de terminer l'aventure ensemble, quoi qu'il en coûte. Mais alors qu'ils se lancent à l'assaut de la forteresse, les deux amants tombent dans une embuscade. Raul est pris à revers et se fait battre par les gardes du roi maléfique. Mais tandis qu'il est fait prisonnier par les soldats ennemis, le chevalier se rend compte que Lester a disparu. Enfermé dans le donjon du roi des monstres (et non, il ne s'agit pas d'Asgore), le guerrier va devoir faire face à une terrible découverte et accepter l'idée que son compagnon n'était peut-être pas celui qu'il semblait être. Est-ce que cette révélation amènera Raul à remettre en question ses sentiment pour Lester, où est-ce que son amour se montrera suffisamment fort pour surmonter cette épreuve ? Enfin voilà, c'est un one shot que je trouve vraiment très sympathique. Je ne peux pas vraiment vous expliquer pourquoi dans la mesure où ça vous spoilerait toute l'intrigue, mais j'adore la façon dont l'auteur a fait évoluer la relation entre Raul et Lester. Même si la fin reste un peu douce-amère - je préférais vous prévenir - je trouve que leur relation a quelque chose de très attendrissant. C'est un type de scénario que j'aime beaucoup. Bien sûr, je me doute que les plus perspicaces d'entre vous auront tout de suite deviné quel est le rebondissement de l'histoire, mais j'espère que vous vous donnerez quand même la peine de le lire. Sinon, c'est que je ne fais pas mon travail correctement.
- Sex and the Furry (BomBom)
https://myreadingmanga.info/bombom-sex-furry-eng/
Comme son nom l'indique, ce doujin est une parodie gay et furry de Sex and the City. Il s'agit en fait d'une série de petites saynètes détaillant la vie et les pratiques sexuelles de quatre amis : Torano Kuniyoshi, le tigre, un journaliste qui a du mal à concilier sa vie de couple et sa vie professionnelle ; Umeushi Manten, le taureau, un homme d'affaires respectable avec un penchant pour les hommes mûrs ; Mitsumine Shirou, le loup, un officier de police accro au sexe qui passe ses nuits à écumer les bars ; et Kamii Kumaichi, l'ours, en couple depuis deux ans et qui file le parfait amour avec son petit ami. Il n'y a pas vraiment d'intrigue à proprement parler, mais les problèmes de couple de Torano vont servir de fil conducteur au récit. En effet, son petit copain, un lapin un peu trop dépendant, lui reproche de ne pas lui accorder assez de temps. Le tigre va donc appeler ses amis pour leur demander des conseils, ce qui sera l'occasion pour le lecteur d'avoir un aperçu de la vie sexuelle de chacun d'eux. En dehors peut-être du jeu de mots un peu douteux qui lui sert de titre, je trouve que ce doujin est vraiment adorable. Les protagonistes sont tous très attachants, et les interactions entre les différents personnages font vraiment chaud au coeur, en particulier les différentes interactions entre les quatre personnages principaux et leurs amants. Et pour couronner le tout, les scènes de sexe sont furieusement torrides et se terminent toujours par un petit moment adorable entre les deux partenaires.
Voilà voilà, je me suis dit que ça serait mieux de finir avec quelque chose d'un peu plus réconfortant. J'espère en tout cas que la sélection de cette semaine vous aura plu. Je vous retrouve la semaine prochaine pour partager avec vous d'autres oeuvres qui me tiennent à coeur. Je pense d'ailleurs que la prochaine sélection devrait être un peu plus variée en termes de rating. J'essaierais aussi d'être un peu plus concis, histoire de ne pas vous faire perdre votre temps. Allez, salut tout le monde.
Sharing is Caring #1
General | Posted 8 years agoBonjour tout le monde.
Alors voilà, j'adore la façon dont les communautés artistiques en ligne, telles que Deviantart ou Fur Affinity, permettent aux gens de partager les oeuvres qu'ils apprécient et qu'ils aimeraient faire découvrir aux autres, que ce soient des livres, des séries ou des jeux vidéos. J'ai découvert beaucoup de choses grâce à des fan arts sur lesquels je suis tombé tout à fait par hasard en naviguant sur ces sites, et je ne parle pas nécessairement de fan works à caractère pornographique (même si le porno m'a effectivement permis de découvrir un grand nombre de productions dont je suis fan aujourd'hui). Il y a quelques jours, je me suis dit que moi-aussi, j'aimerais bien partager avec vous les oeuvres qui me tiennent à coeur, en espérant que cela vous donne envie de les découvrir et qu'elles vous plaisent à vous aussi. Comme je ne suis pas un artiste (un scribouillard tout au plus), j'ai pensé que je pouvais tout simplement le faire sous forme d'entrées de journal. Voici comment je compte procéder. De temps en temps (j'essaierai de le faire chaque semaine, en général le samedi ou le dimanche, mais je ne veux pas non plus me forcer à le faire si jamais je n'ai pas le temps), je posterai un nouveau journal dans lequel je parlerai de trois ou quatre choses que j'aimerais vous faire connaître (si vous ne les connaissez pas déjà, bien sûr). Il pourra s'agir de livres, de films, de séries, de jeux vidéos, mais aussi de musiques ou même de dojinshi. Il ne s'agira pas forcément d'oeuvres à caractère pornographique ou qui se rattachent à la communauté furry, mais ça restera évidemment un type de productions sur lequel je me focaliserai beaucoup. Je ne pense pas que ce soit un problème pour les personnes qui comme moi fréquentent Fur Affinity - au contraire - mais je préférais quand même vous prévenir avant. A bon entendeur... Je ne suis pas non plus très doué pour jauger la popularité d'une oeuvre, alors même si j'essaierais de me focaliser le plus possible sur des oeuvres qui ne sont pas nécessairement très connues, en tout cas à mon avis, il se peut qu'il m'arrive aussi de parler de productions que tout le monde connaît déjà. Cela dit, je ne pense pas que ça soit très gênant dans la mesure où il y a sans doute des personnes qui comme moi ne se tiennent pas systématiquement au courant de ce genre de choses et qui passent souvent à côté de nouveaux contenus qui pourraient les intéresser. Je part donc du principe que même si je parle de quelque chose qui est déjà bien connu dans la communauté, il y aura toujours quelqu'un qui y trouvera son compte et à qui ça pourra être utile.
Mais assez de blabla pour le moment, voici le premier de ces petits bulletins hebdomadaires.
- Abraxas (Lark & Wren)
https://www.patreon.com/LarkandWren
Abraxas est un jeu vidéo indépendant en point-and-click dont l'action se déroule dans le monde de Teradin, une planète peuplée d'hommes oiseaux appelés les Kimet. Le joueur y incarne Little Bird, une jeune fille humaine adoptée par une famille de Kimet lorsqu'elle était encore tout bébé et qui semble être la seule de son espèce sur Teradin. Venues s'installer dans la ville de Rosenfort après la mort de leur père, la jeune fille et sa soeur Kimet, Meechi, apprennent que la cité abrite un Vizier, un Kimet immortel. Meechi pense que l'individu en question, âgé de plusieurs centaines d'années pourrait savoir d'où vient Little Bird. La petite humaine se met donc en tête de rencontrer Jin, l'acariâtre recteur de l'université de Rosenfort, et de percer le mystère de ses origines. Celles-ci semblent d'ailleurs être liées aux totems, de gigantesques et mystérieuses structures de pierre qui se dressent aux quatre coins de Teradin et semblent relier la terre et le ciel... Le jeu est encore en cours de développement, mais une démo est disponible. Elle est téléchargeable à partir du compte Deviantart du chef de projet : http://painted-bees.deviantart.com/.....it-D-678166924 . Pour le dire simplement, la direction artistique du jeu est vraiment magnifique. Non seulement les décors sont superbes (mention spéciale pour la place du marché et pour la cour de l'université), mais ce ne sont pas de simples écrans statiques comme dans la plupart des point-and-click ; la caméra a une certaine liberté de mouvement qui vous permet d'en apprécier tous les détails et ajoute un certain dynamisme à l'aventure. Certaines parties du décor ne sont pas visibles au premier regard, et vous devez en quelque sorte tourner la tête pour explorer votre environnement et trouver les éléments qui vous permettront de progresser. Mais c'est surtout le character design et la personnalités des différents personnages qui à mon avis font vraiment le charme d'Abraxas. Meechi, Jin, mais aussi Fig, Polo ou même les gardes de l'université, ils ont tous un petit quelque chose qui les rende très sympathiques (même le recteur grincheux, encore que ce n'est pas l'impression que vous donnera la démo). Je ne sais pas si vous connaissez ce jeu mais, le gameplay mis à part, Abraxas me fait beaucoup penser à Solatorobo, et je dis ça comme un énorme compliment. Je trouve que les deux jeux ont un peu la même atmosphère...
- SPIKE - the novel (oomizuao)
https://www.patreon.com/ozoozou
C'est l'histoire de deux adolescents, Sam, le fils d'un junkie qui fait de son mieux pour s'occuper de lui depuis le départ de sa mère, et de son meilleur ami, Spike, qui vit sous la tutelle de son oncle. Chacun d'eux a un secret. Sam se rend compte qu'il est amoureux de Spike, mais n'ose pas lui avouer par peur de perdre son meilleur ami. Spike se fait brutaliser par son oncle, aussi bien physiquement qu'émotionnellement, mais n'ose pas le dire à son ami et essaye tant bien que mal de cacher les cicatrices qui lui lacèrent le dos. Un draft des seize premiers chapitres du roman est disponible sur le compte Deviantart de l'auteur - http://oomizuao.deviantart.com/ - mais c'est encore un work in progress. On sait qu'un incident malheureux - dont je ne dirai rien pour ne pas vous spoiler - dû au tempérament aggressif de Spike va obligé le jeune garçon à fuir la ville, ce qui brisera le coeur du pauvre Sam, mais ça ne représente même pas un sixième du roman. Cela dit, comme vous pourrez le voir sur sa page patreon, l'auteur a annoncé qu'elle devrait bientôt pouvoir publier une version corrigée des vingt premiers chapitres du récit, ce qui devrait à terme déboucher sur la publication du roman lui-même (je crois savoir qu'elle était en pourparler avec une maison d'édition à ce sujet, mais je ne sais pas si le projet a pu aboutir). Toujours est-il que SPIKE - the novel est une oeuvre - même incomplète - qui me tient vraiment à coeur, que ce soit pour les thèmes qu'elle aborde ou pour ses personnages attachants*, et je voulais vraiment le partager avec vous, vous faire découvrir cette histoire et ses protagonistes et aider à faire connaître ce projet. Je vous invite aussi à visiter la galerie Deviantart de l'auteur (dont j'ai indiqué l'adresse plus haut). Les illustrations et les planches de bandes dessinées qu'elle a réalisées autour du récit, même si elles ne sont pas forcément canoniques, sont souvent très jolies et font pour la plupart chaud au coeur (quand elles ne vous le brisent pas, bien entendu).
* Mention spéciale pour Saunders, le père junkie de Sam. Best dad ever, il subvient aux besoins de son fils en vendant de la marijuana !
- Tooboe Bookmark (Cotton)
https://e621.net/pool/show/4463
Tooboe Bookmark raconte l'histoire de Natsume, un jeune homme doux et attentionné, et de Nitobe, un grand gaillard un peu intimidant mais qui est en fait très sympathique. Passionnés tous les deux par la lecture, ils se sont rencontrés à la bibliothèque de leur lycée. Bien sûr, ils ont tout de suite eu le coup de foudre l'un pour l'autre, mais n'ont jamais osé se l'avouer de peur d'être rejeté. Devenus inséparables, ils travaillent maintenant dans une librairie, ignorant tout de ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre. La situation va basculer lorsque, après une soirée bien arrosée, les deux garçons se réveillent et se rendent compte qu'ils ont échangé leurs corps ! En attendant de comprendre ce qui leur est arrivé et de trouver une solution, Natsume et Nitobe essayent tant bien que mal de reprendre leurs activités normales, tout en essayant de cacher la situation à leurs proches. Bien sûr, leurs personnalités très différentes vont un peu compliquer les choses, mais ça sera aussi l'occasion pour les deux jeunes hommes d'en apprendre plus l'un sur l'autre et de découvrir des choses qu'ils ignoraient sur l'autre. Les autres personnages principaux du récit sont leurs amis, Fukuzawa et Noguchi, qui travaillent dans la même librairie. Fukuzawa, le lion, est l'une des seules personnes qui soient au courant de leur échange de corps. C'est quelqu'un de plutôt décontracté, mais il fait tout ce qu'il peut pour aider Natsume et Nitobe à résoudre leur problème. Célibataire, il finit par craquer pour Yayoihara, un jeune lapin avec qui il sympathisera rapidement en raison de leurs goûts similaires. Malheureusement, Fukuzawa ne semble pas avoir remarqué que le lagomorphe a le béguin pour sa soeur, et même si Yayoihara apprécie sincèrement le lion, il espère aussi que leur amitié lui permettra de se rapprocher de la jeune fille. Qui sait comment les choses vont avoluer... De son côté, Noguchi, le singe, a eu la mauvaise idée de tomber amoureux de Nitobe. Malgré les encouragements et le soutien de son professeur de karaté, il souffre d'un sérieux manque de confiance en lui et n'a pas encore osé avouer à Nitobe ce qu'il ressent. Bien sûr, l'échange de corps ne va pas vraiment arranger la situation. Il rêve aussi de devenir écrivain. Bref, les personnages de Tooboe Bookmark sont tous très attachants, et je trouve que leurs interactions sont vraiment adorables. Mais bien que le webcomic débute comme un récit humoristique de type tranches de vie, l'histoire va devenir beaucoup plus sérieuse à mesure que l'on en apprendra davantage sur l'échange de corps entre Natsume et Nitobe.
Je précise aussi que ce n'est pas un webcomic à caractère pornographique (à l'exception d'une courte scène de masturbation dans le premier chapitre). Il est safe for work, comme on dit en Anglais. Cela dit, les personnages font souvent référence à leur vie sexuelle, alors il est évident que ce webcomic s'adresse avant tout à un public averti. D'ailleurs, pour ceux qui chercheraient du contenu explicite par le même auteur, je vous recommande de lire HERO Dekirumon, https://myreadingmanga.info/tsukiga.....dekirumon-eng/ , et sa suite, https://myreadingmanga.info/risutor.....on-magnum-eng/ . Ce sont des doujin que j'adore, alors j'en reparlerai sans doute individuellement dans un prochain bulletin.
Voilà, voilà, ce sont les trois choses dont je voulais vous parler cette semaine. Pour le coup, il s'agit de trois oeuvres que je connais depuis déjà un moment et qui me tiennent particulièrement à coeur, alors j'ai pensé que ce serait parfait pour inaugurer ces bulletins hebdomadaires. J'espère que je vous les aurez bien vendus. C'est assez difficile de rationaliser et d'expliquer pourquoi on aime telle ou telle chose, c'est pourquoi je me suis contenter la plupart du temps d'aller à l'essentiel. J'espère en tout cas que cela vous aura donné envie de découvrir ces oeuvres et qu'elles vous plairont autant qu'à moi (et si ce n'est pas le cas, tant pis ; comme on dit, tous les goûts sont dans la nature). Je vous retrouverai donc dans quelques jours pour un nouveau bulletin. Je préfère vous prévenir tout de suite, la prochaine sélection sera presque entièrement consacrée à du contenu nsfw. Tenez-vous le pour dit... Et bien sûr, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de tout ça dans les commentaires.
Alors voilà, j'adore la façon dont les communautés artistiques en ligne, telles que Deviantart ou Fur Affinity, permettent aux gens de partager les oeuvres qu'ils apprécient et qu'ils aimeraient faire découvrir aux autres, que ce soient des livres, des séries ou des jeux vidéos. J'ai découvert beaucoup de choses grâce à des fan arts sur lesquels je suis tombé tout à fait par hasard en naviguant sur ces sites, et je ne parle pas nécessairement de fan works à caractère pornographique (même si le porno m'a effectivement permis de découvrir un grand nombre de productions dont je suis fan aujourd'hui). Il y a quelques jours, je me suis dit que moi-aussi, j'aimerais bien partager avec vous les oeuvres qui me tiennent à coeur, en espérant que cela vous donne envie de les découvrir et qu'elles vous plaisent à vous aussi. Comme je ne suis pas un artiste (un scribouillard tout au plus), j'ai pensé que je pouvais tout simplement le faire sous forme d'entrées de journal. Voici comment je compte procéder. De temps en temps (j'essaierai de le faire chaque semaine, en général le samedi ou le dimanche, mais je ne veux pas non plus me forcer à le faire si jamais je n'ai pas le temps), je posterai un nouveau journal dans lequel je parlerai de trois ou quatre choses que j'aimerais vous faire connaître (si vous ne les connaissez pas déjà, bien sûr). Il pourra s'agir de livres, de films, de séries, de jeux vidéos, mais aussi de musiques ou même de dojinshi. Il ne s'agira pas forcément d'oeuvres à caractère pornographique ou qui se rattachent à la communauté furry, mais ça restera évidemment un type de productions sur lequel je me focaliserai beaucoup. Je ne pense pas que ce soit un problème pour les personnes qui comme moi fréquentent Fur Affinity - au contraire - mais je préférais quand même vous prévenir avant. A bon entendeur... Je ne suis pas non plus très doué pour jauger la popularité d'une oeuvre, alors même si j'essaierais de me focaliser le plus possible sur des oeuvres qui ne sont pas nécessairement très connues, en tout cas à mon avis, il se peut qu'il m'arrive aussi de parler de productions que tout le monde connaît déjà. Cela dit, je ne pense pas que ça soit très gênant dans la mesure où il y a sans doute des personnes qui comme moi ne se tiennent pas systématiquement au courant de ce genre de choses et qui passent souvent à côté de nouveaux contenus qui pourraient les intéresser. Je part donc du principe que même si je parle de quelque chose qui est déjà bien connu dans la communauté, il y aura toujours quelqu'un qui y trouvera son compte et à qui ça pourra être utile.
Mais assez de blabla pour le moment, voici le premier de ces petits bulletins hebdomadaires.
- Abraxas (Lark & Wren)
https://www.patreon.com/LarkandWren
Abraxas est un jeu vidéo indépendant en point-and-click dont l'action se déroule dans le monde de Teradin, une planète peuplée d'hommes oiseaux appelés les Kimet. Le joueur y incarne Little Bird, une jeune fille humaine adoptée par une famille de Kimet lorsqu'elle était encore tout bébé et qui semble être la seule de son espèce sur Teradin. Venues s'installer dans la ville de Rosenfort après la mort de leur père, la jeune fille et sa soeur Kimet, Meechi, apprennent que la cité abrite un Vizier, un Kimet immortel. Meechi pense que l'individu en question, âgé de plusieurs centaines d'années pourrait savoir d'où vient Little Bird. La petite humaine se met donc en tête de rencontrer Jin, l'acariâtre recteur de l'université de Rosenfort, et de percer le mystère de ses origines. Celles-ci semblent d'ailleurs être liées aux totems, de gigantesques et mystérieuses structures de pierre qui se dressent aux quatre coins de Teradin et semblent relier la terre et le ciel... Le jeu est encore en cours de développement, mais une démo est disponible. Elle est téléchargeable à partir du compte Deviantart du chef de projet : http://painted-bees.deviantart.com/.....it-D-678166924 . Pour le dire simplement, la direction artistique du jeu est vraiment magnifique. Non seulement les décors sont superbes (mention spéciale pour la place du marché et pour la cour de l'université), mais ce ne sont pas de simples écrans statiques comme dans la plupart des point-and-click ; la caméra a une certaine liberté de mouvement qui vous permet d'en apprécier tous les détails et ajoute un certain dynamisme à l'aventure. Certaines parties du décor ne sont pas visibles au premier regard, et vous devez en quelque sorte tourner la tête pour explorer votre environnement et trouver les éléments qui vous permettront de progresser. Mais c'est surtout le character design et la personnalités des différents personnages qui à mon avis font vraiment le charme d'Abraxas. Meechi, Jin, mais aussi Fig, Polo ou même les gardes de l'université, ils ont tous un petit quelque chose qui les rende très sympathiques (même le recteur grincheux, encore que ce n'est pas l'impression que vous donnera la démo). Je ne sais pas si vous connaissez ce jeu mais, le gameplay mis à part, Abraxas me fait beaucoup penser à Solatorobo, et je dis ça comme un énorme compliment. Je trouve que les deux jeux ont un peu la même atmosphère...
- SPIKE - the novel (oomizuao)
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C'est l'histoire de deux adolescents, Sam, le fils d'un junkie qui fait de son mieux pour s'occuper de lui depuis le départ de sa mère, et de son meilleur ami, Spike, qui vit sous la tutelle de son oncle. Chacun d'eux a un secret. Sam se rend compte qu'il est amoureux de Spike, mais n'ose pas lui avouer par peur de perdre son meilleur ami. Spike se fait brutaliser par son oncle, aussi bien physiquement qu'émotionnellement, mais n'ose pas le dire à son ami et essaye tant bien que mal de cacher les cicatrices qui lui lacèrent le dos. Un draft des seize premiers chapitres du roman est disponible sur le compte Deviantart de l'auteur - http://oomizuao.deviantart.com/ - mais c'est encore un work in progress. On sait qu'un incident malheureux - dont je ne dirai rien pour ne pas vous spoiler - dû au tempérament aggressif de Spike va obligé le jeune garçon à fuir la ville, ce qui brisera le coeur du pauvre Sam, mais ça ne représente même pas un sixième du roman. Cela dit, comme vous pourrez le voir sur sa page patreon, l'auteur a annoncé qu'elle devrait bientôt pouvoir publier une version corrigée des vingt premiers chapitres du récit, ce qui devrait à terme déboucher sur la publication du roman lui-même (je crois savoir qu'elle était en pourparler avec une maison d'édition à ce sujet, mais je ne sais pas si le projet a pu aboutir). Toujours est-il que SPIKE - the novel est une oeuvre - même incomplète - qui me tient vraiment à coeur, que ce soit pour les thèmes qu'elle aborde ou pour ses personnages attachants*, et je voulais vraiment le partager avec vous, vous faire découvrir cette histoire et ses protagonistes et aider à faire connaître ce projet. Je vous invite aussi à visiter la galerie Deviantart de l'auteur (dont j'ai indiqué l'adresse plus haut). Les illustrations et les planches de bandes dessinées qu'elle a réalisées autour du récit, même si elles ne sont pas forcément canoniques, sont souvent très jolies et font pour la plupart chaud au coeur (quand elles ne vous le brisent pas, bien entendu).
* Mention spéciale pour Saunders, le père junkie de Sam. Best dad ever, il subvient aux besoins de son fils en vendant de la marijuana !
- Tooboe Bookmark (Cotton)
https://e621.net/pool/show/4463
Tooboe Bookmark raconte l'histoire de Natsume, un jeune homme doux et attentionné, et de Nitobe, un grand gaillard un peu intimidant mais qui est en fait très sympathique. Passionnés tous les deux par la lecture, ils se sont rencontrés à la bibliothèque de leur lycée. Bien sûr, ils ont tout de suite eu le coup de foudre l'un pour l'autre, mais n'ont jamais osé se l'avouer de peur d'être rejeté. Devenus inséparables, ils travaillent maintenant dans une librairie, ignorant tout de ce qu'ils ressentent l'un pour l'autre. La situation va basculer lorsque, après une soirée bien arrosée, les deux garçons se réveillent et se rendent compte qu'ils ont échangé leurs corps ! En attendant de comprendre ce qui leur est arrivé et de trouver une solution, Natsume et Nitobe essayent tant bien que mal de reprendre leurs activités normales, tout en essayant de cacher la situation à leurs proches. Bien sûr, leurs personnalités très différentes vont un peu compliquer les choses, mais ça sera aussi l'occasion pour les deux jeunes hommes d'en apprendre plus l'un sur l'autre et de découvrir des choses qu'ils ignoraient sur l'autre. Les autres personnages principaux du récit sont leurs amis, Fukuzawa et Noguchi, qui travaillent dans la même librairie. Fukuzawa, le lion, est l'une des seules personnes qui soient au courant de leur échange de corps. C'est quelqu'un de plutôt décontracté, mais il fait tout ce qu'il peut pour aider Natsume et Nitobe à résoudre leur problème. Célibataire, il finit par craquer pour Yayoihara, un jeune lapin avec qui il sympathisera rapidement en raison de leurs goûts similaires. Malheureusement, Fukuzawa ne semble pas avoir remarqué que le lagomorphe a le béguin pour sa soeur, et même si Yayoihara apprécie sincèrement le lion, il espère aussi que leur amitié lui permettra de se rapprocher de la jeune fille. Qui sait comment les choses vont avoluer... De son côté, Noguchi, le singe, a eu la mauvaise idée de tomber amoureux de Nitobe. Malgré les encouragements et le soutien de son professeur de karaté, il souffre d'un sérieux manque de confiance en lui et n'a pas encore osé avouer à Nitobe ce qu'il ressent. Bien sûr, l'échange de corps ne va pas vraiment arranger la situation. Il rêve aussi de devenir écrivain. Bref, les personnages de Tooboe Bookmark sont tous très attachants, et je trouve que leurs interactions sont vraiment adorables. Mais bien que le webcomic débute comme un récit humoristique de type tranches de vie, l'histoire va devenir beaucoup plus sérieuse à mesure que l'on en apprendra davantage sur l'échange de corps entre Natsume et Nitobe.
Je précise aussi que ce n'est pas un webcomic à caractère pornographique (à l'exception d'une courte scène de masturbation dans le premier chapitre). Il est safe for work, comme on dit en Anglais. Cela dit, les personnages font souvent référence à leur vie sexuelle, alors il est évident que ce webcomic s'adresse avant tout à un public averti. D'ailleurs, pour ceux qui chercheraient du contenu explicite par le même auteur, je vous recommande de lire HERO Dekirumon, https://myreadingmanga.info/tsukiga.....dekirumon-eng/ , et sa suite, https://myreadingmanga.info/risutor.....on-magnum-eng/ . Ce sont des doujin que j'adore, alors j'en reparlerai sans doute individuellement dans un prochain bulletin.
Voilà, voilà, ce sont les trois choses dont je voulais vous parler cette semaine. Pour le coup, il s'agit de trois oeuvres que je connais depuis déjà un moment et qui me tiennent particulièrement à coeur, alors j'ai pensé que ce serait parfait pour inaugurer ces bulletins hebdomadaires. J'espère que je vous les aurez bien vendus. C'est assez difficile de rationaliser et d'expliquer pourquoi on aime telle ou telle chose, c'est pourquoi je me suis contenter la plupart du temps d'aller à l'essentiel. J'espère en tout cas que cela vous aura donné envie de découvrir ces oeuvres et qu'elles vous plairont autant qu'à moi (et si ce n'est pas le cas, tant pis ; comme on dit, tous les goûts sont dans la nature). Je vous retrouverai donc dans quelques jours pour un nouveau bulletin. Je préfère vous prévenir tout de suite, la prochaine sélection sera presque entièrement consacrée à du contenu nsfw. Tenez-vous le pour dit... Et bien sûr, n'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de tout ça dans les commentaires.
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