Voici donc la première partie de l'ascension du Gerevan. Ce texte sera particulièrement sombre et brutal car le personnage principal est du temple de la mort ;) (toutes les infos sur ce temple, ainsi que des récapitulatifs, peuvent être trouvés dans ce journal : http://www.furaffinity.net/journal/3038786/)
Cette première partie sert surtout d'introduction et elle n'est pas vraiment sous forme de journal mais les autres parties le seront ;)
Ce journal appartient à Harnvel'f'i'Ren, Gerevan du temple de l'abîme. Maudit soit celui qui lira ce journal s'il n'en est pas le propriétaire.
Un petit résumé de ma vie, dans l'éventualité ou je perdrais la raison ou la mémoire et si mes quatre précédents journaux venaient à disparaitre.
Ceci est donc mon 5ème journal, suivants les quatre précédents qui sont remplis à ras-bord de tout ce qui m'est arrivé durant le reste de ma vie.
Je me nomme Harvel'f'i'Ren, noble Kmenn'J de la lignée des 'Ren.
J'ai quitté le domicile familiale dès que j'ai eu l'âge d'entrer dans un temple de magie de l'empire. Non pas que j'apprécie ces imbéciles de Vulpes
mais je préférais largement aller apprendre une magie qui me permettrait de devenir quelqu'un plutôt que de rester le simple fils d'un noble promis
à ne rien faire de constructif de la journée. J'ai choisi le temple de l'abîme car j'ai toujours été attiré par les arts occultes et également parce
que j'ai entendu dire que l'on avait accès à énormément de choses interdites dès que l'on accédait à un grade élevé dans ce temple.
Malheureusement, durant ma quatrième année je commis une petite entorse au règlement interne. J'avais épuisé le nombre de cobayes qui m'était attribué
pour cet Yynrè, en vue de mes expériences concernant les façons les plus brutales de mourir. Je dû donc "emprunter" des riverains des villages alentours
pour continuer mon travail. Quand les maitres du temple l'apprirent, ils décidèrent de me faire arrêter par les gardes noirs et de me livrer à la justice
impériale. Bien entendu, j'avais prévu ce genre de coup là et j'avais ordonné à l'un de mes serviteurs, Felj, de surveiller de près leurs petites réunions
secrètes qu'ils faisaient parfois dans mon dos. Ces faibles d'eprits avaient enfin trouvés un prétexte pour se débarrasser de moi. Ils savaient que je
leur était supérieur sur tout les points et ils voulaient m'évincer.
Mais malgré toute ma puissance, je ne pouvais affronter les gardes noirs et sortir victorieux. Je fuis donc dès que Felj vint m'apprendre leur conspiration,
accompagné de ce dernier ainsi que de Drarre, mon deuxième serviteur sombre qui me sert de garde du corps.
Ces sous-fifres, malgré leur intellect nettement inférieur au mien, peuvent se montrer très utiles par moments.
Depuis ce jour, je suis un paria aux yeux de la société mais je ne regrette absolument rien. Le regret est l'apanage des faibles et je ne me permettrais
certainement pas d'en avoir. J'allais cependant être traqué car les membres de l'empire ne tolère pas ceux qui ne suivent pas la même ligne directrice
qu'eux.
Après avoir vagabondé de-ci de-là, j'ai, il y'a peu, rejoint un important groupe de hors-la-loi attaquants les caravanes qui traversent la région de
Jréèv. Ils n'ont pas l'air très futés ni très organisés mais avec un peu de persévérance, je devrais gravir les échelons un par un et espérant que mes
supérieurs aient de "petits accidents involontaires".
Le chef suprême de ces bandits est un Luparr qui se fait appeler "Le brutal" par ses hommes. J'ignore son vrai nom et cela n’a que très peu d'importance.
Il semble très attiré par l'alcool et les femmes, normal pour un barbare comme lui. Sa stupidité le perdra. J'ai ouïe dire, grâce à Felj, qu'il n'appréciait
pas trop ma présence dans ce campement. Surement à-t-il un peu peur de moi, à juste titre.
Le bras droit du chef est une Bovèrryv au nom qui m'échappe qui à la poitrine aussi imposante que sa voix. Quand elle donne un ordre, tout le monde
l'écoute. Elle en revanche, ne semble pas du tout être apeurée par ma prestance.
J'ignore pourquoi cette bovidé à quitté ses terres gelées du sud pour venir ici. Ce que je sais en revanche c'est qu'elle ne restera pas très longtemps
sur ma route car plus vite je me serais débarrassé d'elle, plus vite je prendrais la place du "Brutal".
La dernière personne importante de ce conglomérat de dégénérés incultes est un vulpes qui à le surnom de "Franchiseur". Il va de temps en temps fouiner
son nez dans les affaires des autres pour voir s'ils ne complotent rien et pour voir si tel ou tel bandit à gardé pour lui une part du butin qu'il
aurait récupéré dans la dernière attaque de convoi. Il me semble que le Franchiseur et le Brutal aient un passé commun et qu'ils se font confiance l'un
dans l'autre. Avec sa fâcheuse manie à fourrer son grand museau disgracieux dans les affaires qui ne le regarde pas, il aurait tôt fait de découvrir ce
que je prépare. C'est donc la personne à éliminer en premier.
Nous sommes à peu près une quarantaine dans ce campement perdu dans une immense forêt. Il y'a une bonne diversité de races, bien que les vulpes et les
Kmenn'j tels que moi sont majoritaires. Il me semble en revanche qu'il n'y ait que deux Luparr, le brutal et ma propre servante sombre Drarre. Et bien
évidemment, il n'y à aucun dasypéènn. Ces imbéciles préhistoriques sont tous loyaux envers l'empire, et ce jusqu'à leur mort.
Il y'a également peu de pratiquants de la magie dans ce campement, la plupart de ces malandrins semblent s'être totalement séparés de la religion de
Kyalla, ou alors ils n'y ont littéralement jamais adhéré.
Qu'importe, cela ne me rend que plus effrayant envers ces faibles d'esprit. Dès mon arrivée dans le campement, la bovine à voulu vérifier mes dire quand
je lui ai raconté que j'étais un ancien membre du temple de l'abîme. Elle m'a donc amené un prisonnier qui se trouvait dans l'une de leur cages accrochées
au dessus du sol. Sachant que je devais les impressionner pour instiller la peur dans leur coeur, j'ai immédiatement envoyé un sort inventé par moi-même.
Quand les yeux de ma victime se mirent à sortir de leurs orbites, quand sa fourrure se mit à tomber, quand sa chair se mit à fondre dans une odeur de
putréfaction avancée, je ressentis un tel sentiment de puissance ! J'en avais presque oublié à quel point donner la mort était gratifiant !
Les bandits qui observaient la scène, eux, n'eurent pas le même sentiment que moi. Certains ne purent s'empêcher de vomir, d'autres reculèrent mine de
rien dans le cas ou j'aurais envie de remettre cela avec l'un d'eux. Le reste des spectateurs me dévisageaient avec un sentiment de peur profonde dans
leur regard. La bovine quand à elle resta pratiquement insensible à ce qu'elle venait de voir.
On m'installa dans l'une des alcôves vides des tunnels qui serpentent les sous-sols du campement. On m'expliqua que c'était parce qu'il n'y avait plus
de place dans les tentes à l'extérieur mais je savais au fond de moi que c'était parce que j'effrayais trop ces couards pour être présent à coté d'eux
trop souvent. J'avais cependant besoin d'un coin au calme et à l'écart de tout vivant donc cela me convenait parfaitement. Je pourrais de plus continuer
mes expériences sans êtres constamment dérangé.
Seuls mes deux serviteurs sont présents et ce ne sont pas eux qui vont me gêner.
Felj est d'une discrétion impressionnante, qualité parfaite pour un assassin sombre. Même avant qu'il n'ait accompli le rituel de l'abîme en mon honneur,
il est arrivé plusieurs fois à me surprendre en s’infiltrant dans mon laboratoire personnel en passant par je ne sais ou. Il a voulu devenir mon serviteur
la première fois qu'il m'a vu. Surement a t-il senti que j'allais devenir quelqu'un d'aussi puissant et influent que feu Mornoeil lui-même. Si bien que
quand vint son heure de choisir son maitre, ce fût moi sans la moindre hésitation.
Insaisissable et mortel sont les mots qui lui conviennent le mieux. Bien qu'il me soit inférieur intellectuellement, comme toute les personnes que j'ai
eu l'occasion de croiser dans ma vie, il fait preuve d'un intelligence redoutable en ce qui concerne l'infiltration et l'exécution de sa cible. Je ne peux
hélas pas me servir de lui pour éliminer les trois personnes importantes du campement car je serais vite soupçonné d'en être l'instigateur.
En ce qui concerne Drarre, ce ne fût pas aussi facile de lui faire prêter serment envers moi. Au départ, elle semblait plutôt interessé par Lerrd'f'y'Krè
une Kmenn'j prétentieuse dotée d'un QI de Lacèrtéhyr mais presque aussi puissante que moi pour jeter des sortilèges. Quand je vis l'allure colossale
de Drarre, je me suis dit qu'elle me serait bien plus utile à moi qu'à cette écervelée. En observant la Luparr, je me suis vite rendu compte que ce qui
l'intéressait le plus, c'était la puissance brute. Je m’exerçais donc le plus souvent possible dans les salles d'entrainement, de préférence quand elle
était présente, histoire qu'elle voit de quoi j'étais capable.
Attention, je n'essayais certainement pas de l’impressionner en vue qu'elle se retrouve dans mon lit (rien que l'idée d'avoir un rapport sexuel avec une
Luparr me retourne l'estomac !) mais bien pour faire d'elle ma servante sombre. C'était comme un défi personnel à accomplir.
Quelle ne fût pas ma surprise lorsque à la fin de l'une de mes séances d'entrainement, Drarre vint près de moi et me provoqua en duel "pour prouver ma
valeur". Je sû à cet instant que si je la vainquait, elle choisirait à coup sûr de devenir ma servante. Moi et mon intellect contre elle et sa force
brute.
Nous nous rendîmes donc dans l'arène du temple ou le combat eut lieu devant nombre d'autres apprentis comme moi. Avant l'affrontement, je reconnus Lerrd
dans les gradins qui me regardait d'un air supérieur, comme si elle était certaine que j'allais me faire tuer. Mais vous auriez vu la tête qu'elle fît
quand je soumis Drarre à ma volonté pendant un bref instant. C'est certainement le meilleur souvenir que j'ai de ce temple, même si cela m'a valu un
bras et une épaule broyée par les coups rageurs de ma guerrière noire.
Après le combat pendant que je me faisais soigner par un apothicaire de l'ombre, Drarre vint me jurer qu'elle me choisirait comme maitre. Ce qu'elle fît
moins d'un an après.
Cela fait donc cinq jours que je suis ici et je n'ai pas encore participé à un seul assaut de caravane. Je suppose qu'ils ne veulent se servir de mes
talents que si ils n'en ont vraiment besoin. Fichus poltrons !
Voilà pour le résumé de ce qui s'est passé avant. Je l'ai donc écris dans l'éventualité ou je perdrais la mémoire. On ne sait jamais ce qui peut arriver
par la suite après tout. Mais m'est avis que ce ne sont que des suppositions dans le vent. Ne suis-je pas devenu un Gerevan en seulement trois ans dans
ce temple minable ? Ne suis-je pas un sorcier noir capable d'ôter la vie en un battement de paupière ?
Cette première partie sert surtout d'introduction et elle n'est pas vraiment sous forme de journal mais les autres parties le seront ;)
Ce journal appartient à Harnvel'f'i'Ren, Gerevan du temple de l'abîme. Maudit soit celui qui lira ce journal s'il n'en est pas le propriétaire.
Un petit résumé de ma vie, dans l'éventualité ou je perdrais la raison ou la mémoire et si mes quatre précédents journaux venaient à disparaitre.
Ceci est donc mon 5ème journal, suivants les quatre précédents qui sont remplis à ras-bord de tout ce qui m'est arrivé durant le reste de ma vie.
Je me nomme Harvel'f'i'Ren, noble Kmenn'J de la lignée des 'Ren.
J'ai quitté le domicile familiale dès que j'ai eu l'âge d'entrer dans un temple de magie de l'empire. Non pas que j'apprécie ces imbéciles de Vulpes
mais je préférais largement aller apprendre une magie qui me permettrait de devenir quelqu'un plutôt que de rester le simple fils d'un noble promis
à ne rien faire de constructif de la journée. J'ai choisi le temple de l'abîme car j'ai toujours été attiré par les arts occultes et également parce
que j'ai entendu dire que l'on avait accès à énormément de choses interdites dès que l'on accédait à un grade élevé dans ce temple.
Malheureusement, durant ma quatrième année je commis une petite entorse au règlement interne. J'avais épuisé le nombre de cobayes qui m'était attribué
pour cet Yynrè, en vue de mes expériences concernant les façons les plus brutales de mourir. Je dû donc "emprunter" des riverains des villages alentours
pour continuer mon travail. Quand les maitres du temple l'apprirent, ils décidèrent de me faire arrêter par les gardes noirs et de me livrer à la justice
impériale. Bien entendu, j'avais prévu ce genre de coup là et j'avais ordonné à l'un de mes serviteurs, Felj, de surveiller de près leurs petites réunions
secrètes qu'ils faisaient parfois dans mon dos. Ces faibles d'eprits avaient enfin trouvés un prétexte pour se débarrasser de moi. Ils savaient que je
leur était supérieur sur tout les points et ils voulaient m'évincer.
Mais malgré toute ma puissance, je ne pouvais affronter les gardes noirs et sortir victorieux. Je fuis donc dès que Felj vint m'apprendre leur conspiration,
accompagné de ce dernier ainsi que de Drarre, mon deuxième serviteur sombre qui me sert de garde du corps.
Ces sous-fifres, malgré leur intellect nettement inférieur au mien, peuvent se montrer très utiles par moments.
Depuis ce jour, je suis un paria aux yeux de la société mais je ne regrette absolument rien. Le regret est l'apanage des faibles et je ne me permettrais
certainement pas d'en avoir. J'allais cependant être traqué car les membres de l'empire ne tolère pas ceux qui ne suivent pas la même ligne directrice
qu'eux.
Après avoir vagabondé de-ci de-là, j'ai, il y'a peu, rejoint un important groupe de hors-la-loi attaquants les caravanes qui traversent la région de
Jréèv. Ils n'ont pas l'air très futés ni très organisés mais avec un peu de persévérance, je devrais gravir les échelons un par un et espérant que mes
supérieurs aient de "petits accidents involontaires".
Le chef suprême de ces bandits est un Luparr qui se fait appeler "Le brutal" par ses hommes. J'ignore son vrai nom et cela n’a que très peu d'importance.
Il semble très attiré par l'alcool et les femmes, normal pour un barbare comme lui. Sa stupidité le perdra. J'ai ouïe dire, grâce à Felj, qu'il n'appréciait
pas trop ma présence dans ce campement. Surement à-t-il un peu peur de moi, à juste titre.
Le bras droit du chef est une Bovèrryv au nom qui m'échappe qui à la poitrine aussi imposante que sa voix. Quand elle donne un ordre, tout le monde
l'écoute. Elle en revanche, ne semble pas du tout être apeurée par ma prestance.
J'ignore pourquoi cette bovidé à quitté ses terres gelées du sud pour venir ici. Ce que je sais en revanche c'est qu'elle ne restera pas très longtemps
sur ma route car plus vite je me serais débarrassé d'elle, plus vite je prendrais la place du "Brutal".
La dernière personne importante de ce conglomérat de dégénérés incultes est un vulpes qui à le surnom de "Franchiseur". Il va de temps en temps fouiner
son nez dans les affaires des autres pour voir s'ils ne complotent rien et pour voir si tel ou tel bandit à gardé pour lui une part du butin qu'il
aurait récupéré dans la dernière attaque de convoi. Il me semble que le Franchiseur et le Brutal aient un passé commun et qu'ils se font confiance l'un
dans l'autre. Avec sa fâcheuse manie à fourrer son grand museau disgracieux dans les affaires qui ne le regarde pas, il aurait tôt fait de découvrir ce
que je prépare. C'est donc la personne à éliminer en premier.
Nous sommes à peu près une quarantaine dans ce campement perdu dans une immense forêt. Il y'a une bonne diversité de races, bien que les vulpes et les
Kmenn'j tels que moi sont majoritaires. Il me semble en revanche qu'il n'y ait que deux Luparr, le brutal et ma propre servante sombre Drarre. Et bien
évidemment, il n'y à aucun dasypéènn. Ces imbéciles préhistoriques sont tous loyaux envers l'empire, et ce jusqu'à leur mort.
Il y'a également peu de pratiquants de la magie dans ce campement, la plupart de ces malandrins semblent s'être totalement séparés de la religion de
Kyalla, ou alors ils n'y ont littéralement jamais adhéré.
Qu'importe, cela ne me rend que plus effrayant envers ces faibles d'esprit. Dès mon arrivée dans le campement, la bovine à voulu vérifier mes dire quand
je lui ai raconté que j'étais un ancien membre du temple de l'abîme. Elle m'a donc amené un prisonnier qui se trouvait dans l'une de leur cages accrochées
au dessus du sol. Sachant que je devais les impressionner pour instiller la peur dans leur coeur, j'ai immédiatement envoyé un sort inventé par moi-même.
Quand les yeux de ma victime se mirent à sortir de leurs orbites, quand sa fourrure se mit à tomber, quand sa chair se mit à fondre dans une odeur de
putréfaction avancée, je ressentis un tel sentiment de puissance ! J'en avais presque oublié à quel point donner la mort était gratifiant !
Les bandits qui observaient la scène, eux, n'eurent pas le même sentiment que moi. Certains ne purent s'empêcher de vomir, d'autres reculèrent mine de
rien dans le cas ou j'aurais envie de remettre cela avec l'un d'eux. Le reste des spectateurs me dévisageaient avec un sentiment de peur profonde dans
leur regard. La bovine quand à elle resta pratiquement insensible à ce qu'elle venait de voir.
On m'installa dans l'une des alcôves vides des tunnels qui serpentent les sous-sols du campement. On m'expliqua que c'était parce qu'il n'y avait plus
de place dans les tentes à l'extérieur mais je savais au fond de moi que c'était parce que j'effrayais trop ces couards pour être présent à coté d'eux
trop souvent. J'avais cependant besoin d'un coin au calme et à l'écart de tout vivant donc cela me convenait parfaitement. Je pourrais de plus continuer
mes expériences sans êtres constamment dérangé.
Seuls mes deux serviteurs sont présents et ce ne sont pas eux qui vont me gêner.
Felj est d'une discrétion impressionnante, qualité parfaite pour un assassin sombre. Même avant qu'il n'ait accompli le rituel de l'abîme en mon honneur,
il est arrivé plusieurs fois à me surprendre en s’infiltrant dans mon laboratoire personnel en passant par je ne sais ou. Il a voulu devenir mon serviteur
la première fois qu'il m'a vu. Surement a t-il senti que j'allais devenir quelqu'un d'aussi puissant et influent que feu Mornoeil lui-même. Si bien que
quand vint son heure de choisir son maitre, ce fût moi sans la moindre hésitation.
Insaisissable et mortel sont les mots qui lui conviennent le mieux. Bien qu'il me soit inférieur intellectuellement, comme toute les personnes que j'ai
eu l'occasion de croiser dans ma vie, il fait preuve d'un intelligence redoutable en ce qui concerne l'infiltration et l'exécution de sa cible. Je ne peux
hélas pas me servir de lui pour éliminer les trois personnes importantes du campement car je serais vite soupçonné d'en être l'instigateur.
En ce qui concerne Drarre, ce ne fût pas aussi facile de lui faire prêter serment envers moi. Au départ, elle semblait plutôt interessé par Lerrd'f'y'Krè
une Kmenn'j prétentieuse dotée d'un QI de Lacèrtéhyr mais presque aussi puissante que moi pour jeter des sortilèges. Quand je vis l'allure colossale
de Drarre, je me suis dit qu'elle me serait bien plus utile à moi qu'à cette écervelée. En observant la Luparr, je me suis vite rendu compte que ce qui
l'intéressait le plus, c'était la puissance brute. Je m’exerçais donc le plus souvent possible dans les salles d'entrainement, de préférence quand elle
était présente, histoire qu'elle voit de quoi j'étais capable.
Attention, je n'essayais certainement pas de l’impressionner en vue qu'elle se retrouve dans mon lit (rien que l'idée d'avoir un rapport sexuel avec une
Luparr me retourne l'estomac !) mais bien pour faire d'elle ma servante sombre. C'était comme un défi personnel à accomplir.
Quelle ne fût pas ma surprise lorsque à la fin de l'une de mes séances d'entrainement, Drarre vint près de moi et me provoqua en duel "pour prouver ma
valeur". Je sû à cet instant que si je la vainquait, elle choisirait à coup sûr de devenir ma servante. Moi et mon intellect contre elle et sa force
brute.
Nous nous rendîmes donc dans l'arène du temple ou le combat eut lieu devant nombre d'autres apprentis comme moi. Avant l'affrontement, je reconnus Lerrd
dans les gradins qui me regardait d'un air supérieur, comme si elle était certaine que j'allais me faire tuer. Mais vous auriez vu la tête qu'elle fît
quand je soumis Drarre à ma volonté pendant un bref instant. C'est certainement le meilleur souvenir que j'ai de ce temple, même si cela m'a valu un
bras et une épaule broyée par les coups rageurs de ma guerrière noire.
Après le combat pendant que je me faisais soigner par un apothicaire de l'ombre, Drarre vint me jurer qu'elle me choisirait comme maitre. Ce qu'elle fît
moins d'un an après.
Cela fait donc cinq jours que je suis ici et je n'ai pas encore participé à un seul assaut de caravane. Je suppose qu'ils ne veulent se servir de mes
talents que si ils n'en ont vraiment besoin. Fichus poltrons !
Voilà pour le résumé de ce qui s'est passé avant. Je l'ai donc écris dans l'éventualité ou je perdrais la mémoire. On ne sait jamais ce qui peut arriver
par la suite après tout. Mais m'est avis que ce ne sont que des suppositions dans le vent. Ne suis-je pas devenu un Gerevan en seulement trois ans dans
ce temple minable ? Ne suis-je pas un sorcier noir capable d'ôter la vie en un battement de paupière ?
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