
Partie 8 et certainement l'une de celles que je préfère.
J'ai passé un sacré bout de temps sur cette section et j'ai littéralement inventé des armes qui n'ont probablement jamais existées dans notre monde à nous, ou du moins je n'en ai pas entendu parler.
Mais avant tout, voici quelques liens pour vous montrez à quoi ressemble certaines armes peu connues (je les cite dans la section) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bardiche
http://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_de_guerre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guisarme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fourche_de_guerre
Il se pourrait que j'ai oublié quelques liens, alors n'hésitez pas à me le signaler ;)
Et maintenant, le texte :
Armes/Équipement militaire spécifique à la race
Protections :
L'armure des mâles dasypéènn est fabriquée par les meilleurs forgerons zerdaènn et leur est
offerte par l'armée impériale quand ils y sont admis. Elle est faite de plusieurs couches
de métal très résistant ainsi que de mailles pour les articulations.
L'armure est faite selon la corpulence et la taille de celui qui va la porter. Les dasypéènn
ne changeant pas d'apparence au fil du temps (voir la section "Espérance de vie"), l'armure
restera à la bonne taille toute la vie du tatou.
Cette armure protège toute les parties du corps, surtout aux endroits vitaux (le coeur et
la tête) ou le métal est plus épais. C'est une armure presque aussi solide que les plaques
osseuses de ceux qui la porte.
Le casque ne possède pas d'articulations pour permettre à son porteur de parler ou d'ouvrir
la bouche. Pour les dasypéènn, ce n'est pas plus mal car ils ne prononcent jamais un seul
mot au combat. Voir la section "A la guerre" pour ce point.
Lors de la fabrication de l'armure, le dasypéènn peut choisir nombre de choses pour
personnaliser son armure. Les forgerons peuvent faire en sorte que l'armure ait un reflet
de couleur bleuté ou jaune. On peut aussi disposer des pointes sur les épaules, les coudes
et les genoux.
Sur le casque, on peut placer des cornes sur le coté ou sur le dessus de la tête, voir même
des pointes si le dasypéènn le désire. Sur le devant, il est possible de mettre deux "grands
crocs" métalliques, disposés de n'importe quelle façon.
Toutes ceci peut être remodifiée ensuite en allant voir un forgeron qui sait travailler sur
ce métal.
Mais ces personnalisations ne servent pas qu'à aider à différencier un dasypéènn d'un autre.
Elles servent surtout à effrayer l'adversaire, sans même qu'ils s'en rende compte. L'ennemi
qui se retrouve face à ce combattant à l'air brutal et déterminé perd peu à peu confiance en
lui et il est ainsi moins concentré sur ce qu'il fait, s'il ne s’enfuie pas carrément à toutes
jambes.
Les femelles jyenn portent une armure légère ne protégeant que contre les coups de faible
intensité. Elle arrête facilement les flèches mais pas les carreaux d'arbalètes, qui ont
trop de puissance.
L'armure est faite d'un métal souple nommé Jeréènn, récolté dans des mines au milieu des
terres des felisaènn. Ce métal peut se tordre facilement, si bien qu'un coup un peu fort
peut le faire plier à l'intérieur, blessant celle qui porte l'armure. Cette armure est
surtout utilisée pour sa légèreté. Elle ne gêne que très peu les mouvements et les jyenn
savent en tirer parti car elles sont très agiles.
Le casque ne protège que la partie supérieur du visage car contrairement à leurs homologues
masculins, elles sortent souvent des injures et des provocations à l'encontre de leurs
ennemis.
Les femelles Kiles ne portent que des armures en cuir de Fènèrr (de gros bovins vivants dans
les plaines des vulpes). Les Kiles n'allant pas au combat direct, elles n'ont pas besoin d'une
armure très solide. Ce "vêtement" est surtout là pour éviter qu'elles ne se blessent ou se
râpent la peau quand elles s'allongent au sol pour tirer avec leurs arbalètes de haute précision.
Chaque armure doit avoir les armoiries de son porteur. Les armoiries sont des héraldiques
relatant des gloires passées de la famille du dasypéènn concerné. Ils peuvent représenter
différentes choses et ont la plupart du temps plusieurs armes dessinées. Certains sont faits
de visages grimaçants transpercés par des flèches alors que d'autres montrent des symboles
guerriers tels des boucliers ou des haches. Chaque héraldique est unique et se passe de
génération en génération.
Les armoiries sont dessinées avec de la peinture indélébile, fabriquée et enchantée par des
membres du temple de la vision. Si il survient une éraflure ou carrément une grande faille
sur l'héraldique, la peinture se remet instantanément en place, laissant l'héraldique intact.
Idem pour le sang. Si du sang devait souiller, recouvrir ou sécher sur les armoiries,
l'hémoglobine ne tiendrait pas dessus et glisserait plus bas sans laisser de traces sur
l'héraldique.
Il est donc impossible d'abimer ou de souiller les armoiries. Elles resteront comme elles
l'ont toujours été jusqu'à la fin des temps.... Sauf si un membre du temple de la vision
désenchante la peinture ou si l'armure fond face à une trop grande chaleur.
Les armoiries doivent être peintes sur l'épaulière gauche ainsi que sur le dessus de la main
droite pour les droitiers et gauche pour les gauchers.
Les boucliers ne sont utilisés que par les mâles car les femelles jyenn portent toujours des
armes à deux mains et les kiles des arbalètes.
Armement :
Les dasypéènn portent diverses armes et elles sont très variées. Le code militaire de l'empire
ne leur force pas à prendre une arme précise car ils se sont vite rendu compte que s'ils
obligeaient les tatous à prendre certaines armes, ils seraient moins efficaces au combat.
Les dasypéènn peuvent donc choisirent les armes qu'ils maîtrisent le mieux.
Un dasypéènn, qu'il soit mâle ou femelle, aura toujours une arme de secours sur lui, au cas
ou il perdrait leur principale dans la bataille.
Les mâles choisissent généralement des armes qui ne risquent pas de rester bloquées dans le
corps d'un ennemi car ils risqueraient de la perdre au combat et seraient ainsi à mains nues
face aux hordes d'adversaires. Mais même désarmé, un dasypéènn n'hésitera pas à charger
l'ennemi de front.
Les lames telles que les épées sont évitées car elles ont trop fâcheuse tendance à se briser
lorsque les tatous percutent de plein fouet leurs ennemis quand ils chargent.
Les armes à long manche comme les lances et les hallebardes sont également peu appréciées
car elles sont peu pratiques pour le style de combat qu'on les mâles.
Ils préfèrent donc les masses, les haches et d'autres armes venant de chez eux.
Les femelles jyenn ont une grande préférence pour les armes à deux mains, les bardiches et
les faux de guerre en particulier (je vais donner des liens wikipédia en dessous au cas ou
vous ne sauriez pas à quoi ça ressemble). Les lances et les guisarmes ont également beaucoup
de succès.
Les femelles kiles n'utilisent presque que des arbalètes et des variantes de celles-ci.
celles qu'elles utilisent principalement sont les arbalètes dites "classiques".
Elles ont toutefois toujours une arme de corps à corps de type lame ou hache au cas où.
Les arbalètes des kiles sont d'une grande fiabilité et très précises. Elles sont fabriquées
par les felisaènn, qui réalisent également un travail d'orfèvre au niveau des décorations.
Des flammes, des vagues, des flocons de neiges ainsi que diverses inscriptions sont gravées
dans le bois de la crosse. Tout ceci dépend de ce que la kiles à demandé car, comme pour
l'armure des mâles, elles peuvent demander à personnaliser leur arme.
Les kiles n'utiliseront jamais un arc car, d'après leurs propres mots, elles ont plus
l'impression de tenir une brindille qu'une arme quand elles ont un arc dans les mains. Les
arcs sont de plus très fragiles et peu pratiques à utiliser en position allongée.
Une arbalète, bien que plus lente et plus lourde que l'arc, tire des projectiles d'une très
grande puissance et peut aisément traverser une armure ou une carapace épaisse. Leurs carreaux
vont également plus loin que les flèches car ces dernières partent "en cloche", elles touchent
donc le sol plus rapidement que les carreaux qui eux vont tout droit pendant une très longue
distance.
Armes spécifiques à la race :
Les dasypéènn ayant trois différentes façons de se battre, selon le fait qu'ils soient mâles,
femelles jyenn ou femelles kiles, cette mini-section est séparée en trois parties :
Armement des femelles Kiles :
Estargueur :
Il s'agit en fait d'une arbalète automatique, alimentée par une boite de carreaux située juste
au dessus de la rainure.
Le principe est simple : Le porteur de l'arme doit tenir l'arme avec le bras droit, pendant
que le bras gauche tourne le levier sur la gauche de l'arme. Le levier tend la corde et,
arrivé au bout du mécanisme, lâche la corde subitement pour faire partir le carreau. Un autre
carreau vient aussitôt le remplacer et ainsi de suite jusqu'à ce que la boite sois vide.
Les avantages sont clairs : l'arme se recharge donc automatiquement et elle peut tirer vingt
carreaux en quinze secondes, ce qui fait que quand plusieurs personnes utilisent cette arme,
c'est un vrai déluge de projectiles qui s'abat sur l'ennemi.
En revanche, elle est très difficile à utiliser en mouvement, comme l'arbalète classique.
La corde est également moins tendue, ce qui fait que les carreaux ont un pouvoir de pénétration
plus réduit. Il y'a aussi l'encombrement des boites de carreaux de rechange à prendre en compte.
Cette arme est principalement utilisée en embuscade, face à des ennemis peu protégés.
Et à ceux qui seraient sceptique sur l'existence d'arbalètes "automatiques", voyez ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chu_ko_nu
Estarguillon :
Une version miniaturisée de l'estargueur, plus maniable et légère. Elle peut donc être
utilisée en mouvement et son pouvoir de pénétration est aussi élevé que sa plus grande version.
Par contre, la cadence de tir est moindre. La corde a aussi tendance à s'user très vite et
les carreaux sont plus petits donc moins efficaces.
Un poignée remplace le levier.
Cette arme est généralement montée sur l'avant-bras gauche et elle est assez légère, ce qui
ne gène pas le porteur pour sauter par dessus des obstacles ou grimper sur quelque chose.
Pour lancer un carreau, il suffit de tirer la poignée vers soi avec le bras droit. Le carreau
partira immédiatement et sera remplacé par un autre.
Tout simple, non ? ^^
L'utilisation de cette arme nécessite un entrainement poussé, à la fois pour s'en servir
efficacement mais aussi pour l'entretenir.
Tendre la corde à l'aide de la poignée demande plus de force qu'en tournant simplement un
levier, si bien que toutes les kiles ne peuvent se servir de cette arme.
L'utilisateur doit penser à tenir l'avant-bras bien droit, sinon le carreau suivant de la
boite n'entrera pas dans la rainure.
L'estarguillon et principalement utilisée lors des traques, car elles permettent de tirer sans
ralentir la course. Elle est aussi utilisée lorsque l'on est à peu près sûr que la bataille
se faire à courte portée, comme dans les endroits clos par exemple.
Estarguillon simplifié
Un certain pourcentage des estarguillon sont simplifié à la demande de leur propriétaire.
Ce sont généralement des personnes qui en ont assez d'utiliser leurs deux mains pour tirer
avec cette arme.
Avec la simplification, une lanière de cuir remplace la poignée. Cette lanière dépasse sur
le devant de l'arme. Il faut y passer tout les doigts de la main, sauf le pouce, et et plier
le poignet vers le bas en tenant la lanière pour faire partir le carreau. Il n'y a donc
plus besoin de la main droite pour tirer avec l'estarguillon.
La cadence de tir est donc augmentée et l'arme est très simple à utiliser. Là ou ça coince,
c'est sur sa fiabilité et sur son entretien. En fait pour la simplifier,l'arme est modifiée
d'une façon si complexe que seuls des maîtres armuriers spécialisés dans l'arbalète peuvent
la fabriquer et s'en occuper. Si bien que si l'arme à, une avarie et qu'elle ne veut plus
fonctionner, le possesseur de l'estarguillon doit aller chez l'un d'eux. Non seulement ils
peuvent être très éloignés (surtout en campagne) mais le prix de la maintenance est assez
élevé.
Les mécanismes internes de l'arme sont donc complexes... Et fragiles ! Il est vivement
déconseillé de la cogner un peu fort quelque part au risque de passer directement par la
case "réparation". Mais même en ne la cognant pas et en faisant attention à elle, cette arme
arrive souvent à "s'enrayer". Le carreau se bloque parfois de travers et il faut démonter
l'estarguillon pour l'enlever, ce qui est assez gênant en plein combat...
Arbalète/Estargueur/Estarguillon "Arcanique"
L'arme est faite avec des matériaux ignifugés, purs et bénis afin d'être utilisés avec la
magie anti-démoniaque. Les dasypéènn armés de ces armes peuvent effectuer une "connexion"
entre leur magie et les carreaux placés dans l'arbalète. Au lieu de lancer le sort directement
sur l'ennemi, la kiles peut viser sa propre arme avec le sort de son choix. Toute l'énergie
magique est alors dérivée, à l'aide de runes complexes, en un seul point : la pointe du
carreau prêt à être lancé.
Le carreau est ensuite lancé normalement et dès qu'il touche sa cible, il "éjecte" le sort
sur ce qu'il à touché, avec une puissance accrue car le sort est lancé après que le carreau
ai pénétré la chair. Il est donc lancé à l'intérieur de la cible, ce qui brûle et pulvérise
ses organes internes.
Autre fait marquant : plus le carreau met de temps à atteindre sa cible et plus le sort
gagnera en puissance. Personne n'en connait les raisons mais les kiles savent parfaitement
exploiter cette particularité en se mettant assez loin de leurs cibles. Elles peuvent aussi
appliquer une autre technique décrite plus bas, dans la description du répercuteur.
La kiles n'a ainsi pas besoin de se trouver proche de sa cible pour lui lancer un sort. Les
Kiles sont d'ailleurs bien plus précises avec une arbalète qu'avec leurs sortilèges.
Ces armes sont très efficaces contre les démons. Les kiles visent d'ailleurs en priorité
les meneurs démoniaques et les plus grosses créatures.
Ces armes sont peu courantes et longues à fabriquer. Elles ne sont offertes qu'aux meilleurs
tireurs car ils savent ainsi qu'elles seront utilisées à bon escient.
Tranche-Jarret
Il s'agit d'une arme de corps à corps.
Imaginer vous une serpe plus fine que d'habitude et ajouter une pointe au dessus, recourbée
dans le sens inverse à la lame de la serpe.
(je tacherais de vous la dessiner car ce n'est pas simple à expliquer :/ )
Cette arme est, comme son nom l'indique, utilisée pour trancher la gorge de l'adversaire.
La kiles se sert de la pointe recourbée pour planter un endroit du corps de l'ennemi (l'endroit
importe peu) et pendant que ce dernier est occupé par sa blessure douloureuse, la Kiles en
profite pour mettre un revers de la lame "serpe" pile au niveau de la gorge. Il arrive aussi
que la pointe recourbée touche un os non sectionné par la lame, c'est pourquoi les deux
cotés de cette pointe sont tranchants, pour éviter que l'arme se coince dans l'os ou qu'elle
soit arrêtée net dans son élan et que son possesseur la lache malgré lui.
Les kiles évitant le corps à corps, cette arme est surtout utilisée en cas d'urgence.
Armement des femelles Jyenn :
Guenarme
Il s'agit d'une bardiche avec une lame supplémentaire à l'arrière semblable à celle d'une
faux, mais en moins longue et moins large.
La lame "bardiche" est utilisée de façon classique. La deuxième lame est utilisée de deux
façons :
La première consiste à utiliser cette lame en sortant la lame bardiche du corps d'un ennemi
au sol. Il arrive souvent qu'un ennemi croit que vous en êtes sans défense en voyant la bardiche
plantée dans un corps. Il fonce alors droit sur vous dans l'intention de vous étriper.
L'ennemi arrivé à quelques mètres, la jyenn doit alors sortir la lame d'un seul coup et
frapper l'ennemi avec la seconde lame dans le même mouvement. L'ennemi sera généralement si
surpris qu'il n'aura même pas le réflexe d'esquiver.
Inutile de dire qu'utiliser cette lame de cette façon est risqué, surtout si la bardiche
reste coincée dans le corps de l'ennemi. Mais la façon suivante est encore pire.
La deuxième ressemble à la première, hormis qu'il faut attendre l'ennemi accroupi à coté de
la bardiche et lever soudainement cette dernière quand l'adversaire est au dessus de vous.
Oui, au dessus ! Si la jyenn est assez précise et rapide, elle plantera la deuxième lame
dans l'aisselle de l'ennemi, lui provoquant bien évidemment une douleur atroce.
Certaines arrivent même à planter la deuxième lame sous le menton de l'ennemi, transperçant
ainsi son crâne et le tuant net.
Cette technique est pratiquement suicidaire mais les jyenn adorent l'utiliser. Rapides et
imprévisibles, c'est ce qui les qualifie le mieux !.
Veinarme
L'allure de cette arme pourrait faire croire qu'il s'agit d'un trident mais ce serait plutôt
une fourche de guerre car la pointe centrale est de taille bien plus réduite que les deux
autres.
La pointe courte est là pour transpercer le cou de l'ennemi. D'un coup précis, une jyenn
peut "emprisonner" le cou de l'ennemi entre les deux grandes pointes. Elle n'a alors plus
qu'à effectuer un mouvement brusque sur l'avant pour que la pointe centrale perfore la gorge
de l'adversaire. Vicelard comme technique ? Moi je dirais plutôt efficace car le cou est
souvent l'un des endroits les moins protégés d'une armure.
Sinon, l'arme peut aussi être utilisée comme une fourche de guerre classique.
Lerrnarme
Il s'agit d'une grande lance qui a, à la limite entre la pointe de fer et le manche de bois,
deux lames courtes très recourbées sur l'avant. Les pointes des lames sont d'ailleurs dans
le même axe que la pointe de la lance.
Si l'ennemi évite un coup d'estoc (empalement) de cette arme, il a de grandes chances d'être
blessé par les lames recourbées. Ces lames sont donc là plus pour esquinter l'ennemi que
pour le tuer.
Les lames et la pointe de la lance sont fondues dans le même morceau de métal, pour en
accentuer sa solidité.
Armement des mâles
Fellène
Une arme de pugilat, un genre de triple-griffes, montée par des lanières sur l'avant bras.
Pour ceux qui se demandent à quoi peut ressembler une arme de pugilat type griffe, Vega de
la série Street fighter en a un parfait exemple :
http://www.ryustemple.net/galerie/S.....753503e0_o.jpg
Contrairement à la plupart des autres type griffes, les griffes de la fellène disposent de
deux cotés tranchants et de deux pointes recourbées, l'une vers l'intérieur et l'autre vers
l'extérieur. L'arme peut donc être utilisée en coup sur la gauche comme en revers, ce qui
est pratique lors des mêlées.
Les griffes sont épaisses et très solides, une nécessité pour les mâles qui vont dans des
corps à corps intenses ou la robustesse des armes entre grandement en compte. Les griffes
sont d'ailleurs extrêmement tranchantes. Un dasypéènn qui met un peu de force dans son
coup peut littéralement couper en deux un adversaire.
La fellène est parfois utilisée par paire, ce qui rend encore plus dangereux son porteur
mais cela l’empêche d'avoir un Répercuteur (voir juste en dessous).
Répercuteur
C'est à la fois un bouclier et une arme.
Ce morceau de métal est la terreur des mages en tout genres.
Il peut avoir diverses formes, la plus commune étant la forme ovale, et les bords sont
toujours garnis de clous, de pointes ou de petites lames recourbées.
Malgré sa forme qui peut varier, le répercuteur est toujours plié dans un angle entre 110
et 90°
Le dasypéènn le porte donc toujours dans le même angle, avec le bras plié. Ce n'est pas gênant,
c'est même pratique car il épouse la forme du bras à la perfection.
Les pointes sont généralement utilisées pour achever les ennemis au sol ou pour transpercer
le bras d'un adversaire qui s’apprête à frapper.
Le bouclier est monté à l'aide de lanières métalliques sur l'avant-bras.
Une autre pointe plus longue que les autres sert de "pilier arcanique". Elle est située
juste avant le coude, presque au milieu du bouclier.
Le répercuteur à obtenu son nom en raison du fait qu'il à la particularité de pouvoir renvoyer
les sortilèges avec une puissance accrue.
En fait, le bouclier est fait de métal absorbant l'énergie magique venant des cavernes
des dasypéènn. Sa méthode de fabrication est donc inconnue des forgerons de l'empire mais
on sait en revanche que ce bouclier est réputé indestructible. On peut essayer de le frapper
de toutes ses forces, de lui envoyer les pires sorts, voir même de le jeter dans un volcan,
il en ressortira sans la moindre rayure.
A noter que les pointes sur le coté du bouclier ne sont pas faites du même métal et qu'elles
peuvent être tordues voir brisées. La pointe du centre est, elle, faite du même métal que
le bouclier.
Si un sort touche le répercuteur, il ne sera pas dévié comme le font les autres boucliers
mais il sera à la place absorbé et contenu dans le métal. Les énergies magiques seront alors
renforcées par un procédé inconnu de l'empire. Le sort ressortira 2 à 3 secondes après être
absorbé, par la pointe centrale et avec une puissance de quasiment le double du sort d'origine.
Le dasypéènn doit juste à bien viser une cible pour l'anéantir avec ce sortilège.
Au moment de la sortie du sort, une onde de choc de faible intensité se produit à la base
de la pointe centrale en faisant un bruit sourd semblable à un coup de tonnerre. L'onde
est perpendiculaire à la pointe, elle est donc généralement dirigée sur les cotés, vers le
sol et vers le ciel.
Le tatou sait qu'un sort est entré dans le répercuteur quand il entend un sifflement strident
qui dure jusqu'à ce que le sort ressorte. Même dans un lieu ou il y'a un grand capharnaüm,
le son sera assez distinctif pour ne pas passer inaperçu.
Si un sort est déjà absorbé et qu'un autre atteint le bouclier, il n'entrera pas et sera
simplement dévié comme avec un bouclier ordinaire.
Il arrive parfois que deux sorts touchent en même temps le répercuteur. Si cela arrive, les
deux sorts sont absorbés et mélangés l'un avec l'autre. Quand cela ressort, il n'y a plus
qu'un seul sortilège mais qui à les caractéristiques des deux absorbés.
Une autre technique consiste à ce qu'un allié lance volontairement un sort sur le bouclier
pour en décupler sa puissance. Le dasypéènn peut également lancer l'un de ses propre sort
sur le répercuteur mais ce n'est pas très pratique car il faut presque se déboiter le bras
pour y parvenir.
Il existe aussi une technique bien plus dangereuse et rarement utilisée qui consiste ce
qu'une femelle kiles équipée d'une arbalète arcanique, ou l'une de ses variantes, se mette
a grande distance et tir un carreau enchanté d'un sort pile sur le répercuteur. Dès que le
carreau touche le bouclier, le sort contenu dans le projectile est directement happé par le
métal. Le sort, déjà renforcé par la distance parcourue, est à nouveau renforcé à l'intérieur
du bouclier. S'en suivra alors un sortilège d'une puissance incroyable, capable de décimer
des rangs entiers d'ennemis.
Cette technique est appelée "le dard du papillon" (même si un papillon n'a pas de dard ^^),
le dard étant le carreau et le papillon la femelle kiles (voir la section "Langage" pour ce
surnom).
Peu de kiles peuvent réussir un tel tir. Il est difficile de toucher le répercuteur car les
mâles sont toujours en mouvements et il ne faudrait pas que le carreau blesse ou tue le
mâle qu'elles veulent aider.
Niveau décoration, il est souvent orné de l'héraldique familiale.Si il n'est pas décoré de
l'héraldique, il peut s'agir d'inscriptions baroques en alphabet dasypéènn, ou des représentations
de combattants en armes ou en train d'affronter des êtres déformés.
Les dasypéènn portent souvent ce bouclier quand ils savent qu'ils vont affronter des lanceurs
de sorts ou des démons.
Comparsane
La comparsane est un genre de faux à une main. La lame est identique à cette dernière arme
mais bien évidemment plus courte et moins large. Cette lame est en revanche bien plus levée
que celle de la faux. Par rapport au manche, la lame est entre 160 et 170°, ce qui fourni
une bonne allonge au dasypéènn. Le manche n'est pas très long : il fait rarement plus de
30 centimètres.
Une chaine est accrochée au manche et elle est reliée au poignet du dasypéènn par un bracelet
pour éviter qu'il ne la perde dans les mouvements amples qu'il va effectuer.
Cette arme n'est pratiquement utilisée qu'en revers ou en coups de taille. On dit que la lame
est si tranchante qu'elle pourrait couper un poil dans le sens de la longueur. Aucun os et
très peu d'armures résistent aux attaques de cette arme et les dasypéènn mettent tellement
de force dans leurs coups que les ennemis sont presque à chaque fois décapités, démembrés ou
coupés en deux.
A pleine force, un dasypéènn mâle peut séparer en deux un ennemi de haut jusqu'en bas
(du crane au bassin) en portant un coup de taille dans un angle parfait.
Ok, c'est peu ragoutant mais après tout on ne fait pas la guerre pour se donner des fleurs....
J'ai passé un sacré bout de temps sur cette section et j'ai littéralement inventé des armes qui n'ont probablement jamais existées dans notre monde à nous, ou du moins je n'en ai pas entendu parler.
Mais avant tout, voici quelques liens pour vous montrez à quoi ressemble certaines armes peu connues (je les cite dans la section) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bardiche
http://fr.wikipedia.org/wiki/Faux_de_guerre
http://fr.wikipedia.org/wiki/Guisarme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fourche_de_guerre
Il se pourrait que j'ai oublié quelques liens, alors n'hésitez pas à me le signaler ;)
Et maintenant, le texte :
Armes/Équipement militaire spécifique à la race
Protections :
L'armure des mâles dasypéènn est fabriquée par les meilleurs forgerons zerdaènn et leur est
offerte par l'armée impériale quand ils y sont admis. Elle est faite de plusieurs couches
de métal très résistant ainsi que de mailles pour les articulations.
L'armure est faite selon la corpulence et la taille de celui qui va la porter. Les dasypéènn
ne changeant pas d'apparence au fil du temps (voir la section "Espérance de vie"), l'armure
restera à la bonne taille toute la vie du tatou.
Cette armure protège toute les parties du corps, surtout aux endroits vitaux (le coeur et
la tête) ou le métal est plus épais. C'est une armure presque aussi solide que les plaques
osseuses de ceux qui la porte.
Le casque ne possède pas d'articulations pour permettre à son porteur de parler ou d'ouvrir
la bouche. Pour les dasypéènn, ce n'est pas plus mal car ils ne prononcent jamais un seul
mot au combat. Voir la section "A la guerre" pour ce point.
Lors de la fabrication de l'armure, le dasypéènn peut choisir nombre de choses pour
personnaliser son armure. Les forgerons peuvent faire en sorte que l'armure ait un reflet
de couleur bleuté ou jaune. On peut aussi disposer des pointes sur les épaules, les coudes
et les genoux.
Sur le casque, on peut placer des cornes sur le coté ou sur le dessus de la tête, voir même
des pointes si le dasypéènn le désire. Sur le devant, il est possible de mettre deux "grands
crocs" métalliques, disposés de n'importe quelle façon.
Toutes ceci peut être remodifiée ensuite en allant voir un forgeron qui sait travailler sur
ce métal.
Mais ces personnalisations ne servent pas qu'à aider à différencier un dasypéènn d'un autre.
Elles servent surtout à effrayer l'adversaire, sans même qu'ils s'en rende compte. L'ennemi
qui se retrouve face à ce combattant à l'air brutal et déterminé perd peu à peu confiance en
lui et il est ainsi moins concentré sur ce qu'il fait, s'il ne s’enfuie pas carrément à toutes
jambes.
Les femelles jyenn portent une armure légère ne protégeant que contre les coups de faible
intensité. Elle arrête facilement les flèches mais pas les carreaux d'arbalètes, qui ont
trop de puissance.
L'armure est faite d'un métal souple nommé Jeréènn, récolté dans des mines au milieu des
terres des felisaènn. Ce métal peut se tordre facilement, si bien qu'un coup un peu fort
peut le faire plier à l'intérieur, blessant celle qui porte l'armure. Cette armure est
surtout utilisée pour sa légèreté. Elle ne gêne que très peu les mouvements et les jyenn
savent en tirer parti car elles sont très agiles.
Le casque ne protège que la partie supérieur du visage car contrairement à leurs homologues
masculins, elles sortent souvent des injures et des provocations à l'encontre de leurs
ennemis.
Les femelles Kiles ne portent que des armures en cuir de Fènèrr (de gros bovins vivants dans
les plaines des vulpes). Les Kiles n'allant pas au combat direct, elles n'ont pas besoin d'une
armure très solide. Ce "vêtement" est surtout là pour éviter qu'elles ne se blessent ou se
râpent la peau quand elles s'allongent au sol pour tirer avec leurs arbalètes de haute précision.
Chaque armure doit avoir les armoiries de son porteur. Les armoiries sont des héraldiques
relatant des gloires passées de la famille du dasypéènn concerné. Ils peuvent représenter
différentes choses et ont la plupart du temps plusieurs armes dessinées. Certains sont faits
de visages grimaçants transpercés par des flèches alors que d'autres montrent des symboles
guerriers tels des boucliers ou des haches. Chaque héraldique est unique et se passe de
génération en génération.
Les armoiries sont dessinées avec de la peinture indélébile, fabriquée et enchantée par des
membres du temple de la vision. Si il survient une éraflure ou carrément une grande faille
sur l'héraldique, la peinture se remet instantanément en place, laissant l'héraldique intact.
Idem pour le sang. Si du sang devait souiller, recouvrir ou sécher sur les armoiries,
l'hémoglobine ne tiendrait pas dessus et glisserait plus bas sans laisser de traces sur
l'héraldique.
Il est donc impossible d'abimer ou de souiller les armoiries. Elles resteront comme elles
l'ont toujours été jusqu'à la fin des temps.... Sauf si un membre du temple de la vision
désenchante la peinture ou si l'armure fond face à une trop grande chaleur.
Les armoiries doivent être peintes sur l'épaulière gauche ainsi que sur le dessus de la main
droite pour les droitiers et gauche pour les gauchers.
Les boucliers ne sont utilisés que par les mâles car les femelles jyenn portent toujours des
armes à deux mains et les kiles des arbalètes.
Armement :
Les dasypéènn portent diverses armes et elles sont très variées. Le code militaire de l'empire
ne leur force pas à prendre une arme précise car ils se sont vite rendu compte que s'ils
obligeaient les tatous à prendre certaines armes, ils seraient moins efficaces au combat.
Les dasypéènn peuvent donc choisirent les armes qu'ils maîtrisent le mieux.
Un dasypéènn, qu'il soit mâle ou femelle, aura toujours une arme de secours sur lui, au cas
ou il perdrait leur principale dans la bataille.
Les mâles choisissent généralement des armes qui ne risquent pas de rester bloquées dans le
corps d'un ennemi car ils risqueraient de la perdre au combat et seraient ainsi à mains nues
face aux hordes d'adversaires. Mais même désarmé, un dasypéènn n'hésitera pas à charger
l'ennemi de front.
Les lames telles que les épées sont évitées car elles ont trop fâcheuse tendance à se briser
lorsque les tatous percutent de plein fouet leurs ennemis quand ils chargent.
Les armes à long manche comme les lances et les hallebardes sont également peu appréciées
car elles sont peu pratiques pour le style de combat qu'on les mâles.
Ils préfèrent donc les masses, les haches et d'autres armes venant de chez eux.
Les femelles jyenn ont une grande préférence pour les armes à deux mains, les bardiches et
les faux de guerre en particulier (je vais donner des liens wikipédia en dessous au cas ou
vous ne sauriez pas à quoi ça ressemble). Les lances et les guisarmes ont également beaucoup
de succès.
Les femelles kiles n'utilisent presque que des arbalètes et des variantes de celles-ci.
celles qu'elles utilisent principalement sont les arbalètes dites "classiques".
Elles ont toutefois toujours une arme de corps à corps de type lame ou hache au cas où.
Les arbalètes des kiles sont d'une grande fiabilité et très précises. Elles sont fabriquées
par les felisaènn, qui réalisent également un travail d'orfèvre au niveau des décorations.
Des flammes, des vagues, des flocons de neiges ainsi que diverses inscriptions sont gravées
dans le bois de la crosse. Tout ceci dépend de ce que la kiles à demandé car, comme pour
l'armure des mâles, elles peuvent demander à personnaliser leur arme.
Les kiles n'utiliseront jamais un arc car, d'après leurs propres mots, elles ont plus
l'impression de tenir une brindille qu'une arme quand elles ont un arc dans les mains. Les
arcs sont de plus très fragiles et peu pratiques à utiliser en position allongée.
Une arbalète, bien que plus lente et plus lourde que l'arc, tire des projectiles d'une très
grande puissance et peut aisément traverser une armure ou une carapace épaisse. Leurs carreaux
vont également plus loin que les flèches car ces dernières partent "en cloche", elles touchent
donc le sol plus rapidement que les carreaux qui eux vont tout droit pendant une très longue
distance.
Armes spécifiques à la race :
Les dasypéènn ayant trois différentes façons de se battre, selon le fait qu'ils soient mâles,
femelles jyenn ou femelles kiles, cette mini-section est séparée en trois parties :
Armement des femelles Kiles :
Estargueur :
Il s'agit en fait d'une arbalète automatique, alimentée par une boite de carreaux située juste
au dessus de la rainure.
Le principe est simple : Le porteur de l'arme doit tenir l'arme avec le bras droit, pendant
que le bras gauche tourne le levier sur la gauche de l'arme. Le levier tend la corde et,
arrivé au bout du mécanisme, lâche la corde subitement pour faire partir le carreau. Un autre
carreau vient aussitôt le remplacer et ainsi de suite jusqu'à ce que la boite sois vide.
Les avantages sont clairs : l'arme se recharge donc automatiquement et elle peut tirer vingt
carreaux en quinze secondes, ce qui fait que quand plusieurs personnes utilisent cette arme,
c'est un vrai déluge de projectiles qui s'abat sur l'ennemi.
En revanche, elle est très difficile à utiliser en mouvement, comme l'arbalète classique.
La corde est également moins tendue, ce qui fait que les carreaux ont un pouvoir de pénétration
plus réduit. Il y'a aussi l'encombrement des boites de carreaux de rechange à prendre en compte.
Cette arme est principalement utilisée en embuscade, face à des ennemis peu protégés.
Et à ceux qui seraient sceptique sur l'existence d'arbalètes "automatiques", voyez ceci :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chu_ko_nu
Estarguillon :
Une version miniaturisée de l'estargueur, plus maniable et légère. Elle peut donc être
utilisée en mouvement et son pouvoir de pénétration est aussi élevé que sa plus grande version.
Par contre, la cadence de tir est moindre. La corde a aussi tendance à s'user très vite et
les carreaux sont plus petits donc moins efficaces.
Un poignée remplace le levier.
Cette arme est généralement montée sur l'avant-bras gauche et elle est assez légère, ce qui
ne gène pas le porteur pour sauter par dessus des obstacles ou grimper sur quelque chose.
Pour lancer un carreau, il suffit de tirer la poignée vers soi avec le bras droit. Le carreau
partira immédiatement et sera remplacé par un autre.
Tout simple, non ? ^^
L'utilisation de cette arme nécessite un entrainement poussé, à la fois pour s'en servir
efficacement mais aussi pour l'entretenir.
Tendre la corde à l'aide de la poignée demande plus de force qu'en tournant simplement un
levier, si bien que toutes les kiles ne peuvent se servir de cette arme.
L'utilisateur doit penser à tenir l'avant-bras bien droit, sinon le carreau suivant de la
boite n'entrera pas dans la rainure.
L'estarguillon et principalement utilisée lors des traques, car elles permettent de tirer sans
ralentir la course. Elle est aussi utilisée lorsque l'on est à peu près sûr que la bataille
se faire à courte portée, comme dans les endroits clos par exemple.
Estarguillon simplifié
Un certain pourcentage des estarguillon sont simplifié à la demande de leur propriétaire.
Ce sont généralement des personnes qui en ont assez d'utiliser leurs deux mains pour tirer
avec cette arme.
Avec la simplification, une lanière de cuir remplace la poignée. Cette lanière dépasse sur
le devant de l'arme. Il faut y passer tout les doigts de la main, sauf le pouce, et et plier
le poignet vers le bas en tenant la lanière pour faire partir le carreau. Il n'y a donc
plus besoin de la main droite pour tirer avec l'estarguillon.
La cadence de tir est donc augmentée et l'arme est très simple à utiliser. Là ou ça coince,
c'est sur sa fiabilité et sur son entretien. En fait pour la simplifier,l'arme est modifiée
d'une façon si complexe que seuls des maîtres armuriers spécialisés dans l'arbalète peuvent
la fabriquer et s'en occuper. Si bien que si l'arme à, une avarie et qu'elle ne veut plus
fonctionner, le possesseur de l'estarguillon doit aller chez l'un d'eux. Non seulement ils
peuvent être très éloignés (surtout en campagne) mais le prix de la maintenance est assez
élevé.
Les mécanismes internes de l'arme sont donc complexes... Et fragiles ! Il est vivement
déconseillé de la cogner un peu fort quelque part au risque de passer directement par la
case "réparation". Mais même en ne la cognant pas et en faisant attention à elle, cette arme
arrive souvent à "s'enrayer". Le carreau se bloque parfois de travers et il faut démonter
l'estarguillon pour l'enlever, ce qui est assez gênant en plein combat...
Arbalète/Estargueur/Estarguillon "Arcanique"
L'arme est faite avec des matériaux ignifugés, purs et bénis afin d'être utilisés avec la
magie anti-démoniaque. Les dasypéènn armés de ces armes peuvent effectuer une "connexion"
entre leur magie et les carreaux placés dans l'arbalète. Au lieu de lancer le sort directement
sur l'ennemi, la kiles peut viser sa propre arme avec le sort de son choix. Toute l'énergie
magique est alors dérivée, à l'aide de runes complexes, en un seul point : la pointe du
carreau prêt à être lancé.
Le carreau est ensuite lancé normalement et dès qu'il touche sa cible, il "éjecte" le sort
sur ce qu'il à touché, avec une puissance accrue car le sort est lancé après que le carreau
ai pénétré la chair. Il est donc lancé à l'intérieur de la cible, ce qui brûle et pulvérise
ses organes internes.
Autre fait marquant : plus le carreau met de temps à atteindre sa cible et plus le sort
gagnera en puissance. Personne n'en connait les raisons mais les kiles savent parfaitement
exploiter cette particularité en se mettant assez loin de leurs cibles. Elles peuvent aussi
appliquer une autre technique décrite plus bas, dans la description du répercuteur.
La kiles n'a ainsi pas besoin de se trouver proche de sa cible pour lui lancer un sort. Les
Kiles sont d'ailleurs bien plus précises avec une arbalète qu'avec leurs sortilèges.
Ces armes sont très efficaces contre les démons. Les kiles visent d'ailleurs en priorité
les meneurs démoniaques et les plus grosses créatures.
Ces armes sont peu courantes et longues à fabriquer. Elles ne sont offertes qu'aux meilleurs
tireurs car ils savent ainsi qu'elles seront utilisées à bon escient.
Tranche-Jarret
Il s'agit d'une arme de corps à corps.
Imaginer vous une serpe plus fine que d'habitude et ajouter une pointe au dessus, recourbée
dans le sens inverse à la lame de la serpe.
(je tacherais de vous la dessiner car ce n'est pas simple à expliquer :/ )
Cette arme est, comme son nom l'indique, utilisée pour trancher la gorge de l'adversaire.
La kiles se sert de la pointe recourbée pour planter un endroit du corps de l'ennemi (l'endroit
importe peu) et pendant que ce dernier est occupé par sa blessure douloureuse, la Kiles en
profite pour mettre un revers de la lame "serpe" pile au niveau de la gorge. Il arrive aussi
que la pointe recourbée touche un os non sectionné par la lame, c'est pourquoi les deux
cotés de cette pointe sont tranchants, pour éviter que l'arme se coince dans l'os ou qu'elle
soit arrêtée net dans son élan et que son possesseur la lache malgré lui.
Les kiles évitant le corps à corps, cette arme est surtout utilisée en cas d'urgence.
Armement des femelles Jyenn :
Guenarme
Il s'agit d'une bardiche avec une lame supplémentaire à l'arrière semblable à celle d'une
faux, mais en moins longue et moins large.
La lame "bardiche" est utilisée de façon classique. La deuxième lame est utilisée de deux
façons :
La première consiste à utiliser cette lame en sortant la lame bardiche du corps d'un ennemi
au sol. Il arrive souvent qu'un ennemi croit que vous en êtes sans défense en voyant la bardiche
plantée dans un corps. Il fonce alors droit sur vous dans l'intention de vous étriper.
L'ennemi arrivé à quelques mètres, la jyenn doit alors sortir la lame d'un seul coup et
frapper l'ennemi avec la seconde lame dans le même mouvement. L'ennemi sera généralement si
surpris qu'il n'aura même pas le réflexe d'esquiver.
Inutile de dire qu'utiliser cette lame de cette façon est risqué, surtout si la bardiche
reste coincée dans le corps de l'ennemi. Mais la façon suivante est encore pire.
La deuxième ressemble à la première, hormis qu'il faut attendre l'ennemi accroupi à coté de
la bardiche et lever soudainement cette dernière quand l'adversaire est au dessus de vous.
Oui, au dessus ! Si la jyenn est assez précise et rapide, elle plantera la deuxième lame
dans l'aisselle de l'ennemi, lui provoquant bien évidemment une douleur atroce.
Certaines arrivent même à planter la deuxième lame sous le menton de l'ennemi, transperçant
ainsi son crâne et le tuant net.
Cette technique est pratiquement suicidaire mais les jyenn adorent l'utiliser. Rapides et
imprévisibles, c'est ce qui les qualifie le mieux !.
Veinarme
L'allure de cette arme pourrait faire croire qu'il s'agit d'un trident mais ce serait plutôt
une fourche de guerre car la pointe centrale est de taille bien plus réduite que les deux
autres.
La pointe courte est là pour transpercer le cou de l'ennemi. D'un coup précis, une jyenn
peut "emprisonner" le cou de l'ennemi entre les deux grandes pointes. Elle n'a alors plus
qu'à effectuer un mouvement brusque sur l'avant pour que la pointe centrale perfore la gorge
de l'adversaire. Vicelard comme technique ? Moi je dirais plutôt efficace car le cou est
souvent l'un des endroits les moins protégés d'une armure.
Sinon, l'arme peut aussi être utilisée comme une fourche de guerre classique.
Lerrnarme
Il s'agit d'une grande lance qui a, à la limite entre la pointe de fer et le manche de bois,
deux lames courtes très recourbées sur l'avant. Les pointes des lames sont d'ailleurs dans
le même axe que la pointe de la lance.
Si l'ennemi évite un coup d'estoc (empalement) de cette arme, il a de grandes chances d'être
blessé par les lames recourbées. Ces lames sont donc là plus pour esquinter l'ennemi que
pour le tuer.
Les lames et la pointe de la lance sont fondues dans le même morceau de métal, pour en
accentuer sa solidité.
Armement des mâles
Fellène
Une arme de pugilat, un genre de triple-griffes, montée par des lanières sur l'avant bras.
Pour ceux qui se demandent à quoi peut ressembler une arme de pugilat type griffe, Vega de
la série Street fighter en a un parfait exemple :
http://www.ryustemple.net/galerie/S.....753503e0_o.jpg
Contrairement à la plupart des autres type griffes, les griffes de la fellène disposent de
deux cotés tranchants et de deux pointes recourbées, l'une vers l'intérieur et l'autre vers
l'extérieur. L'arme peut donc être utilisée en coup sur la gauche comme en revers, ce qui
est pratique lors des mêlées.
Les griffes sont épaisses et très solides, une nécessité pour les mâles qui vont dans des
corps à corps intenses ou la robustesse des armes entre grandement en compte. Les griffes
sont d'ailleurs extrêmement tranchantes. Un dasypéènn qui met un peu de force dans son
coup peut littéralement couper en deux un adversaire.
La fellène est parfois utilisée par paire, ce qui rend encore plus dangereux son porteur
mais cela l’empêche d'avoir un Répercuteur (voir juste en dessous).
Répercuteur
C'est à la fois un bouclier et une arme.
Ce morceau de métal est la terreur des mages en tout genres.
Il peut avoir diverses formes, la plus commune étant la forme ovale, et les bords sont
toujours garnis de clous, de pointes ou de petites lames recourbées.
Malgré sa forme qui peut varier, le répercuteur est toujours plié dans un angle entre 110
et 90°
Le dasypéènn le porte donc toujours dans le même angle, avec le bras plié. Ce n'est pas gênant,
c'est même pratique car il épouse la forme du bras à la perfection.
Les pointes sont généralement utilisées pour achever les ennemis au sol ou pour transpercer
le bras d'un adversaire qui s’apprête à frapper.
Le bouclier est monté à l'aide de lanières métalliques sur l'avant-bras.
Une autre pointe plus longue que les autres sert de "pilier arcanique". Elle est située
juste avant le coude, presque au milieu du bouclier.
Le répercuteur à obtenu son nom en raison du fait qu'il à la particularité de pouvoir renvoyer
les sortilèges avec une puissance accrue.
En fait, le bouclier est fait de métal absorbant l'énergie magique venant des cavernes
des dasypéènn. Sa méthode de fabrication est donc inconnue des forgerons de l'empire mais
on sait en revanche que ce bouclier est réputé indestructible. On peut essayer de le frapper
de toutes ses forces, de lui envoyer les pires sorts, voir même de le jeter dans un volcan,
il en ressortira sans la moindre rayure.
A noter que les pointes sur le coté du bouclier ne sont pas faites du même métal et qu'elles
peuvent être tordues voir brisées. La pointe du centre est, elle, faite du même métal que
le bouclier.
Si un sort touche le répercuteur, il ne sera pas dévié comme le font les autres boucliers
mais il sera à la place absorbé et contenu dans le métal. Les énergies magiques seront alors
renforcées par un procédé inconnu de l'empire. Le sort ressortira 2 à 3 secondes après être
absorbé, par la pointe centrale et avec une puissance de quasiment le double du sort d'origine.
Le dasypéènn doit juste à bien viser une cible pour l'anéantir avec ce sortilège.
Au moment de la sortie du sort, une onde de choc de faible intensité se produit à la base
de la pointe centrale en faisant un bruit sourd semblable à un coup de tonnerre. L'onde
est perpendiculaire à la pointe, elle est donc généralement dirigée sur les cotés, vers le
sol et vers le ciel.
Le tatou sait qu'un sort est entré dans le répercuteur quand il entend un sifflement strident
qui dure jusqu'à ce que le sort ressorte. Même dans un lieu ou il y'a un grand capharnaüm,
le son sera assez distinctif pour ne pas passer inaperçu.
Si un sort est déjà absorbé et qu'un autre atteint le bouclier, il n'entrera pas et sera
simplement dévié comme avec un bouclier ordinaire.
Il arrive parfois que deux sorts touchent en même temps le répercuteur. Si cela arrive, les
deux sorts sont absorbés et mélangés l'un avec l'autre. Quand cela ressort, il n'y a plus
qu'un seul sortilège mais qui à les caractéristiques des deux absorbés.
Une autre technique consiste à ce qu'un allié lance volontairement un sort sur le bouclier
pour en décupler sa puissance. Le dasypéènn peut également lancer l'un de ses propre sort
sur le répercuteur mais ce n'est pas très pratique car il faut presque se déboiter le bras
pour y parvenir.
Il existe aussi une technique bien plus dangereuse et rarement utilisée qui consiste ce
qu'une femelle kiles équipée d'une arbalète arcanique, ou l'une de ses variantes, se mette
a grande distance et tir un carreau enchanté d'un sort pile sur le répercuteur. Dès que le
carreau touche le bouclier, le sort contenu dans le projectile est directement happé par le
métal. Le sort, déjà renforcé par la distance parcourue, est à nouveau renforcé à l'intérieur
du bouclier. S'en suivra alors un sortilège d'une puissance incroyable, capable de décimer
des rangs entiers d'ennemis.
Cette technique est appelée "le dard du papillon" (même si un papillon n'a pas de dard ^^),
le dard étant le carreau et le papillon la femelle kiles (voir la section "Langage" pour ce
surnom).
Peu de kiles peuvent réussir un tel tir. Il est difficile de toucher le répercuteur car les
mâles sont toujours en mouvements et il ne faudrait pas que le carreau blesse ou tue le
mâle qu'elles veulent aider.
Niveau décoration, il est souvent orné de l'héraldique familiale.Si il n'est pas décoré de
l'héraldique, il peut s'agir d'inscriptions baroques en alphabet dasypéènn, ou des représentations
de combattants en armes ou en train d'affronter des êtres déformés.
Les dasypéènn portent souvent ce bouclier quand ils savent qu'ils vont affronter des lanceurs
de sorts ou des démons.
Comparsane
La comparsane est un genre de faux à une main. La lame est identique à cette dernière arme
mais bien évidemment plus courte et moins large. Cette lame est en revanche bien plus levée
que celle de la faux. Par rapport au manche, la lame est entre 160 et 170°, ce qui fourni
une bonne allonge au dasypéènn. Le manche n'est pas très long : il fait rarement plus de
30 centimètres.
Une chaine est accrochée au manche et elle est reliée au poignet du dasypéènn par un bracelet
pour éviter qu'il ne la perde dans les mouvements amples qu'il va effectuer.
Cette arme n'est pratiquement utilisée qu'en revers ou en coups de taille. On dit que la lame
est si tranchante qu'elle pourrait couper un poil dans le sens de la longueur. Aucun os et
très peu d'armures résistent aux attaques de cette arme et les dasypéènn mettent tellement
de force dans leurs coups que les ennemis sont presque à chaque fois décapités, démembrés ou
coupés en deux.
A pleine force, un dasypéènn mâle peut séparer en deux un ennemi de haut jusqu'en bas
(du crane au bassin) en portant un coup de taille dans un angle parfait.
Ok, c'est peu ragoutant mais après tout on ne fait pas la guerre pour se donner des fleurs....
Category Story / Fantasy
Species Unspecified / Any
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Les descriptions des armes sont très précises, décrire un objet avec une telle aisance n'est pas donée à tout le monde !
Pour ma part si je devais choisir une arme pour me battre je prendrai la Fellène car découper des personnes avec une telle arme doit être assez sympathique (non je ne suis pas un psychopathe :D )
Sinon très bon texte !
Pour ma part si je devais choisir une arme pour me battre je prendrai la Fellène car découper des personnes avec une telle arme doit être assez sympathique (non je ne suis pas un psychopathe :D )
Sinon très bon texte !
C'est vrai que j'ai bossé dur sur cette section. Je me suis cassé la tête pour éviter de faire des armes "classiques". Je crois que c'est la section sur laquelle j'ai passé le plus de temps, quoique sexualité m'a tenu un bon moment aussi.
Pour ma part, j'ai une préférence pour la Comparsane. Petite, pratique et qui coupe tout ce qui passe à portée ^^
Pour ma part, j'ai une préférence pour la Comparsane. Petite, pratique et qui coupe tout ce qui passe à portée ^^
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